lundi 26 octobre 2009

Que se passe t’il avec nos Carabins?


Lors de 2 premiers quarts de l’affrontement contre Bishop’s , les Carabins jouaient « flat » exactement comme ils avaient disputé les trois derniers quarts contre Sherby. Le match était 21-3 à la demie, et ç’aurait aisément pu être pire, car on s’est aperçu que Bishop’s n’avait pas de botteur de placement!!! Un placement d’une quinzaine de verges manqué et un converti après-touché ( ?) également. Lors du jeu truqué de la tentative de placement que Justin Conn a converti en touché, nous étions quelques-uns à avoir pressenti la supercherie, notamment #50 Jonathan Beaulieu-Richard.

Pendant cette demie, on admirait la performance des Mauves, particulièrement Shawn Gore (attrapant d’une seule main une passe pour inscrire un touché – voir photo). De même, le grand Delaney White semblait inarrêtable et Jesse Andrews faisait fi de la pression, contrecarrait le blitz et semblait lire la défensive Montréalaise comme un enfant récitant par cœur des épisodes trop visionnés de Cailloux. En fait, Bishop’s à l’exception de leur botteur de placement, se comportait comme une équipe qui devrait être dans le top 3 au Canada.

Les Carabins de leur côté étaient tout simplement incapables d’avoir une attaque rythmée, échappant des ballons : #19 Frank Bruno lors d’un second effort qui semblait inutile et #81 Anthony Couvin qui n’a pu maitriser un botté en hauteur (et la peau de cochon mouillée qui semblait provenir du haut des cieux) . Ces erreurs bénéficiant aux « Guêtres » et ultimement feront la différence dans la partie.

On le dit depuis quelques semaines, les Carabins sont une équipe d’émotion. Il semble qu’ils soient incapables de jouer au football de façon mécanique. Ils doivent haïr leur adversaire de façon viscérale pour s’élever à leur plein potentiel et nous avons eu la preuve de notre théorie pendant ce match.

Au retour de la pause de la demie, on sentait une atmosphère différente qui fut galvanisée par le plaqué « make some noise » de #14 Nicolas Guimond… Le hit à l'endroit de Marc-O ne fit qu’exacerber davantage l’équipe. Au troisième quart, les Mauves ne réussirent pas à obtenir un seul premier jeu, complètement menotté par la dominante défensive Bleu. En fait, pour l’ensemble du match les unités offensives des Montréalais ont dominé celles des Lennovillois en parvenant à gagner 359 verges contre les 231 de leurs rivaux. Ce qui a fait la différence à la fin, ce fut le seulement 4 passes complétées en 12 tentatives d’Alexandre Nadeau-Piuze qui n’a pas pu poursuivre le momentum que Marc-O avait initié en seconde demie. Il faut donner aussi crédit à la défensive mauvâtre qui a stoppé quelques courses de Rotrand à la ligne et limiter les options lors des seconds essais des Carabins.

On a également un ramassis de notes qu’on vous communiquera demain.

La question qui demeure dans nos esprits est donc: Est-ce que nos Carabins à la maison et à la télé nationale samedi, avec le dos quasi acculé au mur, pourront jouer avec l’émotion nécessaire pour l’emporter sur les verdâtres représentants Estriens?
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12 commentaires:

Sylven a dit...

Deuxfans, ta théorie me semble bonne sur l'inconsistance des Carabins. Le seul hic est que, même en l'absence d'émotions élevées, Montréal gagnait ses matchs en début de saison !!

En tout cas, espérons pour eux que les Carabins retrouveront leurs émotions la semaine prochaine car Sherbrooke ne sera pas une proie facile si c'est Nadeau-Piuze qui dirige l'attaque, même à domicile, surtout si Shoiry est de retour au jeu. Une défaite signifierait en plus un premier match des séries à l'étranger, potentiellement contre le Rouge & Or, ce qui n'augure rien de bon pour quiconque...

En plus, l'émotion sera aussi au rendez-vous pour le Vert & Or qui joue ni plus ni moins leur saison avec ce match !!

Nick T. a dit...

Je vais peut-être me faire lancer des roches: à mon avis quand une équipe gagne un gros match contre une excellente équipe et perd ensuite deux fois contre des équipes moyennes, ça veut dire qu'elle est mal coachée.

Santerre n'a visiblement pas su donner le "incentive" à ses joueurs pour qu'ils jouent 60 minutes contre Sherbrooke et Bishop. Si comme vous le dites "Ils doivent haïr leur adversaire de façon viscérale pour s’élever à leur plein potentiel", ils ont un sérieux problème de leadership.

Deux fans a dit...

@Sylven - Le gros avantage de Sherby sur nous est que St-Martin est un QB remplaçant de haut niveau... De notre côté, Nadeau-Piuze a encore ses preuves à faire.

@Nickety - C'est une théorie.. :) - Sauf qu'au foot universitaire, les coaches, en sus de leurs fonctions d'entraineurs, sont aussi responsable du recrutement, ça leur donne un dos très large:

Est-ce que Bolduc de Sherby est à blâmer pour le fait que son équipe soit 0-3 à l'étranger?

Est-ce que le général Constantin est à blamer pour avoir vu son équipe se faire bulldozer, lors du match qui s'annoncait le plus difficile de son calendrier, au CEPSUM?

Est-ce que Leroy Blugh (Mauves) est à blamer de ne pas avoir recruter un botteur de placement pendant tout l'hiver?

Qu'est ce que coach Wolfe (Hommes en Rouge) avait en tête lorsqu'il a débuté l'année avec Bundy au poste de quart au lieu de Collin?? Partir le premier trio avec Mike Keane au lieu de Mario Lemieux!

Finalement, c'est plus facile bloguer et commenter... ;)

Sylven a dit...

Deuxfans, tu as raison que St-Martin a plus de métier que Nadeau-Piuze mais il n'a rien cassé non plus quand il pris la relève de Shoiry au 4e quart samedi contre Laval, ni dans les autres matchs où il a eu la chance de se faire valoir l'an passé.

Et selon moi oui, les entraineurs sont tous un peu à blâmer pour les faits que tu mentionnes. Au niveau universitaire, contrairement au football professionnel, il n'y a pas de dg au-dessus de toi qui repêche, échange ou paye plus ou moins tel joueur. Tous les outils sont dans les mains de l'entraineur-chef, dont le recrutement et le développement.

C'est d'ailleurs pourquoi je préfère être dans mes souliers que les leurs à l'heure actuelle (surtout Coach Santerre) !!

Hohly a dit...

Je lance la question, qu'est-ce que cela va prendre pour que Santerre soit remercié ? Ou plutôt, quel est le degré de pacience des fans/médias/université à son sujet ?

Il est arrivé en grandes pompes avec la moitié des Spartiates, avec une équipe déjà vétérante...et rien...

Il fait du bon recrutement, sa fiche à la tête du Vieux est sans équivoque, alors quel est le problème ?

Als4ever a dit...

Il ne faut pas paniquer non plus. Une victoire samedi et c'est une deuxième place avec une fiche 5-3. Certaines mauvaises langues bicolores prévoyaient moins que ça en début d'année ;-)

Sylven a dit...

La question est un peu prématurée à mon avis. Les Carabins pourraient aussi bien rebondir au prochain match et battre le Vert & Or puis ensuite battre disons Concordia en demi-finale, pour enfin venir perdre honorablement au PEPS à la Coupe Dunsmore !! ;) Tout le monde dirait alors qu'ils ont eu une bonne saison.

Tout comme exactement le contraire pourrait se produire et à ce moment, la question pourrait se poser, mais pas avant selon moi.

Als4ever a dit...

C'est bizarre, d'après les descriptions je pensais que la 2e était moins pire.

Alain C. a dit...

Même si Montréal recrute plusieurs joueurs du Vieux-Montréal, ils n'ont pas des supers vedettes comme Laval et je m'explique.

Le Rouge et Or a le meilleur quart arrière de la ligue en Benoit Groulx. En plus, selon vous, combien de reçeveurs seraient capable de percer l'alignement de Laval? Peut-être 2 soit Charbonneau-Campeau et Poirier du côté du Vert et Or et Rivet et Bruno du côté des bleus. En plus, ils gagnent le positionnement sur le terrain avec l'excellent botteur Chris Milo.

Les Carabins et Sherbrooke ont des vedettes mais pas des supers vedettes aux poste clés de quart et de botteur.

Je pense que c'est vraiment l'an prochain qu'on verra un changement dans les parties car Groulx ne sera plus là pour faire la différence.

Et le classement est serré cette année, imaginez l'an prochain quand Laval ne sera plus déclarer gagnant avant que la partie commence. Ça va super!

Deux fans a dit...

Alain C. tu sais combien on est habituellement d'accord avec toi...

Mais pour le botteur, on en reparlera cet hiver... mais nous ne sommes pas certain que Milo soit "premier de classe" cette année...

TNT a dit...

La recette est pourtant simple:Excès de confiance d'une part , équipe qui joue avec l'énergie du désespoir pour faire les séries d'autre part , on y ajoute une couple de revirements et on se retrouve rapidment en arrière.On a tendance a oublier que les Gaiters en avaient jouer une grosse dans les maritimes la semaine avant.
De grâce , la question de la compétence du coach ne devrait même pas être soulevée. La qualité d'un programme ne se mesure pas seulement par les victoires et les défaites,mais par la qualité de l'éducation que le programme donne a ses joueurs tant au niveau football qu'académique. Ça doit être une formation utile pour toute la vie . Le coach a prouvé qu'il est capable de rencontrer ce mandat.

Sylven a dit...

Alain, Fils est présentement LA super vedette du football universitaire québécois selon moi. Je serais d'ailleurs très surpris s'il ne gagnait pas le joueur le plus utile avec la saison qu'il a. Et Sené est une super vedette en devenir. Il devrait à mon avis gagner sans problème la recrue de l'année.

Laval n'a donc pas l'exclusivité des super vedettes et on n'a même pas parlé des équipes anglophones, mais c'est définitivement l'équipe qui a le plus profondeur. Quant à Milo, il a de la compétition au niveau des botteurs de précision avec Gélinas et Anderson. Je continue de croire qu'il est une coche au dessus des autres au niveau des bottés de dégagement.

Mais oui je te donne raison, le Rouge & Or risque d'avoir une baisse de régime l'an prochain avec le départ de Groulx, Sanchez et deux autres OL. Par contre, la défensive sera toujours aussi solide et Grenon ne semble pas piqué des vers. Mais concentrons-nous d'abord sur les séries avant de parler de l'an prochain !