mardi 28 juillet 2009

36 jours...


...avant le botté d'envoi. On a plus qu'un peu hâte...

Un petite citation de Joe Paterno pour se mettre dans le mood: "The will to win is important, but the will to prepare is vital."

Il nous reste quelques billets intéressants à produire, dont une évaluation de chacune des équipes, avant le début de la saison. Suite à cette analyse, on passera aux prévisions, les nôtres et les vôtres... Ça risque d'être passionnant...

Photos gracieuseté de Dom Bernier

dimanche 26 juillet 2009

Appelez-le "Jin"


Un article de Rémi Aboussouan sur RDS concernant le résident de Ste-Catherine (sur la R-S de Montréal), natif de la Corée, arborant les couleurs des Piqueurs de Concordia (#18): Nicolas Arsenault-Hum.

On y apprend qu'il a choisi d'évoluer avec ConU après avoir côtoyé Warren Craney (coordonnateur de la défensive à ConU) au Championnat Mondial Junior (tiens, tiens, un autre...). Il portait les couleurs des Spartiates du Vieux-Montréal lorsqu'il avait été sélectionné pour représenter le Canada à la JWC.

Il a fait la première équipe d'étoile de la LFUQ à titre de maraudeur. En tant que mauraudeur, il a aussi souligné ses erreurs d'angle de poursuites qui ont mené aux touchés de Sébastien Lévesque à la Coupe Dunsmore. On espère que Peter Carrière lit ceci et prend des notes... On se souvient qu'à notre demi-finale, seul Jerry-Ralph Jules (éligibilité universitaire terminée) semblait avoir la vitesse et l'angle d'attaque pour limiter les dommages du redoutable porteur.

Les Sherbyquois le connaissent bien, celui-ci ayant effectué 2 interceptions à leur dépens, dont une menant à un touché de 58 verges, causant leur perte au compte de 41-20 à la demie-finale de conférence, l'an dernier. Suite à cet exploit, il a été nommé joueur de la semaine au Canada.

Ses coéquipiers le surnomment Jin en relation avec un rappeur asiatique bien connu. Pour ceux qui brulent d'envie de connaître l'original rappeur freestyle Jin:


Photos gracieuseté de Canadian Football

jeudi 23 juillet 2009

Stades de la LFUQ: Le PEPS


Pour nous mettre dans le mode «saison de football », nous allons analyser les stades des différentes équipes de la LFUQ, selon différents critères au fur et à mesure que la saison avance. Un genre de guide du routard de la LFUQ...

Pour cette 3e critique de stade, nous allons parler de nos ennemis jurés; La maison des Rouges et Or, le PEPS de l’Université Laval.

Caractéristiques: Après le stade Percival-Molson, le plus gros stade des équipes de la LFUQ, La surface de jeu du PEPS est en gazon synthétique. L'immense stade permet à un maximum de 18 000 personnes de regarder le match grâce à ses estrades de chaque côté du terrain . Il est le stade universitaire dans lequel on se sent le plus dans un vrai « stade de football ». Par conséquent, l'ambiance est au rendez-vous!

L'accès au stade se fait en voiture et en autobus. Le PEPS comporte un énorme stationnement ce qui facilite grandement l'accès en automobile.

Pour s’y rendre, l’autoroute Robert-Bourassa (Mi-Vallon pour les plus vieux) au nord de la Capitale, sortie Université Laval. Après ça, vous y êtes. Vous pourrez peut-être même vous stationner à côté du frère de Marc Santerre.

Le stade est situé dans un creux à flanc de colline, ce qui permet aux estrades de s'élever en hauteur. Toutefois, les estrades ne sont pas près du terrain, car une piste d'athlétisme et le banc des joueurs nous séparent de celui-ci (les mieux placés sont à environ 40 pieds de ligne de côtés).

Tailgate: Un seul mot: IMMENSE. Il est de loin, le plus gros tailgate universitaire. Dans l’ensemble du Canada, le seul tailgate toute catégorie pouvant le « challenger » est celui des Stampeders de Calgary. Certains fans sont assis sur leur chaise pliante, bière à la main aux alentours de 9:30 pour vous donner une idée. Le tout se déroule dans un stationnement adjacent, par conséquent ce n'est pas l'espace qui manque!

Oubliez d’apporter votre bière, à moins que vous ne soyez capable d’ingérer 6 bières en 90 secondes. Un service de sécurité actif met un point d’honneur à surveiller les arrivants avant qu’ils ne franchissent l’enceinte du stade.

L'animation est bien, mais sans plus; comme dans tous les stades, ce sont les mêmes chansons qui passent en répétition. L'animateur fait un bon boulot, très partisan, sans toutefois insulter les fans des équipes rivales. Une chose est à noter, dans ce stade, on a vraiment l’impression d’entrer dans une espèce de célébration messianique dont tous les spectateurs connaissent les chapitres…et la conclusion.

Les cheerleaders (on sait que plusieurs de nos lecteurs sont des passionnés de cet aspect du jeu) des Rouges & Or reflètent bien l’organisation générale du programme de la ville qui accueillie Champlain. En effet, leurs exhibitions sont de grandes classes et semblent avoir plus d’ampleur et être davantage aérienne que les autres cheers universitaires auxquelles nous avons été confrontés.

Somme toute, le stade est très impressionnant, la foule (bien que se soit les Némésis des Carabins) est courtoise envers les visiteurs (contrairement à nos attentes) et leurs hot-dogs sont bons! La foule est définitivement de tout âge, et c'est surement le seul stade de la LFUQ qu'on voit de jeunes familles assister aux matches. Seul point négatif: la piste d'athlétisme nous éloigne trop de l'action pour avoir une sensation d'immersion. Le PEPS a des projets d’agrandissements actuellement en cours qui vont ajouter 2 000 places assises.

Une particularité: Voir les gens se promener autour de la piste pendant la partie lors du déroulement du jeu et de voir littéralement une promenade collective à la demie (avec les poussettes, les frisbees, etc) est quelque peu troublant pour des non-initiés... et on se doit d'ajouter que contrairement au Centre civique de St-Stanislas de Kotska, le PEPS ne sera pas éclairé avant la fin des travaux d'améliorations.

La note des Deux Fans: 3.5/5

Photo panoramique de Dom , elle vaut la peine d'être cliquée.

mardi 21 juillet 2009

Sur le terrain, il n'avait d'Aimable que le nom...


Notre nouvel intronisé au TDLR-ALB est un des membres clés de la défensive étanche des Bleus du milieu des années 2000, soit Ader Aimable. Membre de l’équipe originale des Carabins en 2002, il a hanté les offensives adverses de 20022003 à 2006. Ses années d’admissibilité universitaire furent passés à défendre avec enthousiasme et dédication les couleurs des Carabins.

De physique plutôt modeste, le #45 de 5’9 et 215 livres n’était pas le plus charpenté pour un secondeur intérieur. Pourtant, sa force explosive et sa hargne ont fait de lui le meneur dans les plaqués pendant ses 4 dernières années chez les Carabins à l’époque où leur défensive était parmi les meilleures au pays. Il avait aussi la réputation de cogner solidement ses opposants. Il ne lésinait non plus à mettre son talent au sein des unités spéciales où sa rapidité le servait à plaquer solidement les retourneurs adverses et à bloquer quelques bottés importants.

Il est un digne représentant des joueurs d’origines haïtiennes qui portent si fièrement les couleurs de l’Université de Montréal.

Ader fut mis en nomination en 2004 pour représenter la LFUQ en vue de l’attribution du trophée Russ Jackson (qui combine les succès académiques, de football et de civisme)…. Et maintenant, honneur suprême d’entre tous, il est désormais intronisé au désormais célèbre Temple de la Renommée - Allez les Bleus! TDLR-ALB!

On vous ajoute une autre photo qu'on aime particulièrement, nous sommes des symbolistes dans l'âme...


Un remerciement spécial à Dom qui nous a déniché ces superbes clichés dans ses archives. Vous pouvez cliquez dessus pour les agrandir.

lundi 20 juillet 2009

Comme un trou normand...

Comme un trou normand...
On sait qu'on ne traite que de football universitaire, et principalement des Carabins, mais cet attrapé lors du match des Alouettes samedi du non-import, mais non-Canadien, Cahoon vaut un coup d'oeil si vous l'avez manqué.

Et comme un trou normand, on ne devrait pas... mais une fois n'est pas coutume...



Les instructeurs devraient se servir de cet attrapé pour enseigner que la technique et les tracés c'est bien beau, mais ultimement c'est le résultat qui prime...

dimanche 19 juillet 2009

On s'équipe pour la saison à venir...



Voilà notre nouvel acquisition pour ne plus rien manquer aux matchs de football: des Nikon Travelite V Binoculars.

Une paire de jumelles (pourquoi dit-on une paire?) enduite de caoutchouc (pour mieux se tenir quand nos mains seront gelées), facile à ajuster, légère et à l'épreuve de l'eau. Bien qu'il existe plusieurs modèles dans la série Travelite V, nous avons opté pour un modèle un peu plus dispendieux qui nous donne le choix entre un zoom de 8X @ 24X. Alors vous pouvez être assurés que rien ne nous échappera, particulièrement les jeux se déroulant dans le coin opposé...

mercredi 15 juillet 2009

Les étoiles canadiennes des U19 provenant du Québec

Les étoiles canadiennes des U19 provenant du Québec
Voici les joueurs qui ont été sélectionnés parmi les étoiles des U-19 (joueurs nés en 1990 ou après) canadiennes. Comme on l'a appris par la décision qui a retiré 2 victoires à l'équipe québecoise, les joueurs ne pouvaient avoir évolués au collégial plus d'une saison de football. Les joueurs ayant participés au Junior World Championship ne pouvaient particper au U-19 (évènements quasi- concurrents).

Donc voici les joueurs dont nous garderons un oeil dessus au cours des 2 prochaines années:

• Jean-Simon Ouellet, quart-arrière. Toujours bon des QB, on est un peu inquiet depuis les deux 17 ans du JWC
Félix Faubert-Lussier, receveur. On avait déjà un oeil dessus...Rappelons qu'il s'était blessé, puis coupé, au camp d'entrainement d'équipe Canada Junior. Il apparaît qu'il a récupéré à temps pour mériter le titre du "Joueur le plus utile à l’offensive" dans la très canadienne Saskatoon.
• Félix Prévost, receveur.
• Raphaël Ayotte, ligne offensive.
• Patrice Archambault, ligne défensive.
• Mathieu Masseau, secondeur.
• Michaël Langlois, demi-défensif.
• Danny Tam, demi-défensif.

Danny Tam, dont le cousin hockeyeur Mikaël évolue avec les Remparts de Québec, est un demi de la région de Québec qui va débuter son CEGEP à Vanier le mois prochain, en évoluant pour les Cheetahs. Il désire parfaire son anglais.

lundi 13 juillet 2009

Gascon-Nadon & Plessius dans la LFUQ?

Gascon-Nadon & Plessius dans la LFUQ?
Mise à jour -2 (22-07-09): Frederic Plessius a annoncé qu'il se "commettait" avec la ville qui a accueillie Sting cet été.... Misère. Gascon-Nadon de son côté est encore indécis.

Mise à jour: Ce Arnaud Gascon-Nadon, 6'4 235, est tout un joueur: Il était considéré l'an dernier comme le meilleur joueur défensif du collégial AAA. Lire l'article de Canoe concernant son recrutement l'an dernier.

Voici sa fiche la saison dernière à Rice. Ce n'est pas pour rien que le coordonnateur à la défensive de l'université américaine veut venir le rencontrer à Montréal. Notez également qu'un freshman canadien qui joue à sa première année dans une université de Div. 1 à la NCAA est un phénomène très rare! Il a terminé sa saison en beauté avec une nomination dans l'équipe d'étoile-recrue de la Conférence USA, ayant accompli 11 plaqués, un sac, et un échappé recouvré.

De plus en regardant ce vidéo de nos amis de Primoprod, et qu'on bave d'envie en l'espérant voir arborer le magnifique uniforme Bleu, on voit aussi que c'est un excellent botteur: http://www.primoprod.com/Primotube/index.php/video-section?task=videodirectlink&id=8
Une scène est particulièrement intéressante à où un gros bonhomme comme lui parvient à stopper un retourneur de botté en pleine accélération en open field @ 2:47.

On a aussi retrouver toujours sur le site de Primoprod un vidéo de Frederic Plesius:




Anonyme nous a communiqué la nouvelle suivante dans les commentaires - nous n'avons pas retrouvé l'article sur le site du J de Q (il n'est surement pas encore en ligne):

à lire dans le Journal de Quebec ce matin...

Deux grosses prises sur le radar de Glen Constantin

À un mois de l’ouverture du camp d’entraînement, le Rouge et Or de l’Université Laval mijote un coup fumant.

L’entraîneur de la ligne défensive des Owls de Rice se pointera à Montréal, le 21 juillet, pour tenter de convaincre Arnaud Gascon-Nadon de ne pas tourner le dos à la NCAA. L’ailier défensif n’a toutefois pas l’intention de changer d’idée.

Le secondeur Frédéric Plesius et l’ailier défensif Ar naud Gascon-Nadon sont sur le radar de l’entraîneur-chef Glen Constantin. Les deux amis n’ont pas apprécié leur expérience dans la NCAA et ils évolueront au Québec la saison prochaine. À Laval ou à Montréal chez les Carabins.

« J’ai beaucoup aimé la façon de coacher de Glen avec l’équipe canadienne junior en 2007 en Floride, a mentionné Plesius. Je suis en contact régulièrement avec mon ami Samaël Lavaud. J’ai aussi plusieurs amis chez les Carabins. Je veux jouer avec Arnaud et ma décision est liée à la sienne. »

Commis à l’endroit des Carabins 24 heures avant d’obtenir une offre de Rice, Gascon-Nadeau soutient que plusieurs choses ont changé en un an. « L’équipe des Carabins n’est pas la même et des choses ont changé dans ma tête, a-t-il exprimé. Pour atteindre mon rêve, il serait peut-être préférable que je m’éloigne des distractions de Montréal. À 21 ans, je vais prendre une décision pour moi. »

Bonheur perdu

Parmi les plus beaux espoirs de la cuvée de recrutement 2007, Plesius et Gascon-Nadon ont obtenu une bourse d’études chez les Bears de Baylor et les Owls de Rice respectivement en division 1-A.
Le rêve américain n’était pas au rendez-vous au Texas. « Ce que j’ai vécu à Rice n’est pas ce à quoi j’avais rêvé, a résumé Gascon-Nadon. J’ai joué beaucoup à ma première saison et j’ai participé à un Bowl, mais je n’aimais pas l’atmosphère.

« Mon rêve est toujours d’atteindre la NFL, mais je ne l’aurais pas réalisé en demeurant à Houston parce que je n’étais pas heureux, a poursuivi le produit des Spartiates du Vieux-Montréal. Je n’ai pas retrouvé le plaisir de jouer au football. »

Plesius tient des propos similaires. « Je n’avais pas un bon équilibre entre le football et le plaisir, a-t-il expliqué. J’étais loin de ma famille et je n’avais pas de vrais amis. Pour bien performer, je dois être heureux et je n’étais pas à l’aise dans ma situation à Baylor.

« Ma nouvelle vie dans la campagne de Waco était trop différente, poursuit le secondeur étoile. On parle d’une ville très républicaine où les mentalités sont très différentes du Québec. »

Plesius n’abandonne pas son rêve ultime. « Mon rêve n’était pas de jouer dans la NCAA, mais dans la NFL, a-t-il affirmé. J’ai toujours la chance de le réaliser puisque des joueurs universitaires canadiens atteignent la NFL. »

Contrairement à Gascon-Nadon qui a été élu au sein de l’équipe d’étoiles des recrues de la conférence USA, Plesius n’a participé à aucune partie. En cours de saison, il a été déplacé sur la ligne défensive.


Note: Prenez note qu'Arnaud Gascon-Nadon est le fils de la comédienne Nathalie Gascon et du comédien Guy Nadon et le beau-frère de Nicolas Bisaillon.

dimanche 12 juillet 2009

À tout Seigneur, tout honneur



Le Carabin qui nous a fait le plus « trippé » est sans conteste Yves Bériault, le #83 des Bleus. Cet athlète au gabarit moyen de 5’10, 170 livres de l’Outaouais, était un véritable marchand de vitesse.

Pendant les 4 saisons qu’il fut avec les Carabins il a constitué à lui seul pratiquement l’unique arme offensive « surprise » des porte-étendards du côté nord du Mont-Royal.

De par ses retours de bottés spectaculaires, ses longues réceptions de passes et quelques jeux renversés menés des bout en bout, il nous faisait lever de notre siège en anticipation des jeux qu’il s’apprêtait à accomplir. Lorsqu’il pouvait avoir quelques foulées pour prendre de la vitesse, il était pratiquement imparable. Nous gardions constamment un œil dessus, sachant qu’avec un seul jeu, il pouvait se rendre aisément de bout en bout.. Dès 2005, après avoir vu 2 ans de ses retours de bottés magistraux , les autres équipes évitaient comme la peste de botter vers lui, nous nous retrouvions avec le retour caractéristique « sauté de 2 mètres» de Niki Demers.

Sa carrière universitaire a été menacée par ses résultats académiques. D'ailleurs, il a été question qu’il ne puisse débuter la saison 2005 parce qu’il lui manquait les crédits nécessaires. On se souvient d’un fameux samedi éliminatoire contre l’équipe de la ville devenue le QG de Patrique Roy, où nous n’avons eu confirmation de sa présence que quelques heures avant le match, devant reprendre un examen pour avoir le droit de participer au match…

Au cours de ses quatre saisons actives, Bériault a été l’une des principales bougies d’allumage des Carabins. Reconnu particulièrement pour sa vitesse, il a, en 28 matchs, capté 57 passes pour des gains de 1109 verges et 10 touchés en plus de porter le ballon à 19 reprises (sur des jeux renversés principalement et autres trick plays) sur 418 verges pour 3 touchés. Il s’est évidemment illustré sur les retours de bottés de dégagement avec des gains de 1196 verges en 70 retours tout en marquant 6 touchés. Il détient notamment le record de la LFUQ pour le retour de botté le plus long, soit un retour de 122 verges en 2004 face aux Piqueurs.. 122 verges… on approche le demi-fond…

Notons qu’après son départ les Carabins n’ont jamais eu un « go to player ». Un joueur offensif capable de changer l’allure d’un match en un seul jeu, simplement en lui remettant le ballon.
Il fut nommé sur l’équipe d’étoiles de la conférence du Québec à 3 reprises, en 2003 comme receveur et en 2004 et 2005 comme spécialiste.

Deux points un peu négatifs sur sa carrière : Le peu de passes tentées vers lui. Ayant connu seulement l’ère des Lemieux et Jodoin (need we say more?) il n’a jamais eu suffisamment de passes tentées vers lui pour maximiser pleinement son potentiel. On aurait aimé voir plus de jeux dessinés pour lui, de jeux tentés vers lui. Particulièrement dans une offensive qui peinait horriblement à inscrire des points au tableau.

Il avait été le plus rapide de sa « classe de graduation » à la combine de 2007 de la CFL. Il avait notamment signé un 4.24 sur le 40 verges lancé à la Boule Est-Ouest précédant la saison 2006.

Il a mis un terme à sa carrière de footballeur après avoir été signé par les Alouettes comme agent libre au terme du repêchage de 07. Après seulement deux jours au camp d’entrainement des Als, il quittera St-Jean pour ne plus revêtir les épaulettes.

D'ailleurs, c’est le seul Carabin dont les Deux Fans possèdent l’autographe.

Devant tous ces faits d’armes, nous faisons donc de l’électrisant Yves Bériault, notre premier membre du Temple de la Renommée – Allez les Bleus! TDLR-ALB…

Un remerciement spécial à Dom qui a épluché ses archives photographiques, le Net est pauvre en photos de Bleus pré-2007.

jeudi 9 juillet 2009

Le Panthéon!


Les Deux Fans aimeraient débuter une nouvelle rubrique, le TDLR-ALB – ou pour les non-amateurs d’acronymes : Le Temple De La Renommée d’Allez Les Bleus.

Ce faisant on veut mettre en évidence un athlète qui aura su faire vibrer tous les fans des Carabins, par son jeu excitant, par ses habilités de « playmakers », par son désir de vaincre et d’avoir su inspirer ses coéquipiers par sa conduite sur le terrain.

Un des critères sera d’avoir été partant pendant un minimum de 16 matches (l’équivalent de 2 saisons). Un autre sera d’être le type de joueur qu’on surveille toujours sur le terrain, même quand il n’est pas en possession du ballon, en anticipation et en admiration de son jeu…

Évidemment, le joueur devra avoir terminé sa carrière universitaire. Nous avons l’intention d’être très parcimonieux dans nos intronisations… alors, espérons que les joueurs actuels ne nous donneront pas le choix de les introniser!

Nous préparons actuellement un meeting de production pour déterminer le prix que nous allons remettre au récipiendaire, mais auparavant, nous allons tenir une réunion du sous-comité des finances pour que nous établissions un budget représentatif.

Alors notre premier intronisé est :

mardi 7 juillet 2009

Le JWC, du maraudage éhonté?


On a eu la confirmation de nos doutes dans cet article du Nouvelliste de Trois-Rivières au sujet d’un des athlètes les plus en vue du recrutement 2010.

Guillaume Bourassa, de La Tuque évolue comme porteur de ballon avec les de Cougars de Champlain-Lennoxville. Il a terminé avec la meilleure fiche de verges par portée (une moyenne extraordinaire de 8.65) au collégial AAA l’an dernier et représentait son pays au Championnat Mondial Junior à Canton la fin de semaine dernière. Il termine son séjour collégial en décembre 2009 et fera donc son admission à l’université en janvier.

Questionné par le journaliste Robert Martin : « Pourrait-il choisir, par la suite, de faire une demande d'admission à l'Université Laval et, ainsi, rejoindre Glen Constantin, l'entraîneur-chef, et Justin Éthier, le coordonnateur à l'attaque, avec le Rouge et Or, ceux-là même qui ont dirigé l'équipe canadienne? »

Guillaume a répondu : «J'ai apprécié jouer pour eux, et évidemment on a effleuré le sujet. Mais, ce n'était pas vraiment le temps de s'engager tout de suite. Et puis, je préfère y penser encore quelques temps»

Ça confirme ce qu’on clame depuis la semaine dernière, le JWC est un prétexte pour permettre aux instructeurs d’accéder directement aux athlètes convoités! Notons que les seuls instructeurs représentants UNE université francophone proviennent des détenteurs de la Coupe Vanier, le R & O (avec Glen Constantin en tête) qui ont ensuite sélectionnés d’autres instructeurs représentants UNIQUEMENT des universités anglophones Bishop’s (Loranger) et Concordia (Warren Craney) et Ontarienne pour compléter le personnel d’entraineur. Belle façon de laisser en plan ses rivaux les Carabins et le Vert & Or.

Deux faits à ajouter : Les Américains empêchent toute démarche de recrutement des joueurs de High School vers le niveau universitaire en juin et juillet. Les recruteurs pris en défaut seraient sanctionnés sévèrement. Notons que les recruteurs amerloques n’avaient même pas droit d’assister aux matches à Canton! Alors qu’au Canada on a donné au loup les clés de la bergerie!

Pourquoi les américains envoient des instructeurs High School au Championnat? Nous avons l’avantage d’avoir un niveau plus élevé que les High School, soit nos CEGEP, avec des instructeurs extrêmement compétents tels Jean-François Joncas (Lennox) et Pat Boies (F-X Garneau) qui bénéficieraient surement d’être confrontés avec d’autres instructeurs des mêmes groupes d’âge un peu partout dans le monde. Pour permettre aux athlètes et entraineurs collégiaux d’être en compagnie des meilleurs entraineurs, il serait possible d’offrir une chance égale aux entraineurs universitaires d’aller passer une journée au camp d’évaluation des juniors (un peu comme les Alouettes font avec les instructeurs universitaires).

dimanche 5 juillet 2009

Réflexions sur la finale du JCW


Le tout premier jeu des Canadiens, une course au sol se terminant par une perte devant des américains asségiant aggressivement la ligne. Au deuxième jeu, Jérémie Doyon-Rock lance une passe interceptée par nul autre que Storm Klein lui-même. À la ligne de 15, le QB américain lance une passe de touché dans le fond des buts à son premier jeu... 6-0, les amerloques. Ce qui laisse présager un long après-midi pour les jeunes canadiens...

Par la suite, les troupiers de "Constantine" (tel que prononcé par le commentateur), surtout la défensive, tiennent le fort raisonnablement faisant en sorte que le pointage se termine 18-3 à la demie. Ce qui compte tenu de la réputation et du jeu des américains, était très bien. Au 3e quart, 2 plaqués manqués coup-sur-coup de Thomas Girard, des Élans de FX-Garneau se conclurent par des touchés des red-white & blue, enlevant l'intérêt à la partie. Le compte final 41-3.

Le demi américain, David Wilson de Virginia Tech, a été particulièrement impressionnant du côté américain, étant pratiquement inarrêtable. Il a été d'ailleurs nommé le MVP du Championnat. Retenez ce nom, car à moins d'une blessure, on le reverra surement dans la NFL.

Pour le résumé de la partie, très USA (en anglais). Celui de Rue Frontenac est plus "Canadien". Pour tenter de comprendre l'atmosphère à Canton, où ils étaient plus de 15 000 spectateurs le dimanche du jour de l'Indépendance Américaine. De vrais mordus de football ces Cantonnais Ohiotes...

Ce qui nous intéresse plus particulièrement, les joueurs:

Nos deux quarts de 17 ans manquaient visiblement d'expérience et de "métier" pour être dans un tel match, Brandon Bridge a fait un peu mieux que Jérémie Doyon-Rock, mais sommes toutes, ça semblait être des bantams contre des midgets. On se demande encore comment se fait-il qu'il n'y ait pas de quarts de 18-19 ans meilleurs qu'eux au Canada.

Nos demis à l'attaque: Ils essayaient et tentaient du mieux qu'ils le pouvaient d'avancer, mais autant Bourassa que Boutin avaient beaucoup de difficulté à avancer. Steven Lumbala de St-Francis HS, semblait plus à son aise et à fait les meilleurs gains, bien que modestes, du côté canadien.

Bien qu'infructueux plus souvent qu'autrement, on a aimé le jeu du receveur des Cheetahs de Vanier, Julian Bailey. Nous n'avons pas entendu prononcer le nom de Félix Faubert-Lussier une seule fois (il faut dire qu'effectivement le commentateur massacrait horriblement tout ce qui ne "sonnait" pas américain.) Information additionnelle, bien que son nom figurait dans l'alignement, Félix s'étant blessé lors du camp d'évaluation d'Équipe Canada junior, il n'a donc pas été retenu dans l'équipe. Ce qui explique que nous n'avons pas entendu son nom!.

En défensive, là où les canadiens nous ont le plus impressionnés, notons les performances de Mehdi Abdesmad, 6' 6", 240 du Vieux qui semblait parfaitement dans son élément. Les rumeurs veulent qu'il soit sous la loupe de plusieurs collèges américains. Ce serait surprenant de le voir évoluer dans la LFUQ. Le joueur de Cumberland Ron Omara n'avait pas de difficultés à suivre le rythme, il a d'ailleurs obtenu un sac. Nous avons aussi été fortement impressionné par le DB Jean-Phillippe Bolduc de Lennoxville qui a fait quelques plaqués en "open field" contre des adveraires qui semblaient très habiles.

Le secondeur Byron Perez-Archambault a affirmé, en parlant pour l'équipe canadienne entière, qu'ils n'avaient jamais vu une telle équipe. Il a lui aussi, fait belle impression également avec 8 plaqués et 2 sacs.

De façon globale, les américains étaient, plus fort et leurs joueurs plus gros et aussi rapides... mais ce qui nous a impressionné le plus, ce sont les "lower body" des amerloques, particulièrement des RB, et LB... Ceux-ci avaient véritablement des jambons en lieu et place de cuisses, faisant en sorte que pour les arrêter, il fallait se mettre à 2 ou a 3 ou alors réussir un plaqué parfait pour les arrêter. Du côté canadien, et leurs petites cuisses standard, les américains stoppaient facilement le jeu au sol canadien, où l'on voyait les RB s'appuyer en vain sur leur vitesse pour tenter de les contourner.

N'empêche qu'il semble que les jeunes aient vécu une expérience mémorable dans le berceau du football américain, et une deuxième place est tout de même notable.

Il est à noter que l'équipe d'instructeurs américain était constituée uniquement de coach de "high school", tandis que la nôtre était d'entraineurs universitaires, menés par par Glen Constantin du R & O. Aux États-Unis, les recruteurs ne pouvaient même pas assister aux matches, les mois de juin & juillet étant considérés comme "hors dépistage"....

vendredi 3 juillet 2009

Pas les Cantons de l'Est, ceux d'Ohio...


Mise à jour: Une entrevue avec Glen Constantin sur Versus-Québec nous apprends que les jeunes devront "payer le prix" (c'est Benoit Brunet qui va pouvoir charger ses droits d'auteur). Glen nous avise de surveiller le RB américain David Wilson qui est (ou sera) avec Virginia Tech. Personnellement, nous croyons qu'un David devrait être plus facile à freiner qu'un Storm... Petit détail, en passant le match est à guichet fermé (oui, oui pour du football junior dans une ville située à 1 heure de Cleveland), donc 22 000 américains, en manque de football, crinqués à bloc, pendant le w-e de leur fête Nationale... Ce sera assurément une expérience mémorable pour nos jeunes!!!

Dimanche le 5 juillet se tiendra la finale du Championnat Mondial Junior de Football (joueurs nés en 1990 et après). L'équipe Canadienne, composé à 75% de joueurs du Québec (principalement pour des questions d'argent et du fait que l'Ontario a une ligue Juvénile d'été) tentera de défendre son titre pour une 4e année d'affilée... sauf que...

Les États-Unis (surement un peu excédés de perdre ce titre, qui devrait historiquement leur revenir) ont décidé de rehausser sérieusement leur équipe cette année. Ainsi donc, les anciennes équipes étaient surtout une équipe d'étoile de l'État où la rencontre avait lieu (cette rencontre auparavant précédait le Superbowl) plus un ou deux joueurs plus vedettes. Cette année, ils ont sorti les gros canons, les joueurs proviennent réellement des 4 coins des États-Unis. Plusieurs joueurs de Team USA ont reçu des offres d'équipe de Division 1 de la NCAA, on parle de Rice, Virginia Tech. Et pour CA Marchand, on a même Chris Anderson DT, qui a fait "All-Dallas Area team by the Dallas Morning News". En fait, ce ne sont peut-être pas le top de tops des high schools américains, mais disons que c'est l'équivalent de la 2e équipe.

Les Ohiois (et mettons qu'on prend le foot au sérieux en Ohio land) sont en pâmoisons devant notamment les locaux Storm Klein et Jack Mewhort (ils remplissent Youtube à eux deux) qui débuteront comme freshman pour les Buckeyes en septembre. L'équipe américaine a remporté aisément ses 2 premiers matches (dont le dernier devant une équipe mexicaine tout de même respectable) en blanchissant ses adversaires. Notez que l'équipe américaine a totalisé un différentiel de verges gagnées/allouées de 1,043-42!!! ehhhh moman!!!

L'équipe Canadienne, menée par coach Constantin, a remporté la victoire à son premier match contre la Nouvelle-Zélande, l'équipe la plus faible du tournoi. À son deuxième match contre le Japon, elle a réussi à gagner par la peau des dents (à 16 secondes de la fin) au compte de 38-35.

Vous trouverez ici l'alignement complet de l'équipe Canadienne. On retrouvera la plupart des ces joueurs dans la SIC d'ici 2 ans. La particularité de l'équipe canadienne est la jeunesse de ses 2 QB, Jérémie Doyon-Rock (de Vanier qui remplace Myles Gibbon) et de Brandon Bridge qui n'ont que 17 ans. Les joueurs offensifs à surveiller sont ainsi que les porteurs de ballons Guillaume Bourassa de La Tuque (qu'on voit en action sur la photo du haut), mentionné sur le blogue, qui a été éclipsé par Maxime Boutin jusqu'à maintenant. Jetez un oeil aussi du côté du receveur Felix-Faubert Lussier dont on a aussi parlé sur ce blogue. Du côté défensif, le DL du Vieux Mehdi Adbesmad est surveillé par la NCAA ainsi que Byron Perez-Archambault (de Vanier également). Disons que la provenance des joueurs composant l'alignement est un peu inquiétante pour l'avenir des Carabins.

Entrevue intéressante de Justin Éthier, coach à l'offensive de vous-savez-qui, sur le tournoi (en haut à droite).

Canton, (ok pas de joke de sauce), est une espèce de capitale de football qui héberge le Temple de la Renommée du Football professionnel, et le stade où ils disputent les parties, l'historique Fawcett stadium (ok pas de joke de blonde), est un superbe stade (éclairé avec un vrai tableau indicateur) de 22 400 places où se dispute le Pro Bowl Hall of Fame. Et comme on connait les Américains et qu'ils sont en finale, attendez-vous à une foule d'au moins 15 000, d'une partisanerie sans équivoque.


Le match sera webcasté dimanche à 13:00 sur le site officiel de Fox Collegiate Sports . Attendez-vous à un massacre complet des noms francophones de la part du commentateur.

Une prévision?

Disons que le site de Fox fait un petit poll dont les réponses possibles sont:

- USA wins by 3 TD or more
- USA wins by 2 TD
- USA wins dans un match serré
- La Canada réussit le miracle de tous les miracles du type "Stafford".

Bonne chance à tous ces jeunes, particulièrement nos québecois...

jeudi 2 juillet 2009

CFL: "This is our League" - Vous en êtes bien sur?


Neate Sager du CIS Blog a compilé une liste des joueurs partants (et sur la liste de blessés) d’ex-joueurs d’Université de la SIC évoluant parmi une des 8 équipes de la CFL. Les données étaient valides avant le botté d’envoi d’hier, fête du Canada. Ils ont été triés par le nombre de joueurs /Université :




Mise à jour, allez au bas du billet, vous retrouverez une liste exhaustive des 26 québecois évoluant actuellement dans une équipe de la CFL:

10 — McMaster
8 — Regina
7 — Laval, Manitoba, Queen's, Saint Mary's, Saskatchewan
6 — Simon Fraser
5 — UBC, Calgary, Laurier, Ottawa, Western
4 — Concordia, Windsor
3 — Alberta, Bishop's, McGill, York
2 — Acadia, St. FX
1 — Guelph, Sherbrooke, Waterloo
0 — Montréal*, Mount Allison, U of T

Et par conférence:

L’Ouest Canadien: 41 (5.9 joueurs par université)

L’Association Universitaire Ontarienne: 41 (4.1 joueurs par université)

La LFUQ : 18 (3 joueurs par université)

Et la Conférence Atlantique 11: (2.8 joueurs par université)

Généralement, on attribue le même poids à l’addition des conférences du Québec et des Maritimes, donc nous serions à 29 vs 41 pour les 2 autres conférences.

Prenez note que les Alouettes et les Stampeders (les 2 finalistes à la Coupe Grey l’an dernier), ont le moins de joueurs de la SIC parmi les équipes de la CFL.

Faites attention de ne pas confondre les non-imports vs les joueurs de la SIC. Martin Bédard et Étienne Boulay chez les Als en sont de bons exemples, n'ayant ni l'un ni l'autre jamais évolué dans la SIC. Et de la même façon, les joueurs québécois vs les autres (les 3 joueurs des Gaiters, Chris Cvetkovic, Burke Dales de COnU et Craig Hetherington de Mc Gill) proviennent d’autres provinces)

Il serait très intéressant de faire la même analyse avec le ratio des joueurs Québecois vs l’ensemble des non-imports évoluant dans la CFL. Voir la mise à jour...

.. et avec les instructeurs?? (À part Chapdelaine? Bellefeuille est un Ottawais à part entière)

Rappelons que depuis quelques années il y a toujours au moins trois équipes de la LFUQ dans le top 10 de la SIC et que l’équipe responsable d’un des plus gros tailgate de football au Canada a remporté 4 des 6 dernières Coupe Vanier…

* snifff

Mise à jour: Un de nos commentateur fidèle, Als4ever (nous on préfererait Carbs4ever, mais que voulez-vous...) a colligé une liste qu'on croit complète des Québécois évoluant dans la CFL:

"J'ai listé les joueurs qui font partis de la formation de 46 joueurs de chaque équipe (plus quelques blessés qui devraient normalement faire partie de la formation de 46 joueurs)

Centres-arrières
Bertrand Mathieu, Eskimos

Receveurs
Deslauriers Eric, Alouettes
Desriveaux Danny, Alouettes
Challenger Kevin, Eskimos
Arthur Jabari, Stampeders

Ligne offensive
Brodeur-Jourdain Luc, Alouettes
Picard Dominic, Argonauts
Lambert Paul, Alouettes
Parenteau Marc, Roughriders
Gauthier Alex, Tigercats
Marcoux-Gagné Cedric, Tigercats
St-Pierre Jonathan, Roughriders

Ligne défensive
Chevrier Randy, Stampeders
Légaré Etienne, Argonauts
Robede Miguel, Stampeders
Kashama Alain, Stampeders

Secondeurs
Calixte Marc, Stampeders
Labbé Pierre-Luc, Blue Bombers
Carrière Jean-Nicolas, Argonauts
Kashama Fernand, Stampeders

Demis défensifs
Boulay Étienne, Alouettes
Proulx Matthieu, Alouettes

Spécialistes
Robichaud Matt, Tigercats
Frenette, Jocelyn, Roughriders
Bédard Martin, Alouettes
Adrian Davis, Argonauts


Total: 25
Alouettes: 7
Stampeders: 6
Argonauts: 4
Tigercats: 3
Roughriders: 3
Eskimos: 2
Blue Bombers: 1
Lions: 0

Donc, sur un bassin d'environ 168 joueurs "non-import"(21 par équipe), j'arrive à 26 Québécois, soit 15% du total.

Pour ce qui est des coachs et dirigeants (sans recherche, donc je peux en oublier):
-Wally Buono (entraineur-chef & DG Lions) NDLR: On ignorait que Buono venait de Mtl (bien qu'on s'en rappelle du temps des Als), impressionnant Als4ever. Sauf qu'étant le seul avec aucun Qbcer dans son club, on ne peut dire que ça nous aide!

-Danny Macioccia (DG Eskimos, ancien entraineur-chef)"