mardi 20 octobre 2015

Et si...

...coach Maciocia laissait #12 H. Henderson débuter le match des Carabins contre Bishop's samedi prochain ?



On sait que #4 Cousin Gab avait été amené précautionneusement en 2011 et 2012 à prendre la succession de A. Nadeau-Piuze comme pivot. Cependant en 2013, lorsqu'au lieu de devoir prendre le ballon au 4e quart dans des causes gagnées d’avance, il devait amener son équipe à la victoire, la tâche devint beaucoup plus difficile.

En fait, il ne parvint à s'imposer dans son rôle de partant que l'année subséquente.

Alors, pourquoi ne pas donner le ballon à l'ex-joueur par excellence de la Division 1 après l'hymne national et lui dire... montre-nous ce que tu peux faire ??

Car de toute évidence, ce sera à lui de mener la barque Bleue en 2016, et cette opportunité serait une grande expérience qui lui permettrait de mieux se préparer pendant l'hiver à venir.

La LFUQ entière a traversé Bishop's en 2015, donc le défi est raisonnable. Laval a battu Bishop's  avec son 2e quart-arrière... Et à la veille de la période la plus cruciale de l'année, une semaine de congé ne fera pas de mal à Gabriel. Il pourra reprendre son rythme au dernier match de la saison contre Concordia et sera en pleine forme pour aborder ses dernières éliminatoires avec la soif de vaincre qu'on lui connaît (avec en bonus, un adjoint plus expérimenté).

jeudi 14 août 2014

Les Carabins et les Alouettes, même combat...

Une introduction un peu intrigante vous croyez?

Un scène qu'on veut voir plus souvent - Photo Domskibum
On sait que depuis le début de l'année (ou la retraite de Calvillo si vous préférez), les Alouettes ont un immense problème à faire avancer le ballon par la voie aérienne... Nous allons vous démontrer que les Bleus ont éprouvé un problème similaire l'an dernier.

En effet, à la veille de l'ouverture des camps, on se permet de regarder sur une des faiblesses criantes des troupiers de Coach Maciocia:

La passe

En 2013, les Carabins ont terminé 26e sur 27 équipes de SIC quant au nombre de passes tentées, de passes complétées ainsi que de passes de touchés (4!!!). La seule équipe plus poche que nous à ces chapitres étant Saint Mary's. N'empêche que nous sommes devancés par Carleton, Mount Allison et Waterloo (entres autres).

Anachroniquement, l'entraineur-chef coach Maciocia est un adepte du jeu vertical et s'il n'était pas employé par l'UdM, il serait assurément coordonnateur offensif quelque part pour une équipe professionnelle canadienne...

Les archis-rivaux

Il est pratiquement impossible de parler des Carabins sans parler de leur némésis, l'équipe au bout de la 40. Le Rouge et Or parvient plus souvent qu'autrement à vaincre les Bleus en s'appuyant sur les toujours mêmes deux mamelles:

- On étouffe la course au sol.

- On ne crée pas de revirement quand on est à l'offensive.

Et suivant ces simples théorèmes inéluctables depuis les touts débuts des affrontements face aux Bleus, les bicolores dorés ont compilé depuis 2002 une fiche de 14-5 face aux Bleus en plus de nous infliger 7 défaites (cruellement douloureuses) en éliminatoires. Ils ont remporté leurs 3 affrontements contre nous la saison dernière de façon honnête et carrée.

Vous ne croyez pas qu'un jeu de passe efficace et menaçant serait la clé pour briser cette malédiction qui afflige les locataires du CEPSUM depuis leur retour dans la LFUQ ? La seule année où nous avions effectivement cette arme était 2012, où nous nous sommes incompréhensiblement écroulés face au Renard en demi-finale de la Dunsmore.

Argument supplémentaire, cette année les Carabins affichent la meilleure unité de receveurs de leur histoire. Possiblement que l'année des F. Bruno, Y. Pierre et D. Kouamé, il y avait plus de talents chez les partants, mais nous n'avons jamais approché la profondeur de la brigade 2014:

Les partants potentiels: Le Prince A. Ndao (on s'attend à ce que ça soit SON année), Mickhaïl -les trémas- Davidson, Maxou Fournier-Rioux (qui revient à sa 5e année) et Philip Enchill.

Les prétendants: Timothée Godber, A. Vendrame, S. Nadeau-Piuze, A. Huard, R. Cibasu, G. Marinello et quelques autres recrues assoiffées...

Regardez ça de l'angle que vous vous voulez, il y a de la qualité et de la quantité impressionnante là-dedans... Il ne faut que leur remettre le ballon, encore et encore...

La bonne nouvelle ? Contrairement aux Alouettes, les Carabins ont du temps et un camp d’entraînement entier pour mettre en place une attaque aérienne efficace avant les séries éliminatoires.

mardi 16 octobre 2012

La rince annuelle de Laval

Une constante caractérise les visites de nos ennemis jurés lorsqu'ils viennent nous visiter dans notre bat-CEPSUM, c'est qu'ils viennent subir une rince, peut-être pas dans le pointage, mais statistiquement, c'est incontestable.

C'est ce qu'une compilation des principales statistiques des 4 dernières visites des représentants de la ville à l’aréna virtuel en 3D nous démontre:

Quelques conclusions:

- Peu importe comment on regarde les chiffres, le pointage final a été beaucoup plus serré (sauf en 2009) qu'il n'aurait dû l'être.

- On aurait tellement dû gagner en 2010!

- La rencontre du week-end dernier en est un bon exemple, Laval réussit toujours plus de longs jeux et est très opportuniste pour garder les matches serrés.

- On comprend encore mieux le fameux ouffff que tous les partisans et instructeurs ont laissé échapper après avoir constaté qu'ils ne perdraient pas par plus de 19 points.

- On va devoir transférer cette irrésistible énergie au PEPS-VERIZON-CHERIOS-BRICK si on veut sortir du cercle vicieux des victoires non-significatives.

Alors, après avoir invoqué la présence de C. Sanchez au poste de quart, les blessures à votre O-line, les irrégularités de votre attaque, on vous informe qu'il vous reste moins d'un an pour trouver une excuse applicable en 2013.

Et comme le veut la maxime d'un instructeur de Div. 1, qui dans un moment d'infinies sagesses nous a appris: “Men Lie, Women Lie, Numbers Don't”.

mardi 1 novembre 2011

Tom Allen sort de son mutisme...

Il a daigné accorder une entrevue hier au journal Estrien La Tribune et son journaliste Alain Goupil...

On espère que ceux qui entretenaient des doutes quant à la partialité du commissaire sont maintenant rassurés. En passant, est-ce normal qu'un commissaire de ligue n'adresse la parole aux médias maintenant que la situation est devenue si explosive ?

"Tom Allen a indiqué qu’il n’était pas d’accord avec la décision du Comité d’appel d’instance finale (CAIF) du RSEQ qui a redonné aux Carabins la victoire qui leur avait été enlevée pour avoir fait jouer un joueur inéligible, en l’occurrence Mike Dubuisson."

Il poursuit:

Est- ce que je suis d’accord avec la décision du CAIF? Bien sûr que non. Est- ce que je dois la respecter? Je n’ai pas le choix »
Mais ça ne sent pas la rancune. Lorsqu'il explique le point concernant le vice de procédure, il glisse sur le vice en question, et s'abstient évidemment de parler de la jurisprudence qui a fait pencher la décision en faveur des Carabins.


Sur le cas Jonathan Pierre-Étienne

En mai dernier, lors d’une réunion de la ligue, Allen dit avoir reçu des consignes claires de la part des six universités à l'effet qu’il fallait dorénavant protéger les quarts- arrières ainsi que tous les joueurs en position de vulnérabilité.
«J’ai regardé attentivement le film du match et le plaqué était non seulement dangereux, mais le quart-arrière n’était même pas près du ballon.»
On rappelle gentiment au commissaire que le cut block est exactement ce que ça veut dire, UN BLOC, dont le but est d'empêcher un joueur d'effectuer un jeu plus loin sur le terrain. Après la dernière interception qu'il a concédé au V & O samedi, c'est A. Nadeau-Piuze qui a effectué le plaqué de sa position de quart-arrière, sauvant ainsi un touché.

On rappelle que de mémoire d'amateur de football, JAMAIS une suspension n'a été appelé pour un cut block (qui n'était pas une tentative de blessé, sinon l'arbitre qui a donné la punition de 10 verges aurait sorti Jonathan du match) dans aucune ligue, sauf celle sanctionnée par le commissaire Allen.

Désolé de la résolution - Photo Deux Fans
Donc, on espère que le commissaire reçoive des directives en mai prochain concernant les suckers punch envoyés en pleine télé nationale, pour qu'il puisse également sévir sur ce type de jeu, non moins dangereux à l'avenir.

Enfin, Tom Allen dit avoir été mis au courant des critiques virulentes et des accusations qui pleuvent à son égard sur internet: «Certaines de ces remarques m’ont profondément blessé. Les gens qui me connaissent savent que je suis quelqu’un de très sensible..."


On se sent un peu visé, mais on pose la question: quelles accusations? Le désir de vengeance???

I rest my case your honor.

Couverture médiatique

Un Bravo bien sentit à La Tribune de vouloir informer ses lecteurs des enjeux de la LFUQ, sans partialité.

Pendant ce temps dans La Presse, le journaliste Pascal Milano nous pond un passionnant article sur un jeune joueur de soccer provenant du Burkina Faso qui a reçu il y a 4 ans une bourse d'études en Mongolie intérieure pour parfaire son apprentissage du ballon rond. Il recevrait actuellement un certain intérêt de la part de l'entraineur Anglais Gary Smith des Rapids du Colorado de la MLS.

Quant à lui, mononk Ronald King consacre sa chronique entière à une nouvelle activité qui a vu le jour au parc Jeanne-Mance dans les derniers mois... Il s'agit de femmes enceintes de plus de 4 mois qui s'attachent des raquettes de tennis aux pieds et qui effectuent le lancer de la pelote de laine le plus loin possible après avoir pris leur élan... le geste présente beaucoup de similitudes au lancer du javelot, mais de façon moins brutale et avec l'handicap des raquettes... Des spectateurs de toutes les ethnies, de tous les âges et de partout dans Montréal suivent les ébats de ces dames avec passion et enthousiasme. La capitaine de l'équipe, Yéten Konaccouch a avoué à Ronald que les filles songeaient à se joindre à une ligue américaine qui a popularisé ce sport dans tout l'est des États-Unis.

P.S.: En passant, on a entendu à travers le branchage que de mauvaises langues insinuaient qu'on faisait la job de bras pour de l'UdM dans cette histoire... Oubliez ça, s'il y a quelque chose, l'UdM préférerait ( et de beaucoup) qu'on s'abstienne d'en parler!

lundi 31 octobre 2011

Sport. Éducation. Fierté

La d-line des Carbs arborait des bas roses en hommage au #89 - Photo Dom Bernier
Au cas où vous ne les reconnaitriez pas, ce sont les mots employés par le RSEQ pour signifier sa mission. On les voit afficher un peu partout, sur leur site web, leur camionnette, leur littérature, etc...

Jonathan Pierre-Étienne, un étudiant en droit à l'Université de Montréal, a reçu une partie de suspension pour un  plaqué illégal, en plus du 15 verges appliqué contre son équipe.  Les 100 derniers joueurs de football a avoir posé un tel acte ont subi uniquement le recul de 15 10 verges. La victime du plaqué, le quart de Concordia Reid Quest était de retour sur la série suivante et se déplaçait normalement derrière la ligne de mêlée. Il était le quart partant de son équipe en fin de semaine contre McGill et il pourrait bien recevoir a reçu le titre de joueur de la semaine dans la conférence pour sa performance.

Bruno Heppel du 98.5 FM mentionnait à la radio qu'à travers toutes ses années au football, il n'avait jamais été témoin d'une suspension pour un cut block*. De plus, aucune personne de son entourage n'avait d'exemple similaire à lui rapporter.


Sans vouloir reprendre le débat du début, 90% des observateurs du football universitaire sont d'accord avec le fait que la le RSEQ / le commissaire de la LFUQl Tom Allen ont, de toute évidence, imposé cette suspension uniquement pour se venger des Carabins qui les avaient fait mal paraître en les amenant devant le CAIF dans le cas Dubuisson. Et on ne peut dire qu'ils se sont affichés sur la place publique pour se défendre de quelque façon...

Au-delà des Carabins, celui qui paie le gros prix là-dedans n'est pas le joueur suspendu? #89 Jonathan Pierre-Étienne dominait tous les joueurs universitaires canadiens cette année avec 10 sacs et avait une chance unique pour un athlète d'attaquer le record de SIC de 12 sacs établi par Leroy Blugh. Grâce à la magnanimité (sic) de RSEQ/Tom Allen, on retire injustement à PY la possibilité d'inscrire son nom dans le livre de record SIC...

Après le match, on s'est entretenu avec Jonathan "Le Sénateur" Pierre-Étienne et il convenait que sous le feu de l'action, immédiatement après le revirement, il s'était jeté devant le QB de ConU, mais il ne s'était pas jeté directement dans ses genoux. Il reconnaissait son erreur, et croyait que la pénalité de 15 verges serait sa seule sentence. Quelle ne fut pas sa grande surprise d'apprendre, JEUDI SOIR, à sa totale stupéfaction, qu'il ne pourrait pas disputer avec ses coéquipiers le match le plus important de l'année.

Avec le succès grandissant de la LFUQ et la popularité du football universitaire, on devrait avoir droit à un VRAI commissaire, et non pas un ex Bishopois qui possède une adresse de courriel active à BU. On sait que c’est commun dans le sport étudiant d’utiliser des anciens dirigeants du Réseau dans des fonctions semblables, mais le football universitaire est rendu trop gros et il faudra apporter des ajustements. Un type tel un Gilles Courteau qui veillerait à l'épanouissement de la ligue et du respect de ses règlements en toute impartialité. Où à tout le moins, un espèce de préfet de discipline (ancien joueur) à la B. Shanahan. De surcroit, et peut-être le plus important, un type qui travaille pour la ligue et qui doit aller au micro pour expliquer ses décisions et répondre aux questions des journalistes et par ricochet des partisans ...

Des intervenants divers nous ont signalé que Tom Allen a vécu de difficiles moments personnels la semaine dernière. Nous en sommes désolé et lui souhaitons de bien s'en remettre... Mais, à quelque part, en occupant un poste avec tant de pouvoir, si on allume la mèche, il faut s'attendre à ce que ça fasse "BOUM"!

La RSEQ et le commissaire de la LFUQ devraient songer sérieusement à relire leur mission, face à la décision qu'ils ont prise eu égard à un vrai joueur étudiant qu'ils font payer pour leur péché d’orgueil. Les structures destinées aux étudiants devraient, à chacune de leurs décisions, avoir le mieux-être des étudiants en tête, et non pas leur propre confort bureaucratique.

Loin de nous l'idée de faire passer Jonathan pour un ange, mais dans toute la saga, Jonathan Pierre-Étienne, le corps couvert de balafres suite à de nombreuses opérations attribuables à la pratique de son sport, le joueur qui a connu une belle carrière sportive au niveau scolaire, que ce soit au collégial ou à l'universitaire (NCAA et CIS), SANS JAMAIS ÊTRE RÉMUNÉRÉ, tout en complétant 2 baccalauréats, est définitivement celui qui incarne le mieux les valeurs Sport.Éducation.Fierté.


* Un joueur a le droit de commettre un cut block, mais uniquement sur la ligne de mêlée. Il lui est interdit de faire un tel geste lors d'un revirement. Évidemment, Jonathan connaissait le règlement.

P.S.: On ne croit pas que la présence de PY aurait changé l'issu du match et ce n'est pas le point qu'on veut soulever par ce billet... À moins qu'il n'ait terminé le match avec 14 plaqués... Mais là, nous sommes dans la pure spéculation, un d-line ne peut accomplir ça...

P.S.S.: Information supplémentaire sur Tom Allen, qui malgré cette tache, a été considéré comme un pilier hautement considéré du sport universitaire au fil des ans.

vendredi 28 octobre 2011

Jonathan Pierre-Étienne suspendu!

Jonathan Pierre-Étienne suspendu!
Encore un fois, un coup de théâtre secoue les Carabins...

Les faits
Selon toute vraisemblance, on apprend que l'exceptionnel joueur de ligne défensive, meneur pour les sacs au Canada, serait suspendu pour l'importante partie que les Carabins vont disputer aux Vert & Or demain!

Selon ce qu'on a glané ici et là, la nouvelle n'étant pas encore officielle au moment d'écrire ce billet, #89 J. Pierre-Étienne serait suspendu pour la durée d'une partie pour avoir cut blocké le quart des Stingers Reid Quest, suite à l'interception de #2 A. Coady au début du 4e quart.

Nous avons assisté au match live à Loyola et avons visionné le match 2 fois à la télévision et nous n'avions rien vu de répréhensible, mais donnons le bénéfice du doute à la RSEQ qui a sans doute appuyé sa décision sur le game films.

D'autres faits

Depuis les années que nous suivons le foot universitaire, nous n'avons jamais vu la RSEQ imposer a posteriori des suspensions à moins que ce ne fut à cause de circonstances exceptionnelles (bataille ou autre fait hors du commun), pourquoi cette fois-ci agit-elle ainsi?

Supposons que les faits reprochés soient tels qu'ils méritent une telle suspension. On regarde le film le lundi, et on annonce la suspension le mardi, non ? Pourquoi doit-on attendre au vendredi avant un match d'une telle importance pour annoncer officiellement la suspension. Les instructeurs se voient confrontés à s'adapter à la dernière minute à la situation, alors que le mardi leur aurait donné le temps de revoir leur stratégie face à la perte d'un joueur d'une telle envergure dans un match aussi important.

Dans le même match, à la télévision nationale, on voit Chris O'Kill asséner un sucker punch gratuit au ventre à #14 Nicolas Guimond. Comment as t'on fait pour ne pas voir et punir ce geste en revoyant le film?

Toujours dans le même match, #7 David Ménard se fait blindsighter inutilement alors qu'il reste moins de 2 secondes avant la demie et que le ballon est à environ 35 verges de là et que le jeu est, à toute fin pratique terminé... Le choc est tellement violent que David en perd son casque. Y'a t'il une suspension à venir à l'auteur de ce geste?

Il a y deux ans à Bishop's, Marc-O Brouillette avait été victime d'un late hit vicieux commis par Eli Ngoyi, qui avait laissé le  le quart des Carabins inconscient sur le terrain, sévèrement commotionné. Il manquera le reste de la partie ainsi que le match ultérieur. Pourtant jamais la RSEQ n'avait pris le téléphone à la suite de ce geste, pourtant évident à la face de tous...

Dans tous les matches de football universitaire, si on les regarde à la loupe après-coup, il y souvent des jeux isolés qui pourraient être passible de suspension. Pourquoi jusqu'à aujourd'hui, la RSEQ n'avait jamais réagit face à de tels évènements... pourquoi aujourd'hui prend elle les grands moyens?

Serait-ce parce que la RSEQ se sent humiliée de s'être fait débouter la semaine dernière par son excroissance le CAIF, qui a renversé sa décision quant au cas Dubuisson ainsi que son premier appel rendu? Est-ce possible que cette suspension soit provoquée par la rancœur, suite à la ténacité de l'équipe Bleue d'aller au bout du dossier, et qui ultimement, à l'unanimité générale, laisse à la RSEQ un oeil au beurre noir?

Poser la question c'est y répondre.

 
P.S.: Sur Twitter, l'excellent secondeur des Carabins #50 Jonathan Beaulieu-Richard a écrit hier soir:
"They keep throwing us rocks,  we keep knocking them out of the park."

P..S. 2: Allez les Bleus!

jeudi 13 octobre 2011

De suspension et de dopage


Un peu après la demie du match des Carabins et du Rouge & Or. samedi,, le D-G de la RSEQ M. Alain Roy était interviewé par Antoine Deshaies de Radio-Canada.

Il a confirmé avoir reçu la seconde demande d’appel des Carabins la semaine dernière. L’audition aura lieue le 17 octobre, et la réponse finale à l'appel devrait être rendue quelques jours (3?) plus tard. Il terminait en disant que c'était le dernier recours impliquant  à la RSEQ… Reste-t-il d’autres instances après?

Qu’adviendrait-il si un tel cas survenait à la semaine #8 du calendrier?? Les demi-finales de la Dunsmore débuteraient en février?? Et imaginez-vous la hauteur de la neige sur le terrain du stade du Vert & Or??? Au moins on n’aurait pas à craindre les retours de R. Labbé, il irait surement moins vite s’il avait une souffleuse à pousser!

Le dopage…
On s’imagine toujours une grosse paire de fesses se faire perforer par une seringue… Mais le contrôle anti-dopage peut être beaucoup plus subtil que ça. Dans le but d’aider les joueurs à identifier les produits / médicaments interdits en tout temps, il est même possible d'y retrouver la liste des substances interdites par le biais d'un site web mobile!

Les joueur de football doivent plus souvent traiter grippes et rhumes avec des tylenol et de l'eau claire pour éviter de contrevenir à la liste des médicaments interdits du CCES.

On sait que la raison invoquée par ceux qui testent positifs est souvent les suppléments alimentaires. Mais comment se débrouiller dans cette jungle de pots de plastique blanc qui ont tous la même apparence identique. Les instructeurs suggèrent aux jeunes de ne pas toucher à ça, mais dans tous les gyms, c’est le second sujet de discussion... après les filles...

On lisait dans le dernier Accrofoot Mag, sous la plume du préparateur physique Simon Deschenes que :
"Depuis quelques temps la mode est aux "Pré-Workouts". Ces substances remplies de stimulant servent à donner un petit boost d'énergie avant l'entrainement.... Prenons par exemple les très populaires 1 MR et Jacked 3D. Ces derniers contiennent un produit banni, ce qui pourrait résulter en un test antidopage positif. La dite substance est connue sous le nom de 1.3 Dimethylamylamine."
 Une page complète du CCES est destinée aux suppléments alimentaires

On y apprend notamment que:


Quels sont les risques associés à l’usage de suppléments?
Les suppléments peuvent contenir des substances interdites intentionnellement ou en être contaminés par inadvertance. Le principal problème repose sur le fait que le gouvernement a édicté peu de règlements sur l’industrie des suppléments. Certains fabricants de suppléments étiquettent mal leurs produits, en ne précisant pas leur contenu et la quantité relative de chaque ingrédient par dose.  Il arrive souvent que les suppléments soient victimes de contamination croisée avec des substances interdites dans le cadre du processus de fabrication, si le fabricant commercialise d’autres produits qui contiennent des substances interdites. Plusieurs ingrédients ne proviennent pas du Canada et peuvent être contaminés.

En réalité, il est encore très risqué de faire usage de suppléments.

Donc, lorsque, et si le CCES sort le cas du Carabin suspecté... il serait préférable d'attendre les détails avant de lui tomber dessus...

On avait précédemment abordé le sujet du dopage dans un billet à l'été 2010.

mercredi 15 juin 2011

La tyrannie de la domination

Huit Coupes Dunsmore d’affilées, 5 Coupes Vanier, ainsi qu’un ridiculement maigre total de 4 défaites contre des homologues de la LFUQ, voici un portrait succinct des accomplissements du Rouge & Or de l’Université Laval depuis l’entrée du Vert & Or et de la conférence Québec, telle qu’on la connait maintenant (2003).

Ce qu’on aimerait accomplir ici, c’est de démontrer le fardeau de cette domination sur les autres organisations de la Conférence…

Débutons par les Carabins, ceux-ci ont eu deux générations d’entraineurs, celle de J. Dussault et celle de coach Santerre, et dans les deux cas, elles se sont terminées précipitamment. Est-ce qu’un championnat aurait changé quelque chose?? Dans les deux cas, il est permis de croire qu’avec une Dunsmore sur l’étagère du bureau,  les instructeurs auraient été invités à prolonger leur séjour sous la section 5 du CEPSUM bien au-delà de ce qui leur a été accordé…

Chez l’autre équipe francophone nichée dans les vallons orientaux, la Corporation du Vert & Or a été claire l’an dernier, statuant qu’ils ambitionnaient héberger un match éliminatoire à domicile. D’ailleurs, les contrats de certains des assistants à coach Bolduc qui venaient à terme en 2011 n’ont été prolongés que pour une année, avec l’effet que TOUS les contrats des entraineurs du Vert & Or viendront à échéance à la fin de la saison 2012. Can you say`: « Épée de Damoclès »? Bien qu’on ne parle pas de championnat dans le cas de Sherby, la congestion au sommet, a engendré au fil des ans, une bataille âprement disputée pour le 2e rang qui ne leur a jamais permis de grimper cette marche.

L’exemple qui a suscité la création de ce billet est la démission de coach Blugh à Bishop’s. Bien que celle-ci soit mystérieuse, on a entendu parler des alumnis qui auraient mis de la pression et toutes sortes de rumeurs, mais tant qu’on ne sera pas le fin fond de l’histoire, tout demeure de la spéculation. Mais deux certitudes demeurent :
  • La défaite de 62-0 au PEPS en octobre a certainement contribué à la situation.

  • Leroy Blugh a soufflé 45 fois sur les bougies, et il serait étonnant qu’il évolue dans une autre sphère que dans le football, n’ayant fait que cela depuis qu’il est adolescent. Et on serait surpris de le voir revenir au Québec… De là à croire que le cul-de-sac provoqué par la dynastie de Laval a contribué à son départ, il n’y a qu’un pas…
Quant à ConU, on croit que coach McGrath est considéré comme un employé à temps plein régulier de l’institution (lire un fonctionnaire immuable), donc il n’a pas à vivre directement avec la pression de la victoire étant protégé par une solide convention collective propre à la fonction publique. Si on le remercie, on devra lui trouver un emploi équivalent, ailleurs à l’Université.

Pour la prestigieuse institution de l'autre côté de la montagne, disons que depuis quelques années, rejoindre Laval est vraiment trop ambitieux pour eux. Ils préfèrent s’en remettre à leur glorieux passé et à leurs exigences académiques élevées, se plaçant ainsi à l'abri de la pression de gagner.

Un excellent joueur qui a gradué du CEGEP cette année, Patrick McLennan (DL) a joué au football avec les Cougars de Champlain-Lennoxville, après avoir évolué avec les Cheetahs de Vanier en 2009. Dixit coach Sumarah de St Mary’s, Patrick a effectué beaucoup de recrutement pour sa future université auprès de ses coéquipiers et ex-coéquipiers anglophones, afin de les amener avec lui dans la patrie des Hallegoniens.

Son principal argument de persuasion pour appâter le finissant collégial anglophone? Pourquoi aller jouer pour une équipe qui ne finira jamais mieux qu’au 2e rang? Tu entreprends ton séjour universitaire avec la quasi-certitude de ne jamais remporter une Coupe Vanier. Tandis qu’en choisissant SMU, tu as une très bonne chance de remporter l’AUS, puis de te battre pour les Bowls. Tu pourrais même remporter la Vanier sans jamais avoir à battre le R & O (comme ils l’ont fait en 2001 et 2002, ou même en gagnant leur seul affrontement comme en 2007).

C’est avec de tels arguments qu’il a convaincu de très bons joueurs tels, K. Marchand-Wright, Marvin Golding, Anthony Boutet et Jesse Lacle de se joindre à lui pour leur avenir universitaire dans la péninsule de Chebucto.

On dit qu’au football universitaire, la clé du succès est la continuité. L'exemple tout indiqué est celui de Joe Paterno et sa 61e saison de coaching à Penn State. Mais avec les investissements des institutions, commanditaires et alumni dans les programmes de football universitaire québécois, et avouons-le, la patience effervescente des partisans combinés aux recrutements de plus en plus sans taches de Laval,  la pression envers les résultats des instructeurs-chefs n’est pas sur le point de s’estomper…

mercredi 11 mai 2011

Incontournable...

On s'est abstenu de commenter parce que ça se passait chez notre enemi juré .... et on est généralement non-interventionniste...

Mais avec la couverture médiatique qui balaie le Québec, et même Montréal... on se doit d'embarquer dans le bandwagon des cas de dopage du Rouge & Or.

Voici donc quelques liens qui font pas mal le tour de la situation:

L'article de R. Boutin

La position de coach Bolduc


La sympathie des Carabins

Notre avis sur le cas:

Couverture de Journal de Montréal - ouche!
Deux jeunes qui voulaient aller au bout de leur rêve. Comme il arrive souvent dans ces histoires, ce ne sont pas des joueurs vedettes, mais des joueurs qui étaient "sur la ligne" de faire l'alignement.  Dans le cas de S. Vachon, il n'est pas fou et a vu le recrutement de cette année. Il savait qu'il y avait beaucoup de gens sur la ligne offensive qui allaient débarquer...

Après le scandale de Waterloo, le CCES et SIC s'étaient entendus pour resserrer les contrôles et l'avaient annoncer publiquement. À titre de membre de l'équipe championne, ils prenaient vraiment une grosse (stupide?) chance.

Les suppléments alimentaires?? Come on, on a vu neiger. D'ailleurs, ils n'ont même pas été se défendre  en audition. Une rumeur veut qu'ils n'auraient eu qu'un an de suspension s'ils avaient dénoncer la provenance de la marchandise...

Le jeune Abraham était le candidat #1 à la succession de M-A Fortin à titre de long snapper chez le R & O.

Et celui de Qc city

On n'ose pas imaginer l’enfer que S. Vachon et M. Abraham doivent vivre depuis 24 heures... À Qc city, ils doivent être davantage vu comme des parias que le pire criminel de la semaine.  En sus de leur faute, ils ont égratigné la réputation virginale des détenteurs de la Coupe Vanier. (sans le dire ouvertement, on préfère que ce soit des gens de la région de Qc, le spin aurait surement retourné de la faute sur Montréal, ville de tous les vices, si les deux joueurs étaient Montréalais d'origine.)

En passant, celui qui a fait débordé notre vase, c'est Réjean Tremblay (lien Audio), ce chauve en réhabilitation, dont les transplantations de cheveux ont surement été trop profondes, qui racontait l'histoire tout croche, mais surtout qui défendait le Rouge & Or de façon plus chevaleresque que Jacques Tanguay ne l'aurait fait lui-même. On parle du même Réjean qui blastait l'UdM a deux mains dans l'histoire de la mutinerie et qui avait trouvé un moyen de basher sur l'UdM dans l'affaire Pacioretty (par le biais de la pub de l'UdM sur la bande où l'incident s'était déroulé...)

Ultimement, le R & O est égratigné, mais tous les joueurs de football de la LFUQ le sont par ricochet...