Les collisions de grosses bédaines vont nous manquer - Photo Domskibum |
Tout d'abord parlons du désagréable goût métallique que nous avons en bouche depuis samedi... On croit qu'on a tenté de nous empoisonner à l'arsenic pendant le tailgate... et non pas par l'amertume causée par la défaite crève-coeur, dont nous tentons toujours de nous relever.
En premier lieu, avouons-le, tout un match. Grosse qualité de jeux, des attrapés contestés spectaculaires, pratiquement pas de plaqués manqués, et un match enlevant tout au long de ces 60 minutes où l'issue a été tranchée dans la dernière minute..
- Habituellement, dans un classique Mtl- Laval, il y a 2-3 jeux, qui à l'issue de la rencontre, font la différence. Dans ce match, au moins 15 jeux auraient entraîner un déroulement différents!!!
- #49 Frédéric Chagnon est tout un joueur qu'on adore et qui est à son meilleur quand l'enjeu est élevé. Mais disons que s'il avait réussi toutes les interceptions à sa portée depuis son arrivée chez les Bleus, nous serions assurément en route pour une 3e Coupe Vanier d'affilée!
- Nous ne sommes pas des exégètes en défensive, mais quelqu'un pourrait nous expliquer pourquoi sur au moins 4-5 jeux, le receveur du Rouge et Or était complètement libre, sans aucun demi-défensif à proximité. Était-ce des erreurs d'assignation ? Des shèmes préparés de longue main pendant la rencontre ? Ce n'est pourtant pas dans les habitudes des ouailles de Fabrice Raymond "d'oublier" des joueurs ennemis.
- Le Breton-Robert... élever son jeu à un tel niveau lors d'une rencontre avec un tel enjeu, on n'a qu'un mot: Bravo.
- Laval remonte le terrain dans la dernière minute du match ?? Ça fait combien de fois que nous vivons ce scénario ?? On se croirait dans le film "Le jour de la marmotte". N'aurions-nous pas pu y aller pour le 3e et 4 verges au 50 de Laval à 1:40 à faire... Simplement question d'établir un scénario avec une fin différente.
- Le jeu qui, dans notre esprit, a fait la différence, la longue passe de 40- 50v, qui évidemment aboutit dans les mains du Breton-Robert en question, mais au moment de l'arrivée du ballon, c'est #15 F. Hamel qui avait les mains dessus. Un petit rabattage... ou un 15v. pour interférence et nous serions en train de préparer un extraordinaire mac'n cheese pour le tailgate de samedi... *soupir*.
- Sur le jeu qui donna l'avance et la victoire aux troupiers du futur Britanno-Colombien G. Constantin (?), ce n'est pas autant le jeu proprement dit qui nous impressionna, mais plutôt, comme le manifesta coach Iadeluca, lors de la poignée de main à son homologue bicolore: les couilles nécessaires pour appeler ce jeu à un tel moment...