lundi 25 novembre 2019

Coupe Vanier - Ramassis de notes - Les longues passes firent la différence

Ce fut un match "dur", mais disputé selon les règles de l'art - Photo J. Hajjar

Une défaite au compte de 27-13 qui fait mal, Mais on ne peut qu'être fiers de l'année de nos Bleus. Voici donc notre ramassis de notes suite au match sur les terres hostiles de ceux qui se sont soudainement développé une amitié avec la préhistoire au cours du week-end.

Essentiellement, ce qui fit la différence dans le match fut les longues passes. Les Dinos réussirent 4 passes de plus de 20 verges (sur 5 tentatives et une autre qui a généré une pénalité d'interférence), où dans la RSEQ, on voit cela très rarement. De mémoire, nous nous étions fait battre une seule fois par ce type de passe (ConU VanceJoy --> J, Tyrell au Cepsum) cette saison. Les receveurs de Calgary obtenaient une séparation minimale, et la passe était toujours au bon endroit, même en triple couverture, bravo M. Sinagra. Pour prouver l'exploit de M. Sinagra, seulement les 2-3 meilleurs quarts en #NFL peuvent aspirer à un ratio d'autour de 50% de passes complétées sur 20 verges et plus.

De notre côté, comme l'illustration ci-contre le démontre, ce type de passes n'est pas dans notre ADN et les quelques passes profondes tentées par #3 D. Morand n'eurent pas de succès. L'avance de 10 points que les Dinos se construiront au début du 4e quart les protégera par la suite.

Le point tournant du match ? À 6:32 à faire au 4e quart, près de la ligne de 40 adverse, avec un 3e et 10 (approx) on tente un jeu truqué flea flicker avec #11 Vincy Biande comme porteur, celui-ci se fit plaquer après une course qui le positionna très près, mais en deça du marqueur de premier jeu (selon les arbitres). Après avoir revu la scène une dizaine de fois au ralenti, et malgré l'angle trompeur de la caméra, on remarquera que l'arbitre place le ballon où le fessier de Biande touche le sol, et non pas où le ballon se trouvait sur son corps (une dizaine de pouce plus loin), ce qui fera la différence entre un turnover on downs et un premier jeu et dix verges à faire.... Mais, sans possibilité de challenge, cela demeurera au conditionnel...

Quelle saison aurions-nous eue n'eut été de l'apport du #13 le p'tit Chabot qui mérite le titre du joueur qui nous a le plus soulevé de notre siège pendant toute la saison.

Côté blessure, il s'agissait de la première fois que le #45, la machine à plaquer J-P Lévesque restait au sol à la suite d'un jeu, dès lors, on perdit une  pièce importante de notre défensive.  Quant au #16 FPP, on a beaucoup parlé de sa jambe, mais on a entendu une autre version qui parlait plutôt de commo. Malgré toutes les versions qu'on nous a conté pendant la semaine, il n'aurait jamais passé près d'être partant samedi.

Les attentifs auront remarqué la semaine dernière qu'à Halifax qu'en fin de rencontre,  le #24 M-A Dequoy avait quitté un jeu en se tenant le bras /poignet, la tête basse. De toute évidence, il s'est reblessé au bras/poignet dès le début de la rencontre. Espérons qu'il sera rétabli pour le Shrine Bowl à la mi-janvier.

On vous invite à aller visionner les entrevues de Maître du Monde, vous comprendrez pourquoi on aime tant l'engagement de ces jeunes hommes envers leur sport et le programme.

On aimerait remercier les joueurs, les entraîneurs pour cette mémorable saison 2019, vous nous avez vraiment fait vibrer en 2019!

dimanche 17 novembre 2019

Coupe Uteck - Ramassis de notes - La mission se poursuit...

Malgré quelques "snaps" louches, le #67 ancre solidement la ligne offensive Bleue - Photo J Hajjar
Petit ramassis de notes pour souligner la victoire des Carabins au compte de 38-0 en Coupe Uteck face aux Axemen d'Acadia à Wolfville lors une journée très venteuse.

Conclusion, comme les 176 fois précédentes, on s'est aperçu que les équipes des Maritimes n'étaient pas de taille face à une équipe aussi athlétique que les Carabins. Ils ont quelques bons joueurs, mais il y a toujours des lacunes dans certaines positions. Ça se gâte davantage a un niveau ridicule dans les unités spéciales. On avait parfois l'impression que c'était la première fois que les morues Rouges jouaient au foot impliquant des US.

Le fait saillant du match fut l'arrivée de #3 D. Morand en remplacement de #16 FPP alors qu'il ne restait que 1:45 au second quart... Au risque de faire exploser le Twitter de DeuxFans tellement les partisans voulaient savoir pourquoi celui qui nous a fait gagner la Dunsmore était remisé sur le banc. Selon CA Sinotte, le retrait de FPP s'explique par une blessure à une jambe, le quart reconnu pour sa mobilité boitait grandement sur les lignes de côté.

Parlant de Dim, son arrivée fut quelque peu boiteuse (sic), des passes derrière ses receveurs, une passe échappée par #20 K. Kaya. Puis, la pause de la demie. À son retour, il reprendra graduellement son rythme, on le vit sourire et relaxer pour une des premières fois de l'année. Il n'avait plus l'air du PDG de Boeing qui tente d'expliquer une défaillance de sa compagnie, mais plutôt d'un quart étoile qui s'amuse à déjouer la défensive adverse par la précision de ses passes.

Une autre belle performance de la ligne offensive, qui dès le début du match imposera son rythme à la ligne défensive d'Acadia. On est en droit de se demander si ce n'est pas le retour de #67 François Bessette qui a permis à la ligne offensive de se hausser à un niveau "Vanier".

Que dire d'une défensive qui n'alloue aucun point, sinon : Bravo à tous les impliqués, vous avez été parfaits!!!

Une mention au joueur des unités spéciales aux cheveux bicolores #19 J. LeGuéhennec qui, dès le premier jeu de la deuxième demie intercepta et recouvrera un botté d'envoi en sa direction. Ce jeu spectaculaire permettra le premier touché des Carabins.. Les hôtes ne furent plus de la rencontre par la suite.

...et comme nous sommes dans les mentions et qu'on se dirige vers la finale de la Coupe Vanier, ne soyons pas chiches et accordons-en une au RV #32 D. Debrosse-Smith qui a bloqué de façon impeccable tout au long de la rencontre, permettant à #33 R. Malki d'effectuer des courses profondes tout l'après-midi.

Et maintenant on retourne à Québec où là aussi : "Ici, c'est chez noussssss "

dimanche 10 novembre 2019

Coupe Dunsmore - Ramassis de Notes - We Believed

Vous voulez lancer du côté de #24 MA Dequoy ?  Payez maintenant!        Photo J. Hajjar

Wow, wow et re-wow... On a gagnééééééé!

Donc victoire des Carabins au compte de 25-10 aux dépens du Rouge et Or, devant plus de 10 000 personnes dans le domicile que seuls les Carabins parviennent à dévaliser à répétition Pour paraphraser #24 MA Dequoy : "C'est chez nous!!!"

Un des secret pour battre le Rouge et Or à domicile est de les dominer au niveau des unités spéciales,  Chose à peu près impossible à réaliser, mais que les Carabins réussiront samedi... Le botteur #10 A. Panverne (qui réussira probablement la meilleure performance d'un botteur de dégagement Bleu au Peps) et l'équipe qui bloquera un botté de dégagement en tête.

On demandait au quart de Rouge et Or T. Bolduc de gérer l'attaque, ce qu'il a très bien fait... au-delà même de ce qu'on était en droit de lui demander. Mais lorsque le plan a évolué vers "tu dois nous faire gagner la rencontre", on a vu que le synchronisme, particulièrement dans les longues passes, n'y était pas.

À l'issue de la défaite contre Sherbrooke au 7e match de la saison, plusieurs partisans nous ont mentionné que, tout comme en 2015, cette défaite réussira à fouetter les troupes et effectuer les ajustements nécessaires pour espérer progresser au-delà de la Dunsmore.... et en effet, le "choc" Sherbrookois permettra à #16 FPP de prendre les commandes de l'attaque et de la faire progresser au niveau d'une équipe qui peut maintenant aspirer à la Vanier.

Parlant de FPP, son "gun" sort les demi-défensifs adverses de l'équation. En effet, la vélocité avec laquelle la ballon se rend aux receveurs empêche les prédateurs adverses de se positionner pour réussir une interception, Pour preuve ?? CaA Sinotte ne mentionnera à peu près jamais le nom de demi défensifs du Rouge et Or pendant la télédiffusion du match. De plus, on a vu une passe du côté large à #73 T. Fiske-Casault qui a procurera un premier jeu, pendant que l'adversaire regardait le tout, hébété, en spectateur.

Qui aurait dit à l'ouverture du camp d'entraînement, et ce pour n'importe quel observateur de la LFUQ que le #13 p'tit Chabot serait le meilleur receveur des Carabins à la Dunsmore et qu'il mènera son équipe à la victoire.

Quelques questions demeurent toutefois sans réponse:

- Est-ce que les Carbs auraient pu vaincre sans l'apport de la moustache de By-Ray ?



- Et que dire de la couronne bleue qui ceinture la tête de #9 JS Bélisle.

- Ça prend combien de plaqués pour arrêter une course de #29 Rythme FM ?

- Est-ce que #66 PO Lestage est le meilleur joueur de ligne offensive de la RSEQ ?

- Est-ce que trop de jeux truqués donnent mal au cœur ?

- Est-ce que le plywood de la Coupe Dunsmore va survivre au traitement que les Carabins lui ont fait subir samedi ?

- Va-t-il rester suffisamment de gaz dans le réservoir (physique et émotionnel) des Bleus pour remporter la Coupe Vanier sur le champ de bataille du général Constantin ?


Et en supplémentaire une section spéciale :  Heille le RetO :

- Pourquoi n'avez vous pas habillé votre meilleur botteur de dégagement ?

- Vous étiez réellement surpris par les courses de FPP ??? Sinon, pourquoi n'avoir pas mis quelqu'un sur lui en permanence ?

- On vous a donné un différentiel de 50 verges par les pénalités, qu'avez-vous fait avec ?

...et maintenant, allons manger de la morue...

dimanche 3 novembre 2019

1/2 finales de Dunmore - Ramassis de notes - Tout ce que le docteur avait prescrit

Un superbe catch du finissant D. Debrosse-Smith qui lui fera de la matière à raconter à ses enfants - Photo J. Hajjar

Une performance de rêve pour les Carabins à ce stade-ci de la saison qui couronnera une victoire au compte de 39-6 face aux Nomames de McGill devant une foule d'irréductibles aux CEPSUM. Rappelons que l'offensive n'avait générée que seulement 7 touchés en 8 matches dans la saison régulière, menée par un #16 F. Paquette-Perreault tout en jambeselle en réussira 4 samedi...

Le seul reproche que nous pourrions faire à l'offensive (ou aux stratégies des instructeurs). Quand on est dans une situation de blitz, ou une situation où il y a 8 joueurs adverses sur le ligne de mêlée, pourriez-vous faire une passe voilée pour contrecarrer la pression ? Depuis le début de la saison, on semble toujours démuni face à un prévisible all out blitz.

- Le premier quart ressemblait à plusieurs quarts que nous avons vécu depuis le début de la saison, aucun rythme en attaque et des punitions qui contribuaient à cette absence de rythme. En fait, après ce premier quart, nous avions davantage de verges négatives provoquées par des pénalités que de verges générées par l'attaque.

- Un peu à l'instar des troupiers de coach Maciocia, notre nouveau botteur de dégagement #10 A. Panverne ressemble à la Rambler de notre grand-père maternel, ça prend un certain temps pour qu'il atteigne sa puissance maximale, mais contrairement au vénérable véhicule, sa puissance est impressionnante!

- Toute une performance en défensive par notre #45 La machine à plaquer J-P Lévesque, son surnom peut sembler péjoratif, mais le gars peut donner une clinique sur la meilleure façon de neutraliser un joueur adverse en mouvement.

- Pendant qu'on est dans la défensive, que dire de #95 P. Lemieux-Cardinal qui a connu samedi sa meilleure rencontre depuis qu'il est habillé en Bleu (ou en anthracite, c'est selon), Avec son 6'5, il était constamment dans les parages de Jacobs qui a dû rêver à son faciès la nuit suivante.

- Parlant des Nonames, c'est tout de même surprenant qu'ils n'aient rien essayé de spécial à ce moment-ci de la saison (on sait que le red Dim était blessé, mais quand même). À deux ou trois occasions, en situation de 3e et une verge, coach Hilaire préférera dégager que de tenter de conserver son attaque sur le terrain.

- Le seul point négatif de la journée fut la blessure au genou de #22 K. Dubois. On sait que les 2 premières saisons universitaires du produit de Momo furent hypothéquées par des blessures aux genoux. Par conséquent, espérons que la blessure de #29 Rythme FM ne soit pas trop grave, car avec le peu d'armes offensives que nous avons, débuter la partie à Québec avec nos 3e et 4e porteurs de ballon amputerait grandement nos chances de ramener le trophée de plywood.

Et maintenant, pour la 7e année consécutive, nous rencontrerons nos sempiternels rivaux de la Vieille Capitale, voyons de quoi est faite cette édition 2019 des Bleus ...

dimanche 20 octobre 2019

Match #8 - Ramassis de notes - Où l'Imagination triomphe

F. Paquette-Perrault ne réussira pas à dynamiser l'attaque montréalaise.
Gros party à l'UL où on fêtait l'équipe d'étoiles du 25e anniversaire du dominant programme de Laval, et pour l'occasion on avait un peu le rôle de faire-valoir, rôle que nous avons assumé pleinement dans la défaite au compte de 16-3 au stade Peps-Telus-Latullippe-Ashton-Canac

Essentiellement, on peut résumer la créativité dans l'attaque du Rouge et Or à 2 jeux: Le petit jeu truqué qui a amené la passe de M. Robitaille et le lob à Dansereau-Leclerc par-dessus la défensive Bleue, ce sont au moins deux jeux de plus que nous.

Si l'on excepte ces 2 jeux, la partie aurait été plus serrée. Mais le manque de créativité montréalais, autant en défensive qu'en offensive a été exposée aux plus de 19k spectateurs présents, empêchant une partie serrée.

Bravo à notre botteur de dégagement #10 A. Panverne (et à celui du RetO) qui nous a permis de conclure la première demie avec un déficit de seulement 10 points. Si on avait remonté la rencontre en 2e demie, c’eût été le "vol de l'année".

On a usé de beaucoup de superlatif pour décrire la défensive des Carabins tout au long de l'année, mais celle du RetO n'en a rien à envier. En fait, coach Fortier pourrait affirmer que sa défensive (avec A. Auclair en tête), qui n'accorde pas de touché, se place bien en avant des Carbs, et nous devrions tous nous incliner en approbation. Par exemple, les Bleus n'avaient de ripostes aux blitz de M. Lavallée qui terminera la rencontre avec 3 sacs à lui seuls.

Donc, une partie un peu plate (ce qui veut dire que nous jouons le jeu de Laval), une performance irréprochable de T. Bolduc qui fait exactement ce qu'on attendait de lui, quelques premiers jeux remportés par les Montréalais, mais pas de "big play" ou d’inattendu qui auraient pu enlever le sourire à coach Constantin et T. Bolduc qui, de toute évidence, appréciaient grandement ce dimanche.

Maintenant, comment faire pour vaincre le Rouge et Or à la Dunsmore en terrain ennemi ? On n'en a aucune idée, mais on espère que coaches Maciocia, Calvillo et Cousineau peuvent en démontrer un peu plus que le spectacle du maigre 3 points offerts dimanche.


dimanche 13 octobre 2019

Match #7 - Ramassis de notes - Tu ne peux fuir ton passé...

La nombreuse équipe d'entraîneurs n'avait pas de solution face défis présentés par les Renards - Photo J. Hajjar.
Cuisante défaite des Carabins face au Vert & Or à Sherbrooke au compte de 23-15. Le Maitre du Monde nous avait avisés qu'il s'agissait d'un premier "vrai" match à l'étranger pour les Bleus, et de toute évidence, ils ne s'attendaient pas à tant d'opposition de la part du Renard.

Depuis le début de la saison, plusieurs victoires étaient attribuables à la défensive. Cette fois, la défensive, sans mal jouer, n'apportera pas de points ou de revirement profitable, mettant la pression sur la vulnérable attaque. Et, comme on l'a vu trop souvent depuis le début de la saison, cette dernière ne fut pas à la hauteur.

- Le quart-arrière #3 Dimitri Morand, hésitant, lança 2 interceptions, et aurait facilement pu être victime de deux ou trois autres si G. Ouellet avait patrouillé la tertiaire sherbrookoise.

- Les receveurs échappèrent plusieurs ballons. Un des receveurs échappa un total de 5 passes, un sommet que l'on a jamais vu depuis qu'on suit les Carabins.

- Une ligne offensive qui en arrache en première demie. Laissant la pression parvenir au quart ou étant coupable d'une coûteuse punition pour avoir retenu, lorsque ton équipe réussit le premier jeu.

- FINALEMENT, après 40 minutes de jeu, tirant de l'arrière 20 à 2 avec une attaque qui n'allait nulle part, coach Maciocia se résolut, pour la première fois de l'année, à sortir D. Morand du match... #slowclap... Bien que son remplaçant, #16 F. Paquette-Perrault ne cumula pas des statistiques hors du commun, avec l'aide de ses jambes, il ramènera le momentum du côté des Montréalais, généra 13 points et une fin de match enlevante.

- À peu près le seul point positif en attaque fut la performance du receveur #20 K. Kaya, qui terminera sa journée de travail avec 10 réceptions pour 121 verges. Avec l'absence du #13 p'tit Chabot (commo),  et une sous-utilisation de #29 Rythme FM, le manque de profondeur du coffre à outils fut exposé devant toute la RSEQ.

Du côté du Renard:

- Pour ajouter l'insulte à l'injure,  les 2 piliers de la ligne défensive des troupiers de coach Lecompte, S. Luneau-Piché (blessé) et M. Badra (suspendu) étaient manquant, de plus, lors de la 3e course des Verts, leur porteur de ballon partant (leur #2), S. Béland fut blessé et ne poursuivra pas la rencontre.

- Toute une performance du jeune A, Robichaud, il inspira les siens et mérite amplement cette victoire. Il va faire vivre de bons moments aux partisans des Verts lors des années universitaires à venir.

- Les Estriens, sortant d'un bye week, étaient beaucoup mieux préparés que les visiteurs, trompant ainsi la défensive qui ne savait pas à quoi s'attendre. On imagine aisément que les coaches renardiens, depuis l'histoire J,. Hogan, n'éprouvent aucune difficulté à faire des heures supplémentaires si c'est pour battre les Bleux.

- L'équipe la plus punie du RSEQ n'a écopé que de 5 pénalités pour 30 verges !!!

Un peu de positif en terminant

Le seul point positif  ? La dernière fois que les Carabins ont perdu à Sherbrooke, en 2015, ils terminèrent l'année avec la Dunsmore et poursuivront leur parcours, jusqu’à la Vanier à Québec...et où va être disputée la Vanier cette année?

dimanche 29 septembre 2019

Match #5 - Ramassis de notes - y'a des rusés de l'autre côté

K. Kaya,qui excelle à aller au plus haut point - Photo de J. Hajjar
Victoire serrée des Carbs au compte de 20-17 aux dépens des tenaces Stingers de Concordia au CEPSUM.

Plusieurs observateurs nous avaient indiqués que malgré notre fiche parfaite jusqu'à maintenant, il était fort possible qu'avec notre attaque discutable, que l'on puisse "s'en faire passer une" par une équipe du second tiers.... et bien, on a passé très près vendredi soir, malgré notre meilleure performance aérienne de la saison. Ultimement, les 198 verges de punition des Piqueurs, incluant deux (DEUX!) bottés d'envoi illégaux et une tonne de "prossédourreess" causèrent l'éradication des abeilles.

Historiquement, après une victoire en saison régulière contre le Rouge et Or, la partie subséquente est toujours difficile, question d'émotions, de focus, de sous-estimation (sic) d'adversaire. Cette année ne fut pas différente, même si une semaine de pause s'était insérée entre les 2 rencontres.

La défensive agressive et étanche des Bleus, basée de beaucoup de un vs un, le secret de cette défensive, repose sur le fait qu'on ne doit pas manquer de plaqués, sinon on donne un minimum de 7 @ 15 verges... Et pour la première fois de l'année, on a vu beaucoup de plaqués manqués. Tout cela combiné à l'efficace play action des Piqueurs, qui leur permettait une demie-seconde de plus qu'au premier affrontement, et conséquemment, 14 points de plus. Bravo à la ligne offensive des Piqueurs qui ont réussi cet exploit sans leur bloqueur format géant D. Constantin, blessé.

- On a tellement vu souvent la passe de Vance Joy à J Tyrell qui traverse le terrain horizontalement que l'on en a rêvé la nuit suivante...

- Toutefois, on donne de bonnes notes à #40 S. Rossi, qui en plus d'avoir sauvé la victoire avec une main bien placée en fin de partie, a été l'élément dérangeant pendant 60 minutes. Une bonne note également à la "machine à plaquer" #45 J-P Lévesque, qui n'en a pas échappé, et le #21 T. Copeland, qui en plus d'être souvent dans le kodak, a réalisé une interception de très haut niveau.

-- Avec l'emphase actuelle sur la sécurité des joueurs, le métier de maraudeur dans le RSEQ devient de plus en plus "politique". En passant, messieurs les zarbitres, il est toujours bon de se rappeler qu'un plaqué de maraudeur en couverture dans la tertiaire arrive quasi toujours latéralement.

- Pour la première fois de l'année, la défensive n'a pas mis de points au tableau, ce qui inévitablement met de la pression sur l'offensive. Bonne nouvelle, l'offensive s'est bien comportée. Voici donc un ramassis de notes offensives dans un ramassis de notes (inception) :

Le yin

    • Pour la première fois de la saison, les passes courtes de Dim étaient précises, favorisant les YAC.
    • #22 K. Kaya a joué comme le meilleur receveur de l'équipe, il doit absolument recevoir 6-10 ballons par partie.
    • À la fin de la rencontre, tout le monde parlait de la performance de Vance Joy. mais #3 D. Morand a obtenu un taux de passes complétées nettement plus élevé (76 % vs 66 %).
    • Quoi dire du #13 C. Chabot? un Nikki Demers en plus explosif. On veut un bubblehead mini-Chabot!
Le yang
    • La 2e portion des receveurs ne nous en donne pas assez, et ce depuis le début de l'année: Ballons échappés, incapables de se démarquer, blocs manqués, pénalités inutiles et répétitives. On voit que les instructeurs tentent ce qu'ils peuvent, ils ont même inséré l'ex DD #32 D. Debrosse-Smith dans l’escouade. Les blessure (81 A. Mailhot) et mauvais recrutement à cette position depuis 2-3 ans sont à déplorer. Est-ce que quelqu'un va step-up ? Sinon, la Vanier ne passera pas l'hiver à Montréal.
    • Malgré sa belle performance, on nous parlait encore de #16 F. Paquette-Perreault à la fin de la partie. Sur le terrain, Dim ne laisse pas encore transparaître cette confiance qui le caractérisait tout au long de son séjour au collégial. Mais avec la progression qu'il connait depuis le début de la saison, on est sur la bonne voie.
Une partie qui nous a laissé sur le bout de notre chaise debout sur la banc (on l'est toujours de toute façon), et qui laisse présager un match pas facile pour l'équipe qui rencontrera les Piqueurs (s'ils s'y rendent) en demi-finale de Dunsmore.

dimanche 15 septembre 2019

Match #4 - Ramassis de notes - Rhythm Is a Dancer

Jean Ryth-Giraud - The dancer | Photo J. Hajjar
Rhythm is a dancer
It's a soul companion
You can feel it everywhere
Lift your hands and voices
Free your mind and join us
You can feel it in the air
C'est cette chanson que les Montagnards chantaient sporadiquement pendant la rencontre lorsqu'on voyait #29 Rythme FM danser à travers la secondaire de coach Fortier. Sur les 146 v. d'attaque nettes des Bleus, Rythme FM en a gagné 139!!!! En passant, y a t'il un autre candidat au joueur offensif RSEQ de l'année ?  
- On va se le dire, les 2 quarts-arrière présents, pourtant qui avaient fait flèche de tout bois au niveau collégial ne rendaient pas justice au niveau de football qu'on s'attend des 2 des tops 3 équipes universitaires au pays.
- Du côté montréalais, TOUS les partisans que l'on a croisés nous demandaient pourquoi on s'obstinait à laisser #3 D. Morand à la barre de l'offensive, surtout que pour la première fois de l'année, on avait habillé l'ex Team Canada #16 F. Paquette-Perreault. Pouvait-il être pire que l'ex Géant qui ne progresse pas depuis 2 ans ? À sa défense, on doit dire que lorsque le jeu ne se développe pas de la façon désirée, DIm  a appris à "sucker" le ballon et prendre le sac au lieu de tenter une passe désespérée, chose que son opposant victime de 3 interceptions doit, de toute évidence, apprendre à maîtriser rapidement.

Pourtant, dans le passé, coach Maciocia a sorti à la demie beaucoup d'autres quarts-arrière de grands talents qui ne produisaient pas.

Après l'interception de #9 J-S Bélisle, les Carabins avaient le momentum, avançaient le ballon, et au lieu d'y aller pour un 3 points de placement, décidèrent d'y aller pour le gros coup avec un jeu truqué, qui ne fonctionna pas. C'est une décision de coaching et on va vivre avec, mais le problème fondamental de ce jeu, c'est qu'il était impossible qu'il réussisse. En effet, lorsque la remise de ballon se fait au teneur avec un genou au sol, il est alors impossible selon les règles du foot universitaire de donner le ballon à un autre ou de tenter une passe, la seule possibilité est un botté. C'est pour cette raison que le ballon a été replacé à la ligne de 27 v., là où se tenait le #83 R. Major-Dagenais (le teneur). Bonne décision des arbitres.

- Une petite étoile dans le bulletin des troupiers du général Constantin pour une raison : Ses joueurs d'attaque étaient toujours (95%) prêts et en formation d'attaque au moment du décompte du 20 secondes, malgré tout le bruit que nous faisions.

- Lorsqu'on a vu après quelques jeux, la formation partante en défensive, on cherchait le vétéran #53 F. Pelletier, lui qui est le plaqueur au centre de la ligne défensive, il avait été remplacé par #97 T. Mercier, une recrue avec un physique beaucoup plus adapté à un ailier défensif qu'à un plaqueur. Devant la menace de l'immense ligne offensive du Rouge et Or qui promettait de courir sans cesse, et sans aucun plaqueur véritable, ça n'augurait vraiment pas bien. Finalement, l'ensemble de la défensive n'accordera que 85v.
au sol pendant toute la rencontre.

Parlant de nos amis les zarbitres, sont-ils obligés de punir tout ce qui se passe sur le terrain ? Lorsque des punitions qui se passent loin du jeu et qui n'affectent pas le jeu, doivent-ils obligatoirement sortir le mouchoir ? Ils ont pénalisés Sherby et McGill pour 270 verges vendredi soir et 200 verges pour le match de samedi. Souvent, lorsqu'on visionne les matches RSEQ à la télévision, CA SInotte s'étonne que des gestes modérés soient punis. Si l'on excepte les cas où la sécurité des joueurs est menacée, est-ce qu'on pourrait laisser les joueurs jouer ?

Et une autre couche de mystère qui va ajouter autour du mythe football Rouge et Or et ses suspects passe-droits, la visite du maire Labeaume auprès du vestiaire des arbitres à la demie, POURQUOI ?

Différentiel de 5 points - À la lumière de cette  rencontre, l'équipe qui saura le mieux géré les blitz adverse va se retrouver victorieux de la Dunsmore - The game is on.

dimanche 8 septembre 2019

Match #3 - Ramassis de notes - Des sourires partout

Le retour des Twin Towers - Twin Towers - Twin Towers s'est fait sentir - Photo James Hajjar
Belle victoire des Carabins au compte de 34-4 face aux no names de McGill (en quête d'identité) samedi après-midi au Percival. À la fin de la rencontre, la défensive souriait (1 verge accordée au sol, UNE MISÉRABLE), l'offensive souriait (419v d'offensive) et les unités spéciales souriaient également (6 placements réussis et un trick play exécuté à la perfection).

En défensive

Le retour de #94 P. Lemieux-Cardinal s'est rapidement fait sentir, celui-ci avec son compère Twin Tower #44 B. Marion passèrent l'après-midi dans le backfield des sans-nom. Cet ajout permettra à coach Maciocia de mettre seulement 3 joueurs sur la ligne et de laisser #40 Sam "Dollarama" Rossi en couverture. Expliquant ainsi la spectaculaire interception (la plus spectaculaire des Bleus depuis 1967) de ce dernier complété par la latérale à #1 Redha Kramdi.

Sur le chemin du retour, on se questionnait à savoir si la défensive n'était pas supérieure à l'an dernier... Et malgré la perte de K. Prévost et des 2 demis de coins, la maturité acquise, ainsi que la qualité des remplaçants, on croit que oui.

En offensive

Enfin, les joueurs savaient quoi faire, le qb qbiait, les receveurs attrapaient et les porteurs portaient. Malgré les 5 revirements consécutifs en début de match, les premiers jeux étaient au rendez-vous et on savait réagir face au blitz adverse. D'ailleurs il n'était pas rare qu'on ait des formations avec 7 joueurs sur la ligne destinés à bloquer. Autant on bougonnait avec le playcalling au match #2, autant on semblait en avance sur les Hommes en Rouge l'adversaire, samedi.

Une partie de l'histoire du match se jouait avec  l'affrontement dans les tranchées entre #60 D. Sévigny, #54 M-A Lemay et le "nouveau maigrichon" #66 P-O Lestage d'un côté et l'immense plaqueur Seinet Spalding de l'autre. Lorsque ce dernier se blessera au milieu du 4e quart, le centre de la ligne offensive créera d'immenses brèches pour l'explosif porteur #22 K. Dubois (va falloir lui trouver un surnom à celui-là).

On croyait que la profondeur était problématique chez les RV, mais elle l'est peut-être davantage du côté des porteurs de ballon. En effet avec l'absence (encore) de #33 R. Malki, on a habillé comme 3e PB, le joueur de ligne défensive (!?!) #48 Bertrand Beaulieu. Ce dernier fit quelques portées, mais il était évident qu'il en était à ses premiers pas.

Les Unités spéciales

Que de belles choses. Après qu'il devenait évident que #23 Rythme FM était de plus en plus long à se relever après les jeux l'impliquant, on a décidé d'envoyer la recrue #13 C. Chabot comme retourneur. Celui-ci fera très bien dans ce rôle, avec l'énergie que seule une recrue peut exulter.

Que dire de #18 L-P Simoneau qui réussit ses 6 placements, semblait s'amuser et qui réussira aussi (peut-être son fait d'armes le plus difficile) un botté tricky qui permettra à #24 M-A Dequoy s'alignant derrière le botteur, de recouvrer le ballon... Ce qui nous permettra de chantonner pour la 3e fois de la saison : MVP - MVP - MVP !

P.S.: Vous retrouverez des entrevues avec C. Chabot, K. Dubois, D. Sévigny et S. Rossi sur ce lien.