jeudi 3 septembre 2015

Match #1 - On démarre en trombe

#50 Cromito et #20 M. Zepeda, 2 acteurs qui auront un grand rôle à jouer.
Comme la plupart des matches au PEPS-Telus-DuProprio-RadioX entre ces deux équipes, l’issue de la rencontre pourrait être décidée par l’exécution.

On l'a vu à la Dunsmore, des ballons échappés à la remise, des assignations manquées, des passes qui auraient dues être attrapées, des blocs non soutenus, de touts petits détails qui font pencher la balance d’un côté ou de l’autre. En effet, les matches entre les deux antagonistes naturels sont caractérisés par un jeu d’échec où le plus patient finit par tirer son adversaire par la barbichette. On ne voit pas pourquoi ça changerait en 2015.

À ce jeu, les Carabins ont démontré beaucoup plus d’aplomb lors de leur match hors concours que leurs opposants représentants la ville du fier pétoncle géant.

En attaque :
Armé du #4 Cousin Gab, on est assuré d’un bon nombre de passes complétées contre une tertiaire qui semblait en arracher la semaine dernière. La ligne à l’attaque des Bleus devrait lui donner le temps nécessaire de déclencher des passes, malgré les nombreux blitz attendus des locaux.
Un point dont nous serons particulièrement attentifs sera le jeu au sol des Carbs, qui n’avait rien brisé de toute l’année dernière, et encore moins contre les Lavallois ne provenant pas de Laval. Est-ce que la venue du #2 Gabriel Parent pourra assaisonner la recette ?

En défensive :
Théoriquement, coach Éthier va vouloir tester le centre du front défensif (suite aux départs de M. Girard et By-Ray) au sol et ainsi faire d’une pierre deux coups pour faire avancer les chaînes sans trop tester son jeune quart à la confiance fragilisée.

Une des faiblesses des Carbs, sera la tertiaire où les recrues (selon toute probabilité) #36 Zacary Alexis et #15 F. Hamel devront défendre le territoire Bleu. Il sera intéressant de voir la réaction de ces jeunots sous cette pression, et avec de surcroît l’inhospitalier Peps en toile de fond.

Les Unités spéciales :
Le botteur de dégagement #82 F. Ménard-Brière n’a pas été un facteur contre les Gee Gee’s, pourrait-il faire un B. Bédé de lui-même et permettre aux siens d’obtenir un avantage positionnel face au jeu serré des deux défensives?
Notre #18 L-P Simoneau va devoir reprendre son rôle de clutch kicker lorsqu’il aura l’occasion de mettre des points au tableau.

Du côté de Laval, la très attendue recrue D. Lévesque en sera à son baptême officiel au domicile du Rouge et Or et il devra composer avec une foule qui s’est délectée du pied de C. Milo et de B. Bédé au cours des 10 dernières années… Comme dirait l’anglo attablé au pub Nelligan’s : It’s a tough act to follow...

Les enjeux :
En prenant pour acquis que les deux protagonistes remportent tous leurs matches contre les autres opposants de la conférence, une des particularités de cette rencontre est les enjeux qui y sont reliés.

En effet, la décisive défaite en lever de rideau l’an dernier, dans des circonstances identiques à cette année qui mena à une Dunsmore pour les Carabins enlève une bonne dose de logique :
-    Supputons que les Carabins perdent décisivement cette année encore, leur enlevant pratiquement toute chance de gagner au différentiel. Ils vont dire : "Ce n’est pas grave, nous avons débuté de la même façon en 2014 et nous avons tout de même gagné la Vanier."

-    Disons que les Carabins l’emportent de façon serrée : "Devront-ils vaincre le R et O 3 fois dans la saison pour sortir de la conférence Québec ?"

-    Le R et O l’emporte de façon serrée : "Les Carabins vont leur répondre, on a hâte de vous revoir au CEPSUM."

-    Les Carabins l’emportent de façon décisive (ce qui est maintenant envisageable suite au match hors-concours contre UBC la semaine dernière): Le bicolore doré va prétendre à son tour qu’il peut faire goûter aux Bleus leur propre médecine subie l’an dernier.

En conclusion, un match ne fait pas une saison, du moins, pas tant que nous n’en sommes pas à la Dunsmore.

Salmigonis
On se demande si le Rouge et Or ressortira son noir uniforme qui était signe d’invulnérabilité jusqu’au 15 novembre fatal…

À surveiller également, le début des Carabins à l’attaque. Va-t-on attaquer vigoureusement la tertiaire adverse qui était chancelante contre UBC ? Question de jouer sur le moral de l’adversaire tout en faisant taire (ou murmurer) la foule locale.

Et les pénalités de nos Bleus... On a vu contre Ottawa nos DB être régulièrement punis pour contact illégal, et nos sempiternels "Placage par derrière" lors de retours de bottés. Il ne faudrait pas que le différentiel des pénalités donne la longueur d'un terrain comme ce fut le cas au CEPSUM il y a deux semaine.

Ailleurs dans la ligue
Déjà vendredi soir, nous aurons une bonne idée des forces en présence dans la LFUQ avec l’affrontement entre le ConU nouvelle image et les Verdorés à Loyola. Difficile à prévoir le résultat de celle-là… On y va pour les troupiers de coach Lessard à cause de Jay Roch (et du manque de quart de l’autre côté).

Et au même moment au Percival se déroulera la aura la lutte pour ne pas finir comme poisson de fond entre les Guêtres et les Hommes en Rouge.

vendredi 21 août 2015

Match hors concours - Les Gee Gee's

Les Gee Gee's s'amènent en ville.

Les Gee Gee's ce sont comme des petits cousins de la famille... On les regarde d'un oeil, on connaît plusieurs de leurs joueurs et ils sont géographiquement plus près de nous que nos archi-rivaux. Alors, ça promet d'être franchement amusant...

Rappelons que les Ottaviens conclurent la saison 2014 avec une fiche de 5-3. Ils remporteront leur premier match éliminatoire contre Windsor, avant de s'incliner dans un match serré devant les champions de la Coupe Yates, les McMaster Marauders.

Le "Double G" signifie Gris et Grenat (ou Garnet and Grey). Leur logo est orné d'un cheval et ils ont poussent l'amour hippique jusqu'à avoir une mascotte chevaline. Elle est tristement célèbre pour avoir causé une obstruction volontaire lors d'une rencontre éliminatoire en 1997.

Parmi les joueurs des Gee Gee's le porteur B. Viera (un ex-Vanierois) est une figure connue au Québec, de même que la quasi totalité de leur ligne défensive: Gabriel Caissy (DT) , Jeremy Jean (DL), Khadim Mbaye (DL), James Reinlein (DL) Osas Obas (DE),  Delva Souriel-Williamson (DL). Notons aussi les George Jean-Louis (DB) et Emile Skaf (LB). Les explosifs Vincent Campbell et la très convoitée recrue Jamie Harry seront surement des receveurs qui tiendront les troupiers de Fabrice Raymond très occupés.

Comme dans tous les matches hors concours, la vraie vie risque de se passer en première demie, là où les partants des 2 équipes seront davantage sur le jeu. Le match survient après moins d'une semaine de pratique pour les 2 équipes, attendez-vous donc à des tonnes de punitions d'hors-jeux, de procédures illégales, de receveurs ayant couru de mauvais tracés, etc...
 
Ce qu'on va surveiller de plus près:

- Nos courses au sol, est-ce que la ligne offensive ouvre des brèches ? Et qu'est-ce que Gabriel Parent et Asnell Robo ont sous le capot ?

- Nos ailiers défensifs, réussissent ils à mettre de la pression naturellement ou ils besoin d'un blitz pour stresser le quart adverse ? Et qui impressionne le plus ?

- Nos demis de coins, sommes-nous inutilement nerveux à leurs sujets ?

- Essayer d'établir une hiérarchie dans nos medium sized receivers...

- Notre Hugo Henderson, réussit-il à faire avancer l'attaque ? Est-ce qu'il pourrait nous mener à la victoire en cas de blessure au Cousin Gab.


et au travers ça, un paquet de noms de joueurs de 2,3 et 4e années en défensive qui doivent saisir l'opportunité qui leur est offerte. Des #24 S. Drapeau, #97 M. Dionne, #56 R. Lusikila, #30 C-O Mongeau, #43 M. Dupuis, #42 N. Easterbrook, #48 G. Girard.

Et peut-être la plus préoccupante des question. L'an dernier, nous avions conclu en beauté la saison à domicile au tailgate en mangeant des hamburgers à la viande de bison. Devrions-nous débuter 2015 avec des steaks de viande chevaline ??

samedi 15 août 2015

L'édition 2014 est morte, vive la 2015...

Le Cousin Gab, celui qui va être la locomotive de tête
À l'aube du camp d'entrainement, on a une meilleure idée des postes à combler et des défis à entreprendre pour les détenteurs de la Coupe Vanier (on ne se tanne pas de l'écrire..)

Voici donc, ceux que nous ne reverrons plus dans le Bleu uniforme*:

Offensive
M. Davidson (RV) - Pro
M Fournier-Rioux (RV) - Gradué
A. Vendrame (RV) - MIA à confirmer
T. Godber (RV) - MIA
Nick Dubeau (PB) - MIA
P-L Varhegyi (QA) - MIA
S. Caron (QA) - MIA
F. Lacoursière (LO) - Transfert Sherby


Défensive

M. Girard (LD) - Pro
J-S Blanc (LD) - Pro
B. Archambault (SC) - Pro
Jordan R. (DD) - Gradué
N. Gauthier (DD) - MIA
A. Coady (DD) = Pro
T. Duperron (DD) - Transfert

Unités spéciales
P-Y Lavergne (SC) - Gradué

On parle de joueurs qui étaient tous habillés lors des matches, et la majorité ont été partant à un moment donné ou un autre dans la saison. En défensive, on parle de 5 partants qui non seulement brillaient sur le terrain, mais donnait un leadership important à une unité qui n'a permis que 9 points à Laval (dont 3 à la suite d'un revirement) à la Dunsmore.

Le recrutement a été bon, il y a plusieurs 2e et 3e années pour les remplacer en plus d'un transfert prometteur. De toute évidence, plusieurs joueurs vont devoir step-upper leurs jeux et plusieurs autres vont obtenir l'opportunité de leader leurs équipiers pour assurer l'objectif de la saison... (Une Dunsmore à Montréal ?)

Au camp d'entrainement, on va prêter attention particulièrement aux postes de demi de coin, secondeurs et ailier défensif... Postes qui vont surement obtenir un grand intérêt de la part du coordonnateur défensif... qui est coïncidence, également l'entraineur-chef: coach Maciocia.

Les bonne nouvelle?

Nous avons le retour d'un quart de 5e année, qui s'améliore constamment et qui a terminé la saison dernière avec un pourcentage de passes complétées de 71,9%, le meilleur - et de loin au Canada .

Nous avons un duo de botteurs qui peuvent botter fort, loin et précis, nous assurant un avantage de position sur toutes les autres équipes.

Et à l'exception de la perte de F. Lacoursière, notre ligne offensive demeure intacte.

Allons donc voir de visu les retombées du #recrutement2015 ainsi qu'un hiver dans le gymnase...

* Il est possible que d'autres noms s'ajoutent à la suite de notre visite au camp.


jeudi 27 novembre 2014

The Big Kahuna : La coupe Vanier

 #83 Daniel VanderVoort qui s'impose devant 2 Gryphons - CBC
C'est la première fois qu'on rédige un game preview en sachant que c'est notre dernier de la saison au moment où on le rédige... Alors vous nous pardonnerez si on devient émotif...

Donc, samedi après-midi, comme dans un conte de fées, les Carabins disputeront le trophée le plus prestigieux du Sport Interuniversitaire Canadien dans un Percival-Molson rempli au bouchon de plus de 23 000 partisans habillés en Bleu. On ne sait pas trop quelles étaient les odds d'un tel scénario le 6 septembre (après la cuisante défaite de 40-13 à Québec city) , mais disons que le retour d'une telle gageure aurait sûrement été payant.

Et maintenant, il ne reste plus qu'un adversaire qui se dresse entre les Carabins et la coupe de l'ancien Gouverneur Général, les Marauders de McMaster. Un Marauder par définition est un "voleur", ou en d'autres termes des chapardeurs qui s'emparent d'objets ne leur appartenant pas. De là, il n'y a qu'un pas à faire pour affirmer qu'ils débarquent pour nous dérober la Vanier dans notre propre ville.

D'ailleurs, ils mettent brillamment la table, avec leur instructeur S. Ptaszek qui déclare ouvertement qu'ils sont défavorisés dans le processus les amenant à la Coupe Vanier (une stratégie des "nous contre le monde")... des Chapardeurs qu'on vous dit!

Leur couleur est le bourgogne (maroon) et gris, et leur animal les symbolisant est le balbuzard...

En pratique

Donc ceux-ci  possèdent une défensive très aguerrie, qui blitz beaucoup, ressemblant ainsi un peu à la nôtre. Souvent leur blitz est mené par leur secondeur au centre #1 N.Shorthill, un 4e année qui devance By-Ray au repêchge 2015 selon le CFL Scouting Bureau (ahem, ahem). À celui-ci se joint un DD qui s'amène au quart à partir de l'extérieur de la ligne de mêlée.

Sur les 5 DD partants des Marauders, 4 en sont à leur 5e année (merci de l'info M. Sinotte). Le plus connu d'entre eux #18 Joey Cupido, un athlète de haut niveau, est à surveiller de près. À ceux-ci s'ajoute le joueur de LD #54 Mark Mackie qui est constamment près du ballon. Le tout constitue une défensive rapide et expérimentée qui peut présenter des complications pour notre offensive, particulièrement dû au fait que nous n'avons pas affronté des défensives qui blitzaient si souvent (ils blitzaient pratiquement 2 jeux sur 3 contre Mt A.) depuis le début de la saison.

À l'attaque, leur situation se corse un peu. Ils possèdent une bonne et imposante ligne offensive, particulièrement au centre, là où ils tentent le plus de courir. Ces courses sont habituellement menées par #34 W. Moore, un bon porteur vertical, mais rien qui ne va vous rappeller Rotrand.

Par la passe, ils ont un quart de 5e année, #2 Marshall Ferguson, un chic type avec un bras, disons limité lorsqu'il doit aller en profondeur. Comme en témoigne son taux de passes réussies de 63.2%, il peut faire des dommages à l'intérieur de 20 v., mais plus loin, ça devient beaucoup plus hasardeux. Sa cible de prédilection est sans contredit #83 D. VanderVoort (un espèce de F. Lechasseur en plus mature) - On ignore toutefois s'il est parent avec Laura VanderVoort (Kara dans Smallville, pour les amateurs...) . Beaucoup de ses passes retrouvent également les mains de #82 Daniel Peeterman, une recrue promise à une très belle carrière.

Ils possèdent un botteur de dégagement respectable, mais qui est davantage reconnu comme botteur de placement, le 5e année #4 Tyler Crapigna. Ce dernier a battu plus tôt cette saison, le record de placement dans une carrière SIC, qui était détenu auparavant par le Renard W. Dion (on se souvient de sa célébration Gangnan style suite à l'établissement de son record), lorsqu'il envoya son 83e ballon entre les poteaux verticaux.

La stratégie

Donc en théorie, nous forçons les two and out, et nous fatiguons leur défensive avec un contrôle du ballon. Mais souvent, la théorie ne tient pas le jour du match...

On croit que la recette qui a fonctionné:  on prend l'avance tôt dans le match, on gagne la bataille du positionnement avec le pied de #82 F. Ménard-Brière et on laisse notre défense sauver les marrons du feu, tout ça assaisonné d'une atmosphère jamais vue encore au Percival...  et ça devrait nous assurer des entrevues d'après-match avec des joueurs Bleus souriants.

Alors, bon tailgate, bon match et surtout faites du bruitttttttttt !!! #InByRaywetrust





jeudi 20 novembre 2014

Coupe Uteck - Du Bison, ça se mange Bleu...

J, Yantz tentant d'échapper à la pression adverse -W Free Press
Pour notre game preview, nous avons choisi de vous familiariser avec le bison, cet animal de l'ouest qui adore se rouler au sol, un ruminant dont la viande maigre est délicieuse en hamburger, particulièrement lors d'un tailgate de novembre.

Côté davantage footballistique, décrivons cette équipe:

- Une équipe qui accote les Carabins en ce qui a trait aux punitions, ce qui n'est pas peu dire.

- À l'instar des équipes de l'Ouest, ils marquent des tonnes de points... et s'en laissent compter autant (ce qui explique leur fiche de 4-4 en saison régulière).

- Ils ont fait élire 8 membres de leur personnel dans l'équipe d'étoile de l'Ouest dont leur PB #27 K. Lafrance (2e pour les verges dans l'Ouest).

- Leur quart-arrière #10 J. Yantz possède un très bon bras et est expérimenté. Il protège bien le ballon, mais il n'a obtenu un taux de passes complétées que de 56.3% lors des 6 matches de la saison régulière où il a œuvré.

-Les Bisons tentent 57.3% de leurs jeux par la voie aérienne

- Leur receveur #9 Nic Demski va sûrement être le premier receveur CIS repêché par la CFL en mai prochain. Il a été nommé 3 fois All- Canadian. Un physique genre FFL avec une capacité à se découvrir à la CA Sinotte. Son équipier étoile #83 Matt Sawyer avec ses 6- 4" est également un  receveur à surveiller.

- Un botteur un peu moins long que notre #82 F. Ménard-Brière.

- Ils devront se passer d'un certain nombre de joueurs blessés importants dont le représentant au Shrine Bowl et choix de première ronde CFL E. Gill (DT) - un ACL au début de la saison, Tyler Lee (AD), leur meilleur secondeur Bami Adewale, le receveur Alex Vitt ainsi que le capitaine d'équipe et PB Andrew Barry.

À surveiller:

- Ils ont bloqué plusieurs bottés au cours de la saison et sont reconnus pour parsemer leurs parties d'un certain nombre de jeux truqués.

- Ils ont inscrit leurs deux gains en éliminatoires contre des équipes mieux classées qu'eux, sur la route de surcroît. (Donc ils connaissent le scénario).

- À l'instar du Renard, la peau du Bison est très coriace ; lors de la demi-finale de l'Ouest, tirant de l’arrière 37-18 au début du troisième quart, les Manitobains ont amorcé une fulgurante remontée pour finalement l’emporter 47-39.

- Dans un récent article, J. Dunk nous rappelait que deux des quarts, hors RSEQ s'affrontant la semaine dernière, ayant concédé le moins d'interceptions en saison avaient failli misérablement. A. Buckley de Calgary en ayant distribué 4 (le même nombre que dans la saison entière) et Jazz Lindsay de Guelph, 3 (lui aussi blessé cependant, le même nombre que dans sa saison entière). Alors, même si le #4 Cousin Gab termina la saison avec le moins d'interceptions dans SIC, il n'est pas à l'abri d'une défaillance. Et comme on sait combien les revirements peuvent être coûteux en éliminatoires...

- Parlant de revirements, ces mêmes Bisons ont stoppé 3 fois les Dinos de Calgary en 3e essai. Ils seront sûrement animés d'une grande confiance lors de ces occasions.

Attendez-vous à

Avec une bonne ligne défensive et d'excellents DD très "faucons de ballon", attendez-vous à ce que l'offensive de M. Iadeluca tente d'exploiter des passes courtes et intermédiaires. Ce qu'elle fait avec brio habituellement.

Du côté défensif, on s'attend à ce qu'on test nos demis de coins.  Comme à l'habitude, si on peut se rendre rapidement au quart, ça risque de briser le synchronisme de l'équipe en Brun et Or.

Neige à Buffalo 19 novembre 2014
Alors, tout ce qu'il nous reste à faire, c'est de supporter nos Bleus samedi pendant 4 quarts comme ils ne l'ont jamais entendu vu... #AllezlesBleus

P.S.: Si vous craignez que la température ne soit un brin frisquette pour un spectacle de football, dites-vous que ça pourrait être pire...


Petit addenda: On a lu que les représentants de l'Ouest avaient 15 finissants dans leur alignement!

jeudi 13 novembre 2014

Finale de Dusnmore - Et si c'était la bonne...


On arrive dans la ville à l'Accent d'Amérique avec une équipe qui en est à 8 victoires d'affilée (meilleure perfo depuis 2004), un quart qui a connu la meilleure saison de tous les pivots jamais habillés en Bleus et des leaders défensifs qui inspirent même ceux qui les dirigent...

On a twitté plusieurs articles tout au long de la semaine et sincèrement, ce n'est pas évident d'en ajouter, mais voici notre modeste contribution:

À l'attaque

Pour espérer gagner, l'attaque devrait produire 20 points pour les Carabins. À Laval, avec le froid, le vent et le bruit, ça ne sera pas facile, mais c'est ce que ça devrait prendre pour l'emporter.

Nous avons amplement les outils pour les faire ces 20 points, mais invariablement la pression s'applique sur notre quart #4 Gabriel Cousineau qui devra jongler avec la pression appliquée par V. Desloges, du mur de course impénétrable des Rouges habillés en noir, ainsi que de l'espèce de notion d’invulnérabilité enveloppant le PEPS - TYLENOL - ROLAIDS - IMMODIUM.

Il compte sur de très bons alliés pour l'assister, #8 M. Davidson, #3 R. Cibasu et leurs acolytes receveurs qui ont eu des mains sûres toute l'année. De plus, #1 Swissknife Erlington avec son explosivité tiendra la défensive adverse sur les talons et gagnera de précieuses verges.

En défensive

La défensive 2014 des Bleus n'est pas la plus dominante qu'on ait vue, mais c'est certainement une des plus résilientes. Elle a concédé un certain nombre de verges et de premiers jeux au fil des matches, mais au final, très peu de points. Ce sera essentiel qu'elle continue dans cette veine.

La clé sera de faire comme au dernier match, réussir à appliquer de la pression sans envoyer toute la cavalerie en blitz. En fait, comme toujours contre Laval, les faire penser et hésiter. La meilleure façon de déstabiliser un quart recrue, c'est de l'intercepter... Pour une fois au PEPS, il ne faudra pas rater ces ballons-là quand ils se présenteront.

Les Unités Spéciales

La bonne nouvelle, B. Bédé ne peut être meilleur que contre nous au premier match, alors à partir de là, on y gagne au change...

Il faudra prêter un œil à leur retourneur A. Dufour qui semble s'être amélioré toute l'année et est un digne successeur à G. Rioux.

De notre côté, #82 F. Ménard-Brière a botté 3 fois au Peps et il sait à quoi s'attendre. Notre botteur de précision #18 L-P Simoneau bottait au PEPS devant des foules de 1 500 personnes dans sa première années à FX Garneau. Espérons qu'on ne le placera pas dans une situation trop difficile, même s'il a déjà botté lors de rencontres internationales.

Les impondérables

Les revirements, les pénalités, comme toujours, mais un impondérable qu'on ajouterait dans une partie aussi serrée qu'on s'attend samedi est la stratégie des entraîneurs. Préférer accorder un touché de sûreté plutôt qu'un mauvais positionnement, choisir d'y aller pour un 3e essai avec moins d'une verge à faire plutôt que de botter, etc....

La performance de chacune des équipes dans la red zone pourrait faire bien être ce qui fait pencher la balance d'un côté ou d'un autre.

De la même façon, les Carabins devront aborder leurs 2 premières séries à l'attaque de manière prudente, question de ne pas faire comme Sherby la semaine dernière. Plus on est dans la partie longtemps, plus on a de chance de gagner....

Let's do this!

vendredi 7 novembre 2014

Demi-finale de Dunsmore - Un air de Déjà Vu...


2010 - 2012- 201? - Les visites du Vulpes Vulpes au CEPSUM dans la demi-finale du Dunsmore possèdent un historique de tueur de rêves pour les partisans des Carabins.

Pour éviter une répétition en 2014, il faudra s'assurer de les prendre au sérieux, mais également de réaliser qu'ils vont jouer 4 quarts. Particulièrement lorsqu'on sait qu'un autre facteur de résilience chez les Verts est la présence de 11 finissants au sein de l'équipe. Finissants qui voudront étirer leurs carrières footballistique encore un peu.

Ce qui est intéressant, c'est que les deux équipes arrivent au CEPSUM avec relativement peu de blessés et avec la confiance au maximum, ayant toutes deux affiché de belles performances depuis quelques matches.

Alors, qu'est-ce que les Carabins devront faire pour gagner?

En défensive:

Se méfier de la foutue recette de coach Lessard qui pousse toujours au sol jusqu’à ce qu'il trouve une brèche. Lorsqu'il la trouve, au lieu de l'exploiter, il se met à passer (habituellement des lobs profondément à gauche et à droite) et nous regarde tenter de se débrouiller les culottes baissées.

Il faudra être agressif, blitzer pour ne jamais laisser Jay Roch s'installer à l'aise dans sa pochette. Les demis défensifs devront s'affirmer physiquement devant les plus petits receveurs Verts pour les ralentir et les faire dévier sur la ligne de mêlée, en plus de les frapper solidement lorsqu'ils se placeront dans une situation vulnérable en réception de passe.

En offensive:

Coach Maciocia disait en entrevue cette semaine que la recette actuelle fonctionne bien et qu'il n'a pas l'intention de la changer. On ne saurait l'en blâmer. Le point faible du renardeau est qu'ils n'ont réussi que 17 sacs pendant la saison régulière, #4 Gab Cousineau devrait en tirer parti pour inscrire des dommages en zone profonde.

Mais on aurait également tendance à dire: Prendre ce qu'ils nous donnent, mais surtout ne pas lâcher et inscrire des points, encore des points et toujours de points jusqu'à ce qu'il ne reste plus de minutes au cadran... Les partisans des Carabins ne veulent pas revivre 2012...

Les unités spéciales et autres impondérables:

Chez les unités spéciales, des botteurs de grande qualité: #82 F. Ménard-Brière (no. 3 en distance de la RSEQ) et M. Hébert (no. 2) devraient nous en mettre plein la vue. Les 2 équipes possèdent de bons retourneurs, mais on donne un léger avantage à ceux de Sherbrooke (compte-tenu qu'on hait voir #88 M. Davidson retourner des ballons).
 

Les Carabins partant favoris, ils devront limiter les revirements au minimum (ce qu'ils ont bien fait cette année). Comme il arrive souvent avec le V & O, les pénalités ne devraient pas être trop un enjeu, ceux-ci ayant tendance à être aussi puni que nos Bleus.

Bon match à tous...

jeudi 30 octobre 2014

Match #8 - La visite attendue...

Ça risque d'être une bataille de gros bonhommes - Photo: Domskibum
Visite attendue de nos archi-rivaux de Québec samedi. On annonce nuageux, frisquet (7 degrés), 70% de pluie, mais pas trop venteux. Le football des éliminatoires est à nos portes.

En défensive

On sous-estime (si c'est possible) l'attaque du Rouge et Or depuis l'arrivée de H. Richard. Celle-ci a jusqu'à maintenant inscrit une moyenne de points par partie supérieure à toutes ses années antérieures. La défensive des Carabins devra donc être parfaite pour limiter les innombrables façons de marquer des points des visiteurs.

On sait qu'au premier affrontement, les Carabins avaient empli la boîte pour forcer le RetO à passer... Et bien celui-ci a effectivement passé... pour 371verges de gains par la voie aérienne!

On a vu pendant toute la saison que notre ligne défensive peut tenir le fort, mais pour appliquer efficacement de la pression, elle doit utiliser le blitz.

H. Richard quant à lui, a passé la saison derrière sa ligne offensive format géant sans jamais se faire achaler, étant victime de seulement 7 sacs. Les Bleus se doivent de le presser pour tenter de lui faire perdre son aplomb. Mais blitzer veut également dire être vulnérable au sol et sur les passes voilées... la pression tombera donc sur les épaules de coach Maciocia pour appeler le bon jeu au bon moment.

Évidemment, comme dans tout match contre Laval, chaque plaqué, chaque bloc, chaque jeu sera important. Les vétérans devront nous en donner beaucoup.

En offensive

Doit on souligner comment c'est difficile de faire avancer le ballon contre le RetO, particulièrement quand notre jeu au sol n'est pas le plus constant. On s'amène cependant avec un quart qui brille de mille feux et une brigade de receveurs qui saisit tout ce qui leur est lancé...

Le défi majeur sera de donner le temps à #4 Gab Cousineau de repérer ses receveurs et de tenter de cisailler la tertiaire adverse. Ils affronteront sans contredit le joueur de ligne par excellence de la LFUQ V. Desloges . Son opposant (G. Sylvestre?) aura la tâche de le contenir... Belle journée en perspective pour une recrue...

Lors de notre visite à Qc, on a vu que les amateurs d'Ashton avaient de la difficulté à contenir les #88 M. Davidson et #1 Swisskinfe Erlington. On peut maintenant ajouter #3 Bazooka Cibasu à ce groupe sélect. Ces trois-là doivent avoir des ballons en course et faire manquer des plaqués.

Les Unités spéciales

Avec B. Bédé de leur côté et un retourneur constant comme A. Dufour, on se doit de donner l'avantage au RetO.

De notre côté, A. Huard et G. Marinello blessés depuis le début de la saison n'ont jamais pu solutionner le problème des retourneurs qui nous hante depuis l'an dernier.

Du coté des botteurs, coach Maciocia semble avoir pardonné la contre-performance de #18 L-P Simoneau à ConU en lui confiant la responsabilité des bottés de placement à Bishop's.

Et puis, le différentiel de 28 points

Soyons francs, simplement marquer 28 points contre les troupiers du général Constantin est un exploit en soi. À l'exception de la perte de contrôle à Bishop's l'an dernier et de la Vanier de K. Quinlan en 2011, les Carabins sont les derniers à avoir inscrit 28 points (exactement) contre Laval en 2009. Quant à un différentiel de 28 points ...

Toutefois, étant de nature positive, on voit deux façons d'atteindre cet objectif:

- Une blessure (qu'on ne souhaite pas) tôt dans le match à H. Richard, exposant leur seul point faible:  le manque d'un second Q-A.

- Une mauvaise journée dans le corps du Rouge et Or qui accorderait des tonnes de revirements en notre faveur entraînant que l'écart se rétrécisse graduellement ajoutant ainsi une pression insoutenable sur Laval comme une inéluctable downward spiral...

Salmigondis

On va s'asseoir tôt dans la Sexxxion 6 pour voir la présentation des joueurs, mais surtout pour voir le "après". On sait qu'à Québec, les joueurs du R et O étaient massés à leur ligne de 45 et narguaient les Carabins. Ceux-ci, depuis plusieurs matches récents entre les 2 équipes, font leurs petites affaires sans répondre à la provocation. Cependant, depuis que l'on applique cette nouvelle recette toute à notre honneur, nous n'avons pas réussi à vaincre l'ennemi juré. À suivre...

jeudi 23 octobre 2014

Match #7 - Barney et le temps continu...

Une scène qui risque de se répéter souvent - Domskibum
Visite télévisée des Carabins au Barneyland samedi... Comme il ne s'agit pas d'un match avec un dénouement particulièrement attendu, nous allons souligner les points que nous surveillerons lors de cette rencontre:

De prime abord, l'alignement. Suite à deux semaines d'inactivité, allons-nous voir des revenants de blessures que nous n'avons pas vus depuis longtemps ? Est-ce que la blessure à LO #66 M. Laliberté est aussi grave qu'il le croyait au dernier match ?

Parlant du dernier match, avec le temps froid (et souvent venteux) qui devient de plus en plus fréquent à l'approche de l'hiver, est-ce que notre ligne offensive va pouvoir contribuer à imposer le jeu au sol cette fois?

On va aussi noter la synchronisation sur les jeux à l'attaque, ainsi que les pénalités en général (bien que nos espoirs soient ténus dans ce domaine).

Les Carabins nous rappelaient aujourd'hui que quelques records prestigieux (dont le plus de touchés, le plus de plaqués ainsi que le plus de sacs en une saison) pourraient être établis au cours de ce match.

On prête toujours une attention spéciale à nos demis de coins, et nous allons continuer à le faire à la veille de 3 affrontements où ils se feront assurément tester. Toujours à sur ce même sujet, est-ce que #38 Jordan R. retrouvera son poste?

Va t'on voir les substituts sur le terrain plus tôt qu'à l'habitude afin de minimiser les risques de blessures et leurs donner du temps de jeu ?

Et la question ultime: Allons-nous avoir le privilège d'avoir droit à du temps continu au 4e quart ?