dimanche 1 novembre 2009

Ramassis de notes match #8 (1ere partie) - le chat sauvage a bouffé le renard


Seulement qu’à s’assoir dans les estrades avec la pluie, la bruine et le vent, et voyant les 2 QB substituts au poste de quart s’amener, on savait que ce serait un match à bas pointage où il fallait minimiser les erreurs.

Un des jeux important, qui a passé inaperçu, est le ballon que le #57 Alexis Rousseau-Saine a récupéré à la suite du premier échappé de #8 Rotrand Sené au travers une mer de renards… Le pointage était encore vierge et peut-être le cours du match n'aurait plus été le même par la suite, n'eut été du doc de la O-line.

Ça doit être le 3e ballon cette année qu'Alexis ramasse, il sera sûrement être un médecin qui sera attentionné aux détails!

#19 Frank "la bougie" Bruno a trouvé des trous où il n’y en avait pas a quelques reprises, principalement lors des retours de bottés… et il sécurisait son ballon aux contacts… Il court vraiment intelligemment pour ne pas se faire blesser quand il est en open field. Cependant, il reçoit de sérieux contacts pour un joueur de son gabarit. Mettons que les joueurs adverses doivent mettre un petit plus sur leurs plaqués en son honneur...

On préférerait voir #18 Kevin Rivet faire des passes truquées – Frank Bruno manquait de bras lors du jeu renversé qui a causé l’interception à la ligne de 1 verge de Sherby. Notons que Kevin fait toujours bien lorsqu'on fait appel à ses services.

#95 Mathieu Brossard, en a sorti une grosse – il nous rappelait son match qui lui avait valu le titre de joueur défensif de la semaine de SIC – contre Qc city. Mais il semblait fatigué au 4e quart, overdose de Pascal Fils?

On a bien aimé les passes voilées d’Alexandre Nadeau-Piuze #10, quand la D-line adverse s’engouffre goulument dans un rare trou laissé béant par la O-line et qu’on peut la passer à Rotrand par-dessus leur tête…

Le gros #68 O-line de Sherby Christopher Belley-Rosa (une recrue) est vraiment impressionnant. Il est large comme un demi-terrain, il a d’ailleurs sauvé un touché sur un retour de botté spectaculaire de Bruno en étant le dernier V& O qui pouvait l’arrêter, en lui faisant une imparable prise de l’ours !

Les trois secondeurs de Sherby sont vraiment très forts et se complètent à merveille: #23 Kevin Regimbald, #44 Philippe Fonseca et celui qui a réussi 2 interceptions #43 Vincent Auger. Avec cette performance, le secondeur Auger va terminer en tête de la LFUQ pour les interceptions, un secondeur!!

Les unités spéciales en couverture de botté n‘ont pratiquement rien accordé de toute l’année, le match de samedi ne fut pas l’exception… et on a vu souvent du #14 Nicolas Guimond près du retourneur.

#6 DB Jean-Gardy Clermont a connu un match sans reproche, il a tenu le grand Charbonneau-Campeau à une maigre réception de pour 5 verges, lui qui nous avait battu lors de notre séjour en Estrie. Et a fait une belle interception, la première de la tertiaire depuis belle lurette...

Les Carabins ont vraiment une profondeur impressionnante au niveau des secondeurs. Avec l’absence de #52 Joash Gesse, le trifluvien #50 Jonathan Beaulieu-Richard a bien rempli le rôle, et celui-ci a du se retirer à un moment donné pour cause de blessure, Nicolas Guimond l’a alors efficacement remplacé. De plus, on a vu également un solide plaqué du #58 Christophe Alarie dans les unités spéciales.

L’excellent secondeur au centre, #7 Gaius Renelick, dont on ne parle pas assez souvent, a fait le jeu du match en bloquant l'autrement inarrêtable Pascal Fils lors du 3 et 1 au milieu du 4e quart.

Il nous manque de tranchant dans la red zone. Ce n'est pas la première fois que l'on voit ça cette année. Il va falloir parvenir à marquer plus de touchés lorsqu’on est autour de la ligne de 20 adverse, ça pourrait nous coûter très cher en éliminatoires…

Pourquoi l’arbitre du match n’avait-il pas de micro ? C’est un match devant plus de 3 000 personnes, avec surement au-delà de 80 000 autres à la télévision. Ce sont ces détails qui empêchent le football universitaire de passer à un autre niveau...

Il nous reste encore plein de notes du dernier match, de photos de Dom et on a quelques chroniques (controversées?) en tête pour cette semaine encore, alors repassez nous voir, inscrivez-vous à nos billets par courriel ou par fil RSS, on arrive à la vraie saison maintenant...

Photo de #37 Christian Houle, complétant un plaqué. Photographié par Dom Bernier
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12 commentaires:

Alain C. a dit...

Moi, c'est pas le micro de l'arbitre qui me dérange le plus, c'est l'absence des noms des joueurs sur les chandails. Je suis toujours entrain de regarder qui porte tel numéro.

À quand un règlement pour inciter les équipes à avoir tous les noms des joueurs inscrits sur les chandails, c'est plus vendeur et ça permet de suivre la partie plus facilement. Aux entraîneurs des différentes équipes, je vous demande d'évoluer un peu.

Deux fans a dit...

D'accord avec toi Alain, il n'y a que ConU qui affiche le nom des joueurs au dos de leur chandails...

À la télé, au moins tu as les commentaires des annonceurs, nous quand on est live on cherche souvent nos feuilles... ou on laisse faire...

Anonyme a dit...

Plusieurs équipe de la NCAA ont pas de nom sur leur chandail aussi. Et pour employer une citation célebre ..

"Its the name on the front of the jersey that matters most, not the one on the back."
-Joe Paterno

Als4ever a dit...

C'est vrai que ça aiderait à mieux connaitre les joueurs des autres équipes.

Deux fans a dit...

Interdit de citer du Joe - c'est trop fort comme argument, c'est plus fort même que du Chuck Norris!

Sylven a dit...

Laval ne mettra jamais le nom de ses joueurs sur les gilets, comme c'est pratiquement la norme dans la NCAA. C'est une valeur importante de Coach Constantin que l'équipe passe en premier et c'est pour cette raison qu'il applique la citation de Joe. Ça force juste les fans à faire un petit effort de mémorisation !!

Alain C. a dit...

Sylven, tu crois vraiment à cela? Dis le moi sans rire que si tu ajoutes le nom du joueur en arrière de son chandail qu'il va faire passer l'équipe en 2ième, oufff. Je suis rarement en désaccord avec toi mais là, ça pas de sens. Si je suis ton raisonnement, il faudrait enlever le numéro des joueurs car en ayant le numéro, il va peut-être penser plus à lui que l'équipe, ça ne tient pas de bout. Il faut qu'il soit anonyme pour le bien de l'équipe.:) Tu vas me dire NON car les équipes ont toujours eu les numéros. C'est ça le problème, la peur du changement. Et Concordia a toujours eu le nom des joueurs inscrits et c'est une équipe gagnante. Et si Constantin n'est pas capable de faire gagner son équipe comme présentement à cause que les joueurs portent les noms sur leurs chandails, c'est pas l'excellent coach que je croyais qu'il était.

Et ce n'est pas à cause des AMARICAINS:) font cela qu'ils ont raison. C'est pas à cause que la majorité font cela qu'il ne faut pas se poser plus de question. C'est juste une question de VIEILLE mentalité et de superstition. Si la ligue universitaire du Québec veut se rendre plus intéressante et avoir un auditoire(autre que les fanatiques), il faut agir.

Apprendre les numéros, oui mais les gars changent même de numéro quelques fois durant la saison. Il faut vraiment suivre cela pour connaître les 50 numéros.

Pourquoi les équipes de football professionnel ont les noms sur leurs chandails? Le marketing, ça se vent mieux et çca passe mieux à la télévision.

P.S. Sherbrooke avait les noms des joueurs sur leur chandail mais ils ont décidés de les enlever. Et ce n'est pas à cause de cela qu'ils ont gagnées.:) Et même si mon équipe a décidé d'enlever les noms, je suis capable de dire que je suis CONTRE cette décision et de me faire ma propre opinion.

Bonne journée:)

Sylven a dit...

Alain, tu as raison qu'il s'agit d'une vieille mentalité de ne pas mettre les nom derrière les gilets. Il faut croire que je suis vieux jeu !!

Mais tu vois quand tu donnes l'exemple du football professionnel où les noms sur le gilet sont un outil de marketing, c'est exactement ça je pense que Constantin veut éviter. Que des vedettes (qui ne sont après tout que des athlètes étudiants) s'élèvent au-dessus du concept d'équipe en se disant qu'ils sont plus gros que l'université pour laquelle ils jouent.

L'influence réelle de cette mesure sur le résultat final des matchs demeure minime je te l'accorde, mais c'est la somme des petites choses qui font qu'une bonne chimie s'installe dans une équipe et Constantin croit que celle-là en fait partie. Tout comme le fait de ne pas répliquer aux coups pour le bien de l'équipe et non pour sa satisfaction personnelle (ce qui a mérité une pratique matinale au Rouge & Or il y a une semaine !), et oui je suis globalement d'accord avec l'approche.

En passant, c'est très rare qu'un joueur change de numéro pendant la saison. Cette année, je me souviens juste de Samaël Lavaud qui a porté le 50 au lieu du 51 durant un match.

Alain C. a dit...

Dans le cas du Vert et Or, c'est arrivé à quelques occasions que des joueurs(3) changent de numéro. Il y a un argument que je pourrais trouver correct soit le coût que cela peut occasionner mais je pense que c'est minime.

Si on suit l'argumentation de Constantin, dans toutes les équipes sportives, le concept d'équipe n'existe pas(ou moins) car les noms sont écrits sur les chandails(Ex:hockey junior). Je crois que c'est plus une histoire de mentalité.

À midi, en lisant les messages, j'ai discuté avec quelques personnes qui ne sont pas des fans de football mais qui connaisse le Rouge et Or(football). Qui ne connait pas le programme de Laval à Québec? Il n'y a pas beaucoup de monde, les joueurs sont considérés comem des vedettes. Donc, en restant neutre, j'ai posé la question. Est-ce que vous pensez que l'ajout du nom sur les chandails nuit à l'esprit d'équipe et ça rend plus les joueurs individualisme?. Et la réponse a été sans équivoque, non, pas du tout. Il trouvait que ça n'avait pas rapport selon eux.

L'argument de ne pas avoir de vedette dans l'équipe mais plutôt un concept d'équipe est faussé selon moi. Qui ne connait pas Benoit Groulx à Québec? C'est une vedette. Et c'est seulement parce qu'il a une bonne tête sur les épaules qu'il se considère pas plus GROS que l'équipe et non à cause de l'absence de son nom.

En résumé, c'est plus une question de marketing et de télévision. Si les parties n'étaient pas diffusés, je serais 100% d'accord avec toi car à plusieurs endroits dans le stade, on ne voit pas le nom des joueurs. Mais une personne qui regarde les parties à la télévision comme moi(sauf à 2 occasions par année que je vais au PEPS), ça me tente pas de connaître tous les joueurs de la ligue universitaire du Québec. Les commentateurs ne voient pas toujours les jeux clés et dès fois, je me dis, c'est quel joueur qui a bloqué, etc... On aime tous analyser un jeux.

C'est sûr qu'on peut argumenter longtemps sur ce sujet.:)

Sebby a dit...

@Alain C.: Ce que Sylven dit, c'est que l'anonymité sur les chandails du R&O, c'est UNE petite chose parmi tant d'autres que Glen fait pour promouvoir l'esprit d'équipe.

Est-ce que c'est une condition essentielle? Sûrement pas. L'effet n'est même pas mesurable objectivement.

Les équipes qui ne le font pas sont-elles pourries par l'individualisme et les têtes enflées? Pas forcément, puisque l'esprit d'équipe se développe aussi par d'autres façons, que Glen applique aussi, par ailleurs.

Je ne suis même pas certain que Glen accorde à cette mesure une importance démesurée par raport aux autres choses que lui, ses assistants et les vétérans font. Probablement pas beaucoup.

Si la ligue l'obligeait, il y a fort à parier qu'il n'en chierait pas un sablier.

Mais pour l'instant, il a le choix. C'est lui le coach, un bon à part ça, et ça lui donne pas mal de latitude pour mener sa shoppe comme il l'entend. Alors, pas de noms sur les chandails, parce qu'il croit que ça contribue aux objectifs. Ça fait pas toute la job, ça contribue.

Deux fans a dit...

Étant des gars de marketing avant tout, on est entièrement d'accord avec Alain.

Même entre partisans maniaco-dépressifs des Carabins, il arrive qu'on cherche le nom d'un joueur pendant le jeu. À la télévision, c'est moins pire, mais il arrive que les descripteurs ne soint plus attentifs au jeu, où qu'ils manquent un plaqué en arrière plan.

L'erreur proviens de la comparaison des marchés de Qc City ou de Penn State, vs les marchés montréalais (3 équipes) et Estrien (2). Les joueurs de ces villes n'ont pas le dixième de la notorité d''un joueur de Qc city.

Les noms pourrait permettre aux partisans d'identifier les meilleurs joueurs, autant de leur équipe que des équipes adverses parce qu'ils les auraient entendus ou lus quelque part...

On reste avec toi Alain C. :)

Alain C. a dit...

Sebby, je serais d'accord avec vous à une condition. Si tu veux que le joueur demeure anonyme, enlève son numéro.:). Là, votre argument va être solide.:)

Merci aux Deux fans:), on se comprend:)