jeudi 3 septembre 2015

Match #1 - On démarre en trombe

#50 Cromito et #20 M. Zepeda, 2 acteurs qui auront un grand rôle à jouer.
Comme la plupart des matches au PEPS-Telus-DuProprio-RadioX entre ces deux équipes, l’issue de la rencontre pourrait être décidée par l’exécution.

On l'a vu à la Dunsmore, des ballons échappés à la remise, des assignations manquées, des passes qui auraient dues être attrapées, des blocs non soutenus, de touts petits détails qui font pencher la balance d’un côté ou de l’autre. En effet, les matches entre les deux antagonistes naturels sont caractérisés par un jeu d’échec où le plus patient finit par tirer son adversaire par la barbichette. On ne voit pas pourquoi ça changerait en 2015.

À ce jeu, les Carabins ont démontré beaucoup plus d’aplomb lors de leur match hors concours que leurs opposants représentants la ville du fier pétoncle géant.

En attaque :
Armé du #4 Cousin Gab, on est assuré d’un bon nombre de passes complétées contre une tertiaire qui semblait en arracher la semaine dernière. La ligne à l’attaque des Bleus devrait lui donner le temps nécessaire de déclencher des passes, malgré les nombreux blitz attendus des locaux.
Un point dont nous serons particulièrement attentifs sera le jeu au sol des Carbs, qui n’avait rien brisé de toute l’année dernière, et encore moins contre les Lavallois ne provenant pas de Laval. Est-ce que la venue du #2 Gabriel Parent pourra assaisonner la recette ?

En défensive :
Théoriquement, coach Éthier va vouloir tester le centre du front défensif (suite aux départs de M. Girard et By-Ray) au sol et ainsi faire d’une pierre deux coups pour faire avancer les chaînes sans trop tester son jeune quart à la confiance fragilisée.

Une des faiblesses des Carbs, sera la tertiaire où les recrues (selon toute probabilité) #36 Zacary Alexis et #15 F. Hamel devront défendre le territoire Bleu. Il sera intéressant de voir la réaction de ces jeunots sous cette pression, et avec de surcroît l’inhospitalier Peps en toile de fond.

Les Unités spéciales :
Le botteur de dégagement #82 F. Ménard-Brière n’a pas été un facteur contre les Gee Gee’s, pourrait-il faire un B. Bédé de lui-même et permettre aux siens d’obtenir un avantage positionnel face au jeu serré des deux défensives?
Notre #18 L-P Simoneau va devoir reprendre son rôle de clutch kicker lorsqu’il aura l’occasion de mettre des points au tableau.

Du côté de Laval, la très attendue recrue D. Lévesque en sera à son baptême officiel au domicile du Rouge et Or et il devra composer avec une foule qui s’est délectée du pied de C. Milo et de B. Bédé au cours des 10 dernières années… Comme dirait l’anglo attablé au pub Nelligan’s : It’s a tough act to follow...

Les enjeux :
En prenant pour acquis que les deux protagonistes remportent tous leurs matches contre les autres opposants de la conférence, une des particularités de cette rencontre est les enjeux qui y sont reliés.

En effet, la décisive défaite en lever de rideau l’an dernier, dans des circonstances identiques à cette année qui mena à une Dunsmore pour les Carabins enlève une bonne dose de logique :
-    Supputons que les Carabins perdent décisivement cette année encore, leur enlevant pratiquement toute chance de gagner au différentiel. Ils vont dire : "Ce n’est pas grave, nous avons débuté de la même façon en 2014 et nous avons tout de même gagné la Vanier."

-    Disons que les Carabins l’emportent de façon serrée : "Devront-ils vaincre le R et O 3 fois dans la saison pour sortir de la conférence Québec ?"

-    Le R et O l’emporte de façon serrée : "Les Carabins vont leur répondre, on a hâte de vous revoir au CEPSUM."

-    Les Carabins l’emportent de façon décisive (ce qui est maintenant envisageable suite au match hors-concours contre UBC la semaine dernière): Le bicolore doré va prétendre à son tour qu’il peut faire goûter aux Bleus leur propre médecine subie l’an dernier.

En conclusion, un match ne fait pas une saison, du moins, pas tant que nous n’en sommes pas à la Dunsmore.

Salmigonis
On se demande si le Rouge et Or ressortira son noir uniforme qui était signe d’invulnérabilité jusqu’au 15 novembre fatal…

À surveiller également, le début des Carabins à l’attaque. Va-t-on attaquer vigoureusement la tertiaire adverse qui était chancelante contre UBC ? Question de jouer sur le moral de l’adversaire tout en faisant taire (ou murmurer) la foule locale.

Et les pénalités de nos Bleus... On a vu contre Ottawa nos DB être régulièrement punis pour contact illégal, et nos sempiternels "Placage par derrière" lors de retours de bottés. Il ne faudrait pas que le différentiel des pénalités donne la longueur d'un terrain comme ce fut le cas au CEPSUM il y a deux semaine.

Ailleurs dans la ligue
Déjà vendredi soir, nous aurons une bonne idée des forces en présence dans la LFUQ avec l’affrontement entre le ConU nouvelle image et les Verdorés à Loyola. Difficile à prévoir le résultat de celle-là… On y va pour les troupiers de coach Lessard à cause de Jay Roch (et du manque de quart de l’autre côté).

Et au même moment au Percival se déroulera la aura la lutte pour ne pas finir comme poisson de fond entre les Guêtres et les Hommes en Rouge.

vendredi 21 août 2015

Match hors concours - Les Gee Gee's

Les Gee Gee's s'amènent en ville.

Les Gee Gee's ce sont comme des petits cousins de la famille... On les regarde d'un oeil, on connaît plusieurs de leurs joueurs et ils sont géographiquement plus près de nous que nos archi-rivaux. Alors, ça promet d'être franchement amusant...

Rappelons que les Ottaviens conclurent la saison 2014 avec une fiche de 5-3. Ils remporteront leur premier match éliminatoire contre Windsor, avant de s'incliner dans un match serré devant les champions de la Coupe Yates, les McMaster Marauders.

Le "Double G" signifie Gris et Grenat (ou Garnet and Grey). Leur logo est orné d'un cheval et ils ont poussent l'amour hippique jusqu'à avoir une mascotte chevaline. Elle est tristement célèbre pour avoir causé une obstruction volontaire lors d'une rencontre éliminatoire en 1997.

Parmi les joueurs des Gee Gee's le porteur B. Viera (un ex-Vanierois) est une figure connue au Québec, de même que la quasi totalité de leur ligne défensive: Gabriel Caissy (DT) , Jeremy Jean (DL), Khadim Mbaye (DL), James Reinlein (DL) Osas Obas (DE),  Delva Souriel-Williamson (DL). Notons aussi les George Jean-Louis (DB) et Emile Skaf (LB). Les explosifs Vincent Campbell et la très convoitée recrue Jamie Harry seront surement des receveurs qui tiendront les troupiers de Fabrice Raymond très occupés.

Comme dans tous les matches hors concours, la vraie vie risque de se passer en première demie, là où les partants des 2 équipes seront davantage sur le jeu. Le match survient après moins d'une semaine de pratique pour les 2 équipes, attendez-vous donc à des tonnes de punitions d'hors-jeux, de procédures illégales, de receveurs ayant couru de mauvais tracés, etc...
 
Ce qu'on va surveiller de plus près:

- Nos courses au sol, est-ce que la ligne offensive ouvre des brèches ? Et qu'est-ce que Gabriel Parent et Asnell Robo ont sous le capot ?

- Nos ailiers défensifs, réussissent ils à mettre de la pression naturellement ou ils besoin d'un blitz pour stresser le quart adverse ? Et qui impressionne le plus ?

- Nos demis de coins, sommes-nous inutilement nerveux à leurs sujets ?

- Essayer d'établir une hiérarchie dans nos medium sized receivers...

- Notre Hugo Henderson, réussit-il à faire avancer l'attaque ? Est-ce qu'il pourrait nous mener à la victoire en cas de blessure au Cousin Gab.


et au travers ça, un paquet de noms de joueurs de 2,3 et 4e années en défensive qui doivent saisir l'opportunité qui leur est offerte. Des #24 S. Drapeau, #97 M. Dionne, #56 R. Lusikila, #30 C-O Mongeau, #43 M. Dupuis, #42 N. Easterbrook, #48 G. Girard.

Et peut-être la plus préoccupante des question. L'an dernier, nous avions conclu en beauté la saison à domicile au tailgate en mangeant des hamburgers à la viande de bison. Devrions-nous débuter 2015 avec des steaks de viande chevaline ??

samedi 15 août 2015

L'édition 2014 est morte, vive la 2015...

Le Cousin Gab, celui qui va être la locomotive de tête
À l'aube du camp d'entrainement, on a une meilleure idée des postes à combler et des défis à entreprendre pour les détenteurs de la Coupe Vanier (on ne se tanne pas de l'écrire..)

Voici donc, ceux que nous ne reverrons plus dans le Bleu uniforme*:

Offensive
M. Davidson (RV) - Pro
M Fournier-Rioux (RV) - Gradué
A. Vendrame (RV) - MIA à confirmer
T. Godber (RV) - MIA
Nick Dubeau (PB) - MIA
P-L Varhegyi (QA) - MIA
S. Caron (QA) - MIA
F. Lacoursière (LO) - Transfert Sherby


Défensive

M. Girard (LD) - Pro
J-S Blanc (LD) - Pro
B. Archambault (SC) - Pro
Jordan R. (DD) - Gradué
N. Gauthier (DD) - MIA
A. Coady (DD) = Pro
T. Duperron (DD) - Transfert

Unités spéciales
P-Y Lavergne (SC) - Gradué

On parle de joueurs qui étaient tous habillés lors des matches, et la majorité ont été partant à un moment donné ou un autre dans la saison. En défensive, on parle de 5 partants qui non seulement brillaient sur le terrain, mais donnait un leadership important à une unité qui n'a permis que 9 points à Laval (dont 3 à la suite d'un revirement) à la Dunsmore.

Le recrutement a été bon, il y a plusieurs 2e et 3e années pour les remplacer en plus d'un transfert prometteur. De toute évidence, plusieurs joueurs vont devoir step-upper leurs jeux et plusieurs autres vont obtenir l'opportunité de leader leurs équipiers pour assurer l'objectif de la saison... (Une Dunsmore à Montréal ?)

Au camp d'entrainement, on va prêter attention particulièrement aux postes de demi de coin, secondeurs et ailier défensif... Postes qui vont surement obtenir un grand intérêt de la part du coordonnateur défensif... qui est coïncidence, également l'entraineur-chef: coach Maciocia.

Les bonne nouvelle?

Nous avons le retour d'un quart de 5e année, qui s'améliore constamment et qui a terminé la saison dernière avec un pourcentage de passes complétées de 71,9%, le meilleur - et de loin au Canada .

Nous avons un duo de botteurs qui peuvent botter fort, loin et précis, nous assurant un avantage de position sur toutes les autres équipes.

Et à l'exception de la perte de F. Lacoursière, notre ligne offensive demeure intacte.

Allons donc voir de visu les retombées du #recrutement2015 ainsi qu'un hiver dans le gymnase...

* Il est possible que d'autres noms s'ajoutent à la suite de notre visite au camp.


jeudi 27 novembre 2014

The Big Kahuna : La coupe Vanier

 #83 Daniel VanderVoort qui s'impose devant 2 Gryphons - CBC
C'est la première fois qu'on rédige un game preview en sachant que c'est notre dernier de la saison au moment où on le rédige... Alors vous nous pardonnerez si on devient émotif...

Donc, samedi après-midi, comme dans un conte de fées, les Carabins disputeront le trophée le plus prestigieux du Sport Interuniversitaire Canadien dans un Percival-Molson rempli au bouchon de plus de 23 000 partisans habillés en Bleu. On ne sait pas trop quelles étaient les odds d'un tel scénario le 6 septembre (après la cuisante défaite de 40-13 à Québec city) , mais disons que le retour d'une telle gageure aurait sûrement été payant.

Et maintenant, il ne reste plus qu'un adversaire qui se dresse entre les Carabins et la coupe de l'ancien Gouverneur Général, les Marauders de McMaster. Un Marauder par définition est un "voleur", ou en d'autres termes des chapardeurs qui s'emparent d'objets ne leur appartenant pas. De là, il n'y a qu'un pas à faire pour affirmer qu'ils débarquent pour nous dérober la Vanier dans notre propre ville.

D'ailleurs, ils mettent brillamment la table, avec leur instructeur S. Ptaszek qui déclare ouvertement qu'ils sont défavorisés dans le processus les amenant à la Coupe Vanier (une stratégie des "nous contre le monde")... des Chapardeurs qu'on vous dit!

Leur couleur est le bourgogne (maroon) et gris, et leur animal les symbolisant est le balbuzard...

En pratique

Donc ceux-ci  possèdent une défensive très aguerrie, qui blitz beaucoup, ressemblant ainsi un peu à la nôtre. Souvent leur blitz est mené par leur secondeur au centre #1 N.Shorthill, un 4e année qui devance By-Ray au repêchge 2015 selon le CFL Scouting Bureau (ahem, ahem). À celui-ci se joint un DD qui s'amène au quart à partir de l'extérieur de la ligne de mêlée.

Sur les 5 DD partants des Marauders, 4 en sont à leur 5e année (merci de l'info M. Sinotte). Le plus connu d'entre eux #18 Joey Cupido, un athlète de haut niveau, est à surveiller de près. À ceux-ci s'ajoute le joueur de LD #54 Mark Mackie qui est constamment près du ballon. Le tout constitue une défensive rapide et expérimentée qui peut présenter des complications pour notre offensive, particulièrement dû au fait que nous n'avons pas affronté des défensives qui blitzaient si souvent (ils blitzaient pratiquement 2 jeux sur 3 contre Mt A.) depuis le début de la saison.

À l'attaque, leur situation se corse un peu. Ils possèdent une bonne et imposante ligne offensive, particulièrement au centre, là où ils tentent le plus de courir. Ces courses sont habituellement menées par #34 W. Moore, un bon porteur vertical, mais rien qui ne va vous rappeller Rotrand.

Par la passe, ils ont un quart de 5e année, #2 Marshall Ferguson, un chic type avec un bras, disons limité lorsqu'il doit aller en profondeur. Comme en témoigne son taux de passes réussies de 63.2%, il peut faire des dommages à l'intérieur de 20 v., mais plus loin, ça devient beaucoup plus hasardeux. Sa cible de prédilection est sans contredit #83 D. VanderVoort (un espèce de F. Lechasseur en plus mature) - On ignore toutefois s'il est parent avec Laura VanderVoort (Kara dans Smallville, pour les amateurs...) . Beaucoup de ses passes retrouvent également les mains de #82 Daniel Peeterman, une recrue promise à une très belle carrière.

Ils possèdent un botteur de dégagement respectable, mais qui est davantage reconnu comme botteur de placement, le 5e année #4 Tyler Crapigna. Ce dernier a battu plus tôt cette saison, le record de placement dans une carrière SIC, qui était détenu auparavant par le Renard W. Dion (on se souvient de sa célébration Gangnan style suite à l'établissement de son record), lorsqu'il envoya son 83e ballon entre les poteaux verticaux.

La stratégie

Donc en théorie, nous forçons les two and out, et nous fatiguons leur défensive avec un contrôle du ballon. Mais souvent, la théorie ne tient pas le jour du match...

On croit que la recette qui a fonctionné:  on prend l'avance tôt dans le match, on gagne la bataille du positionnement avec le pied de #82 F. Ménard-Brière et on laisse notre défense sauver les marrons du feu, tout ça assaisonné d'une atmosphère jamais vue encore au Percival...  et ça devrait nous assurer des entrevues d'après-match avec des joueurs Bleus souriants.

Alors, bon tailgate, bon match et surtout faites du bruitttttttttt !!! #InByRaywetrust





jeudi 20 novembre 2014

Coupe Uteck - Du Bison, ça se mange Bleu...

J, Yantz tentant d'échapper à la pression adverse -W Free Press
Pour notre game preview, nous avons choisi de vous familiariser avec le bison, cet animal de l'ouest qui adore se rouler au sol, un ruminant dont la viande maigre est délicieuse en hamburger, particulièrement lors d'un tailgate de novembre.

Côté davantage footballistique, décrivons cette équipe:

- Une équipe qui accote les Carabins en ce qui a trait aux punitions, ce qui n'est pas peu dire.

- À l'instar des équipes de l'Ouest, ils marquent des tonnes de points... et s'en laissent compter autant (ce qui explique leur fiche de 4-4 en saison régulière).

- Ils ont fait élire 8 membres de leur personnel dans l'équipe d'étoile de l'Ouest dont leur PB #27 K. Lafrance (2e pour les verges dans l'Ouest).

- Leur quart-arrière #10 J. Yantz possède un très bon bras et est expérimenté. Il protège bien le ballon, mais il n'a obtenu un taux de passes complétées que de 56.3% lors des 6 matches de la saison régulière où il a œuvré.

-Les Bisons tentent 57.3% de leurs jeux par la voie aérienne

- Leur receveur #9 Nic Demski va sûrement être le premier receveur CIS repêché par la CFL en mai prochain. Il a été nommé 3 fois All- Canadian. Un physique genre FFL avec une capacité à se découvrir à la CA Sinotte. Son équipier étoile #83 Matt Sawyer avec ses 6- 4" est également un  receveur à surveiller.

- Un botteur un peu moins long que notre #82 F. Ménard-Brière.

- Ils devront se passer d'un certain nombre de joueurs blessés importants dont le représentant au Shrine Bowl et choix de première ronde CFL E. Gill (DT) - un ACL au début de la saison, Tyler Lee (AD), leur meilleur secondeur Bami Adewale, le receveur Alex Vitt ainsi que le capitaine d'équipe et PB Andrew Barry.

À surveiller:

- Ils ont bloqué plusieurs bottés au cours de la saison et sont reconnus pour parsemer leurs parties d'un certain nombre de jeux truqués.

- Ils ont inscrit leurs deux gains en éliminatoires contre des équipes mieux classées qu'eux, sur la route de surcroît. (Donc ils connaissent le scénario).

- À l'instar du Renard, la peau du Bison est très coriace ; lors de la demi-finale de l'Ouest, tirant de l’arrière 37-18 au début du troisième quart, les Manitobains ont amorcé une fulgurante remontée pour finalement l’emporter 47-39.

- Dans un récent article, J. Dunk nous rappelait que deux des quarts, hors RSEQ s'affrontant la semaine dernière, ayant concédé le moins d'interceptions en saison avaient failli misérablement. A. Buckley de Calgary en ayant distribué 4 (le même nombre que dans la saison entière) et Jazz Lindsay de Guelph, 3 (lui aussi blessé cependant, le même nombre que dans sa saison entière). Alors, même si le #4 Cousin Gab termina la saison avec le moins d'interceptions dans SIC, il n'est pas à l'abri d'une défaillance. Et comme on sait combien les revirements peuvent être coûteux en éliminatoires...

- Parlant de revirements, ces mêmes Bisons ont stoppé 3 fois les Dinos de Calgary en 3e essai. Ils seront sûrement animés d'une grande confiance lors de ces occasions.

Attendez-vous à

Avec une bonne ligne défensive et d'excellents DD très "faucons de ballon", attendez-vous à ce que l'offensive de M. Iadeluca tente d'exploiter des passes courtes et intermédiaires. Ce qu'elle fait avec brio habituellement.

Du côté défensif, on s'attend à ce qu'on test nos demis de coins.  Comme à l'habitude, si on peut se rendre rapidement au quart, ça risque de briser le synchronisme de l'équipe en Brun et Or.

Neige à Buffalo 19 novembre 2014
Alors, tout ce qu'il nous reste à faire, c'est de supporter nos Bleus samedi pendant 4 quarts comme ils ne l'ont jamais entendu vu... #AllezlesBleus

P.S.: Si vous craignez que la température ne soit un brin frisquette pour un spectacle de football, dites-vous que ça pourrait être pire...


Petit addenda: On a lu que les représentants de l'Ouest avaient 15 finissants dans leur alignement!

jeudi 13 novembre 2014

Finale de Dusnmore - Et si c'était la bonne...


On arrive dans la ville à l'Accent d'Amérique avec une équipe qui en est à 8 victoires d'affilée (meilleure perfo depuis 2004), un quart qui a connu la meilleure saison de tous les pivots jamais habillés en Bleus et des leaders défensifs qui inspirent même ceux qui les dirigent...

On a twitté plusieurs articles tout au long de la semaine et sincèrement, ce n'est pas évident d'en ajouter, mais voici notre modeste contribution:

À l'attaque

Pour espérer gagner, l'attaque devrait produire 20 points pour les Carabins. À Laval, avec le froid, le vent et le bruit, ça ne sera pas facile, mais c'est ce que ça devrait prendre pour l'emporter.

Nous avons amplement les outils pour les faire ces 20 points, mais invariablement la pression s'applique sur notre quart #4 Gabriel Cousineau qui devra jongler avec la pression appliquée par V. Desloges, du mur de course impénétrable des Rouges habillés en noir, ainsi que de l'espèce de notion d’invulnérabilité enveloppant le PEPS - TYLENOL - ROLAIDS - IMMODIUM.

Il compte sur de très bons alliés pour l'assister, #8 M. Davidson, #3 R. Cibasu et leurs acolytes receveurs qui ont eu des mains sûres toute l'année. De plus, #1 Swissknife Erlington avec son explosivité tiendra la défensive adverse sur les talons et gagnera de précieuses verges.

En défensive

La défensive 2014 des Bleus n'est pas la plus dominante qu'on ait vue, mais c'est certainement une des plus résilientes. Elle a concédé un certain nombre de verges et de premiers jeux au fil des matches, mais au final, très peu de points. Ce sera essentiel qu'elle continue dans cette veine.

La clé sera de faire comme au dernier match, réussir à appliquer de la pression sans envoyer toute la cavalerie en blitz. En fait, comme toujours contre Laval, les faire penser et hésiter. La meilleure façon de déstabiliser un quart recrue, c'est de l'intercepter... Pour une fois au PEPS, il ne faudra pas rater ces ballons-là quand ils se présenteront.

Les Unités Spéciales

La bonne nouvelle, B. Bédé ne peut être meilleur que contre nous au premier match, alors à partir de là, on y gagne au change...

Il faudra prêter un œil à leur retourneur A. Dufour qui semble s'être amélioré toute l'année et est un digne successeur à G. Rioux.

De notre côté, #82 F. Ménard-Brière a botté 3 fois au Peps et il sait à quoi s'attendre. Notre botteur de précision #18 L-P Simoneau bottait au PEPS devant des foules de 1 500 personnes dans sa première années à FX Garneau. Espérons qu'on ne le placera pas dans une situation trop difficile, même s'il a déjà botté lors de rencontres internationales.

Les impondérables

Les revirements, les pénalités, comme toujours, mais un impondérable qu'on ajouterait dans une partie aussi serrée qu'on s'attend samedi est la stratégie des entraîneurs. Préférer accorder un touché de sûreté plutôt qu'un mauvais positionnement, choisir d'y aller pour un 3e essai avec moins d'une verge à faire plutôt que de botter, etc....

La performance de chacune des équipes dans la red zone pourrait faire bien être ce qui fait pencher la balance d'un côté ou d'un autre.

De la même façon, les Carabins devront aborder leurs 2 premières séries à l'attaque de manière prudente, question de ne pas faire comme Sherby la semaine dernière. Plus on est dans la partie longtemps, plus on a de chance de gagner....

Let's do this!

vendredi 7 novembre 2014

Demi-finale de Dunsmore - Un air de Déjà Vu...


2010 - 2012- 201? - Les visites du Vulpes Vulpes au CEPSUM dans la demi-finale du Dunsmore possèdent un historique de tueur de rêves pour les partisans des Carabins.

Pour éviter une répétition en 2014, il faudra s'assurer de les prendre au sérieux, mais également de réaliser qu'ils vont jouer 4 quarts. Particulièrement lorsqu'on sait qu'un autre facteur de résilience chez les Verts est la présence de 11 finissants au sein de l'équipe. Finissants qui voudront étirer leurs carrières footballistique encore un peu.

Ce qui est intéressant, c'est que les deux équipes arrivent au CEPSUM avec relativement peu de blessés et avec la confiance au maximum, ayant toutes deux affiché de belles performances depuis quelques matches.

Alors, qu'est-ce que les Carabins devront faire pour gagner?

En défensive:

Se méfier de la foutue recette de coach Lessard qui pousse toujours au sol jusqu’à ce qu'il trouve une brèche. Lorsqu'il la trouve, au lieu de l'exploiter, il se met à passer (habituellement des lobs profondément à gauche et à droite) et nous regarde tenter de se débrouiller les culottes baissées.

Il faudra être agressif, blitzer pour ne jamais laisser Jay Roch s'installer à l'aise dans sa pochette. Les demis défensifs devront s'affirmer physiquement devant les plus petits receveurs Verts pour les ralentir et les faire dévier sur la ligne de mêlée, en plus de les frapper solidement lorsqu'ils se placeront dans une situation vulnérable en réception de passe.

En offensive:

Coach Maciocia disait en entrevue cette semaine que la recette actuelle fonctionne bien et qu'il n'a pas l'intention de la changer. On ne saurait l'en blâmer. Le point faible du renardeau est qu'ils n'ont réussi que 17 sacs pendant la saison régulière, #4 Gab Cousineau devrait en tirer parti pour inscrire des dommages en zone profonde.

Mais on aurait également tendance à dire: Prendre ce qu'ils nous donnent, mais surtout ne pas lâcher et inscrire des points, encore des points et toujours de points jusqu'à ce qu'il ne reste plus de minutes au cadran... Les partisans des Carabins ne veulent pas revivre 2012...

Les unités spéciales et autres impondérables:

Chez les unités spéciales, des botteurs de grande qualité: #82 F. Ménard-Brière (no. 3 en distance de la RSEQ) et M. Hébert (no. 2) devraient nous en mettre plein la vue. Les 2 équipes possèdent de bons retourneurs, mais on donne un léger avantage à ceux de Sherbrooke (compte-tenu qu'on hait voir #88 M. Davidson retourner des ballons).
 

Les Carabins partant favoris, ils devront limiter les revirements au minimum (ce qu'ils ont bien fait cette année). Comme il arrive souvent avec le V & O, les pénalités ne devraient pas être trop un enjeu, ceux-ci ayant tendance à être aussi puni que nos Bleus.

Bon match à tous...

jeudi 30 octobre 2014

Match #8 - La visite attendue...

Ça risque d'être une bataille de gros bonhommes - Photo: Domskibum
Visite attendue de nos archi-rivaux de Québec samedi. On annonce nuageux, frisquet (7 degrés), 70% de pluie, mais pas trop venteux. Le football des éliminatoires est à nos portes.

En défensive

On sous-estime (si c'est possible) l'attaque du Rouge et Or depuis l'arrivée de H. Richard. Celle-ci a jusqu'à maintenant inscrit une moyenne de points par partie supérieure à toutes ses années antérieures. La défensive des Carabins devra donc être parfaite pour limiter les innombrables façons de marquer des points des visiteurs.

On sait qu'au premier affrontement, les Carabins avaient empli la boîte pour forcer le RetO à passer... Et bien celui-ci a effectivement passé... pour 371verges de gains par la voie aérienne!

On a vu pendant toute la saison que notre ligne défensive peut tenir le fort, mais pour appliquer efficacement de la pression, elle doit utiliser le blitz.

H. Richard quant à lui, a passé la saison derrière sa ligne offensive format géant sans jamais se faire achaler, étant victime de seulement 7 sacs. Les Bleus se doivent de le presser pour tenter de lui faire perdre son aplomb. Mais blitzer veut également dire être vulnérable au sol et sur les passes voilées... la pression tombera donc sur les épaules de coach Maciocia pour appeler le bon jeu au bon moment.

Évidemment, comme dans tout match contre Laval, chaque plaqué, chaque bloc, chaque jeu sera important. Les vétérans devront nous en donner beaucoup.

En offensive

Doit on souligner comment c'est difficile de faire avancer le ballon contre le RetO, particulièrement quand notre jeu au sol n'est pas le plus constant. On s'amène cependant avec un quart qui brille de mille feux et une brigade de receveurs qui saisit tout ce qui leur est lancé...

Le défi majeur sera de donner le temps à #4 Gab Cousineau de repérer ses receveurs et de tenter de cisailler la tertiaire adverse. Ils affronteront sans contredit le joueur de ligne par excellence de la LFUQ V. Desloges . Son opposant (G. Sylvestre?) aura la tâche de le contenir... Belle journée en perspective pour une recrue...

Lors de notre visite à Qc, on a vu que les amateurs d'Ashton avaient de la difficulté à contenir les #88 M. Davidson et #1 Swisskinfe Erlington. On peut maintenant ajouter #3 Bazooka Cibasu à ce groupe sélect. Ces trois-là doivent avoir des ballons en course et faire manquer des plaqués.

Les Unités spéciales

Avec B. Bédé de leur côté et un retourneur constant comme A. Dufour, on se doit de donner l'avantage au RetO.

De notre côté, A. Huard et G. Marinello blessés depuis le début de la saison n'ont jamais pu solutionner le problème des retourneurs qui nous hante depuis l'an dernier.

Du coté des botteurs, coach Maciocia semble avoir pardonné la contre-performance de #18 L-P Simoneau à ConU en lui confiant la responsabilité des bottés de placement à Bishop's.

Et puis, le différentiel de 28 points

Soyons francs, simplement marquer 28 points contre les troupiers du général Constantin est un exploit en soi. À l'exception de la perte de contrôle à Bishop's l'an dernier et de la Vanier de K. Quinlan en 2011, les Carabins sont les derniers à avoir inscrit 28 points (exactement) contre Laval en 2009. Quant à un différentiel de 28 points ...

Toutefois, étant de nature positive, on voit deux façons d'atteindre cet objectif:

- Une blessure (qu'on ne souhaite pas) tôt dans le match à H. Richard, exposant leur seul point faible:  le manque d'un second Q-A.

- Une mauvaise journée dans le corps du Rouge et Or qui accorderait des tonnes de revirements en notre faveur entraînant que l'écart se rétrécisse graduellement ajoutant ainsi une pression insoutenable sur Laval comme une inéluctable downward spiral...

Salmigondis

On va s'asseoir tôt dans la Sexxxion 6 pour voir la présentation des joueurs, mais surtout pour voir le "après". On sait qu'à Québec, les joueurs du R et O étaient massés à leur ligne de 45 et narguaient les Carabins. Ceux-ci, depuis plusieurs matches récents entre les 2 équipes, font leurs petites affaires sans répondre à la provocation. Cependant, depuis que l'on applique cette nouvelle recette toute à notre honneur, nous n'avons pas réussi à vaincre l'ennemi juré. À suivre...

jeudi 23 octobre 2014

Match #7 - Barney et le temps continu...

Une scène qui risque de se répéter souvent - Domskibum
Visite télévisée des Carabins au Barneyland samedi... Comme il ne s'agit pas d'un match avec un dénouement particulièrement attendu, nous allons souligner les points que nous surveillerons lors de cette rencontre:

De prime abord, l'alignement. Suite à deux semaines d'inactivité, allons-nous voir des revenants de blessures que nous n'avons pas vus depuis longtemps ? Est-ce que la blessure à LO #66 M. Laliberté est aussi grave qu'il le croyait au dernier match ?

Parlant du dernier match, avec le temps froid (et souvent venteux) qui devient de plus en plus fréquent à l'approche de l'hiver, est-ce que notre ligne offensive va pouvoir contribuer à imposer le jeu au sol cette fois?

On va aussi noter la synchronisation sur les jeux à l'attaque, ainsi que les pénalités en général (bien que nos espoirs soient ténus dans ce domaine).

Les Carabins nous rappelaient aujourd'hui que quelques records prestigieux (dont le plus de touchés, le plus de plaqués ainsi que le plus de sacs en une saison) pourraient être établis au cours de ce match.

On prête toujours une attention spéciale à nos demis de coins, et nous allons continuer à le faire à la veille de 3 affrontements où ils se feront assurément tester. Toujours à sur ce même sujet, est-ce que #38 Jordan R. retrouvera son poste?

Va t'on voir les substituts sur le terrain plus tôt qu'à l'habitude afin de minimiser les risques de blessures et leurs donner du temps de jeu ?

Et la question ultime: Allons-nous avoir le privilège d'avoir droit à du temps continu au 4e quart ?


vendredi 10 octobre 2014

Match #6 - Les dangereux Piqueurs

Une image qui n'est pas rare au campus Loyola - Photo Domskibum
Donc, on va traverser le boul. Décarie samedi midi pour aller retrouver nos ennemis montréalais: les Piqueurs. Une victoire des Carabins nous assurerait probablement la demi-finale de la Dunsmore au CEPSUM. Nous avons supputé sur les différentes possibilités de classement dans le forum.

Voilà un peu ce qu'on s'attend à voir:

À l'offensive:

À l'exception de quelques épisodes (à Québec, ainsi que la passe course de #88 M. Davidson la semaine dernière où la première drive a traversé le terrain) la machine offensive bleue a toujours été longue à se mettre en branle. Les premiers jeux semblent souvent difficiles à obtenir pendant le premier quart. On va donc souhaiter que les engrenages se mettent en place rapidement. Particulièrement si #1 Swissknife Erlington revient au jeu.

La défensive très respectable de ConU constituera un bon test pour une offensive qui (si on excepte le match à Laval) n'a pas vraiment connu de bas jusqu'à maintenant. Ce qui est historiquement assez rare chez les Bleus.

En défensive:

Avec la défection de leur porteur Gunner Tatum, le jeu au sol des Piqueurs avec les demis offensifs #7 Kevin Wade et #34 Olivier Dupont n'empêcheront pas le sommeil de la ligne défensive des Bleus. On imagine que les ConUniste voudront lever le ballon pour le faire avancer. On ne croit pas qu'ils pourront percer le mélange de blitz et de formations différentes que les Carabins leur présenteront.

Les Unités Spéciales:

Rendu au 6e match, on sait pas mal à quoi s'attendre. On ne devrait pas donner grand-chose aux Bourgognes et Or et on ne devrait pas faire grand-chose non plus... et on devrait perdre une soixantaine de verges de pénalités à cause des retenues et des plaqués par-derrière sur les retours de bottés.

On va évidemment prêter attention aux bottés de placement de #18 L-P Simoneau qui a réussi 7 de ses 8 tentatives depuis qu'il a obtenu la pôle de botteur de placement.

Les impondérables

Pour tout partisan des Carabins, les matches contre les Stingers signifient souvent cheap shots et blessures graves.  Pour vous aider à remémorer, rappelez-vous des blessures à G. Quiroga ACL et pied, career ending), Frank Bruno (ACL), Alexandre Dupuis (ACL), et l'an dernier Simon Légaré (ACL).

Espérons que le bel élan de l'année 2014, qui s'est déroulée sans trop de blessures graves jusqu'à maintenant, se poursuive au-delà de cette rencontre.




jeudi 2 octobre 2014

Match #5 - Qui est meilleur quart de la cuvée 2011?

 
L'irrésistible one-two punch G. Cousineau - M. Davidson - Photo Domskibum
On dit beaucoup de choses sur le Vert & Or de Sherbrooke. Mais pour les partisans des Carabins, il y a une chose dont on est certain, c'est qu'il ne faut pas prendre cette équipe à légère. Particulièrement quand ces rivaux n'ont aucun complexe à venir renverser les Montréalais au CEPSUM

En effet, depuis 2010, les deux équipes ont une fiche de 5-5 au total de leurs affrontements. Donc, prévoir une victoire haut la main des Bleus serait faire fi d'un passé ohhh combien douloureux...

En offensive:
Lors des dernières rencontres, nos succès contre l'élite de l'Estrie ont toujours été obtenus avec le jeu au sol. Cependant, notre ligne à l'attaque est moins lourde que par les années passées, et avec un #1 Swissknife Erlington qui sera peut-être (ou pas) de retour d'une blessure à la cheville, le sol reposera sur les épaules de #27 Crazy-Lauzon et de #32 N. Dubeau, deux porteurs qui ont pas mal le même style "fonce dans le tas". Crazy ayant de meilleures mains et N. Dubeau étant plus explosif.

Depuis le début de l'année, l'essence de l'attaque montréalaise s'est jouée avec les passes impeccables du quart-arrière #4 G. Cousineau, nous verrons ce qu'il peut faire dans les conditions météorologiques difficiles anticipées.

Notons que le #6 Prince Ali a fait un retour dans l'alignement (suite à une blessure à une cheville) vs St-Fx où il a évolué principalement comme retourneur de bottés en seconde demie.


En défensive: 
Nous n'avons rien donné au sol depuis le début de la saison, et ce malgré des blessures à #95 O. Daoust-Pichette et #52 M. Girard. On sait que le 5e année Mathieu jouait avec un plâtre à une main à Antigonish. Alors, on a bon espoir de contenir l'offensive au sol de Sherbrooke avec des piliers comme #91 Jr Luke et #41 By-Ray.

On portera un œil particulier sur le porteur de ballon Vert recrue #34 F. Marquis-Chevrier qui avait manifesté son intérêt de poursuivre sa carrière en Bleu lorsqu'il évoluait avec Grasset, mais qui a succombé aux charmes de coach Lessard quand il a vu les Carabins lui préférer Gabriel Parent. (Pour la petite histoire, G. Parent se s'est pas présenté au camp d'entraînement pour des raisons académiques et il écrivait récemment sur Twitter qu'il était courtisé par plusieurs équipes et qu'il voulait régler ça avant le 1er novembre).

Au niveau aérien, avec la blessure à F. Lapointe, il ne reste plus que le poison montréalais #1 S. Blanchard comme cible de haut niveau pour #12 Jay Roch. Comme on en a débattu dans le forum cette semaine, la solution pour contrer ce duo léthal n'est pas évidente pour les Bleus.

Unités spéciales
Va t'il y avoir du vent ou pas ? Là est la question. Mais au niveau "botteur", les deux équipes s'équivalent pas mal. On va prêter attention si la recrue #18 L-P Simoneau peut poursuivre sa séquence de bottés de placement réussis (5) débuté la semaine dernière.

Évidemment, ne vous fâchez pas si les Carabins ont des punitions pour avoir retenu sur les retours de bottés, ÇA FAIT 10 ANS QUE ÇA DURE!!!

Le meilleur quart de la cuvée 2011 ?

En octobre 2010, tous les yeux étaient tournés vers Vanier et son quart vedette Jérémi Doyon-Roch, qui venait de fracasser tous les records collégiaux et était sûrement le quart collégial le plus attendu depuis longtemps (toujours?). Il passera les 2 années suivantes à progresser à Sherby, amenant sa formation à la finale de la Dunsmore en 2012. Cependant, depuis ce temps, il semble stagner ou même régresser. La faiblesse de sa ligne offensive ne lui a pas permis de se rendre justice, mais il n'a pas fait la différence qu'il aurait dû pendant cette période.

De l'autre côté, Gabriel Cousineau était repêché un peu dans l'indifférence dans la cuvée 2011, finissant d'une année où il avait brillé à Momo, on lui reconnaissait de belles qualités athlétiques, mais sans vraiment savoir s'il pourrait devenir un quart dominant dans la LFUQ.

Derrière A. Nadeau-Piuze, il a appris les rudiments du métier et l'an dernier, malgré avoir décroché le poste de pivot #1, il n'a pu vraiment s'imposer. Enfin, à la finale de Dunsmore, il a enfin regroupé ses qualités pour renaître tel un Phénix devant l'adversité.

Depuis le début de la saison 2014, il progresse à chaque rencontre, devenant de plus en plus mordant, prenant de meilleures décisions et faisant confiance à son jeu. La semaine dernière à St-Fx, il semblait vraiment un quart de 4e année qui mène son attaque à sa guise. D'ailleurs il domine actuellement la LFUQ avec 70.3% de ses passes complétées.

Ce sera donc le premier affrontement face à face depuis que Gabriel est solidement implanté comme pivot chez les Carabins. Évidemment, on reviendra sur les comparaisons entre les quarts dans notre ramassis de notes du match #5.

Les impondérables

Deux équipes émotives à souhait et de la pluie à verse... On s'attend donc à une tonne de mouchoirs roses ou rouges et des revirements à la douzaine. Ça pourrait être un match très intéressant, ou un qui n'en finit plus. Sur place au CEPSUM pour la seule rencontre d'octobre ou à Rad-Can, samedi 13:00.

Ailleurs dans la ligue

Dimanche, les Piqueurs et leur tonne de recrues s'en vont au PEPS sans porteur de ballon (MIA au Texas) et sans botteur (blessé)... On a l'impression qu'ils vont rêver que septembre n'ait jamais pris fin...

jeudi 11 septembre 2014

Match #2 - Une brise pourpre...

Espérons qu'on ménagera notre #88 M. Davidson - Photo Domskibum
Un CEPSUM à pleine capacité (probable), un vendredi soir où les étudiants empliront le tailgate, la bière coulera à flots, et surement quelques effluves rappelant Osheaga, ce sera assurément une belle soirée autant en température qu’en football.

Petit calendrier tranquille qui se met en branle pour les Bleus lors des 3 prochains matches, Bishop’s, McGill et St-Fx. Après un long camp d’entraînement, un match inaugural qui a fessé comme une tonne de brique et une courte semaine d’entraînement, c’est exactement ce que le docteur aurait prescrit.

Donc, Bishop’s au match d’ouverture à Montréal. Les caractéristiques de Bishop’s ? Un immense quart-arrière de 5 e année S. McDonald qui distribue bien de courtes passes ainsi qu’un coriace porteur de ballon R. King-Fileen, également un 5e année.

Bishop’s a perdu plus de 20 joueurs l’an dernier, dont ses étoiles les plus resplendissantes (J. Heather et A. Fox entres autres). Cependant, le principal problème avec lequel ils sont confrontés cette année est leur manque de botteur, autant de dégagement que de placement. Dans du football à 3 essais, contre une équipe classée top 10 SIC, ça ne pardonnera pas.

À l’offensive
À leur match inaugural, ils se sont fait piétiner par un porteur de ballon recrue de Concordia. On ne voit pas comment ils pourraient contenir notre duo de porteurs #1 Swissknife Erlington et #27 M. « Crazy » Crisi-Lauzon.

Cependant, on gardera un œil sur la proportion passes/courses pour savoir jusqu’à quel point l’offensive axée sur la passe promise par les instructeurs au début de la saison sera respectée. On aimerait voir un 60% par la passe.

À surveiller lors de la partie, si le différentiel est important , si on entrera un autre pivot, et lequel ? (À Québec city, en plus de #4 Gab. Cousineau, #15 P-L Vareghyi et #12 H. Henderson étaient habillés.)

En défensive
L’offensive pourpre se spécialise dans les courtes passes à d’habiles receveurs. Il sera particulièrement intéressant de voir comment la tertiaire réagira après s’être fait humilier la semaine dernière.

Les unités spéciales
C’est le bon endroit pour gagner le match, plusieurs recrues sur les « teams » face à nos joueurs plus forts et plus rapides, additionné à leur « avec pas d’botteur », on s’attend à de belles choses pour les Bleus dans cette phase du jeu.

Ailleurs dans la ligue
Au même moment, de l’autre côté de la montagne, McGill accueillera les ConUnistes  nouveaux et améliorés dans le cadre de la Coupe Shaughnessy*. L’intérêt de cette rencontre réside dans le fait que l’EC des Stingers Mickey Donovan était CD de MGill l’an dernier. Pour le recrutement 2015 en cours, une belle performance de Concordia pourrait constituer un attrait intéressant chez les collégiaux anglophones indécis. (Ce match sera webdiffusé sur SSN Canada)

Le RetO va visiter les patibulaires (et non bucoliques) plaines verdâtres à Sherbrooke samedi après-midi dans le match télédiffusé par Rad-Can. On restera aux aguets pour suivre comment l’attaque du Renard performera (particulièrement en 1ère demie) face à la coriace défensive du général Constantin.

Bons matches à tous! Et pour les amateurs qui vont assister à un match vendredi soir, apportez-vous une petite laine, ce pourrait être frais en fin de rencontre.

* Pour les ignares, Frank Shaughnessy introduira la passe avant au football canadien.


vendredi 5 septembre 2014

Match #1 - Celui avec "pas d'pression"...

By-ray devra prendre les bouchées doubles - Photo Domskibum
L'année débute en force avec l'affrontement entre les Carabins de l'UdM et le Rouge et Or de L'Université Laval samedi à 19:00. Webdiffusé sur le site de Radio-Canada.

Le match avec pas d'pression
Les Carabins se présentent au plus gros stade de football universitaire au pays (mais pas assez pour y accueillir une équipe CFL) en n'ayant rien à perdre. En effet, ils affronteront l'équipe classée première au classement SIC, une équipe n'ayant pas perdu sur son terrain depuis une décennie et grande favorite pour remporter une 3e Vanier consécutive.

Les Carabins quant à eux, ont perdu plusieurs joueurs étoiles aux circuits supérieurs et d'autres ne se sont pas présentés pour 2014. Ils seront remplacés par des recrues ou des joueurs qui ne sont pas encore établis. Ce n'est vraiment pas la même équipe qui s'est présentée au stade Chocolat Favoris - Laviolette -Simons en novembre dernier.

Ultimement, une défaite par différentiel de moins de 7 points serait une victoire morale pour les Bleus.

L'attaque
Bien que ces deux équipes se soient affrontées dans le cadre du dernier affrontement de la RSEQ, l'attaque des Montréalais est différemment inspirée par son quart qui a effectivement connu une renaissance lors de cet affrontement.

À surveiller : notre #88 M. Davidson qui est actuellement dans une forme splendide ainsi que notre explosif couteau suisse #1 ST Erlington, blessé à la Dunsmore qui voudra montrer à la foule hostile de 14k personnes ce qu'il peut accomplir en pleine possession de ses moyens.

Pour obtenir du succès, l'attaque devra constamment laisser les joueurs de ligne défensive en Noir douter, hésiter entre un jeu au sol ou une passe. Par des feintes de remises, par des passes voilées, des jeux inattendus, mais restreindre le "all out rush" afin de faire avancer le ballon.

Cependant, comme on l'a vu par le passé à l'ombre des montagnes des Laurentides, faire avancer le ballon est une chose, marquer des points en est une autre. L'efficacité dans la red zone contre la plus chiche défensive SIC sera cruciale.

Dans les facteurs négatifs : Plusieurs joueurs importants n'ont jamais eu à évoluer dans un tel environnement, très dérangeant pour l'attaque, dont probablement 3 membres de la ligne offensive ainsi que deux receveurs, #3 R. Cibasu et #9 T. Godber.

La défensive
Ajoutez deux demi-offensifs ainsi qu'un pivot recrue à un coordonnateur offensif conservateur du côté de l'adversaire et vous obtiendrez une bataille qui risque plus que jamais de se dérouler dans les tranchées. On sait que deux de nos trois plaqueurs défensifs n'avaient pu compléter le match hors concours contre Guelph: #95 O. Daoust-Pichette et #52 M. Girard. Quel sera l'état de la ligne défensive s'ils ne peuvent se présenter? Vous noterez que la semaine dernière, nous avons interviewé #43 M. Dupuis dans le cadre de nos entrevues un peu pour cette raison.

Au niveau stratégique, l'efficacité au premier essai sera cruciale pour les troupiers de coach Constantin. Advenant que les Bleus les limitent à des gains de 2-3 verges à ces occasions, la défensive menée par l'incontournable "Rocher de Vanier" #41 By-Ray pourrait s'amuser lors des deuxièmes jeux...

Les unités spéciales
Beaucoup de changement pour les 2 organisations dans cet important département, mais à voir jusqu'à quel point les Noirs et Noirs nous ont dominés l'an dernier, simplement minimiser les erreurs serait un bel accomplissement pour les Bleus. On ne serait pas surpris qu'un ou deux jeux dans cet aspect de la rencontre finissent par faire la différence à la fin.

Mais on doit s'attendre à ce que les locaux nous dominent dans le positionnement sur le terrain et nous forcent à concéder 2-3 touchés de sûreté...

Les impondérables
Coach Maciocia a parlé de discipline comme l'une des clés de succès des siens. Contre Guelph, on a vu que cet aspect du jeu n'était pas sous contrôle. Il ne faudrait pas concéder une longueur de terrain en pénalités.

Bonne partie à tous!

jeudi 21 août 2014

C'est la saison des tomates...

Gabriel Cousineau prêt à entreprendre la saison 2014 - Photo Domskibum

Les Deux Fans accompagnés de  Maître du Monde se sont déplacés au CEPSUM hier pour assister à l'entraînement des Carabins à la veille (ou quasi) de l'affrontement face aux Gryphons de Guelph.

Quelques notes rapides:
- La bataille des quarts est pour le quart #2, le #1 se trouve dans l'image ci-contre. Il est vraiment dominant sur tous les points en pratique. Espérons qu'il puisse bien faire la transition en situation de match.

- Cette fois encore, celui qui nous est apparu comme le plus solide second QA était le #13 chanceux, S. Caron.

- L'arrivée de R. Cibasu et de T. Godber comme partants (selon toute probabilité) fait passer le calibre de la brigade de receveurs des Carbs à un autre niveau. Comme on l'a indiqué dans le Forum, R. Cibasu est la meilleure recrue Bleue issue du collégial depuis l'arrivée de By-Ray en 2011.

- L'offensive était surprenamment à point pour un jour 5 de camp, particulièrement lorsque #4 G. Cousineau la pilotait.

- On a vu plusieurs formations, autant défensives qu'offensives qui étaient très originales. Un moment donné, on ne sait même plus si la notion d'ailier défensif correspond à quelqu'un.

- Un de nos favoris qui semble solide et rapide sur toutes les répétitions du camp est le DD #25 Djonathan Buissereth. 

À surveiller

En l'absence de M. Girard, le long snapper #7 L-P Bourassa arborant de longs cheveux (rappelant la Perle de Jonquière) était un peu erratique.

En défensive, les postes à combler, soit le secondeur "floater" (remplaçant A. Pruneau), l'ailier défensif (D. Ménard) et le demi-défensif (F. Yansane). On a vu hier, #20 M. Zepeda, #94 E. Ligier-Charron et #34 S. Drapeau les remplacer. La performance des aspirants à ces postes sera sûrement évaluée de très près.

En offensive évidemment il faudra jeter un oeil à notre ligne en attaque en entier, particulièrement au centre, où se concentrent la plupart des "nouveaux", #55 M. Glaude et #61 A. Laganière évoluant comme bloqueurs.

Les Gryphondors de Guelph

Ils ont terminé avec une fiche de 7-1 l'an dernier. Ils se sont inclinés en demi-finale de la Coupe Yate devant Queen's. Ils se sont grandement améliorés depuis l'arrivée de leur coach millionnaire et bénévole Stu Lang.

De ce que Peter Gryphon (qui tient un blogue similaire au nôtre) a mentionné dans le forum, Guelph a une très bonne défense, particulièrement la ligne défensive avec de très solides secondeurs. La tertiaire, bien qu'inexpérimentée possède beaucoup de talents.

En attaque, ils ont un redoutable PB qui pourrait parcourir plus de 1 000v cette année en Rob Farquharson (5e année), ainsi qu'un quart établi de 4e année Jazz (quel prénom!) Lindsey. Les 2 semblent avoir des substituts de haute qualité que nous verrons assurément dimanche.

Ils semblent être dans un bon cycle, car 21 des 24 partants de l'an dernier seront de retour pour eux en 2014.

Malgré que ce soit un match hors-concours, les deux équipes veulent vraiment tester leurs joueurs et leurs stratégies dans un match dans lequel il n'y aura pas les passe-droits des match amicaux usuels.

Nos blessés:
En plus de M. Girard et de A. Vendrame, se sont ajoutés A. Huard et quelques joueurs qui nous étaient inconnus (désolé messieurs), un seul était en béquilles.

P.S. et pour ceux qui veulent comprendre le titre, se référer à la couleur des chandails desdits Gryphons.

mercredi 2 avril 2014

Match hors-concours | Changement de programme

Match hors-concours | Changement de programme
Selon toute vraisemblance, le match hors-concours qui devait opposer les Carabins de l'Université de Montréal aux Stingers de Concordia, les opposera finalement aux Gryphons de Guelph du coach millionnaire et philanthrope Stu Lang.

De ce qu'on en comprend, le match aura lieu la semaine précédente à celle prévue initialement, les Gryphons débutant leur saison régulière le 1er septembre vs McMaster.

Rappelons que les Gryphons de Guelph (aka les Rouges Tomates) ont complété la saison 2013 avec une excellente fiche de 7-1 avant de s'incliner devant Queen's en demi-finale de l'OUA. Ils semblent avoir connu un très bon recrutement 2014.

Bonne nouvelle! Ça va faire changement et probablement donner un challenge plus solide que l'opposition en reconstruction de la rue Sherbrooke O.

Comme si on avait déjà pas assez hâte au début de saison...

vendredi 8 novembre 2013

Finale de la Dunsmore - Ce qui n'a pas encore été dit...

Main dans la main - Photo: Domskibum
Beaucoup a été écrit, diffusé et commenté sur la finale de la Dunsmore attendue, demain en banlieue de Lévis, entre le Rouge et Or de l'Université Laval et les Carabins de l'Université de Montréal.

Également, plus tôt cette année, on a aussi analysé  à deux reprises les forces s'affrontant, alors voici quelques pensées originales (on l'espère) sur l'évènement, que nous désirons partager.

Une fausse impression de déjà vu
On a souvent l'impression qu'une Dunsmore au PEPS-IngDirect-Latulippe-Ashton opposant les Carabins et le Rouge & Or est un classique qui revient annuellement en novembre. Pourtant au contraire, depuis 2006, donc en 8 possibilités, ce n'est que la troisième fois que ces deux antagonistes croisent le fer.
 

Compter 20 points
Selon toute vraisemblance, pour espérer l'emporter on va devoir compter une vingtaine de points. Et ce ne sera pas une sinécure. Si on excepte le match contre Bishop's (où ils l'avaient complètement échappés), et le retour sur le placement manqué de #24 A. Pruneau (au match #4), la défensive des bicolores dorés n'ont concédé que 47 points en 7 matches à leurs adversaires, soit une moyenne sous les 7 points par rencontre.

Pour espérer l'emporter sans #8 Rotrand, et avec #1 Swisskinfe Erlington et #88 M. Davidson (s'il est habillé) amochés, nous allons avoir absolument besoin de toute une partie de #27 Crazy-Lauzon et d'une ligne offensive qui va jouer comme s'il n'y avait pas de lendemain. Un jeu en unité spéciale ou encore un ou deux revirements ne nuiraient surement pas à l'atteinte de l'objectif.

Une odeur de travail à finir
On sait qu' A. Nadeau-Piuze et O. Fréchette-Lemire à la fin de leur éligibilité sont restés dans le giron des Carabins en tant qu'entraineurs spécialisés, mais on a de plus remarqué tout au long de l'année une présence jamais vue des anciens qui se font discrets, mais qui suivent l'équipe, font du vestiaire avec leur ex-coéquipier, leurs prodiguent des conseils de temps à autre... On parle de J. Beaulieu-Richard et de quelques autres qui ont disputé leur dernier match universitaire l'an dernier.

On peut également songer à #57 A. Rousseau-Saine qui est revenu non seulement dans le giron, mais également dans le Bleu uniforme pour donner un coup de main au sprint final...

Il y a une odeur d'inachevé avec cette cohorte de l'année dernière qui a vu ses espoirs s'anéantir cruellement en 12 minutes au CEPSUM en novembre 2012, et on sent qu'ils n'ont pas encore fait leur deuil du statut de joueur pour le troquer en celui de partisan...

Pour le reste
Il y a "jouer pendant 60 minutes", "provoquer des revirement", "dominer physiquement les lignes",  "exécuter le plan de match",  "la difficulté d'en gagner 3 consécutives", "jamais deux sans trois" et "profiter de ses chances"...

Maintenant, trêve de bavardage et let's play ball!


jeudi 31 octobre 2013

Demi-Finale de la Dunsmore à Bishop's

P-L Varhegyi et la oline n'auront pas E. Ngoyi devant eux - Photo Domskibum
Le 7 novembre 2009, dans une demi-finale de Dunsmore au CEPSUM, J. Heather remplaçait le quart J. Andrews, blessé, à pied levé et prenait les rênes de l'offensive Bishopoise qu'il ne relâchera plus pour les 4 années suivantes.

Au cours de son baptême LFUQien à Montréal, malgré quelques rares éclairs, il ne fut pas un facteur dans la rencontre, son équipe s'inclinant au compte de 45-15. Cette partie fut la dernière de Marc-O à Montréal et surement l'une de ses plus satisfaisantes.

Maintenant ce n'est plus une verte recrue mauve, mais plutôt un recordman SIC pour le nombre de verges par la passe, au sommet de son art qui va tenter de prendre sa revanche finale, mais cette fois sur ses propres bucoliques terres estriennes.

De l'autre côté, la défensive des Bleus va devoir tenter de le museler, ainsi que son fougueux receveur numéro 1 A. Fox, son bénéficiaire de plus de 1000 v. par la passe cette année.  Leur train d'enfer a dynamisé les faux alligators et leur a ainsi permis de pouvoir accueillir leur premier match éliminatoire à domicile depuis 1994. J. Heather avait 4 ans à l'époque.

Rappelons que A. Fox est le même joueur impétueux qui avait déclaré en gros plan aux caméras de Rad-Can il y a deux ans en parlant de la défensive des Carabins:
" Ne me couvrez pas à un contre un, je vais vous brûler à toutes les fois".
On va bien hâte de voir si #24 A. Pruneau a quelque chose à dire là-dessus.

"L'autre" Purple Jesus
La clé pour la défensive Bleue sera évidemment de répéter les efforts du premier match de la saison entre les 
deux équipes, essentiellement de presser et de plaquer J. Heather pour qu'il soit le moins à l'aise possible. Les Guêtres ont surement pratiquer des jeux rapides de timing toute la semaine pour tenter d'apporter une esquive à l'agressive défensive de coach Maciocia...

Du côté de l'attaque, la clé sera notre ligne offensive. On ne peut comprendre qu'une ligne composée d'étoiles, de vétérans et de prospects CFL comme #57 A. Rousseau-Saine, #60 Marc Glaude, #66 O. Quévillon, #56 L. Constant et #67 D. Foucault ne puisse dominer physiquement la ligne défensive des Pourpres. Ce faisant, ils pourraient ouvrir le chemin pour #32 Crazy-Lauzon ou donner du temps à #15 P-L Varhegyi pour faire quelques passes assassines...et pourquoi pas à #88 M. Davidson qui s'est fait bouder comme étoile RSEQ.

Une des clés du match pour les Carabins sera de rivaliser, sur les 3 unités, avec l'intensité physique des 21 finissants des Guêtres pour démontrer qu'ils veulent gagner ce match au moins autant qu'eux. De mémoire, on ne se souvient pas qu'une équipe dans la Conférence Québec ait eu un nombre si élevé de finissants. En moyenne, une bonne année, une équipe peut en avoir une dizaine dans ses rangs.

Bon match, et venez encourager nos Bleus en personne, ils auront besoin de notre soutien.

vendredi 25 octobre 2013

Match #8 - La bataille des Titans...

On a l'impression que #7 D. Ménard va connaitre un gros match - Domskibum
Alors le dernier match de la saison régulière qui nous opposera à nos ennemis jurés de la ville titulaire. Un p'tit 3 degrés (ressenti) avec du vent et une fine pluie glaciale*, ça va sentir le Pirate de l'autumn wind.

Autant lors du plus récent affrontement, le fait saillant prévu était l'affrontement entre la lourde ligne offensive de Laval face à la renommée ligne défensive des Carabins, autant cette fois-ci ça risque d'être le contraire.

En effet, depuis la couteuse défaite contre Sherbrooke, les Carabins ont repris l'identité qui les caractérisait dans la deuxième moitié des années 2000. Mettre les solides et lourds #18 A. Dupuis et #91 Jr Luke de chaque côté de la ligne à l'attaque appuie nos dires. Une défensive intraitable et une offensive qui se fie sur une ligne bulldozante et des porteurs de ballon qui vont chercher des gains et bouffent du cadran.

On sait que contrairement à ces années, le R & O ne se fie plus à des mastodontes incontournables du type K. Hilaire et F. Plesius dans la secondaire pour couper le centre.

On gardera un oeil sur le différentiel (on sait que ça ne change rien) pour le plaisir du différentiel, mais également pour savoir quelle équipe terminera la saison avec la meilleure fiche défensive de SIC. Le premier objectif est de 7 points et le second de 9.

La vie est un éternel recommencement

Les plus vieux partisans se rappelleront le dernier match de la saison régulière entre les deux mêmes équipes, avec sensiblement les mêmes enjeux, et une température qui semble vouloir s'apparenter le 28 octobre 2006.*

Ce fut un match âprement disputé où même si coach Constantin avait tenté de réduire le temps de jeu de ses réguliers en deuxième demie, il les remit dans le match dans les dernières minutes pour tenter de gagner la rencontre devenue hautement émotive. La rencontre fut décidée par un stand-off spectaculaire devant le puissant porteur Sam Fournier (et assorti d'un temps d'arrêt controversé de coach Santerre) lors de 3 jeux à  l'intérieur de la ligne de 10 des Bleus.

À surveiller

Les botteurs et unités spéciales dans les mauvaises conditions. Un botté manqué, un mauvais long snap pourrait coûter cher.

On ne haïrait pas que les troupiers de coach Maciocia leur joue un petit tour PEPS style à l'intérieur d'un de leur première série à l'attaque. On pense à quelque chose comme un sac ou une interception, quelque chose qui déstabiliserait le jeune A. Skinner tout en lui souhaitant la bienvenue au CEPSUM.
 
Ailleurs dans la ligue

Tous les matches sont importants ce week-end afin de placer les équipes pour les éliminatoires. En même temps que le match qui nous intéresse, les Hommes en Rouge seront à Lennoxville pour tenter de vaincre les odds et de s'assurer d'une place dans les éliminatoires par leurs succès sur le terrain. On sait que l'an dernier, la présence de joueurs anglophones inéligibles chez les deux autres équipes anglophones leur avaient permis de se faufiler en séries. Les Guêtres ne leur laisseront pas le champ libre, voulant par une victoire préserver leur chance d’accueillir le premier match éliminatoire dans leur patelin depuis euhh euhhhh très longtemps 1994 (advenant une défaite des Carabins contre Laval). On surveillera aussi le joueur par excellence de la RSEQ, J. Heather qui tentera d'établir le prestigieux record SIC pour le nombre de verges gagnées par la passe dans une saison. Il doit obtenir exactement 399v. verges pour égaler le record de W. Finch de Western établit la semaine dernière.

Et au stade du  Vert & Or, les troupiers de coach Lessard auront une bonne idée au moment d'embarquer sur leur gazon naturel (16:00) si leur chance de se qualifier pour les éliminatoires est toujours vivante. Rappelons que pour l'équipe Verdoré ce sera la première et dernière occasion d'offrir une victoire à ses partisans.

* Sur l'hyperlien statistique, on voit que 2006 était la première année de Marc-O et la dernière de Y. Bériault. C'était également la première de J. Gesse et la dernière d'A. Aimable, ahhh souvenirs, souvenirs.

N. B.: Petit conseil DeuxFans: Dans un match "Autumn Wind", préparez votre linge, tuque, foulard, gants tel vous pensez que ça va suffire, puis ajoutez une couche. Ce n'est jamais suffisant.


vendredi 18 octobre 2013

Match #7 - Le roi de la montagne.

L-A Guimont-Mota trouvera la d-line sur son chemin - Photo Domskibum
Samedi au Percival, les Carabins et les Redmen de McGill croiseront le fer pour probablement la seule fois (si l'on excepte le match hors concours) de la saison 2013. La météo nous annonce un match frisquet avec de la pluie à 80%. La saison de football débute.

Bien que la plupart des observateurs s'entendent sur le renouveau McGillois, il est bon de rappeler que leurs 3 victoires de cette année ont été acquises auprès des toujours sans victoire ConUnistes ainsi que de Mt-Allison, des formations qui croulent dans les bas-fonds des équipes SIC. Pour accéder aux éliminatoires, ils devront vaincre une équipe classée parmi le Top 10 SIC, soit les Carabins ou les Guêtres. 

Le meilleur atout offensif de McGill est leur porteur de ballon L-A Guimont-Mota (qui n'échappe plus les ballons cette année) et celui des Carabins est leur jeu au sol. Avec une telle température, on s'oriente vers un match de lignes, et à ce jeu, on favorise nettement les Bleus. Notons que notre porteur de ballon étoile #8 R. Sené ne sera pas en uniforme, lui qui n'est toujours pas remis de sa blessure au ménisque de son genou.

L'offensive des Hommes en Rouge en est une basée sur le concept hurry-up chère au CO Pat Boies des Redmen. Cela leur permet de rouler beaucoup de jeux et effectivement d'obtenir davantage de premiers jeux que leurs adversaires. Mais comme a surement dit Vince Lombardi:  au football, ce sont les points qui comptent, pas les premiers jeux.

Il sera intéressant de voir qui sera au poste de quart pour les troupiers de coach Uttley, P-L Dussault s'étant blessé au moment où il avait décroché le poste. On sait que nos ailiers défensifs sont assez lourds et pourraient avoir de la difficulté à coincer un quart mobile comme Dussault... à moins que la pression ne vienne du centre.

On a une impression (lire feeling) qu'on pourrait avoir un gros match de notre défensive avec plusieurs revirements et très peu de verges allouées.

Ailleurs dans la ligue

Le match Bishop's - Concordia soulève bien peu d'intérêt, la seule nouvelle pouvant être intéressante de l’université de l'Ouest de l'Île serait une décision du nouveau directeur athlétique P. Boivin...

Quant à la visite des Renards au PEPS, on sait que le Vert & Or a tendance à sortir un gros match lorsqu'on s'y attend le moins, et en sortir un banal lorsque l'anticipation est à son sommet. Comme personne ne s'attend à ce qu'ils gagnant dimanche, ils pourraient sortir un match surprenant. L'absence de botteur, particulièrement au PEPS devrait cependant leur être fatal.

Pour les encourager: on s'engage à ne plus parler de leur gazon naturel (aka champ de vache) pour toute l'année 2014 s'ils parviennent à l'emporter dimanche. Ça nous donnerait tout un match pour finir la saison régulière contre les bicolores dorés la semaine suivante.


vendredi 4 octobre 2013

Match #6 - La revanche ou l'humiliation

Même en l'absence de Rotrand, la ligne O devra ouvrir le chemin - Domskibum
Nous avons comparé les forces en présence la semaine dernière, voyons donc rapidement ce qui pourrait faire différence cette semaine.

La Confiance
Laissez-moi vous conter une histoire. En secondaire 4, je jouais un peu au volley-ball. J'étais un joueur moyen (commettant souvent des erreurs dans des moments critiques) et dans le cadre d'un tournoi, j'avais été le laissé pour compte à la fin du repêchage (comme on voit dans les films). J'ai monté une équipe avec les laissés pour compte comme moi, et nous avons fini par gagner le mini tournoi. J'ai passé d'un joueur moyen à un des meilleurs joueurs de mon année, et ce sans vraiment m'améliorer au niveau technique... Essentiellement, la confiance en moi me faisant passer de zéro à héros (si vous me permettez d'utiliser l'expression usée à la corde).

Tout ça pour dire que #4 G. Cousineau et/ ou #15 P-L Varhegyi sont dans la même situation. Ce n'est plus une question de lecture de la défensive adverse, de prise de décision, ou de playcalling, mais simplement de confiance en leur moyen, d'avoir du plaisir à jouer.

Ils doivent se dire: "Ça ne peut pas être pire que le dernier match, alors on n'a plus rien à perdre" et s'amuser.

Le Différentiel
On parle toujours du différentiel de points entre Montréal et Québec, mais avec le premier rang pratiquement hors d'atteinte pour les Bleus, le différentiel de points contre Sherbrooke pourrait faire la différence dans le classement final de la saison régulière. Rappelons-nous qu'une victoire avec un différentiel supérieur à 4 points donnerait l'avantage aux Carabins en cas d'égalité entre les deux équipes. Par leur victoire en lever de rideau de la saison 2013, les Carabins détiennent déjà l'avantage contre les Gaiters.

Les Impondérables
Ils se résument pas mal au retour des blessés. Du côté de Montréal, les potentiels: #67 D. Foucault, #37 N. Gauthier, #18 A. Dupuis, #32 N. Dubeau.

D. Foucault pourrait faire une grande différence pour l'attaque des Bleus avec un retour au jeu. Rappelons qu'il peut jouer indifféremment comme garde ou comme bloqueur.

Du côté du Vert & Or, la situation du botteur M. Hébert est toujours inconnue, et on ne serait pas surpris de voir le grand et gros porteur /TE JC Beaulieu de retour...

Ailleurs dans la ligue
Semaine qui débute vendredi soir par l'affrontement entre les Guêtres et McGill. Le jeune P-L Dussault fait écarquiller beaucoup d'yeux depuis quelques matches, mais ce n'est rien à côté de J. Heather qui lui fait décrocher des mâchoires. Tant que les Guêtres conservent leur nouvelle bonne habitude de limiter les pénalités, ils devraient sortir en tête.

À Québec, un dimanche après-midi de pluie torrentielle, les troupiers du général devraient reprendre leur bonne habitude de blowout en bonne et due forme. Les partisans, les entraineurs, les joueurs, tout le monde s'en ennuient. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour gonfler ses statistiques pour la seule fois cette année.

Notons que tous les matches sont webcastés ce week-end.

P.S.: Désolé pour l'histoire larmoyante de l'adolescent rejeté, on ne recommencera plus, promis.