vendredi 17 mai 2019

La saison des mariages


Chaque année, lors du camp de printemps, plusieurs joueurs de l’édition précédente font camp buissonnière. Et chaque année, quand l’on demande pourquoi ces joueurs ne sont pas présents, on a toujours la même réponse : Y’avaient un mariage!


Comme vous l’avez lu dans mes comptes rendus de ma visite au camp d’entraînement de la semaine dernière, plusieurs joueurs n’étaient pas en uniforme ou n’étaient tout simplement pas au camp. Voici donc la liste des joueurs de l’édition 2018 qui auraient troqué les épaulettes pour le nœud papillon.

Prenez note qu’en aucun temps je prétends et affirme que ces joueurs sont des MIA et qu’ils ne font plus partie de l’équipe. La très grande majorité avaient de très bonne raisons de pas être présent et, à qques exceptions près, je m’attends à tous les voir en uniforme en août.

Quarts-arrière :
Éric Parr

Porteurs de ballon :
Samuel Makwanda
Ryth-Jean Giraud

Ligne offensive :
Mathieu Boucher
Jean-Maxime Derosier

Receveurs :
Félix Ménard
Kevin Kaya
. Il s’entraînait sur les lignes de côté avec PM Toussaint
Dominic Perron
Tristan Fiske-Casault
. Pratiquement remis de son opération au genou, il s’entraînait sur les lignes de côté avec PM Toussaint.
Antoine Maihot. Il s’entraînait sur les lignes de côté avec PM Toussaint
Jason Hovington
Jocelyn Legault

Robbi Dejean. Il s’entraînait sur les lignes de côté avec PM Toussaint
LM Normandin. Sa session d’été se termine en juillet.
Patrice Charles
Liam Ward.

Ligue défensive :
Xavier Marois
Momar Mbaye
Nicholas de Bellefeuille-Blais

Secondeurs :
Joachim Christian
Jahson Lafontant-Denis

Demis défensifs :
Marc-Antoine Dequoy. Il s’entraînait sur les lignes de côté avec PM Toussaint
Ronaldo Bernard
Bruno Lagacé. Il s’entraînait sur les lignes de côté avec PM Toussaint
Julien Jeffly
Paolo Sergeni.


lundi 13 août 2018

Visite au camp et autres informations secrètes


C’est sous un soleil de plomb que l’on a fait notre 1re visite au camp d’automne des Carabins. La température en Fahrenheit n’avait d’égal que le nombre de joueurs sur le terrain.
L’une des 1ere choses qui nous a frappés c’est le nombre important de nouveaux visages au sein de l’équipe. Et ici, on ne fait pas référence aux déjà très médiatisés changements au niveau du personnel d’entraîneurs. En effet, les recrues et 2e années représentent près de 70% de l’ensemble des joueurs de l’alignement du camp.
Toujours en tenant compte que ce n’était que la 2e journée du camp, voici les quelques petites notes que l’on a glandées ici et là.

Attaque :


Je ne surprendrai personne en disant que c’est #16 Dimitri le Nouveau Messie qui est officiellement le QA #1 de l’équipe. Les 3 autres pivots présents sont #14 G. Archambault, le revenant #5 E. Parr et la recrue #1 B. Pelletier. Aucun des 3 « vétérans » ne s’est vraiment démarqué. Dimitri semble le plus en confiance et Parr a de loin le bras le plus puissant. Il ne faudrait pas s’étonner de le voir ravir le poste de numéro deux au Doc Archambault.

Du côté des porteurs de ballon, #33 R. Malki poursuit sur sa lancée de la fin de la saison 2017 et semblait être le porteur #1 de l’équipe. Mais il faut dire que le vétéran #2 G. Parent, bien qu’en uniforme, n’a pas pris part aux exercices de groupe. Il nous a d’ailleurs paru plus en shape que jamais. Plus musculaire, moins… moins. Il devrait reprendre son poste derrière Dimitri dès la partie d’ouverture. La recrue #4 S. Makwanda fait déjà sa place comme l’un des très bons PB de l’équipe. Il est grand, fort et court avec assurance. Il sera assurément l’un des porteur partant tout au long de la saison. On l’aime déjà d’amour profond (attendez-vous une une rencontre sous peu vécu le micro inquisiteur).  Avec la retraite de J. Choquette-Daigneault, #22 Mr. Roboto devrait voir son lot de ballon en 2018.

Le FB recrue du Vieux-Montréal #38 T. Quirion pourrait venir brouiller les cartes à sa position. À 5’11, 235lbs, il a clairement le physique de l’emploi. On vous rappelle que nous avons besoin d’un centre-arrière de haut niveau pour contrer l’excellent M. Betts.

Avec les retours de #3 R. Cibasu et #83 R. Major-Dagenais le groupe de receveur 2018 des Carabins est assurément le meilleur de son histoire. Les receveurs partants devraient être Cibasu, Kaya, Paquet, Major-Dagenais et Normandin. Les remplaçants de luxe seront Laflamme, Fiske-Casault et Maihot ( qui était des 5 receveurs partants lors des dernières parties de 2017).

La recrue #49 D. Perron, malgré sa trop petite taille a effectué des immenses attrapés contre des DD d’un demi-pied plus grand que lui. #82 J. Hovington nous a agréablement surpris. Il semble avoir le même « pif » que son frère pour le ballon, mais du bon côté de la clôture cette fois-ci. À 6’02, 210lbs à son 1er camp, imaginez les ravages que pourra faire #6 JS. Chamberland après avoir profité des conseils de Coach Byron dans le gym et des soirées au Sushi à volonté!

On aimerait bien vous parler de la ligne offensive, mais on l’a presque pas vu en action lors de notre visite. Seul constat, elle sera jeune et avec peu d’effectifs. Sur les 14 OL listés, il n’y a aucun 4e année et que 3 5e année. #62 A. Dumouchel, #64 G. Sylvestre, #54 MA. Lemay, #66 PO Lestage, #68 F. Tsagatakis devrait être l’alignement partant.

Défense :

À défaut d’avoir des gros DT/NT, les Carabins vont encore opter pour la vitesse plutôt que pour la grosseur. Le mouvement sur la ligne sera encore monnaie courante. Prévost, Mignaut, Marion, Lemieux-Cardinal, Pelletier, Rossi, Brodrique, Cayo (coco), Paquet-Brisson dans l’ordre ou dans le désordre, ils se sont tous alignés de façon menaçante devant le QA en poste. En parlant de #40 S. Rossi, si lors de notre dernière visite sa condition physique semblait incertaine, il nous finalement paru très en jambes.

Pas sûr que nous avons déjà vu un groupe de secondeurs aussi jeune. Les Carabins 2018 n’ont aucun secondeur de 4ème ou de 5 années. C’est la machine à plaquer, #45 JP. Lévesque, qui aura la lourde tâche de remplacer Cromito aux côtés du capitaine #7 Brian H.

Dans la tertiaire, les recrues #30 R. Bernard et #32 D. Desbrosse semblent être les candidats préférés de tous pour prendre le poste de Zak. La recrue #31 B. Lagacé joue déjà comme un vétéran. Il sera assurément l’un des DB partants avec #9 JS Bélisle, #15 F. Hamel, #24 MA Dequoy et le jet-setter #23 J. Perrin.

Notre #Stibotteur #18 LP Simoneau est méconnaissable. Il est maintenant svelte comme un jeunot! Clairement il s’est senti piquer au vif que l’on a écrit, lors de notre dernière visite, qu’il avait un shape de calleur de bière. Les 3 botteurs présents ont bien fait. Rien pour écrire à votre mère, mais tout de même, on va aller s’acheter des timbres (question d’être prêts).

Pour ceux qui se demandaient si #83 R. Major-Dagenais avait bien récupéré de sa blessure à la jambe subie la saison dernière contre les Méchants de Laval, il s’exerçait comme retourneur principal tout au long de l’entraînement.

Jason Hogan s’est très bien intégré au sein du personnel d’entraîneurs des Carabins. C’était clairement le coach le plus vocal sur le terrain. Il prend de la place et il fait sentir sa présence. Très bonne acquisition pour les Carabins.

Informations secrètes :
Finalement, voici l’info que vous attendiez tous et que l’organisation cherchait à cacher : les MIA!

Joueurs qui étaient présents au camp du printemps :
Félix Bergeron, SEC
PO Laurendeau, LD
Kevin Duprey, REC
Mario Cleri, LO
Frédérick Labbé-Desmeules, LO

Joueurs blessés pour la saison:
Alan Penverne, B
Liam Ward, REC

Recrues 2018 :
Nicholas de Bellefeuille-Blais, LD
Joachim Christian Joyce, SEC
Thibault Van-Elsue, DD
Darcy Jeannis, DD
Patrice Charles, SEC

Prendre note que plusieurs coupures sont à prévoir d'ici la partie de samedi contre Carleton et surtout après. La liste pourrait donc s'allonger. Des noms circule déjà, mais nous allons attendre des confirmations avant de les publier.

Mine de rien, c’est plus de 10 OL 2017 et recrues qui sont MIA avant le début de saison…

mardi 22 décembre 2015

Proposition d'un calendrier interligue (prise X)

Scénario de blowout malheureusement rencontré trop souvent - Photo Y. Doublet
Au travers du pays, on constate le peu d'intérêt national pour un sport fantastique qui aurait grand besoin d'une meilleure exposition, d'un marketing adapté, et également de moins de blowouts...

Un commentateur récent, Seniorgolfer offre sa solution de calendrier interlock ainsi que de séries éliminatoires du même acabit qu'on vous suggère de lire.

Malheureusement son document n'est disponible qu'en anglais, mais nous présumons qu'il spécifiera sa pensée dans les commentaires. Prenez note que son document est en deux parties, et nous vous suggérons de débuter par la seconde pour en comprendre le sens et le cheminement.

Voici donc les motivations derrière sa suggestion:

  • Do we want to create more competitive opportunities for the student-athletes to better develop?

    Do we want to reduce the number of blow-out games and increase the number of closely-contested competitions?

    Do we want to create more fans and media interest in Canadian university football?

    Do we want to have a product that would be more appealing to national sponsors?

    Do we want to preserve the present playoff format of each conference and of the national championship?

    Do we want more games between programs of the same level without creating a tiered system?

    Do we want to offer a more challenging environment to help recruit even more exceptional football players in CIS?

    Do we want to continue to stimulate the improvement of resources in all football programs across Canada?

    Do we want to move forward or stay stuck in a scheduling model that seems inadequate for a number of universities and the growth of the game.
  •  

Voici donc le document en question (en téléchargement Dropbox, ne faites que Non merci lorsqu'une fenêtre de demande d'enregistrement apparaîtra).

On attends vos commentaires:

mardi 16 octobre 2012

La rince annuelle de Laval

Une constante caractérise les visites de nos ennemis jurés lorsqu'ils viennent nous visiter dans notre bat-CEPSUM, c'est qu'ils viennent subir une rince, peut-être pas dans le pointage, mais statistiquement, c'est incontestable.

C'est ce qu'une compilation des principales statistiques des 4 dernières visites des représentants de la ville à l’aréna virtuel en 3D nous démontre:

Quelques conclusions:

- Peu importe comment on regarde les chiffres, le pointage final a été beaucoup plus serré (sauf en 2009) qu'il n'aurait dû l'être.

- On aurait tellement dû gagner en 2010!

- La rencontre du week-end dernier en est un bon exemple, Laval réussit toujours plus de longs jeux et est très opportuniste pour garder les matches serrés.

- On comprend encore mieux le fameux ouffff que tous les partisans et instructeurs ont laissé échapper après avoir constaté qu'ils ne perdraient pas par plus de 19 points.

- On va devoir transférer cette irrésistible énergie au PEPS-VERIZON-CHERIOS-BRICK si on veut sortir du cercle vicieux des victoires non-significatives.

Alors, après avoir invoqué la présence de C. Sanchez au poste de quart, les blessures à votre O-line, les irrégularités de votre attaque, on vous informe qu'il vous reste moins d'un an pour trouver une excuse applicable en 2013.

Et comme le veut la maxime d'un instructeur de Div. 1, qui dans un moment d'infinies sagesses nous a appris: “Men Lie, Women Lie, Numbers Don't”.

mardi 28 août 2012

Encore des histoires d'admissibilité!

Encore des histoires d'admissibilité!

L'excellent journaliste du Journal de Québec, Richard Boutin a sorti lundi une histoire concernant des nouveaux arrivants Français qui ne seraient pas admissibles à jouer SIC pour l'année 2012, voici le passage le plus pertinent de son article à ce sujet:

Un règlement adopté en 2011 concernant l’admissibilité des joueurs évoluant dans le circuit français explique la situation. « Le circuit français est maintenant considéré comme une ligue professionnelle même si les joueurs ne sont pas payés sauf les étrangers, a expliqué l’entraîneur-chef Glen Constantin.

Je peux comprendre pour des circuits comme la NFL Europe à l’époque, mais il ne faut pas peinturer toutes les ligues avec le même pinceau. » « Comme pour le soccer au Québec, les joueurs de football français doivent payer une licence, a poursuivi Constantin. C’est un circuit amateur. Ce serait vraiment malheureux qu’il ne puisse pas jouer, car il a fait beaucoup de sacrifices pour venir ici. Giovanni Nanguy se retrouvera dans la même situation. »

Les joueurs français doivent maintenant être à l’écart du jeu un an avant de pouvoir faire le saut dans le réseau universitaire canadien. Dans le cas de Dable, il lui reste possiblement une seule année d’admissibilité. Dable devait affronter les Marauders, mais Constantin a été informé de la situation avant le match par son homologue David Lessard, du Vert & Or de Sherbrooke, qui vit une situation identique. « Je suis bien content que David m’ait appelé immédiatement, a indiqué Lessard, plutôt que d’attendre qu’Anthony ait disputé un match. »

Dans l'article les joueurs mentionnés sont les Rouge & Or A. Dable et G. Nanguy. À ceux-là, il faut ajouter notre "vraie recrue" B. Pereira" et celui qui a allumé la mèche de coach Lessard à Sherbrooke , le receveur Paul Braisaz-Latille.

Sauf que... une source généralement bien informée nous a appris que le règlement bazooka ne s'appliquerait pas uniquement aux nouveaux venus, mais également à ceux qui étaient déjà dans l'alignement d'une équipe universitaire et qui se seraient alignés pour leur équipe locale pendant la morte-saison Nord-Américaine.

À ce qu'on sache, dans le cas des Carabins, cela entraîne des problèmes pour notre o-line Alexis Stropiano, qui aurait joué quelques matches pour son équipes des Centaures de Grenoble.


Alexis en est à sa 4e saison à l'UdM, il a débuté comme centre-arrière et a été muté sur la ligne offensive. Il complète son bacc en communication. Il est un athlète-étudiant qui pourrait même être cité comme un modèle d'intégration.

Nous ignorons si le plaqueur défensif (que nous venons tout juste d'interviewer) Franco Pana est touché car nous n'avons pas reçu de confirmation qu'il ait joué en Europe l'an dernier. Y'a t'il d'autres joueurs Français dans d'autres équipes de la LFUQ qui seraient touchés par le nouveau règlement?

Tous ces joueurs sont maintenant rendus à Montréal, Québec ou Sherbrooke, ont payé des billets d'avion, se sont établis dans un pays étranger et sont maintenant confrontés à la possibilité de ne pas pouvoir faire ce qu'ils aiment le plus au monde...

Espérons que SIC, dans sa sagesse pancanadienne, revoit sa décision première et qu'il donne la chance à ces étudiants-athlètes, tout ce qu'il y a de plus amateurs, de pouvoir évoluer dans le circuit universitaire canadien.

Mise à jour:
On a l'impression que notre billet a fait réagir, le même Richard Boutin dans le journal de Québec d'aujourd'hui cite G. Lépine du R & O qui affirme que les 3 universités francophones du Québec font une demande de dérogation auprès de SIC.

lundi 28 mai 2012

Ce n'est pas parce qu'il ne se passe rien, qu'il ne se passe rien...

Ce n'est pas parce qu'il ne se passe rien, qu'il ne se passe rien...
Quelques sujets sont venus sur le sujet récemment et il serait intéressant d'y revenir, ce que nous faisons dès maintenant. Nous y allons de façon interrogative pour susciter la discussion.

S'améliorer en stagnant?

La semaine dernière il a été confirmé que Fredo Plesius refuserait de s'habiller du noir et jaune des TiCats pour revenir dans la LFUQ. De la même façon, une source nous a confirmé que A. Gascon-Nadon et I. Bamba  ainsi que le produit des Dinos de Calgary K. Fabien (tous des clients de l'agent J. Hardaway) et C. Rockhill feraient de même.

Regardez le highlight dominant de F. Plesius ou le fait qu'A. Gascon-Nadon ait remporté lors des deux dernières années le trophée individuel remis au joueur de ligne défensive au football SIC. Dans une carrière aussi limitée dans le temps que celle d'un footballeur, on se demande ce que ces joueurs vont apprendre dans une ligue où ils ont prouvé qu'ils dominaient. N’oubliez pas que dans ces deux cas, ces joueurs sont déjà plus vieux que leurs homologues américains sortant des collèges.

Pour être honnête chaque joueur vit une situation particulière et tente de prendre la meilleure décision pour son avenir professionnel, et non seulement sportif. Ainsi, J. Beaulieu-Richard, dans un programme "continu" comme la pharmacie n'avait pas le luxe de pouvoir suivre des cours à distance ou autre arrangement académique compensatoire. Un autre exemple est K. Fabien (OL) mentionné ci-haut, qui n'est âgé que de 21 ans, et n'est pas dans la même position que les joueurs du Rouge & or notamment.

Marc-O Brouillette qui vient de passer son barreau la semaine dernière, deux ans après avoir complété sa 4e saison avec les Carabins est un très bon exemple qui démontre que les études ne s'arrêtent pas après un séjour SIC. La carrière CFL donne une latitude idéale pour quelqu'un qui veut étudier en hiver, lorsque le champ d'étude le permet, entre deux saisons de football.

Comme Samuel Giguère l'a démontré, on sait bien que le salaire dans l'équipe de réserve de la NFL rapporte plus qu'un salaire de recrue de la CFL (75k vs 50 k approx), mais nous croyons que nous approchons du niveau ridicule.  F. Plesius a pourtant obtenu une chance au mini-camp des Eagles où il n'a pu réussir à faire partie de l'équipe du camp d'entrainement (90 joueurs). Si son talent est aussi incontournable, pourquoi ne pas faire comme Solomon Eliminian qui est venu faire ses preuves au Canada deux ans avant de se faire offrir un contrat par les Vikings du Minnesota?

On suspecte que les succès de C. Greenwood, qui a paraphé cet hiver un nouveau contrat de 4 ans (non-garanti) avec les Chiefs de Kansas City, ait créé une précédent qui est grandement envié par ses ex-confrères. Rappelons que Corey Greenwood compte sur J. Hardaway comme agent...

Dans un récent billet, Jim Mullins remet l'odieux sur la nouvelle convention collective (CBA) de la NFL qui retire justement la possibilité pour un joueur sous contrat CFL d'aller faire un essai NFL à son année d'option.

On entend souvent que les meilleurs joueurs ne craignent pas les défis et veulent toujours se confronter aux meilleurs pour s'améliorer, pourtant dans ce cas précis, on peut affirmer qu'ils prennent exactement la voie contraire.

L'avenir nous dira s'ils ont pris la bonne décision...


Une Super ligue?

Nous avons été toujours sceptiques de la possibilité d'une ligue pancanadienne telle qu'espérée par plusieurs partisans, particulièrement ceux de Laval, qui s'ennuient profondément lors de blowouts à répétition des leurs à domicile.

Nous trouvions que le débat était un peu inutile parce que dans notre grand pays ad mare usque ad mare, les coûts de transport transcanadien en faisaient en problème insoluble. Dans cet article d'Alain Goupil de La Tribune, on apprend que Sports Canada pourrait faire partie de l'équation et promouvoir d'une façon inattendue les sports interuniversitaires.

L'article mentionne également la volonté de Bishop's de maintenir une équipe de football au sein de la LFUQ.


La fin du commissaire?

Dans le même article, on sous-entend que le commissaire Tom Allen en serait à sa dernière année comme commissaire de la LFUQ (nous retenons nos larmes de crocodile). Le poste de commissaire serait même aboli.

Il semble qu'une réunion lors du prochain mois fera progresser ces différents dossiers...

samedi 11 février 2012

Le cas Dubuisson - prise 2...

Mike qui semble perplexe - Photo Dom Bernier
Après avoir fait abondamment parler de lui pour des raisons qui ne lui étaient pas imputables l'an dernier, Mike Dubuisson ré-itère et cette fois il n'a que lui à blâmer pour la décision prise par les Carabins de l'exclure de l'équipe. La raison de l'exclusion demeurera entre l'équipe et le joueur.

Richard Boutin pose cette question à Danny Maciocia dans l'édition courante du Journal de Québec /QMI /TVASports/LCN/StarAcadémie:

Reverra-t-on Dubuisson dans l'uniforme des Carabins?

«Je ne le sais pas, a mentionné Maciocia. Pour le moment, je concentre mes énergies sur autre chose.»

«Je ne veux pas parler de ce qui s'est déroulé dans le passé, mais il n'y a pas un individu au monde qui est plus important que le programme de football et l'Université de Montréal, a déclaré Maciocia. Ce n'est pas le désir de gagner la coupe Vanier qui va définir mes décisions. Ma réputation dans le monde du football est déjà établie. Tout le monde doit suivre les règles.»

Trois remarques sur Twitter donnent un ton à l'histoire, celle de @remiaboussouan qui dit:

  • Mike Dubuisson doit avoir battu un record: le joueur qui a fait couler le plus d'encre par match joué. Impressionnant quand même!

  •  et celle-ci d'un joueur de Laval : CIS Needs more coaches like Danny & Glenn ! They Got Balls !

  • Et celle d'un ex-Carabin: C'est dommage! Tu peux sortir le gars du hood, mais pas le hood du gars!!!
On met donc cette histoire dans notre dossier: "à suivre"...

lundi 31 octobre 2011

Sport. Éducation. Fierté

La d-line des Carbs arborait des bas roses en hommage au #89 - Photo Dom Bernier
Au cas où vous ne les reconnaitriez pas, ce sont les mots employés par le RSEQ pour signifier sa mission. On les voit afficher un peu partout, sur leur site web, leur camionnette, leur littérature, etc...

Jonathan Pierre-Étienne, un étudiant en droit à l'Université de Montréal, a reçu une partie de suspension pour un  plaqué illégal, en plus du 15 verges appliqué contre son équipe.  Les 100 derniers joueurs de football a avoir posé un tel acte ont subi uniquement le recul de 15 10 verges. La victime du plaqué, le quart de Concordia Reid Quest était de retour sur la série suivante et se déplaçait normalement derrière la ligne de mêlée. Il était le quart partant de son équipe en fin de semaine contre McGill et il pourrait bien recevoir a reçu le titre de joueur de la semaine dans la conférence pour sa performance.

Bruno Heppel du 98.5 FM mentionnait à la radio qu'à travers toutes ses années au football, il n'avait jamais été témoin d'une suspension pour un cut block*. De plus, aucune personne de son entourage n'avait d'exemple similaire à lui rapporter.


Sans vouloir reprendre le débat du début, 90% des observateurs du football universitaire sont d'accord avec le fait que la le RSEQ / le commissaire de la LFUQl Tom Allen ont, de toute évidence, imposé cette suspension uniquement pour se venger des Carabins qui les avaient fait mal paraître en les amenant devant le CAIF dans le cas Dubuisson. Et on ne peut dire qu'ils se sont affichés sur la place publique pour se défendre de quelque façon...

Au-delà des Carabins, celui qui paie le gros prix là-dedans n'est pas le joueur suspendu? #89 Jonathan Pierre-Étienne dominait tous les joueurs universitaires canadiens cette année avec 10 sacs et avait une chance unique pour un athlète d'attaquer le record de SIC de 12 sacs établi par Leroy Blugh. Grâce à la magnanimité (sic) de RSEQ/Tom Allen, on retire injustement à PY la possibilité d'inscrire son nom dans le livre de record SIC...

Après le match, on s'est entretenu avec Jonathan "Le Sénateur" Pierre-Étienne et il convenait que sous le feu de l'action, immédiatement après le revirement, il s'était jeté devant le QB de ConU, mais il ne s'était pas jeté directement dans ses genoux. Il reconnaissait son erreur, et croyait que la pénalité de 15 verges serait sa seule sentence. Quelle ne fut pas sa grande surprise d'apprendre, JEUDI SOIR, à sa totale stupéfaction, qu'il ne pourrait pas disputer avec ses coéquipiers le match le plus important de l'année.

Avec le succès grandissant de la LFUQ et la popularité du football universitaire, on devrait avoir droit à un VRAI commissaire, et non pas un ex Bishopois qui possède une adresse de courriel active à BU. On sait que c’est commun dans le sport étudiant d’utiliser des anciens dirigeants du Réseau dans des fonctions semblables, mais le football universitaire est rendu trop gros et il faudra apporter des ajustements. Un type tel un Gilles Courteau qui veillerait à l'épanouissement de la ligue et du respect de ses règlements en toute impartialité. Où à tout le moins, un espèce de préfet de discipline (ancien joueur) à la B. Shanahan. De surcroit, et peut-être le plus important, un type qui travaille pour la ligue et qui doit aller au micro pour expliquer ses décisions et répondre aux questions des journalistes et par ricochet des partisans ...

Des intervenants divers nous ont signalé que Tom Allen a vécu de difficiles moments personnels la semaine dernière. Nous en sommes désolé et lui souhaitons de bien s'en remettre... Mais, à quelque part, en occupant un poste avec tant de pouvoir, si on allume la mèche, il faut s'attendre à ce que ça fasse "BOUM"!

La RSEQ et le commissaire de la LFUQ devraient songer sérieusement à relire leur mission, face à la décision qu'ils ont prise eu égard à un vrai joueur étudiant qu'ils font payer pour leur péché d’orgueil. Les structures destinées aux étudiants devraient, à chacune de leurs décisions, avoir le mieux-être des étudiants en tête, et non pas leur propre confort bureaucratique.

Loin de nous l'idée de faire passer Jonathan pour un ange, mais dans toute la saga, Jonathan Pierre-Étienne, le corps couvert de balafres suite à de nombreuses opérations attribuables à la pratique de son sport, le joueur qui a connu une belle carrière sportive au niveau scolaire, que ce soit au collégial ou à l'universitaire (NCAA et CIS), SANS JAMAIS ÊTRE RÉMUNÉRÉ, tout en complétant 2 baccalauréats, est définitivement celui qui incarne le mieux les valeurs Sport.Éducation.Fierté.


* Un joueur a le droit de commettre un cut block, mais uniquement sur la ligne de mêlée. Il lui est interdit de faire un tel geste lors d'un revirement. Évidemment, Jonathan connaissait le règlement.

P.S.: On ne croit pas que la présence de PY aurait changé l'issu du match et ce n'est pas le point qu'on veut soulever par ce billet... À moins qu'il n'ait terminé le match avec 14 plaqués... Mais là, nous sommes dans la pure spéculation, un d-line ne peut accomplir ça...

P.S.S.: Information supplémentaire sur Tom Allen, qui malgré cette tache, a été considéré comme un pilier hautement considéré du sport universitaire au fil des ans.

vendredi 28 octobre 2011

Jonathan Pierre-Étienne suspendu!

Jonathan Pierre-Étienne suspendu!
Encore un fois, un coup de théâtre secoue les Carabins...

Les faits
Selon toute vraisemblance, on apprend que l'exceptionnel joueur de ligne défensive, meneur pour les sacs au Canada, serait suspendu pour l'importante partie que les Carabins vont disputer aux Vert & Or demain!

Selon ce qu'on a glané ici et là, la nouvelle n'étant pas encore officielle au moment d'écrire ce billet, #89 J. Pierre-Étienne serait suspendu pour la durée d'une partie pour avoir cut blocké le quart des Stingers Reid Quest, suite à l'interception de #2 A. Coady au début du 4e quart.

Nous avons assisté au match live à Loyola et avons visionné le match 2 fois à la télévision et nous n'avions rien vu de répréhensible, mais donnons le bénéfice du doute à la RSEQ qui a sans doute appuyé sa décision sur le game films.

D'autres faits

Depuis les années que nous suivons le foot universitaire, nous n'avons jamais vu la RSEQ imposer a posteriori des suspensions à moins que ce ne fut à cause de circonstances exceptionnelles (bataille ou autre fait hors du commun), pourquoi cette fois-ci agit-elle ainsi?

Supposons que les faits reprochés soient tels qu'ils méritent une telle suspension. On regarde le film le lundi, et on annonce la suspension le mardi, non ? Pourquoi doit-on attendre au vendredi avant un match d'une telle importance pour annoncer officiellement la suspension. Les instructeurs se voient confrontés à s'adapter à la dernière minute à la situation, alors que le mardi leur aurait donné le temps de revoir leur stratégie face à la perte d'un joueur d'une telle envergure dans un match aussi important.

Dans le même match, à la télévision nationale, on voit Chris O'Kill asséner un sucker punch gratuit au ventre à #14 Nicolas Guimond. Comment as t'on fait pour ne pas voir et punir ce geste en revoyant le film?

Toujours dans le même match, #7 David Ménard se fait blindsighter inutilement alors qu'il reste moins de 2 secondes avant la demie et que le ballon est à environ 35 verges de là et que le jeu est, à toute fin pratique terminé... Le choc est tellement violent que David en perd son casque. Y'a t'il une suspension à venir à l'auteur de ce geste?

Il a y deux ans à Bishop's, Marc-O Brouillette avait été victime d'un late hit vicieux commis par Eli Ngoyi, qui avait laissé le  le quart des Carabins inconscient sur le terrain, sévèrement commotionné. Il manquera le reste de la partie ainsi que le match ultérieur. Pourtant jamais la RSEQ n'avait pris le téléphone à la suite de ce geste, pourtant évident à la face de tous...

Dans tous les matches de football universitaire, si on les regarde à la loupe après-coup, il y souvent des jeux isolés qui pourraient être passible de suspension. Pourquoi jusqu'à aujourd'hui, la RSEQ n'avait jamais réagit face à de tels évènements... pourquoi aujourd'hui prend elle les grands moyens?

Serait-ce parce que la RSEQ se sent humiliée de s'être fait débouter la semaine dernière par son excroissance le CAIF, qui a renversé sa décision quant au cas Dubuisson ainsi que son premier appel rendu? Est-ce possible que cette suspension soit provoquée par la rancœur, suite à la ténacité de l'équipe Bleue d'aller au bout du dossier, et qui ultimement, à l'unanimité générale, laisse à la RSEQ un oeil au beurre noir?

Poser la question c'est y répondre.

 
P.S.: Sur Twitter, l'excellent secondeur des Carabins #50 Jonathan Beaulieu-Richard a écrit hier soir:
"They keep throwing us rocks,  we keep knocking them out of the park."

P..S. 2: Allez les Bleus!

mercredi 20 avril 2011

La mutinerie inattendue

En novembre dernier, suite au non-renouvellement du contrat de l’instructeur-chef Marc Santerre, la majorité des joueurs des Carabins se sont désolidarisés de l’administration du programme de football de l'Université de Montréal, et toutes sortes de rumeurs; de l’abandon pur et simple du football, jusqu’au transfert en lot ont été émises de façon non officielle par plusieurs joueurs. Et puis, s’ensuivit l’annonce de l’embauche de coach Maciocia, la justification de l’administration et le passage de l’inéluctable « temps » qui a temporisé beaucoup de blessures vives. Jusqu’à maintenant, pas un seul joueur n’a quitté le bateau Bleu ou l’UdM en signe de rébellion, et on présume que toute l’histoire est désormais derrière nous…

Du côté des Cantons de l’Est, de façon inattendue et plus subtilement, on pourrait même l’appeler la « mutinerie tranquille », les forces vives de l’équipe de l’Université Bishop’s ont poussé plus loin leur désapprobation du programme de football des Gaiters, en s'éloignant tout simplement du campus, quitte à perdre une année complète en sit-outtant pour espérer revenir dans SIC en 2012.

Ainsi donc : Élie Ngoyi, ailier défensif athlétiquement impressionnant, a déclaré à Rouge et Or Mania qu’il ne croyait pas revenir avec les Gaiters, il hésitait aux dernières nouvelles, entre les équipes dorées, St-Mary’s et les Dinos de Calgary.

Ryan White, joueur de ligne offensive du collégial AAA par excellence en 2008, en a terminé avec l’équipe de l’Estrie, il poursuivra ses études et vraisemblablement sa carrière avec les Piqueurs à Montréal, pour des motifs familiaux.

Duraney White (avec la phrase classique : sans lien de parenté), grand receveur de 6’5 s’en allant vers ses meilleures années, est de retour à Montréal, et bien qu’il puisse toujours être de retour avec les Guêtres en 2011, ça semble très improbable à la lumière des informations reçues.

Jermaine Gabriel, excellent demi de sureté, on se souvient également d’un superbe retour de botté ramené pour un touché de 112v. dans un match contre Sherby, s’en allant en 3e année, à décidé de poursuivre sa carrière avec St Mary’s du côté de l’AUS.

Jean-Christophe Gagnon, un plaqueur défensif qui avait été élu sur l’équipe d’étoile du collégial AAA en 2009 et qui avait invoqué le défi et le fait pouvoir améliorer l’anglais pour se commettre l’an dernier avec les Gaiters, invoquait cette fois-ci une ré-orientation de ses études pour traverser la Massawipi et adopter le renard comme animal de compagnie.

Notons qu’historiquement dans la LFUQ, très peu de joueurs, qui ont vu du terrain la saison précédente, transfèrent pendant leurs 4 premières années d’études. Dans ce cas-ci, les joueurs semblent invoquer des motifs personnels, mais la somme de celles-ci nous fait suspecter la présence d’anguilles dans les ruisseaux rocailleux de l’Estrie.

On ajoute à cette liste que peu de joueurs des Cougars de Champlain-Lennox, malgré une fournée importante, n’ont désiré demeurer à Lennoxville pour la poursuite de leur carrière. Aucun joueur de Vanier n'a pris la 10 Est non plus...

La raison véritable n’est pas connue. On entend des rumeurs... qui pointent toutes vers le haut. Mais on se demande comment une équipe, qui allait livrer une bataille pour le premier rang de la LFUQ le 17 octobre dernier au 7e match de la saison régulière, peut se démanteler si rapidement.

Notre théorie à nous, c’est qu’après ce match (défaite de 62-0) et la dégringolade qui s’ensuivit, l’équipe s’est mise à évoluer dans des bad vibes et une spirale d’atmosphère négative, qui n’a pas cessé de se poursuivre après la saison. Malgré ce qu'ils en disent, si les joueurs n’ont plus confiance en leurs instructeurs, pourquoi rester là 2 ou 3 années encore…

Un fait qui nous avait fait sursauter à l’époque… lors du match fatidique contre le Rouge et Or au Peps, les joueurs des Mauves auraient fait le voyage en autobus de Lennoxville le dimanche matin, au lieu de coucher à Québec pour bien se préparer à la foule hostile et l’équipe acariâtre de la ville où on ne mêle pas élection et amphithéâtre…Rien pour s'aider...

vendredi 26 novembre 2010

Qui sont ces clounes?

Qui sont ces clounes?
À la suite de la réaction de David Ménard suite à sa déception d'apprendre qu'il n'a pas été nommé comme recrue de l'année, nous voulons aller un peu plus loin et comprendre l'affaire...

S. Vleminckx de Rue Frontenac a recueilli les propos de David, "à chaud" après la soirée des honneurs de SIC:
«Je l’admets, je suis déçu, j’ai de la difficulté à vivre ça. Lorsque j’ai reçu le titre de l’année au Québec, je ne pouvais l’apprécier puisque nous avons perdu en demi-finale. (Jeudi) soir, j’ai été élu au sein de la première équipe d’étoiles, mais ma joie est atténuée par ma défaite pour le titre.»

On a relu notre billet concernant les nominés au titre de recrue de l'année et on ne comprend toujours pas comment se fait-il qu'un quart-arrière numéro deux, ayant débuté 3 matches et ayant un completion passing rate à peine d'au-dessus de 50% a fait pour devancer David Ménard au titre de recrue de l'année au Canada.

Perdre le titre parce qu'un autre joueur dans une autre conférence fait mieux ou a des performances similaires, ça fait partie du sport. Mais voir une décision digne d'un individu au nez rouge commettre une erreur d'une telle évidence, c'est extrêmement frustrant pour un étudiant-athlète qui consacre une telle somme d'énergie à son entrainement et à son sport.

C'est un peu comme nommer les Maple Leafs de Toronto, au hockey équipe du siècle "1900-2000" ! Come On les gars! Ensuite, une seule pensée nous vient à l'esprit: Who are thoses clowns???

On sait qu'on fait voter un panel de journalistes et de médias toutes les semaines afin d'établir le Top 10 SIC-CIS qui établit l'ordre des 10 meilleures équipes au Canada.  De façon générale, les votes sont habituellement représentatifs (à l'exclusion de la péréquation maritimienne) de la situation du football au Canada. Pourquoi ne pas reprendre ce panel pour le vote des trophées individuels des SIC??

On peut vous assurer que les panellistes qui remplissent leur bulletin de vote hebdomadaire sont beaucoup plus sérieux et moins biaisés dans leur approche que ceux qui ont donné le Peter Gorman à Eric Dzwilewski.

En passant, si Sam Sabourin des Gaels de Queen's l'avait emporté, nous nous serions inclinés devant ce choix et nous lui aurions souhaité la meilleure des chances pour la suite de sa carrière universitaire...

Mise à jour: Sur le même sujet, mais dans un autre ordre d'idée, Jean Nadeau, notre confrère blogueur de Rouge & Or Mania nous apprend que David Ménard était le seul des joueurs présents à ne pas porter le chandail de son équipe. Antoine Deshaies de Radio-Canada nous informe que Rotrand Sené ne l'avait pas non plus. Donc, définitivement une réaction d'appui politique des deux anciens joueurs face à leur ancien coach, Marc Santerre (présent au banquet) et de "réjection" face au programme et au nouveau coach... La braise couve toujours sous les cendres...

lundi 15 novembre 2010

La question qui tue...


Nous ne parlerons pas de Manon Simard, sa célébrité est désormais assurée. Nous avons plutôt envie de poser LA question, après avoir décanté toute l'action qui a gravité autour de nous ces derniers jours, en fait, la seule question à répondre dans toute l'affaire "mutinerie":

Qu'est ce qui est le plus important: L'équipe de football des Carabins ou le programme de football de l'Université de Montréal?

Particulièrement pour les gens habitués aux sports professionnels, ça peut sembler une question sémantique, mais en fait, c'est le cœur de la question. Lorsqu'on parle d'abolir le programme de football de l'UdM, elle devient incontournable.


L'équipe de foot des Carabins est composée des joueurs et entraineurs "actuels". Des personnes qui ont choisi les Carabins et qui se sont défoncées pour l'équipe, autant en temps qu'en dévouement personnel. Ce sont ceux qu'on applaudit ou qu'on critique, ce sont les acteurs et les réalisateurs de la pièce de théâtre. On a vu au cours du brouhaha qu'ils manifestent tous une solidarité que même Lech Walesa aurait appréciée, et surement bien au-delà que ce que les administrateurs avaient anticipé.


Le programme est un concept moins concret, il inclut ce à quoi un finissant collégial se commet, il inclut également la partie "staff" qui voit au bon fonctionnement de l'équipe proprement dite (administrateurs, instructeurs de position, vente, marketing, soigneurs, médecins, entraineurs physiques, "surveillant" académique et surement d'autres postes que nous ignorons l'existence), et ultimement, il DOIT inclure l'équipe. Il a également une dimension historique que "l'équipe" n'inclut pas. On n'est pas certain que les Carabins de la première cuvée (les Ader Aimable, Maxime Gagnier et autres Yves Bériault) soient enchantés du tourbillon dans laquelle leur programme se retrouve actuellement. Au théâtre, il comprendrait le producteur, les techniciens, les accessoiristes, les maquilleurs, etc... et inclurait les acteurs et le directeur. Un des rôles important du programme est de s'assurer de la pérennité de l'équipe.

L'affrontement entre les deux factions est évidemment malsain pour tous, à quelque part, c'est l'équivalent d'une guerre civile pour un pays. Nous espérons que le tout se dénoue cette semaine, d'une façon respectueuse pour tous, sinon S. Vleminckx risque de passer pour un devin...

Marketing- communication - des crédits supplémentaires pour les étudiants?

Lorsqu'on a vu notre La Presse samedi dernier, et que les 3 premières pages du cahier des Sports, dont la frontispice, et une chronique de R. Tremblay Simardophobique (le sport à la mode dans les médias) étaient consacrés à "l'affaire Carabins", une vérité nous est apparue:

Les étudiants avec leur conférence de presse de vendredi, de façon autodidacte, sans réelle organisation (firme de relation publique) derrière eux, ont su rallier les journalistes à leur cause et obtenir un exposure qui n'avait jamais été atteint auparavant par les Carabins, en jouant au football du moins.

De plus, les joueurs ont eu l'intelligence de ne jamais lancer l'ultimatum (une importante démotion en groupe), que tous attendaient pendant la conférence proprement dite. Ils l'ont plutôt fait de façon indirecte dans les rencontres individuelles avec les journalistes... Atteignant le même effet, sans se placer dans une position de non-retour... À titre de gars de marketing, on lève notre chapeau devant vous les gars! Nous, on croit l'UdM devrait vous donner une prime académique pour ce fait d'armes.


Une autre question qui tue...

On vous a dit qu'on ne parlerait pas de Manon Simard, mais on a envie de parler de Réjean Tremblay...

Si jamais vous le rencontrez chez Lévêque, au Latini ou dans la loge à Me Aubut lors du prochain gala de boxe à Québec, nous aimerions que vous lui demandiez une autre "question qui tue":

Comment se fait-il que ses pairs chroniqueurs Bertrand Raymond, Yvon Pedneault, ou maintenant Marc DeFoy soient membre du temple de la renommée du hockey et que lui n'y soit pas?
Mise à jour: On avait dit qu'on attendait avec intérêt l'opinion d'un journaliste qu'on voit au CEPSUM et qui connait un peu les joueurs et coach Santerre, notre Mononque à perruche national, Ronald King, alors lisez son papier de ce matin, ça replace les pendules pas mal. L'avantage de connaître ce dont on parle...

mardi 5 octobre 2010

Coach Constantin: À Montréal, on se laisse aller Big Time!

À sa conférence de presse hebdomadaire, jeudi dernier, après avoir discuté de ses prochains adversaires d'alors, les Piqueurs de ConU, coach Constantin suite à une question, commente le cas du départ du jeune A. Lortie. Il dit notamment:
"Ça m'a affecté, tu deal avec le futur du jeune homme..."
Et il ajoute immédiatement après:

"C'est certain que là, je suis dans un mode "damage control"... à Montréal on se laisse aller... on est ci,on est ça, Big Time!"
De qui ou de quoi coach Constantin parle???Le seul endroit où il se parle fréquemment de foot universitaire à Montréal est ici, sur ce blogue et S. Vleminckx dans Rue Frontenac. Comme S. Vleminckx n'a pas traité du cas Lortie et que nous on a joué l'histoire très soft, sans jamais pointer le R & O du doigt. Il ne peut donc pas parler des médias.

Et de quel damage control doit il gérer? La seule explication serait les Carabins et coach Santerre???

Doit-on comprendre qu'immédiatement après qu'Alexandre Lortie vient de d'annoncer qu'il quitte Qc city, les coaches-recruteurs des Carabins seraient sur le téléphone à appeler tous les prospects 2011 à leur dire "Regarde jusqu'à quel point les recrues sont malheureuses à Québec city" ???

Il en ajoute sur le "cas Lortie" en affirmant:
"La réalité c'est pas le kid (qui a le problème), c'est le père. Nous on a rien à se reprocher dans l'histoire..."
Il clôt l'histoire plus tard en affirmant qu'il espère que le kid soit heureux autant en re-jouant au football qu'en obtenant son diplôme plus tard...

Un peu avant, en répondant à une question dans la conférence de presse, en parlant de la partie de l'Action de Grâce, contre les Carabins : "C'est quand déjà??

Levez la main ceux qui croient véritablement qu'il l'ignore, à 10 jours de l'affrontement...

Le Youtube: À la deuxième minute de ce vidéo, où il se plaint de la persécution de Montréal :




P.S.: Il y a un truc que l'on ne comprends pas, mais que surement des "ferrés" dans les règles SIC-FSEQ pourraient nous l'expliquer:Coach Santerre a dit en entrevue qu'il ne voulait pas risquer d'amener Alex Nadeau-Piuze blessé dans les Maritimes s'il n'était pas convaincu qu'il serait rétabli, car il était limité à transporter uniquement les joueurs habillés lors du match (max. de 45). Comment Coach Constantin fait-il, lui, pour apporter A. Lortie, et un autre joueur si on se remémore bien, et ne pas les habiller pour le match? Ne sont ils pas soumis aux mêmes règlements?

P.S.S.: La première partie de l'entrevue pour les passionnés.

lundi 20 septembre 2010

Les joueurs de la semaine #3...

Les joueurs de la semaine #3...

On ne fait pas un billet habituellement sur les joueurs de la semaine, mais aujourd'hui on a des choses à dire....

Offensif: Rotrand

Qui l'avait hypothésé dans leur game preview de jeudi?? N'allez plus voir les matches, lisez nos games preview, tout y est à l'avance... On va bientôt partir un blogue sur l'horoscope...

Tiré du communiqué des Carabins: 
Le numéro 8 est maintenant le meneur dans la colonne des verges gagnées au sol à l’échelle canadienne. Après seulement trois matchs, il en compte 505. Sa moyenne de 168,7 verges par partie est également la meilleure au pays.
Bravo Rotrand!

Défensif: Fredo Plesius


On a écouté une partie du match vs St-Mary's et il est souvent dans la télé... Sauf qu'on a hâte de voir son arch rival Sherbrookois F. Fonseca avoir la reconnaissance de ses pairs également. Depuis le début de l'année, il a totalisé: 4, 10 et 7.5 plaqués respectivement dans ses 3 matches disputés.

Unités spéciales: Austin Anderson

Say What???, ok une bonne semaine (6 placements, mais il en tout de même manqué 2) et en temps normal, il aurait du gagner, mais on fait abstraction de son coéquipier #3 Jeff Thompson
Equally impressive in a losing cause was return specialist Jeff Thompson who became the first McGill player to return the opening kickoff for a touchdown. He scampered 102 yards for the longest return in McGill history and finished the day with a Quebec conference single-game record 223 yards on four kickoff returns. The mark had been in the books since 1984 when John Larsen (Queen's) registered 168 in a game. Thompson was also credited with three tackles and a fumble recovery.
 Le gars établit un record de conférence 223 verges en 4 portées de retour de botté, éclipsant l'ancien record vieux de 26 ans et il n'est pas "joueur de la semaine"? Que vas t'il devoir faire pour l'être? Faire lui-même les bottés pour être certain qu'on lui donne le titre?

L'autre l'est parce que son équipe est poche dans la red zone!!!  On va s'informer pour savoir si c'est l'équipe qui fait les mises en nomination ou si la FSEQ décide seule...

lundi 26 juillet 2010

Bigger Stronger Faster

Hier soir, par hasard nous sommes tombé sur ce documentaire diffusé à la CBC. Produit par les mêmes gens qui ont fait les films Bowling for Columbine et Fahrenheit 9-11 (mais sans Michaël Moore), ce film de 90 minutes fait complètement le tour de la question des stéroïdes anabolisant, de façon scientifique, mais également de façon plus émotionnelle, en interviewant (ou par extrait) les gens qui ont fait les manchettes avec des histoires de stéroïdes, de Lyle Alzado à Ben Johnson en passant par Arnold Schwarzenegger (qui, ironiquement était à la tête un comité légiférant sur les stéroïdes anabolisant!!!).

Préparez-vous à voir une autre facette des stéroïdes que celle à laquelle vous êtes habitués. Et ce qui caractérise ces derniers est l'hypocrisie de tout ceux qui gravitent autour des industries sportives et manipulent les règlementations et même les résultats pour leurs bénéfices personnels.

Sous cette lumière, le récent "scandale" de l'Université Waterloo n'est qu'un chapitre supplémentaire sur lequel des opportunistes ont su profiter pour gains personnels.

On profite du fait que France Beaudoin est en vacance de sa quotidienne estivale pour vous détacher de "Bons Baisers de France" et vous présenter ce sujet plus substantiel.

Le documentaire sera présenté en reprise samedi 31 juillet à 19:00, toujours à CBC . Vous pouvez également le visionner directement sur le Net.

lundi 5 juillet 2010

Du rififi à Sherby


Il est notoirement connu que les succès du Rouge & Or à la fin du dernier millénaire (ça se dit bien), ont motivé d'autres universités francophones à se joindre au party footballistique. Les Carabins joignirent la LFUQ en 2002, selon un modèle hybride d'équipe d'élite financée par l'institution d'enseignement ainsi que l’apport de commanditaires. S'ensuivit en 2003 l'arrivée d’une autre université francophone, le Vert & Or de Sherbrooke, qui choisit d'adopter le modèle corporatif, le modèle constituant la base de la réussite du programme de football de l'Université Laval. Et le « modèle Laval » semble être également la voie que privilégie l’Université Carleton d'Ottawa pour revenir au football SIC.

Tiré d'un site satellite du Rouge & Or, voici la définition du modèle corporatif de l'Université Laval:

Ce modèle de cogestion entreprise-université de chaque club vise l’autofinancement par les commandites, les contributions des partenaires, la vente de billets et d’autres activités de financement. Il sera appliqué à la formation du Club de football Rouge et Or dont les succès lui apporteront une plus grande visibilité. «Avec le football, estime M. Gilles D'Amboise, (ancien directeur du Service des activités sportives de l’Université), nous avons confirmé le potentiel du modèle élaboré progressivement dans les années 1980.»

Les responsabilités des «associés» sont clairement définies. L’université conserve l’avant-plan comme représentante du club et elle en garde le contrôle. Les partenaires s’occupent principalement de la mise en marché, tandis que la réalisation des activités de financement constitue une responsabilité commune.

Plus récemment, dans un autre article, M. Gilles Lépine, directeur du programme d’excellence sportive du Rouge et Or affirme que :
…dans les grands établissements américains, le programme de football de l’Université Laval reçoit environ la moitié des 4,3 millions de dollars que l’établissement consacre chaque année au sport interuniversitaire, qui touche quelque 350 athlètes (dont les 85 hommes de M. Constantin) et plus d’une vingtaine d’équipes, dont plusieurs sont championnes provinciales ou nationales.

Donc on peut extrapoler que le budget du programme football du R & O se situe à au moins 2 M de dollars.

De la même façon, la représentante de l’Université Carleton, Jennifer Brenning, a récemment visité la ville où le maire se croit bordelais:
Mme Brenning est donc venue observer en personne le programme de l’Université Laval et en discuter. « Nous voulions nous inspirer des meilleurs, admet Mme Brenning, qui compte parmi les nombreux responsables de programmes sportifs d’universités canadiennes à avoir rendu visite ou téléphoné à M. Lépine et à M. Constantin au cours des derniers mois.
Et elle conclu : « Gilles (Lépine) et Glen (Constantin) se sont montrés coopératifs et disposés à partager leurs méthodes de marketing et leur modèle corporatif, soutient-elle. Je verrais très bien tout cela être mis en œuvre à l’Université Carleton. »
et voici la philosophie sous-tendant le programme football du Vert & Or (tiré de leur site web)
La Corporation Club de football Le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke a pour but de soutenir financièrement son programme de football par des activités de financement et la recherche de partenaires financiers. Elle participe activement à la saine gestion financière du programme. La Corporation fait la promotion du football en Estrie et endosse la philosophie de l’équipe soit de rechercher l’excellence académique et sportive en offrant un encadrement remarquable aux étudiants athlètes de l’équipe de football du Vert & Or.

Et un peu plus loin, on en apprend un peu plus sur l’origine du football à l’UdS:
En 1999, des personnes de l'Université et du milieu des affaires de la grande région sherbrookoise se réunissent pour étudier la possibilité de relancer un programme de football à l'Université de Sherbrooke. Ils constatent rapidement le potentiel du projet et décident de tout mettre en ouvre pour le réaliser. Un aspect du dossier pose problème : le financement. Pour opérer et être compétitif au niveau de la Ligue universitaire canadienne de football, le Vert & Or doit disposer dès la première année d'un budget de l'ordre de 600 000 $.
On parle de 2003 là, on suppose que les chiffres d’aujourd’hui doivent être beaucoup plus élevés, mais on doute fortement qu'on s'approche des 2 millions. On poursuit:
Bien qu'intéressée, l'Université se dit incapable de s'engager seule dans cette opération. Elle s'engage cependant à verser une contribution annuelle en argent et en services de l'ordre de 100 000 $ et demande aux instigateurs du projet de lui proposer des façons de financer l'écart de 500 000 $....

Et maintenant le rififi..

Nous sommes en 2010, et nous avons un certain recul sur la situation. Tout d'abord, mentionnons que le programme du Vert & Or va très bien du coté assistance, l'UdS étant la seconde université ayant attirée le plus de spectateurs à travers SIC au cours des 2 dernières années, malgré une fiche, somme toute relativement banale, de 8-8 (il faut spécifier qu'ils n'ont subi qu'une défaite à domicile pendant cette période). Toutefois, le Vert & Or n’a jamais encore accueilli un match éliminatoire à domicile.

En octobre dernier, par les journaux, nous apprenions que le président de la Corporation du Vert & Or, M. Marc Bélanger, terminait son mandat et qu'il serait possiblement intéressé à poursuivre des activités à l'intérieur de la Corporation.

Deux semaines plus tard, son mandat est terminé et il n'est plus actif dans la Corporation (?). Encore aujourd'hui, huit mois plus tard, son important poste à la présidence n’a toujours pas été comblée…

Dans un même souffle, Jean-Paul Ricard, journaliste au Journal de Sherbrooke, et qui couvre le football universitaire depuis les tout débuts de Sherby, nous apprends qu'à au moins deux reprises des membres de la corporation sont intervenus dans des décisions football en 2009!!!

Y'a t'il un lien à faire entre cela et le prolongement du contrat de l’entraineur André Bolduc jusqu'en 2012?  Prolongement qui a eu lieu, à l'étonnement de bien des gens, après le début à tout le moins cahoteux de la saison dernière (On se rappelle que la défaite inattendue aux mains des Hommes en Rouge, tôt en saison, a fini par coûter une place en éliminatoire aux Renardeaux)..

Dans un même souffle, on a ramené Alain Lapointe (l'ex-entraineur initial 2003-2006), qui était directeur général de la Corporation du Vert & Or, dans le giron du secteur football à titre de directeur gérant (un poste qui a peu d'équivalents dans le football universitaire), mais dont on devine qu'il vise à éloigner de nouvelles tentatives d’ingérence des membres de la Corporation du Vert & Or des décisions football.

On sait que tout n'est pas rose au royaume de la corporation du verdâtre, les renardois ayant signalé l'importance, pour leur permettre de boucler le budget, d'héberger un ou des matches éliminatoires dans leur vaste stade sherbrookois. Cependant, l'espoir d'être l'équipe locale à un match éliminatoire au cours des prochaines années semble quasi utopique. On leur concède une certaine possibilité pour l'année en cours, mais disons qu'avec la qualité du recrutement du Rouge & Or, des Carabins et de Stingers cette année, la probabilité semble des plus ténue pour les années à venir.

Rappelons qu’au récent Défi Est-Ouest, les Verdâtres ont moussé la candidature de l'excellent secondeur K. Régimbald, un 3e année, parce qu'ils ne semblent pas avoir suffisamment de 4e années de qualité "prospect CFL", ce qui augure mal pour 2011, à tout le moins...

Il n'a pas été surprenant d'apprendre que Sherby était un des programmes qui favorisait le match additionnel qui a été ajouté au calendrier, et sans le crier ouvertement, on présume que les revenus supplémentaires apportés par ce match étaient le facteur décisif.


Compte-tenu du nombre sans cesse croissant de footballeurs francophones de qualité graduant chaque année des CEGEP de la province, on souhaite la meilleure des chances à l'Université Sherbrooke afin de (re?)devenir une option de choix pour les meilleurs d'entre eux. Mais il semble bien qu'une direction et un leadership clair émanant d'en haut, constituera un pré-requis essentiel pour permettre au programme football de Sherby de passer de l'enfance à l'adolescence de façon sereine...

Malheureusement, nous n'avons pu retrouver plusieurs des liens ayant servi à la rédaction de ce billet. Les informations proviennent principalement de différents articles de Jean-Paul Ricard du Journal de Sherbrooke publiés l'automne dernier qui ne sont malheureusement plus disponibles sur internet. Le Journal de Sherbrooke une filiale de Québecor, qui ironiquement est le plus important pourvoyeur internet de la province, n'ayant probablement pas compris l'un des avantages de l'édition électronique, soit l'archivage et la consultation à peu de frais. 

 - Pour une raison qu'on ignore, vos excellents et quasi toujours pertinents commentaires ne s'affichent plus. Pourtant, ils sont bien reçus. Il doit y avoir un trouble du côté de Blogger (Google). On imagine que lorsque le trouble va être réglé, ils vont ré-apparaître. Sinon, on fonde une corporation et on challenge Google!

jeudi 13 mai 2010

Découpons la combine Est-Ouest

Découpons la combine Est-Ouest
Nous avions précédemment effleuré le sujet, mais aujourd'hui nous lui consacrons un billet complet.

Nous avons mis en en pratique nos cours d'Excel 101 pour raffiner les données et permettre de visualiser de façon plus succincte les résultats obtenus. Vous le retrouverez ici.

À la lumière des différents résultats, on peut affirmer que la cuvée 2011 SIC en sera une moyenne. Un peu plus forte que celle de 2009, mais inférieure à la prospère cuvée de cette année.

Voici quelques remarques que les données nous inspirent:

  • Les meilleurs prospects "combine" de la LFUQ sont les 3e années, le désormais célèbre Kyle Exumé (tout un 40 v.) et le verdâtois Kevin Regimbald qui a amassé les chiffres les plus impressionnants chez les secondeurs (en compagnie du St-Fxois Henoc Muamba).
     
  • On s'attendait à des chiffres plus impressionnants de Julian Feoli-Gudino qu'on attendait comme l'enfant prodige de cette portée.

  • Sans être dominant, notre Greg Alexandre a posté des chiffres très acceptables chez les D-Lines, en compagnie, à notre grande surprise, de Junior Turner des Mauvâtres. Les Guêtres ont vraiment le talent de briller en combine! M-A Fortin des bicolores dorés s'est assuré de rester dans la course.
     
  • Chez les Olines, l'immense Queensois (6'10)  Matt O'Donnell va sûrement être le premier de classe. On s'attend à ce que le renardois Yannick Sage soit également surveillé de près cette année. Pascal Baillargeon est toujours dans la course, et aura la chance de se reprendre l'an prochain à l'autre combine, particulièrement au répétitions du bench press. On espère que Sébastien Taché soit rétabli sous peu et puisse compétitionner contre ces adversaires. Il semble que l'énigmatique entraineur/agent Dr. Ping porte une grande attention à Anthony Barette des Piqueurs.
  •  
  • On se pose la question à savoir si Frank "spark" Bruno, ne devrait pas songer à un plan "H" s'il souhaite poursuivre sa carrière au-delà de SIC.

On répète qu'un recruteur a dit qu'avoir un "minimum" à la combine permettait de passer à l'étape suivante, soit de recevoir l'intérêt des recruteurs pour l'année à venir. Le fait que les étudiants puissent se comparer directement entre eux doit agir comme un stimulant pour leur permettre de se distinguer. Les recruteurs ne manqueront pas d'établir des comparaisons entre les deux combines avant le repêchage 2011.

jeudi 6 mai 2010

Pourquoi ne pas nourir la bête?

Le East West Bowl, qui se tiendra samedi à London, est un merveilleux "showcase" pour nos joueurs universitaires les plus prometteurs, et ce, à travers le Canada.

Tous les ex-participants à la Boule East-West, avouent que c'est leur premier contact avec des recruteurs professionnels, une combine de haut niveau, de fait une étape importante et inoubliable de leurs carrières, etc...

LE TOUT COURONNÉ PAR UN MATCH DE FOOTBALL! (nous qui en sommes atrocement sevrés depuis si longtemps)

Et la seule façon pour les amateurs de football (à l'exception de ceux captant les ondes locales de la région de Rogers) de pouvoir apprécier ses favoris et les prospects au repêchage de la CFL en 2011, sera de suivre sur un écran d'ordinateur, dans une fenêtre réduite, le webcast de l'évènement. (On vous communiquera tous les détails dans un prochain billet).

Les cotes d'écoute de CIS, SIC, de la Coupe Vanier sont en augmentation constante. Le repêchage de la CFL sur TSN a connu une hausse de 100% de son achalandage (sans tenir compte du Québec)....

Alors la question est: Pourquoi les détenteurs des droits de télédiffusion football de SIC-CIS, TSN et SRC ne télédiffusent pas cet évènement (TSN par TSN2 peut-être). D'ailleurs, lors de leur arrivée avec Illico au Québec, TSN2 se vantait de pouvoir offrir une programmation plus riche en contenu, PROUVEZ-LE DONC. Ces diffuseurs devraient comprendre que c'est un produit comme un autre et plus on le met à l'avant- plan, plus il va leur rapporter!

Pour faire changer les choses:
@ TSN:
If you have a question or comment about a program or event you saw on TSN, the television network, please direct all enquiries to TSN Audience Relations audiencerelations@tsn.ca or call them at 416-384-7660.


Radio-Canada:  Qui a profité de superbes cotes d'écoutes l'automne dernier, le courriel est : auditoire@radio-canada.ca 

Le message à copier-coller pourrait être: Comme vous êtes le diffuseur officiel du football universitaire au Québec, pourquoi ne pas nous montrer le match d'étoile de nos meilleurs joueurs à leur apogée universitaire? Et vous pouvez mettre en hyperlien ce billet-ci: http://www.allezlesbleus.ca/2010/05/pourquoi-ne-pas-nourir-la-bete.html


Comme dirait le vieux jardinier sage en entretenant son terrain de foot: C'est bien de récolter les fleurs, mais il faut les arroser aussi...

mardi 16 mars 2010

Est-ce que Marc-O peut faire un Brannagan de lui-même?

L’an dernier, à cette époque de l'année, Danny Brannagan, quart-arrière avec les Golden Gaels de Queen’s depuis les 4 dernières années, pensait mettre un terme à son séjour universitaire après avoir connu une belle carrière certes, mais peu d’espoir d’aller plus loin compte tenu du peu d’accès possible à la CFL pour un quart canadien.

Par une conjoncture un peu particulière, les quarts-arrières canadiens sont, non seulement pas favorisé par la CFL, mais de fait, ils sont plutôt découragés, la ligue ne donnant aucun statut de non-import pour un joueur évoluant comme quart-arrière dans une équipe, contrairement à un joueur canadien évoluant à n’importe quelle autre position. De plus, comme les joueurs canadiens ont souvent moins de « métier » que leurs homologues américains, les équipes ne voient aucun intérêt à considérer un quart canadien, aussi prometteur fût-il. L’exemple classique est celui de Mathieu Bertrand, quart ayant obtenu une nomination pour le Hec Crighton avec le Rouge & Or, qui a été transformé en centre-arrière dès son arrivée dans la CFL…

Danny choisit de revenir pour sa dernière année d’éligibilité SIC, connaissant une année de rêve à la position de quart, surpassant même le record de verges totales en carrière établi l’année précédente par Matt Connell (des Hommes en Rouge), il terminera deuxième, étant à son tour surpassé par son arch rival Michael Faulds de Western Ontario qu’il retrouvera en finale de Yates pour y triompher, in extremis. Sa route se poursuivit, par la suite en accomplissant l’impossible, soit une victoire sur les favoris canadiens, le Rouge & Or de l’université Laval et leur quart-arrière de 5e année, Benoit Groulx, qui désirait plus que tout, lui aussi terminer sa carrière sur un high à domicile. On sait que se tenait, la semaine suivante, la Coupe Vanier qui serait présentée pour la première fois de l’histoire dans la ville où l'on confond Kevin Parent avec le bonhomme Carnaval.

Danny s’assure de compléter sa saison de rêve en triomphant des Dinos de Calgary, menés eux aussi par un quart renommé, Erik Glavic, en orchestrant la plus importante remontée de 2e demie dans les 45 ans d’histoire de la Coupe Vanier.

Suite à ces succès de plusieurs quarts canadiens, la LCF subit de la pression de ses fans pour faciliter l’arrivée de quarts canadiens dans la ligue. Une première mesure est annoncée la semaine dernière: « Les quarts canadiens ne seront pas comptabilisés dans le total limite des 75 joueurs invités au camp d’entrainement des équipes. »

Une première : Trois quarts-arrières sont invités au E-Camp de la CFL : D. Brannigan, M. Faulds et E. Glavic. Faulds traine une blessure au genou de son dernier match et n’est pas rétabli, les deux autres font très belle figure. On entend dire que Glavic est en négociations avec les Ti-Cats d’Hamilton qui attendent des développements du côté de la ligue et de l’accessibilité au statut de non-import pour le QB. Et puis hier, coup de théâtre, officiellement les Argos de Toronto confirment un contrat (non garanti, bien entendu) et une invitation pour le camp d’entrainement à Dan Brannigan!

Quelle belle dernière année pour ce quart !

Et pourquoi Marc-O Brouillette ne pourrait pas faire de même l’an prochain. Rappelons que Marc-O est assurément le plus athlétique des quarts canadiens, il est parvenu à exécuter 35 répétitions @ 225 lbs au benchpress à la combine NIC la semaine dernière et il a déjà couru un 40 verges sous les 4.4, sans compter que la puissance de son bras ne fait aucun doute pour quiconque l’ayant déjà vu s’exécuter!

Il s’est amélioré à chacune de ses saisons au sein des Carabins, et bien que les blessures l’aient ralenti l’an dernier, il est parvenu lui aussi à battre la forteresse que représente le Rouge & Or par ses passes, en octobre dernier.

Rappelons qu'à sa dernière année collégiale AAA, Marc-O avait terminé en beauté en mettant la main sur le Bol D'Or avec les Cheetahs de Vanier...

Qui sait ce que 2010-2011 lui réserve? Peut-être se terminera-t-elle aussi par une invitation de l’autre versant de la montagne?

Rémi Aboussouan a eu une inspiration similaire à la nôtre (ou vice-versa) dans sa toute récente chronique sur RDS.ca.

Mise-à-jour:
Selon coach Santerre qui a discuté avec plusieurs recruteurs à la combine NIC à Toronto, il est inutile de discuter de quart canadien dans la CFL tant que la règle du ratio ne sera pas assouplie... L'entrevue intégrale à Sport du Lit à CKAC (oui oui, CKAC qui a quitté le hockey pour 5:28 secondes, soulignons l'effort...)

Photo de Marc-O gracieuseté de Dom Bernier, l'homme qui ne partage pas sa salle de bain avec 4 femmes.

mercredi 25 novembre 2009

L’effondrement du château de la Corpo…

À mesure que les indices s’accumulent, il devient évident que les jaunes moutarde de Kingston ont littéralement démoli le party de l’année que la Corporation du Rouge & Or et Qc City avaient concoctés pour ses partisans depuis plus d’un an.

Justin Éthier, coordonnateur à l’attaque des R & O, déclarait en début de semaine que : « ce sont les 5e années qui te font gagner les gros matches ». Rappelons que les bicolores dorés n’avaient pas moins que 10 (lire DIX) joueurs de 5e année dans leur alignement en se présentant dans la loyaliste ville ontarienne. Et parmi ces 10 joueurs, leur quart-arrière étoile Hec Creightonnien au faîte de sa carrière devait donner une Coupe Vanier à Qc city, sa 3e en carrière, lors de la première présentation de la Coupe Vanier dans la Capitale provinciale.

Et on doit avouer qu’on ne croit pas qu’aucune équipe au Canada n’eut été capable de vaincre les bicolores dorés sur leur home turf . Concrétisant ainsi le triomphe absolu de Benoit Groulx portant la Coupe Vanier à bout de bras, lui-même porté par ses équipiers.

C’est pas mal évident que des post tels que ceux-ci sur Lavalfans n’auraient pas cours si le « plan initial » n’avait pas été scappé par les Golden Gaels, qui eux croyaient pouvoir aspirer aux plus hauts honneurs l’an dernier…

On sait que la présentation de la Coupe Vanier a été attribuée à Qc city le 11 décembre 2008, donc le dossier s’est surement préparé en ayant en main tous les éléments mentionnés ci-haut.

On avait noté une certaine nervosité chez ces mêmes organisateurs, sur le terrain du CEPSUM, immédiatement suite à la victoire "surprise" des Carabins le 4 octobre dernier.

Notre tristesse, porte plutôt sur les finissants (bien qu’on ne serait pas surpris de les voir se faire présenter avant le match), qui au lieu de terminer dans un crescendo euphorique dans leurs habits rouges, assisteront au match de la Coupe Vanier dans leurs "habits de ville" (On a toujours trouvé que c’est une drôle d’expression).

L’an prochain, le match ultime sera de nouveau présenté à Qc city, mais compte tenu du départ de leur leader à l’attaque accompagné de 9 autres joueurs établis, la probabilité de succès ne sera jamais la même que cette année…

Mise à jour: Nos collègues blogueurs Ottaviens du Pony Express nous ont entrainé sur cet intéressant article du Globe & Mail qui cite le directeur athlétique (SID) des Dino's de Calgary Kevin Boyles: “I think Laval had this whole thing set up expecting one visiting team, and they figured either us or Saint Mary's and about 200 tickets would do it...”