mardi 3 novembre 2009

Société distincte?

Société distincte?
L’éligibilité fait jaser plus que jamais à travers SIC cette année. La nouvelle de la semaine concerne les Bisons du Manitoba dans la conférence West qui se font retirer deux victoires dû à la présence d’un joueur inéligible (une histoire de drogue au début des années 2000 avait mené à la suspension, puis à l'inéligibilité par la règle du 7 ans) dans ces 2 matches. Ceci s’ajoute à une autre histoire de joueur inéligible chez Simon Fraser University SFU qui a connu son dénouement la semaine dernière, menant là aussi à des victoires transformées en pertes qui exclut cette équipe des éliminatoires.

Du côté du Québec, l’histoire qui avait été révélée par l’entraineur des Gaiters de Bishop’s, Leroy Blugh, et qui avait inspiré ce billet (avec 2 mises à jour) la semaine dernière, a ressorti sous la plume de Serge Vleminckx dans Rue Frontenac. Étant donné la pertinence de l’article, on le reprends intégralement ici :

Joueurs inadmissibles : ça jase fort en coulisses

Rappelons les faits. Depuis trois ans, il existe un règlement au Québec interdisant à une équipe universitaire d’aligner un joueur qui n’aurait pas complété ses études collégiales. Or, cette année, un joueur chez les Redmen de McGill et deux du côté du Rouge et Or de l’Université Laval n’auraient pas respecté les normes requises.

Selon le règlement du Sport interuniversitaire canadien, une équipe alignant un joueur inadmissible perd le match. Or, la Fédération québécoise du sport étudiant a recommandé au SIC la clémence pour les équipes prises en défaut, sous prétexte qu’elles avaient été induites en erreur par une liste erronée de joueurs inadmissibles.

L’organisme canadien a accepté d’accorder une période de grâce jusqu’au 15 octobre, soit pour les cinq premiers matchs de la saison.

N’eut été de cette décision, le Rouge et Or et les Redmen auraient perdu tous leurs points au classement. Du même coup, les champions canadiens en titre auraient été menacés d’être exclus des rencontres éliminatoires. C’eut été un scénario catastrophe avec le match de la coupe Vanier présenté à Québec.

Pourtant

Il existe pourtant un règlement voulant que chaque université soit responsable de l’admissibilité de ses joueurs. Donc, l’excuse de la liste erronée ne devrait pas tenir.

L’argument de ceux qui contestent cette excuse est le suivant : il n’est quand même pas chinois pour chaque équipe de lire le dossier final académique de chaque étudiant-athlète.

Mieux encore si on se fie aux règlements administratifs du SIC, chaque université a l’obligation de voir à l’admissibilité de chacun de ses athlètes.

C’est normal que ce soit ainsi car pour recruter Anthony Couvin de France ou encore le germano-pro quasi trentenaire Daniel Schober d’Allemagne, le fardeau revient aux équipes et non pas à une fédération scolaire qui n’a aucune idée du système scolaire européen.

Plus on fouille cette histoire et plus on a de questions. On aimerait avoir la version de coach Constantin et surtout du responsable des dossiers académique du Rouge & Or.

Un éditorial de Neate Sager du CIS Blog prônant un espèce de "registre public national des joueurs" serait une piste de solution intéressante pour éviter cette situation dans l'avenir... et empêcher que des équipes profitent impunément de joueurs inadmissibles.

dimanche 1 novembre 2009

Les Étoiles de la LFUQ - seulement 3 Carabins???


La Fédération des Sports scolaires étudiants du Québec a fait connaître le choix d'étoiles pour la saison 2009. Notons que les joueurs étoiles sont sélectionnés par les entraineurs-chef des différentes équipes... et pour les étudiants qui ont des projets de carrière de footballeur, c'est une excellente façon de paraître un plus haut sur les feuilles des recruteurs.

Donc voici la répartition par équipe:

Treize porte-couleurs du Rouge et Or, quatre joueurs des Stingers de l’Université Concordia, trois des Redmen de l’Université McGill, trois des Carabins de l’Université de Montréal, trois du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke et deux des Gaiters de l’Université Bishop’s.

Voici les choix:

OFFENSIVE
Position, nom, université, programme d’études, année d’admissibilité, ville natale, dernière équipe

**Quart-arrière, Benoit Groulx, U. Laval, Études libres, 5, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
**Quart-arrière, Robert Mackay, U. Concordia, Relations humaines, 4, Port Dover, Ont., St. Andrew's College
Demi offensif, Pascal Fils, U. de Sherbrooke, Certificat multidisciplinaire, 4, Montréal, Collège Vanier
Demi offensif, Andrew Hamilton, U. McGill, Administration, 4, Montréal, Université Concordia
Receveur inséré, Charles-Antoine Sinotte, U. McGill, Éducation physique, 4, Trois-Rivières, Cégep de Trois-Rivières
Receveur inséré, Cory Watson, U. Concordia, Arts, 4, Dollard-des-Ormeaux, Collège Vanier
*Receveur éloigné, Julian Feoli-Gudiño, U. Laval, Relations industrielles, 3, San José, Costa Rica, Cégep du Vieux Montréal
Receveur éloigné, Simon Charbonneau-Campeau, U. de Sherbrooke, Génie biotechnologie, 2, Saint-Jean-sur-Richelieu
Centre, Louis-David Gagné, U. Laval, Science de la consommation, 5, Québec, Collège François-Xavier-Garneau
Garde, Pascal Baillargeon, U. Laval, Multidisciplinaire, 3, St-Anselme, Cégep de Lévis-Lauzon
Garde, Yannick Sage, U. de Sherbrooke, Multidisciplinaire, 3, Sherbrooke, Collège Champlain-Lennoxville
Bloqueur, David Bouchard, U. Laval, Maîtrise en finance, 5, Trois-Rivières, Syracuse University
Bloqueur, Kristian Matte, U. Concordia, Récréologie, 4, St-Hubert, Collège Vanier

DÉFENSIVE
Position, nom, université, programme d’études, année d’admissibilité, ville natale, dernière équipe

Ailier défensif, Mathieu Brossard, U. de Montréal, Administration (HEC Montréal), 5, Montréal, Collège André-Grasset
Ailier défensif, Marc-Antoine Beaudoin-Cloutier, U. Laval, Administration des affaires, 4, St-Basile, Portneuf Collège François-Xavier-Garneau
Plaqueur, Gregory Alexandre, U. de Montréal, Arts et sciences, 3, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
Plaqueur, Jean-Philippe Gilbert, U. Laval, Maîtrise en droit, 5, St-Victor de Beauce, Collège Champlain-Lennoxville
*Secondeur, Cory Greenwood, U. Concordia, Géographie, 4, Kingston, Ont., Ottawa (QJFL)
Secondeur, Joash Gesse, U. de Montréal, Enseignement des mathématiques au secondaire, 4, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
Secondeur, Kelly-Joseph Hilaire, U. Laval, Multidisciplinaire, 5, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
Demi défensif, Maxime Bérubé, U. Laval, Administration des affaires, 4, Valleyfield, Collège François-Xavier-Garneau
Demi défensif, Alex Surprenant, U. Laval, Administration des affaires, 4, Farnham, Cégep de St-Jean-sur-
Richelieu
Demi de coin, Olivier Turcotte-Létourneau, U. Laval, Administration des affaires, 3, Québec, Collège François-Xavier-Garneau
Demi de coin, Nick Poloniato, U. Bishop's, Administration des affaires, 4, Hamilton, Ont., St. Jean de Brebeuf H.S.
Maraudeur, Jonathan Laliberté, U. Laval, Administration des affaires, 3, Varennes, Cégep du Vieux Montréal

UNITÉS SPÉCIALES
Position, nom, université, programme d’études, année d’admissibilité, ville natale, dernière équipe

*Botteur de dégagement, Christopher Milo, U. Laval, Multidisciplinaire, 3, Montréal, Cougars de St-Léonard
Botteur de précision, Austin Anderson, U. McGill, Finance, 2, Canmore, Alb., Canmore Collegiate
*Spécialiste des retours, Steven Turner, U. Bishop's, Sciences sociales, 4, Brampton, Ont., Brampton Bulldogs

* Choix unanime
** Égalité

Félicitations à toutes les étoiles sélectionnées...

On a l'air à tout le temps chiâler, mais les Carabins sont la deuxième équipe au classement général, avec la deuxième meilleure attaque et la deuxième meilleure défensive et on trouve le moyen de ne choisir aucun de leurs joueurs à l'attaque ou sur les unités spéciales???

Une ligne offensive qui n'a permis que 3 sacs toute la saison durant et a permis aux Carabins d'amasser le plus verges au sol de toute la LFUQ?? Pas un #60 Louis-Alexandre Aubertin, un #65 Sébastien Taché ou un #57 Alexis Rousseau-Saine?? Notre centre #53 Stéphane Turner, qui intéressait grandement les recruteurs de la CFL en avril dernier et qui connait la meilleure année de sa carrière n'est pas digne d'y figurer?? Come on les coaches!!

Dans le même ordre d'idée, PP Gélinas n'a manqué qu'un seul placement toute l'année, un 47 verges par un vent dominant à Qc city, et il a réussi 6 placements de plus qu'Austin Anderson??? Come on les coaches, regardez les statistiques un peu, vous avez botché votre sélection!!!

On va se défâcher un peu et revenir...

mercredi 28 octobre 2009

Mis-à-jour: Des équipes laissent jouer des joueurs inéligibles?

Lors de notre visite chez la reine des Cantons samedi dernier, nous voyagions avec Dom chez qui on a découvert une vessie limitée, ce dernier nous forçant à faire un pit stop à Orford. Ce faisant nous avons fouiné dans "La Tribune" pour y lire ce qu'on disait du (des) match(es) de l'après-midi.

Nous avons été impressionné de voir que La Tribune, dans son format tabloid avait 4 pages complètes consacrées au football universitaire et collégial. Un article a cependant immédiatement attiré notre attention. (Il n'est pas disponible sur Cyberpresse, nous ne pouvons l'hyperlinké...., mais on reproduit intégralement ici la partie qui nous intéresse).

SHERBROOKE — Pendant que les Gaiters luttent pour s’assurer une participation aux séries éliminatoires de la Ligue de football universitaire du Québec, l’entraîneur-chef Leroy Blugh s’interroge sur les raisons qui empêchent les autorités du circuit à sanctionner les équipes qui alignent des joueurs inéligibles.

Parce que des équipes qui laissent jouer des joueurs inéligibles (en raison des résultats académiques), il y en a au Québec, lance un Blugh ulcéré. «Oui, il y en a au moins une au Québec et peut-être deux», affirmait-il hier tout en refusant de les identifier. «Il y en a une qui a beaucoup, beaucoup de victoires, a-t-il toutefois précisé, et probablement une deuxième.»

«Pourquoi la ligue refuse-t-elle d’appliquer les règlements? Ils sont pourtant clairs. Nous, nous faisons nos devoirs pour nous assurer que tous nos joueurs sont éligibles. Pourquoi, dans ce cas-ci, se refuse-t-on à sanctionner les équipes fautives? questionne encore Blugh.

Suite à cette sortie, quelques questions se posent:

Avant le match de samedi, seulement deux équipes pouvaient correspondre au critère,"beaucoup, beaucoup de victoires" soit dans l'ordre les bicolores dorés et les Bleus, et le second "beaucoup" nous laisse songeur quant à l'identité de l'équipe. D'un autre côté, il fait cette déclaration à la veille d'affronter les Carabins...

L'autre question qu'on se pose est comment se fait-il que coach Blugh soit au courant de tant de résultats scolaires de tant d'équipes? Il n'y a pas de confidentialité dans les notes des étudiants?

Si la ligue est branleuse dans ce dossier, l'est-elle également dans d'autres?

Mise à jour 29-10-09: Richard Boutin du Journal de Québec apporte le second chapître de l'histoire. On pourrait intituler ce chapître: Le chat sort du sac. Le premier paragraphe débute ainsi: RV Junior Saydou Haïdara et OL Dominick Richard (du Rouge & Or de l'Université Laval) ont participé à deux et trois parties respectivement même s’ils n’étaient pas admissibles sur le plan des études. (Attention la photo de l'article illustre Dominic Boivert un ailier défensif qui n'a rien à voir dans l'histoire)

Après avoir lu l'article à 3-4 reprises, il nous semble que toute l'histoire demeure un peu nébuleuse. Par exemple: Parce qu’il n’a pas réussi les neuf cours requis pour être admissible sur la scène collégiale à sa dernière saison collégiale en 2007, le bloqueur devait réussir 18 crédits à l’université avant de pouvoir enfiler l’uniforme. Le joueur et l'équipe ignoraient ce fait?? 18 crédits, ce n'est pas une virgule sur un contrat ça! Chose certaine, la FQSE apparaît d'une incompétence rare dans ce dossier...

L'histoire de Dominick Richard est particulièrement problématique... Selon notre compréhension, il faut que soit le joueur ait carrémment menti sur ses résultats académiques ou que le Rouge & Or a joué à "l'aveugle qui ne voulait pas le savoir"... Mais c'est définitivement une tache au dossier des virginaux bicolores dorés!

On croyait (surement naïvement) que les universités jouaient fair play entre elles, selon un code d'honneur et que le bien-être des joueurs-étudiants étaient la priorité de tous. Faire reposer tout le blâme dans les mains de la FSEQ semble une porte de sortie bien pratique...

Et ça nous laisse toujours un goût amer en bouche... Est-ce que l'histoire serait sortie si coach Blugh n'aurait pas pas fait sa montée de lait? Car on parle d'une réunions extraordinaire qui, selon toute vraisemblance, aurait eue lieu il y a deux semaines...

Autre article d'Olivier Bossé dans Le Soleil .

Belle coincidence que tout sorte après que nous ayions pondu ce billet...

Mise à jour #2 30-10-09

Nous nous sommes informés et les universités québecoises ont toutes une personne attitrée qui est responsable de l'éligibilité et du suivi de chaque étudiant des programmes d'élite (Football, soccer, hockey, etc...) et qui veille à ce que ceux-ci respectent les règles et les normes de la FSEQ et de SIC. Comment cette personne, qui connait les règles d'éligibilité sur le bout de ses doigts, a pu passer outre du dossier d'un étudiant qui est loin d'avoir terminé son CEGEP et à qui il manque 18 crédits universitaires???

lundi 26 octobre 2009

Elie Ngoyi devrait être suspendu…


Suite à l’assaut qui a probablement couté probablement le match aux Carabins et la saison à Marc-Olivier Brouillette, nous demandons à la LFUQ et à son commissaire Tom Allen (ancien directeur athlétique des Gaiters de Bishop’s) pourquoi le D-line Elie Ngoyi (6’2, 255) autoproclamé "The Animal" avec son assaut tardif et vicieux n’aurait pas une sanction supplémentaire aux 15 verges de pénalité allouées par l’arbitre en situation de jeu.

On sait que dans un circuit de développement scolaire tel que la LFUQ, la priorité ultime devrait être la sécurité des étudiants. Le football étant un suffisamment violent par sa nature, des agressions survenues après le jeu n’y ont pas leur place, particulièrement dans le cas d’un quart-arrière qui, par son rôle, est naturellement exposé aux attaques dangeureuses. Un tel geste devrait donc être puni de façon exemplaire pour faire comprendre aux autres athlètes-étudiants qu’un tel geste entrainera irrémédiablement des conséquences…

On rappelle que nous n’avons pas vu le hit proprement dit, mais disons que le avant et après étaient très concluant, de plus les douleurs cervicales à Marc-O nous laissent croire qu’il a été victime d’un « coup-de- lapin » (ou whiplashé), subi lors d’un plaqué par derrière.

Que l’on interroge l’arbitre qui a appelé la punition, le O-line chargé de couvrir Ngoyi ou qu’on visionne le film du match, mais on doit faire la lumière là-dessus. Il nous semble qu’une suspension soit justifiée. Sinon, on pourrait interpréter l’inaction de la LFUQ comme une indifférence face à la sécurité de ceux dont elle a la tutelle. On rappelle que, suite à l’exemple de la LHJMQ, de plus en plus, les cours de justice civiles veulent intervenir lorsqu’une ligue est incapable de s’auto-réglementer…

Photo gracieuseté de Dom Bernier

vendredi 9 octobre 2009

Questions/Réponses avec Mathieu Razanakolona


#77 Mathieu "Raz" a bien voulu répondre à nos questions relatives à l'incident avec #32 Frederic Plesius:

Le "hit" de Frederic Plesius contre toi quand il ne restait que 40 secondes au tableau a fait pas mal jaser un peu partout dans SIC et chez tous les intervenants qui suivent le football universitaire. Le fait que la vidéo soit disponible sur YouTube lui a donné une seconde vie...

À peu près tout le monde qui a un avis sur l'incident l'a donné, en incluant Coach Santerre, Glen Constantin, Ronald King, nous, et à peu près tous les commentateurs réguliers sur le blogue.

Sauf que pour clore l'histoire, il manque peut-être l'avis le plus important d'entre tous, le tien...

As-tu actuellement des séquelles physiques ou en as tu eu les jours suivants ?

Aujourd’hui, jeudi, j’ai passé des tests. Des tests dans le style qu’on me dit 7 chiffres à voix haute et je dois les répéter à l’envers (pas facile, même en toute possession de ses moyens …hahaha), elle me donne 5 mots et je dois les répéter dans 5 minutes, etc… et je les ai tous passé parfaitement. J’étais un peu sonné immédiatement après l'impact, et j'ai eu de grosses raideurs au cou pendant 2-3 jours, mais sinon ça va, je devrais être d’attaque pour le prochain match....

Étais-ce l'impact le plus violent que tu a reçu depuis que tu joues au foot?

C’est dans mon top 2, j’ai reçu un hit au Vieux-Montréal quand j’étais retourneur et mon propre joueur (Jonathan Pierre-Étienne…hahahahaa), est venu me frapper tête baissée avec un élan de 30 verges. Il essayait de bloquer l’adversaire, à passer à côté et ma ramassé d’aplomb!

Tout le monde est d'accord pour dire que le coup était légal, donc ce point n'est pas vraiment débattu... Stephane Turner a expliqué que sur un revirement c'est "free for all" et à titre de joueur d'expérience, tu aurais du te "protéger" - donc tu es responsable de ton intégrité physique, es-tu d'accord avec lui?

Dès que j’ai reçu le coup, je voyais que ça avait suscité de la réprobation, mais sincèrement je ne comprenais pas pourquoi. J’ai demandé si c’était illégal? après le sifflet? dans le dos? Mais c’est seulement après que j’ai compris que tout le monde se plaignait parce qu’un gros avait blindsider
un petit. Et sincèrement, ça ça me dérange… Parce que si Fredo (Frederic Plesius) avait frappé Steph Turner, personne ne se serait plaint, je crois. Et quand je suis sur le terrain de foot, pendant mes 11 ans de carrière, je me suis battu pour que mes coachs voient par–dessus le fait que je suis petit et me voient vraiment pour mon talent, le fait que je fais des jeux, que j’attrape le ballon.

Quand t’embarques sur le terrain, tu es comme n’importe quels autres joueurs, 12 vs 12, 1 vs 1, et moi c’est comme ça que je vois ca, je veux surtout pas de pitié et c’est ce que je ressens quand je vois que les gens parlent de ça. À sa place, même s’il ne restait que 35 secondes au cadran, j’aurais fait la même chose... Une partie dure 60 minutes. La preuve, c’est qu'on essayait encore de marquer, donc si nous on jouait encore, eux aussi doivent jouer, quand t’embarque sur le terrain, faut que tu sois prêt à frapper l’autre et à recevoir des coups...

Croyais-tu avoir une chance de rejoindre celui qui avait commis l'interception, #2 Olivier Turcotte-Létourneau ? Sur le vidéo, ça semble possible, mais sur le terrain, ça ne nous donnait pas cette impression...





Pendant que j’essayais de rattraper Turcotte-Letourneau , je regardais autour, comme on voit sur YouTube/TSN, mais y’avait du traffic à ma droite et donc je ne l’ai pas vu arriver. Sur notre vidéo à nous (celui des Carabins), on voit bien qu’il m’enligne sur plus de 20 verges et il évite tout ce qui se trouve entre nous deux pour venir me chercher. Avec tout ce monde, je l’ai seulement vu à la dernière seconde, pas assez vite pour l’éviter...

As-tu quelque chose à dire sur Frederic Plesius, quelque chose à ajouter sur "l'incident"?

Le point que je trouve discutable, c’est que tout le monde me dit que quand il s’est relevé y’étais fier et arrogant. De un, tu es en train de perdre, de deux, y'a mis sur le cul un gars 80 livres et 9 pouces de moins que lui…Bravo…je me suis relevé, joggé au banc, ri avec les gars et célébré la victoire…He got the hit, we got the W!

À chaque game je fais moi-même une couple de blindside sur des gros, j’y prends fierté et ça fait du bien, en fin de semaine, c’était le #97, un D-Line. C’est pas une question de vengeance, mais quand on va les revoir en playoff, j’vais encore en mettre sur le cul, et si ça tombe sur lui, tant mieux...


On remercie chaleureusement Mathieu d'avoir bien voulu se prêter à nos questions et on lui souhaite une très bonne fin de saison...

Exceptionnellement, parce que tout le monde et sa soeur ont déjà donné leur opinion sur l'incident, nous n'allouerons pas de commentaire sur ce billet. On risquerait de tomber dans le répétage et le chiquage de guénille... On passe à autre chose...

...et pour tout ceux qui se demandent pourquoi on en a tant parlé, regardez l'expression des gens dans les estrades qui ont vu le jeu de près sur une autre excellence photo de Dom.

mardi 22 septembre 2009

Les pénalités, la rudesse et les Carabins…


Pénalités et Carabins sont souvent dans la même phrase, et ce même avant l'ère Santerre:

"Toute la saison, cette manie de prendre de prendre des punitions coûteuses aura suivit les Carabins et causé ultimement leur perte." (Olivier Caron 2005)

Et l'ère Santerre est toujours entachée de cet ensorcèlement...

«Nous avons eu des punitions à des mauvais moments, a concédé après le match l'entraîneur-chef des Carabins, Marc Santerre. Je ne cherche pas d'excuses, mais l'arbitre me disait ne pas voir les fautes que je voyais de l'autre côté.» Cette explication venait à la suite d’une défaite contre ConU en 2007…

Sauf en saison régulière l’an dernier, où le problème était relativement sous contrôle, ça s’est dégradé contre Qc city en demie-finale de la Coupe Dunsmore :
L’aveu même du coach : « …les punitions nous ont fait très mal, on leur a donné le vent dans les voiles ». Un peu plus tard, surement sous le coup de la frustration, il y a été de cette très dure remarque : « les arbitres n'étaient pas la pour arbitrer un match mais pour faire plaisir à la foule »...

Donc la question est : Est-ce les Carabins méritent ce qu’il leur arrive ou sont-ils marqués par les arbitres?

Nous ne prétendons pas vider la question, mais tentons de l’éclairer peut-être différemment. Samedi, sur plusieurs punitions pour roudesse (selon M. Berry), nous n’en avons vu qu’une seule (nous ne doutons pas des autres, mais on ne les a pas vus autant à la télé que sur place), soit celle décernée à #7 Gaïus Renelick lorsqu’il a plaqué César après une course de ce dernier. L’arbitre a jugé qu’il est arrivé possiblement tardivement. Mais ce n’était pas vicieux, Gaïus a plaqué avec son épaule (quand il aurait pu utiliser son casque). Mais nous acceptons la décision de l‘arbitre… Sauf qu’un peu plus tard, un joueur des bicolores dorés fait à peu près le même genre de plaqué (sans être vicieux) contre notre botteur Pierre-Paul Gélinas qui était agenouillé dans sa propre zone des buts et s’en sort sans mouchoir rouge!!

En compagnie de la rudesse, la pénalité caractéristique des Carabins est le fameux : « Blocage par derrière » , particulièrement sur les retours de bottés. Ce n’est pas une pénalité violente ou vicieuse, mais c’est celle de la tentation… C’est l’équivalent de regarder un Penthouse sans toucher… Le joueur qui s’en va effectuer un plaqué est juste devant vous vous courez à plein régime dans la même direction, vous n’avez qu’à y toucher à peine et il sera sorti du jeu… pourtant...

Pour nous pauvres amateurs, nous ne les remarquons pas souvent, nos yeux étant sur le retourneur, mais les arbitres avec chacun leurs assignations, veillent au grain… Et dans le cas des Carabins, ils veillent tard!!!

Sur la photo ci-dessus, on voit l’endroit où César a été plaqué et l’endroit où le ballon a été remis, lors du premier et très important 3e et une verge au début du 3e quart… ahummm (Ça n’a pas rapport avec le thème des pénalités, mais ça nous fait du bien..)

Suite au match de samedi, nous avons questionné coach Santerre spécifiquement au sujet des punitions pour blocage par derrière. Il nous a retourné notre question de la façon suivante : « Est-ce nous qui faisons beaucoup de blocage par derrière ou est-ce que les nôtres sont appelés plus souvent que nos adversaires? »

Preuve photographique de Dom Bernier

samedi 12 septembre 2009

Milk climbing! (Montée de lait)


Earlier this week, we've asked Concordia University communication department two accreditations for Sunday’s game, like we usually do for the teams we visit. But, for the first time since we’re asking teams for those accreditation: THEY REFUSED!

Mrs Grace, from Concordia University communication department told us:
"Sorry, we do not give accreditation to bloggers. You will have to buy tickets and sit in the stands. I would be happy to give you stats after the game in the sports information office."

Merci madame Grace, vous testez notre humilité.

It’s not for the price of the tickets, it’s going to cost us 17$. And anyway, we prefer to sit in the stands.*

But for bloggers like us, who are paying to get this blog up and running, and are mostly fueled by passion, we’re getting two kinds of payments:

  • The comments, pads on the back and encouragement from our followers.
  • And the appreciation from different teams and players and players parents for the work we do to help popularized and promote CIS football.

Mrs Grace, are you aware that print newspaper are slowly dying ? That even the Montreal Canadiens (you know the hockey team) are looking for a way to offer bloggers some kind of media accreditation, and I guess they’re a bit more popular than your team…

Let me clarified that, as far as we know, no print, nor radio, nor television journalist covers Concordia football team even on an episodical base. In Montreal, actually, there is NOT a print journalist (we have to exclude S. Vleminckx who actually works for a net based newspaper) that covers CIS football on a regular basis. So we cannot say there is a crowd of valuable accreditation to be distributed…

And ConU snobs bloggers like us who have written over 140 posts regarding University football over the last year and have over 500 people coming in daily to get their University football dose? We also are the second most popular football blog in Québec (our friends from 6 Verges et les Buts-NFL football are #1)

Thursday, we were listening to the Black Eyed Peas just before the NFL kickoff and Fergie was singing : « You’re so Two thousand late »… we tought this song was about ConU communication department.

Désolé de vous importuner avec notre quotidienneté mais pour le bien-être de notre psyché, il fallait que ça sorte! Désolé également pour l’anglais, mais nous avons envoyé ce billet au responsable des communications à ConU et nous voulions être certain qu’ils comprennent bien.

* En passant, pour éviter tout conflit, nous détenons et PAYONS nos billets de saison pour les Carabins au CEPSUM.

mercredi 9 septembre 2009

No Respect



Tous les connaisseurs de football ont placé les Piqueurs en avant des Bleus au classement de la LFUQ et du top 10 de SIC. Les prédictions varient entre Sherby et UdM, mais tous les gens impliqués de près ou de loin dans le football universitaire, de Rémi Aboussouan (RDS) au CIS Blog en passant par de nombreux commentateurs (dans le CIS Forum) voient les Carabins derrière les Or et Bourgnonés. D'ailleurs, dans le vote spécifique du panel des médias du Qc et de l'Atlantique, les Carabins n'étaient même pas dans le top 10!

Quant au top 10 de SIC, le panel d’instructeurs, le panel des médias et peu importe la région (même au Québec) tous les électeurs (enfin presque tous… ;) ) ont placé ConU devant l’UdM.
Pourtant, les Piqueurs ont perdu plusieurs joueurs-clés particulièrement à la défensive et à la O-Line, ils ont modifié complètement leur attaque avec le retour de MacKay et la transition de Mahoney en receveur/retourneur (on reviendra sur les détails dans un autre billet). Les Carabins ont connu, de l’avis de tous, un très bon recrutement et ont perdu très peu de joueurs partants (à l’exception de N. Morin-Soucy). Et à leur seule rencontre l’an dernier, les Bleus avaient le contrôle du match, jusqu’à la fatidique 2eme secondes de la fin…

La même chose arrive avec St-Mary’s University (SMU) qui devance les Bleus de 5 rang au classement de SIC depuis la première semaine du classement. Pourtant quand les Carabins avaient affronté les Huskies l’an dernier, ils ont remporté une victoire sans équivoque dans leurs MaritimesNo respect

Et personne ne donnait la moindre chance aux Carabins en début d’année de devancer les Piqueurs…

Il est vrai que les Carabins ne les ont pas vaincus depuis 4 ans. Que coach Santerre a connu la victoire contre toutes les équipes de la LFUQ sauf les West-Montrealers. Que Joash, Marc-O et Hamid n’ont jamais levé les bras en l’air à la suite d’un match contre les locataires du futur Stingerdome... mais n’empêche…

Il n’y a qu’une façon de faire ravaler leurs prévisions à ces oiseaux de malheur, c’est par une victoire CHEZ les Piqueurs, dans leur repaire…

Sur un plan moins philosophique et plus pragmatique, une autre excellente raison de vaincre les Concordiens serait la position au classement final. Les Piqueurs ont de loin, le calendrier le plus facile de la LFUQ. Après l’affrontement contre les Bleus, leurs matches suivants seront : St-Fx, Sherby aller-retour, puis Acadia, McGill, puis se concluant à Bishop’s leur donnant un bay window d’opportunité d’une place en éliminatoires. Les Carabins et Sherby devront en découdre à 2 reprises chacun avec les bicolores dorés en plus de s’entre-affronter à 2 reprises… Donc une défaite des Carabins compromettrait grandement toute possibilité d’un match éliminatoire à domicile et compliquerait (un peu comme l’an dernier où ils ont dû assurer leur participation au dernier match de la saison) leur présence dans ces mêmes éliminatoires.

Depuis la victoire écrasante des bicolores dorés ce week-end, il semble que les Carabins aient un peu plus de reconnaissance, pas tellement que la victoire contre McGill ait convaincu quiconque, mais que l’écart de 51 points de Qc city vs Montreal West soit un peu lourd à justifier…

Ultimement la seule façon de regagner ce foutu respect est la victoire. Donc comme nous disions dans un billet précédent: Après la montagne, la ville? Allez les Bleus!

P.S.: Nous analyserons les forces en puissance en vue du match de dimanche dans un prochain billet. Pour les intéressés, le match sera webdiffusé au stingers.ca .

mardi 25 août 2009

César, la norme ou l’exception?


César Sanchez-Hernandez est louangé par les entraineurs de l’équipe qui va adopter l’équipe bleue à la télé-réalité de hockey de Lapointe-Snyder, pour sa patience et son indéniable esprit d’équipe.

Sur son séjour à Qc, César a déclaré à J-F Tardif : «Je suis avant tout un joueur d'équipe, a-t-il indiqué, Tout ce que je souhaite, c'est de contribuer aux succès de l'équipe. Peu importe la manière. L'année passée, j'ai été appelé à jouer dans certaines situations précises. Quand nous étions dans la red zone, j'ai pris la pole. Et ça m'a permis d'inscrire cinq touchés et d'aider les miens.»

Une question va toujours demeurer en suspens : quelle aurait pu être la carrière de César s’il avait été partant à Qc… ou ailleurs. Si nous tentons de placer en depth chart les QB de la LFUQ, nous ne savons jamais où mettre César, plus grand, plus mobile, mais un peu moins précis que Groulx…

Ainsi on sent dans la façon que les entraineurs mentionnent le cas de César qu’ils le citent en exemple pour les jeunes qui ne voient pas le jour où ils pourront être partants chez les bicolores dorés. La situation est particulièrement tendue chez les 16 receveurs disponibles...

Justin Éthier sur la situation a fait la remarque suivant à Kevin Johnston du Soleil : «C'est sûr que certains devront être patients, a reconnu Ethier. Mais ça fait partie de la vie chez nous. Les joueurs qui se joignent à notre programme sont tous conscients qu'ils évoluent pour une équipe et que l'équipe passe avant tout le monde. Et s'il y en a qui ne comprennent pas le message, nous avons l'exemple parfait pour eux. Il s'appelle Cesar Hernandez-Sanchez. Cesar en est à sa cinquième année et il est toujours aussi patient qu'à sa première saison chez nous.»

Il faut dire que lorsque des joueurs comme Frédéric Plesius ou le germanico-américain Daniel Schober arrivent de nulle part, ça enlève des places à des joueurs qui attendent peut-être depuis une couple d’années, minant surement le moral de ces joueurs.

On connait les deux arguments majeurs justifiant que les joueurs prolongent leur séjour à Qc; soit que les joueurs pratiquant avec les meilleurs ne peuvent que s’améliorer et que les joueurs de deuxième vague finissent par jouer lorsque les matches sont hors d’atteinte pour leurs rivaux (ce qui arrive souvent).

Sauf que des joueurs étoiles, brûlant du désir de vaincre et désirant se prouver n’acceptent pas toujours de jouer les seconds violons pendant 5 ans. C’est ainsi qu’à l’instar de Nicolas Boulay, qui a déclaré à Serge Vleminckx « J’ai étudié au Collège Notre-Dame avant que notre famille déménage en Caroline du Sud. Nous y sommes demeurés pendant sept ans. Nous sommes revenus au Québec, je souhaitais étudier en biologie marine. L’Université Laval répondait alors à mes besoins», affirme Nicolas.

Nicolas a décidé de changer d’orientation et de suivre le même cheminement que son paternel qui avait étudié en administration à Sherbrooke. «Avec le Rouge et Or, je n’ai joué que le match préparatoire l’an dernier. J’ai choisi d’attendre un an afin de pouvoir m’aligner avec le Vert & Or. »
On ne serait pas surpris que certains joueurs suivent son exemple après un séjour à Qc city dans les années à venir. Évidemment, ces joueurs percoleraient naturellement vers Sherby (pour des raisons socio-démographiques), mais d’autres villes pourraient aussi en bénéficier.

Nous garderons un œil là-dessus…

Sans vouloir débuter une polémique, il est à noter que le seul journaliste montréalais couvrant le football universitaire, Serge Vleminckx , de retour au boulot depuis une semaine, a pondu des articles, sur les Carabins bien sûr, mais également sur les Gaiters, les Redmen ainsi que le Vert & Or. Particulièrement à Québec, avec 2 journaux couvrant la LFUQ ainsi qu'à Sherbrooke, on peut affirmer que ces journalistes locaux sont assurément plus chauvins dans leur couverture d'équipe.

Aujourd’hui (mercredi) seront dévoilés les résultats du Top 10 de SIC combinant pour la première fois les évaluations des entraineurs (sauf 2, dont un provenant de la LFUQ). Nous twitterons dès que ce sera disponible. À l’exception de la certitude pancanadienne du #1, nous prévoyons que ConU sera autour du #6 et les Bleus autour du #8. Vous pouvez être assuré que Sherby sera omis… Sherby est toujours la mal aimée, même au Canada anglais...

Photo Le Soleil, Martin Martel

mardi 7 juillet 2009

Le JWC, du maraudage éhonté?


On a eu la confirmation de nos doutes dans cet article du Nouvelliste de Trois-Rivières au sujet d’un des athlètes les plus en vue du recrutement 2010.

Guillaume Bourassa, de La Tuque évolue comme porteur de ballon avec les de Cougars de Champlain-Lennoxville. Il a terminé avec la meilleure fiche de verges par portée (une moyenne extraordinaire de 8.65) au collégial AAA l’an dernier et représentait son pays au Championnat Mondial Junior à Canton la fin de semaine dernière. Il termine son séjour collégial en décembre 2009 et fera donc son admission à l’université en janvier.

Questionné par le journaliste Robert Martin : « Pourrait-il choisir, par la suite, de faire une demande d'admission à l'Université Laval et, ainsi, rejoindre Glen Constantin, l'entraîneur-chef, et Justin Éthier, le coordonnateur à l'attaque, avec le Rouge et Or, ceux-là même qui ont dirigé l'équipe canadienne? »

Guillaume a répondu : «J'ai apprécié jouer pour eux, et évidemment on a effleuré le sujet. Mais, ce n'était pas vraiment le temps de s'engager tout de suite. Et puis, je préfère y penser encore quelques temps»

Ça confirme ce qu’on clame depuis la semaine dernière, le JWC est un prétexte pour permettre aux instructeurs d’accéder directement aux athlètes convoités! Notons que les seuls instructeurs représentants UNE université francophone proviennent des détenteurs de la Coupe Vanier, le R & O (avec Glen Constantin en tête) qui ont ensuite sélectionnés d’autres instructeurs représentants UNIQUEMENT des universités anglophones Bishop’s (Loranger) et Concordia (Warren Craney) et Ontarienne pour compléter le personnel d’entraineur. Belle façon de laisser en plan ses rivaux les Carabins et le Vert & Or.

Deux faits à ajouter : Les Américains empêchent toute démarche de recrutement des joueurs de High School vers le niveau universitaire en juin et juillet. Les recruteurs pris en défaut seraient sanctionnés sévèrement. Notons que les recruteurs amerloques n’avaient même pas droit d’assister aux matches à Canton! Alors qu’au Canada on a donné au loup les clés de la bergerie!

Pourquoi les américains envoient des instructeurs High School au Championnat? Nous avons l’avantage d’avoir un niveau plus élevé que les High School, soit nos CEGEP, avec des instructeurs extrêmement compétents tels Jean-François Joncas (Lennox) et Pat Boies (F-X Garneau) qui bénéficieraient surement d’être confrontés avec d’autres instructeurs des mêmes groupes d’âge un peu partout dans le monde. Pour permettre aux athlètes et entraineurs collégiaux d’être en compagnie des meilleurs entraineurs, il serait possible d’offrir une chance égale aux entraineurs universitaires d’aller passer une journée au camp d’évaluation des juniors (un peu comme les Alouettes font avec les instructeurs universitaires).

jeudi 2 juillet 2009

CFL: "This is our League" - Vous en êtes bien sur?


Neate Sager du CIS Blog a compilé une liste des joueurs partants (et sur la liste de blessés) d’ex-joueurs d’Université de la SIC évoluant parmi une des 8 équipes de la CFL. Les données étaient valides avant le botté d’envoi d’hier, fête du Canada. Ils ont été triés par le nombre de joueurs /Université :




Mise à jour, allez au bas du billet, vous retrouverez une liste exhaustive des 26 québecois évoluant actuellement dans une équipe de la CFL:

10 — McMaster
8 — Regina
7 — Laval, Manitoba, Queen's, Saint Mary's, Saskatchewan
6 — Simon Fraser
5 — UBC, Calgary, Laurier, Ottawa, Western
4 — Concordia, Windsor
3 — Alberta, Bishop's, McGill, York
2 — Acadia, St. FX
1 — Guelph, Sherbrooke, Waterloo
0 — Montréal*, Mount Allison, U of T

Et par conférence:

L’Ouest Canadien: 41 (5.9 joueurs par université)

L’Association Universitaire Ontarienne: 41 (4.1 joueurs par université)

La LFUQ : 18 (3 joueurs par université)

Et la Conférence Atlantique 11: (2.8 joueurs par université)

Généralement, on attribue le même poids à l’addition des conférences du Québec et des Maritimes, donc nous serions à 29 vs 41 pour les 2 autres conférences.

Prenez note que les Alouettes et les Stampeders (les 2 finalistes à la Coupe Grey l’an dernier), ont le moins de joueurs de la SIC parmi les équipes de la CFL.

Faites attention de ne pas confondre les non-imports vs les joueurs de la SIC. Martin Bédard et Étienne Boulay chez les Als en sont de bons exemples, n'ayant ni l'un ni l'autre jamais évolué dans la SIC. Et de la même façon, les joueurs québécois vs les autres (les 3 joueurs des Gaiters, Chris Cvetkovic, Burke Dales de COnU et Craig Hetherington de Mc Gill) proviennent d’autres provinces)

Il serait très intéressant de faire la même analyse avec le ratio des joueurs Québecois vs l’ensemble des non-imports évoluant dans la CFL. Voir la mise à jour...

.. et avec les instructeurs?? (À part Chapdelaine? Bellefeuille est un Ottawais à part entière)

Rappelons que depuis quelques années il y a toujours au moins trois équipes de la LFUQ dans le top 10 de la SIC et que l’équipe responsable d’un des plus gros tailgate de football au Canada a remporté 4 des 6 dernières Coupe Vanier…

* snifff

Mise à jour: Un de nos commentateur fidèle, Als4ever (nous on préfererait Carbs4ever, mais que voulez-vous...) a colligé une liste qu'on croit complète des Québécois évoluant dans la CFL:

"J'ai listé les joueurs qui font partis de la formation de 46 joueurs de chaque équipe (plus quelques blessés qui devraient normalement faire partie de la formation de 46 joueurs)

Centres-arrières
Bertrand Mathieu, Eskimos

Receveurs
Deslauriers Eric, Alouettes
Desriveaux Danny, Alouettes
Challenger Kevin, Eskimos
Arthur Jabari, Stampeders

Ligne offensive
Brodeur-Jourdain Luc, Alouettes
Picard Dominic, Argonauts
Lambert Paul, Alouettes
Parenteau Marc, Roughriders
Gauthier Alex, Tigercats
Marcoux-Gagné Cedric, Tigercats
St-Pierre Jonathan, Roughriders

Ligne défensive
Chevrier Randy, Stampeders
Légaré Etienne, Argonauts
Robede Miguel, Stampeders
Kashama Alain, Stampeders

Secondeurs
Calixte Marc, Stampeders
Labbé Pierre-Luc, Blue Bombers
Carrière Jean-Nicolas, Argonauts
Kashama Fernand, Stampeders

Demis défensifs
Boulay Étienne, Alouettes
Proulx Matthieu, Alouettes

Spécialistes
Robichaud Matt, Tigercats
Frenette, Jocelyn, Roughriders
Bédard Martin, Alouettes
Adrian Davis, Argonauts


Total: 25
Alouettes: 7
Stampeders: 6
Argonauts: 4
Tigercats: 3
Roughriders: 3
Eskimos: 2
Blue Bombers: 1
Lions: 0

Donc, sur un bassin d'environ 168 joueurs "non-import"(21 par équipe), j'arrive à 26 Québécois, soit 15% du total.

Pour ce qui est des coachs et dirigeants (sans recherche, donc je peux en oublier):
-Wally Buono (entraineur-chef & DG Lions) NDLR: On ignorait que Buono venait de Mtl (bien qu'on s'en rappelle du temps des Als), impressionnant Als4ever. Sauf qu'étant le seul avec aucun Qbcer dans son club, on ne peut dire que ça nous aide!

-Danny Macioccia (DG Eskimos, ancien entraineur-chef)"

dimanche 21 juin 2009

Les QB Universitaires Canadiens, oubliez ça?


En plus de bloguer, les Deux Fans commentent à l’occasion les blogues qui les intéressent. Ainsi 6 Verges et les Buts, Bebehabs (avec son blogue nouveau et amélioré) et quelques blogues anglo-canadiens doivent conjuguer avec nos commentaires éclairés(?) sur différents sujets.

Notre « vrai » journaliste favori, non-hockeyeur addict, Charles-André Marchand tiens une chronique (nous refusons à nommer ça un blogue) et son dernier sujet portait sur le fait que les quarts canadiens n’étaient pas assez bons pour jouer dans le CFL. Il blâme le fait, non pas sur les capacités, mais un niveau de compétition inférieur, qui les pénalise une fois rendu au niveau supérieur. Alors, voici sa chronique et la réponse des Deux Fans :

"Chaque année le débat refait surface et pourtant la réponse est tellement simple. Il n'y a pas de place pour les quarts arrière canadiens dans la LCF (encore moins dans la NFL) parce qu'ils n'ont pas le même niveau de formation que leurs rivaux américains. Ce n'est pas une question de talent, de connaissances ou d'intelligence...mais une question de formation. Je vais vous donner un exemple : Claude Mégo Lemay, l'excellent chef d'orchestre de Céline Dion est un musicien, auteur-compositeur hors pair. C'est un de nos meilleurs. Cela dit, sans rien vouloir lui enlever, il ne pourrait pas pour autant aspirer à imiter Kent Nagano et diriger la prestigieuse Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin et aller chercher la quasi-perfection de ces musiciens dans l'interprétation d'une symphonie aussi complexe que la #6 d'Anton Bruckner. À l'inverse, il ne fait pas de doute dans mon esprit que Nagano pourrait remplacer Lemay et obtenir des musiciens de Céline un excellent "Je je je d-d-d-danse dans ma tête". Est-ce assez clair?"

Et là un commentateur « Serge » en rajoute : "pour la situation des quarts je suis totalement d'accord avec vous. Je suis le football Canadien depuis quarante ans et j'ai vu les Luc Tousignant et Gerry D'Attilio à l'oeuvre et même si ce dernier a une carrière intéressante il ne ferait pas le poids aujourd'hui. Les universités américaines sont des usines à joueurs et ont un bassin énorme de jeunes. Nous avons de très bons athlètes à tous les postes parmi nos Canadiens et Québécois, mais la position de quart étant comme vous l'écrivez équivalente à un chef-d'orchestre, il n'est pas surprenant que les quarts américains leurs soient en tout point supérieurs surtout qu'ils sont formés avec comme premier objectif de jouer dans la NFL."

Gerry D’Attilio??? Come on, Sonny Wade , pourquoi pas Tracy Gravely et Jocelyne Bourassa??? Ça n’a aucun rapport avec le jeu moderne ça….

Et, suite à l’appui de "Serge", CA Marchand en rajoute encore :

"Mon cher Serge j'ajouterai que non seulement les universités américaines sont de véritables usines, pour emprunter votre expression, à créer des quarts arrières, mais le travail débute chez eux beaucoup plus tôt. Malgré tout le respect que je voue aux programmes de nos écoles secondaires, et j'inclus là-dedans mon alma-mater, le Collège Notre-Dame et ses Cactus, ça n'a rien à voir avec le calibre de jeu des High-School américains. Juste dans la région de Pittsburgh, il y a plus de programmes relevés de High-School que dans celle de Montréal où, outre mes chers Cactus, on peut dénombrer de brillants programmes de football scolaire comme ceux de Lower Canada College, Loyola, Jean-Eudes et autres. Et je viens de vous parler de la crème de la crème. J'invite les sceptiques à louer "Friday Night Lights". Les équipes de football de notre niveau "juvénile" secondaire attirent dans des milliers de villes américaines des foules plus imposantes que nos Alouettes. Leurs joueurs, de 16 ou 17 ans, subissent plus de pression dans leurs petits bleds qu'un joueur de la LNH n'en aura jamais à Phoenix. Le poste de quart-arrière est, selon moi, le plus exigeant de tous les sports professionnels. Un as-lanceur a cinq matches de congés entre chaque départ. Un gardien de but saute son tour plus souvent qu'autrement quand il y a deux matches consécutifs et la saison de hockey est dix fois plus longue qu'une saison de football. Plus sidérant encore j'ajouterai que la plupart des joueurs de football au niveau professionnel (NFL ou CFL) ont déjà été quart arrière à un moment ou un autre de leur vie (et on commencera l'exercice à l'âge de 6 ou 7 ans). Bref, elle est là la différence."

Et il conclut :
"Que puis-je dire de plus pour vous convaincre?"

Notons que les autres commentaires vont dans le même sens… Jusqu’à ce que les Deux Fans interviennent :

Bonjour ma bande de "colonisés"... On le dit avec le plus de respect possible...
Ce que les tenants d'un QB Canadien demandent généralement, c'est d'inclure les quarts dans le ratio de "non-import" - comme toutes les autres positions le sont d'ailleurs!
Ça n'enlève rien à la ligue, aux équipes, aux joueurs, mais peut-être ça pourrait favoriser l'émergence d'un troisième violon qui pourrait éventuellement progresser au point d'être un vrai QB dans la CFL.

30 ans sans vraiment de QB Canadien dans une ligue entièrement Canadienne et vous trouvez que ça fait du sens?

Mathieu Bertrand du R & O, 6'4", 240 livres, mobile, avec un bras qu’on n’avait jamais vu au Canada avait brulé le football universitaire. Il n'a jamais eu la chance de lancer un ballon dans la CFL... On l'a rapidement transformé en centre-arrière, comme tout bon Canadien de plus de 240 livres qui peut courir. Dommage qu’il eut été occupé à lire le livre de jeu, il aurait pu aussi être long snapper!

Toujours sur le même sujet, bien qu'étant nous-mêmes Montréalais, on aimerait vous parler un peu de la pression du QB des Rouge & Or. Imaginez que Mathieu à sa dernière année a débuté des matches devant 20 000 personnes (autant qu'aux Als), mais seulement 8 000 d'assises!! 12 000 debout pour un match de foot pendant 3 heures dans le frisquet automne québécois. Alors si vous croyez que le jeune n'avait pas de pression... Et dites-moi, croyez-vous possible de voir 12 000 personnes debout pour un match de foot à Montréal? Nous non.

Et suivant votre raisonnement de Friday Night Lights (on a bien aimé la série par ailleurs) pourquoi les Amerloques (de South Alabama) sont venus cette année chercher Myles Gibbon à Vanier? Il n'a pourtant pas connu vos vendredis soirs théâtraux d'Odessa, Texas...

Et pour Serge : les quarts des Universités Canadiennes EUX sont formés pour jouer dans la CFL (3 essais, terrain plus grand, etc...), donc mieux adaptés aux règles spécifiques du football canadien…

Et vous, qu’en pensez-vous?

mardi 2 juin 2009

Qui possède les meilleurs receveurs de la LFUQ?


Avant de poursuivre avec la 2e partie concernant le marketing des Bleus, nous aimerions réaliser la demande faite il y a quelque temps d’un commentateur sur le blogue : soit un billet sur les receveurs de passes de la LFUQ.

Les principales qualités recherchées chez un receveur sont la rapidité, « les mains », la capacité de suivre les tracés, les verges qu’il peut gagner après la réception et ultimement sur sa capacité de faire les gros jeux (playmakings).

Il est difficile d’évaluer les receveurs individuellement, car ceux-ci sont tributaires de leurs quarts-arrière (comme il arrive à l’occasion à Terrell Owens de le rappeler à ses QB) et ceux-ci à leur tour, de leur ligne offensive.

Comme nous entrons dans l’année 2009, analysons les équipes entières et tentons de pondérer avec les recrues les plus prometteuses s’ajoutant à leur équipe respective. Nous ne tenterons pas un Top 10, car 5 des 9 premiers receveurs pour les verges dans la LFUQ ont terminé leur carrière universitaire en 2008. Conséquemment, comme nous connaissons moins les autres receveurs, nous analyserons globalement les équipes par leur brigade entière de receveurs.

1. Les Piqueurs de ConU possèdent un lot de receveurs qui rivalise aisément, et qui selon nous, surpasse (de justesse) QC city. Corey Watson possiblement le meilleur 4e année au Canada, le très rapide et explosif Sanchez Deschamps (qui a été l’acteur principal de notre défaite crève-cœur l’an dernier) et l’addition surprise de cette année Liam Mahoney, attribue à cette brigade une place certaine dans les meilleures au Canada. En vitesse, en playmaking et en « explosion ». Comme recrue cette année, l’addition des Mironowicz, Persad-Gilbert et Moktari devrait contribuer à donner une certaine profondeur aux abeilles agressives.

2. La brigade de QC : Devant déplorer les départs de Matthew Leblanc et de Laurent Lavigne-Masse, Qc city demeure encore une puissance à ce niveau également. Menés par assurément le meilleur receveur de la LFUQ, Julian Fioli-Godino et épaulé par les établis Picard, Tremblay et Bouvette. L’addition des collégiaux tout-étoiles Junior Saidara, Guillaume Rioux et de Yannick Morin-Plante ainsi que la migration de Bruno Prud’homme en receveur, assure à l’équipe de la ville qui accueillera Kiss cet été, une profondeur inégalable.

3. Nos Carabins sont définitivement plus minces à ce niveau. Nous avons Franck Bruno, qui fut blessé une bonne partie de l’an dernier, et celui qui l’a adéquatement remplacé Kevin Rivest, fort et qui tout comme Bruno, possède définitivement l’attribut de playmaker ainsi que Youssi Pierre, qui réalise le catch désespéré que l’on voit sur les superbes images captées par Dom. Vous pouvez cliquer sur l'image pour la voir en plus grand format.

En passant, on vous suggère de courir le plus vite que vous le pouvez et de tenter d’attraper un ballon de football, bravo si vous réussissez une fois sur 5. Par la suite, tentez de l’attraper derrière votre tête comme Youssi, Pour ajouter un coefficient de difficulté supérieur, on ajoutera un DB à vos trousses qui tentera de vous plaquer en même temps. Il vous reste 93 jours avant le début de la saison pour réussir !!!!

Avec l’exclusion de Razakolona, et la fin du séjour de Sousha, il va falloir se replier sur les recrues Leclerc et Skani (qui a été très impressionnant dans la LMFQ récemment) et l’ex des Gee Gee’s Marc-André St-Hilaire. Notons que nos receveurs sont tous relativement petits et que seul Rivest apparait avoir la force physique nécessaire pour effectuer les gros blocs ou s’infiltrer entre des secondeurs adverses…

4. Pas très loin derrière les trois autres, les renards verdâtres se tiennent prêts à bondir. Charles Croisetière suite à sa performance à la Boule Est-Ouest se classifie d'office dans les meilleurs de sa profession. Avec la perte d’Alain Dorval et de Dave Anthony Gaudreau, il est à voir si les nouveaux venus pourront saisir l’opportunité qui leur est offerte, notamment le duo de Gabriel : Bernard-Perron (un RB qui sera converti) et Goulet.

5. Il va être intéressant de voir le 2e meilleur receveur au Québec, Charles-Antoine Sinotte (qui détenait la meilleure moyenne de verges par partie au Canada en 08) des Men in Red avec un quart recrue. Plusieurs joueurs des occupants du stade Molson tels Kraemer & Friedman peuvent saisir des ballons, mais il nous est difficile à ce moment-ci de les comparer aux meilleurs de leur profession.

6. Concernant Bishop's, avec la dernière année dominante de Jamall Lee, combinée au départ de Keith Godding, nous connaissons peu les receveurs actifs de Mauves. Il y a l’imposant Duraney White qui, s’il est remis complètement de sa blessure qui a condamné sa saison dernière, pourrait bien être une surprise pour la ligue cette année. C’est un pléonasme que d’affirmer que le quart Andrews devra faire appel plus souvent à la passe cette année…

Alors, laissez-nous savoir vos impressions...

Photo gracieuseté de Dom Bernier

lundi 18 mai 2009

Le Rouge et Or, une domination physique ou mentale???



Voici un résumé pour expliquer la domination du R & O dans le LFUQ au cours des récentes années :
Très simplement, depuis 2005, ILS SONT INVAINCUS EN SAISON RÉGULIÈRE* et sont sortis de la LFUQ avec la Coupe Dunsmore de façon ininterrompue depuis 2003. Donc TOUS les joueurs et entraineurs des éditions actuelles de Sherby et de ConU n’ont JAMAIS connu la victoire contre l’équipe de la ville où la plus populaire équipe de baseball du Québec évolue (et Dieu seul sait que ConU les ont affrontés souvent). Pour vous donner une idée du temps écoulé depuis leur dernière défaite, disons que ça remonte lorsque les Expos ont quitté Montréal pour Washington!!!

Comment expliquer le succès de QC city? Le programme de football de l’Université Laval est incontestablement le plus important et le plus envié au Canada. Ils ont des entrées d’argent importantes provoquées par les meilleures assistances au pays. L’entourage de l’équipe emploie 40 personnes (les mauvaises langues disent qu’ils ont des préposés aux lacets), pour donner un ordre de grandeur, on évalue que les Carabins doivent en avoir plutôt autour une trentaine (dont une quinzaine d’entraineurs)…

Parlant d’entraineurs, il est évident que les R & O ont un personnel élite avec les Constantin, Éthier, Esposito, etc… Mais leurs rivaux sont tout de même reconnus pour être d’excellents entraineurs expérimentés, quant on pense aux Santerre et son inséparable moustachu compagnon Touchette, aux Mc Grath et autres Bolduc…

Mais le point que nous désirons soulever est que dans le sport de haut niveau, toutes les équipes subissent des défaites, parfois même contre des équipes beaucoup plus faibles. Pourquoi QC city parvient chaque année à garder sa fiche intacte?

La profondeur, bien entendu une équipe avec une telle fiche se doit d’avoir de la profondeur, mais nos Bleus aussi en ont, le meilleur exemple est la blessure à Martin Gagné qui a permis de voir émerger Nickolas Morin-Soucy, le 2e québécois sélectionné au dernier repêchage de la CFL.
Une défensive d’une étanchéité remarquable, comme dans tous les sports, les championnats se gagnent par la défensive, et la preuve est faite ici, en incluant 2004, pendant cette période, ils n’ont alloué en moyenne que 10.5 points par match. Rappelons que leur 60 points alloués de l’an dernier est exceptionnel!

Les meilleurs joueurs possible… Oui, cela facilite le recrutement de savoir qu’ils vont évoluer pour une équipe championne. Ainsi, ils ont le meilleur botteur, le meilleur QB et plusieurs des meilleurs joueurs de position… mais pas tous… Lorsqu’on arrive au repêchage de la CFL, à l’exception des cas des exceptionnels Robédé et de Légaré, QC city fait bonne figure, mais sans plus.

L’an dernier, les renards verdâtres de Sherby, après un début de saison impressionnant, soit 6 victoires consécutives (dont une impressionnante sur nos Bleus) rencontrent les bicolores dorés, les 2 équipes invaincues de la LFUQ s’affrontant ainsi dans l’affrontement de l’année 2008… L’équipe de l’Université Laval l’emportera 41-3, battant ainsi à plate couture ses rivaux Estriens. Sherbrooke ne gagnera plus et poursuivra son effondrement en terminant l’année par une défaite décisive contre les Piqueurs de Concordia en éliminatoire (crash & burn baby).

Mais au-delà de ces considérations, les bicolores dorés sont tout de même demeurés invaincus pendant une si longue période pour d’autres raisons. Se peut-il que le R & O intimide ses opposants par ses succès passés et que ceux-ci succombent à la première embuche? Spécialement au PEPS devant une foule hostile survoltée supérieure à 10 000 personnes…

Un peu comme l’an dernier en éliminatoire, où nos Bleus sont arrivés chargé à bloc après une impressionnante victoire contre Bishop’s et se sont fait lentement dominer principalement par ce foutu vent où l’expérimenté Shousha était incapable de gagner plus de 10 verges sur ses bottés et que Milo, son rival la tapochait sur 30 verges aisément… Le vent soufflait également pour les 2 équipes pourtant…

Puis le match contre les Piqueurs, ceux-ci passant tout près de gagner grâce à une échappée de Lévesque avec quelques minutes à faire, qui fut par la suite renversé par un touché du même Lévesque dans une course imparable… Tel un mauvais sort. Pourtant, beaucoup d’analystes de football disaient qu’en 3 occasions dans l’année, une équipe de la qualité de Concordia devait parvenir à vaincre les bicolores dorés au moins une fois (connaissant toutes leurs tactiques, leurs formations, etc…) Ce qui n’est pas arrivé…

Alors, comment renverser cette malédiction? On croit que simplement du travail, et de la persévérance, beaucoup de confiance (là est le défi), et probablement un peu de chance, car inévitablement ça va craquer (même l’Empire romain a craqué!), le Canadien de 1976 avait tout de même subi 8 défaites (dont une contre St-Louis et sa fiche de .429). Dans la NFL, seulement 2 équipes ont connu des saisons sans défaite, et une seule qui a été jusqu’au bout (bien que ce soit sur un calendrier de 18 parties). Avec le R and O, on parle de 4 saisons sans défaites… actuellement c’est un cercle vicieux, comme ils ne subissent jamais la défaite, leurs adversaires potentiels se sentent impuissants. Il s’agirait qu’une des 3 équipes prétendantes puisse les ébranler pour que les autres, tels des requins sentant la chair fraîche attaquent l’équipe de la ville des poutines Ashton avec peut-être une énergie décuplée et en profitent à leur tour…

* Si l’on excepte le dernier match de 2006, au CEPSUM, où ils ont subi la défaite au compte de 7 -2 dans un match sans signification. Ils avaient mis leurs réservistes sur le terrain pour la 2e demi. Mais ce fut tout de même très agréable de les battre…

P.S.: N'oubliez pas que les bicolores dorés affrontent deux fois nos Carabins en 2009, dont la deuxième, sur notre terrain, dimanche le 4 octobre... Préparez-vous psychologiquement à faire du bruuuuuuuuiiittttt

Photo gracieuseté de Paul Leduc

mardi 5 mai 2009

Pourquoi Marc-O a été ignoré?


Les joueurs d’un peu partout au Canada viennent d’arriver à London, ON pour des pratiques et des entrainements en vue du match de la fin de semaine prochaine. La Boule East-West Bowl est la partie annuelle mettant en opposition les meilleurs joueurs de football universitaire au Canada, pratiquement tous à la veille d'amorcer leur 4e année d’éligibilité, l’année du repêchage. Cette classique est d’abord et avant tout une vitrine pour les joueurs avant qu’ils ne soient admissibles aux rangs professionnels. Pour plus de détails concernant cette classique et les joueurs invités, consultez notre billet précédent sur l’événement

Depuis ce billet, nous tenons des réunions ad hoc, des soupers-conférences, des séances de remue-méninge collectives en tentant de comprendre pourquoi Marc-Olivier Brouillette, le quart partant des Carabins depuis les 3 dernières années, n’a pas été invité à la classique et nous en arrivons toujours à la même conclusion : Il a été victime de politicaillerie anti-Carabins de la part des autres instructeurs de la LFUQ. (Genre le niaisage lors de la sélection des joueurs des équipes de double-lettre au hockey, où la plupart du temps le talent et les performances ne sont pas le critère #1 d’évaluation.) Rappelons que ce sont les instructeurs d’une même division (La division Québec dans le cas qui nous intéresse) qui sélectionnent les joueurs invités.


Voyons donc les bases de notre assertion :
Les 2 quarts de l’Est qui ont été sélectionné sont : Benoit Groulx, le Hec Creighton (meilleur joueur au Canada) et unanimement meilleur quart en 2008. Cependant, il était également partant à la Boule en 2008. Rappelons qu’il en est à sa 5e et dernière année. Donc pour lui, il n’y a pas de visibilité supplémentaire à obtenir, il a eu son moment de gloire l’an dernier. De surcroît, il sera probablement le seul joueur de 5e année à être sur le terrain(???) Au moins, si on avait invité César Sanchez (le quart #2 des R & O) on aurait pu comprendre le désir de mettre en valeur un joueur ayant évolué dans l’ombre de l’autre, particulièrement à la lumière des excellentes statistiques qu’il a cumulées en agissant en relève. Une raison supplémentaire de notre incompréhension est le fait que l’Université Laval va envoyer 5 joueurs à la Boule, encore là, une première! Chacune des équipes envoie toujours 3 ou 4 joueurs.

L’autre quart partant sélectionné, Jesse Andrews, des Gaiters de Bishop’s, un chic type, mais dont les statistiques ne s’approchent même pas de celles de Marc-O. Veuillez consulter notre billet précédent sur les quarts-arrière en cas de doute.

Les jeunes évoluant comme quarts-arrière dans la ligue universitaire canadienne n’évolueront probablement jamais au niveau professionnel (du moins comme quart) , les équipes de la CFL favorisant les joueurs américains pour ce poste. Ces jeunes qui s’entrainent quasi à plein temps au poste le plus difficile du football ne peuvent ultimement viser que 2 seules reconnaissances, la conquête de la Coupe Dunsmore/Vanier et une sélection à la Boule Est-Ouest.

Il est extrêmement dommage que Marc-Olivier Brouillette soit exclu de ce privilège pleinement mérité uniquement par des jeux de coulisses (et probablement d’égos) entre les entraineurs rivaux de la LFUQ, dont on rappelle que leur rôle premier est de veiller au développement et aux études des jeunes…

M-A-J: La sélection est effectuée par un groupe de recruteur/dépisteur (et probablement DG) de la CFL à partir d'une liste envoyée par chaque instructeur d'équipe universaire. Dans les années antérieures, il y avait 3 ou même 4 quarts-arrière par équipe, cette année ils se sont limités à deux. Il semble qu'André Bolduc, instructeur des renards verdâtres soit aussi indigné que son quart partant de 4e année soit demeuré dans la capitale de l'Estrie pendant que seulement 3 de ses coéquipiers (rappelons qu'ils ont terminés second dans la LFUQ) soient à London.

Il faut dire que l'objectif de la Boule est extrêmement confus, sur les 4 joueurs envoyés par l'équipe hôte, les Mustangs de Western, aucun n'est éligible au repêchage de 2010!!! La Boule devrait simplement un match d'étoile aux plus méritant, au lieu d'être un fourre-tout confus.

Il semble que le mode de sélection va être modifié l'an prochain (ça fait une belle jambe à Marc-O ça...)




Photographie gracieuseté de Dom Bernier