Voici le communiqué des Carabins qui contient beaucoup d'information (ça arrive parfois...) :
Carabins football : Suspension de deux ans pour un joueur par le CCES
Montréal,
le 26 octobre 2011 – Le programme de sport d’excellence des Carabins de
l’Université de Montréal a été informé par le Centre canadien pour
l’éthique dans le sport (CCES) qu’un de ses joueurs de football s’est vu
imposer une sanction d’inadmissibilité pour une période de deux ans
après avoir échoué un test antidopage.
Un
test d’urine effectué par le CCES le 23 août dernier, pendant le camp
d’entraînement, a révélé la présence de 19-norandrostérone dans
l’organisme du porteur de ballon Olivier Renière, une substance faisant
partie de la liste 2011 des substances interdites par l’Agence mondiale
antidopage et le CCES. L’organisation des Carabins a été avisée par
Sport interuniversitaire canadien (SIC) d’un résultat d’analyse anormal
le 9 septembre dernier, à la veille du match disputé à l’Université
Laval. La direction des Carabins a immédiatement retiré le joueur de
l’équipe, l’a informé des différentes étapes qu’il devait suivre avec le
CCES et s’est assurée qu’il avait le soutien et l’encadrement
nécessaire pour faire face à cette situation.
Le
CCES a confirmé l’infraction jeudi dernier, le 19 octobre, et a imposé
la suspension standard de deux ans au terme du processus du CCES au
cours duquel l’athlète a renoncé à son droit d’audition.
«
Il s’agit d’un premier cas positif, tous sports confondus, à
l’Université de Montréal depuis la relance de notre programme de sport
d’excellence en 1995, mentionne la directrice des programmes sportifs de
l’UdeM, Manon Simard. Nous sommes conscients de la problématique dans
le milieu du football et nous avons appuyé, dès le début, le
renforcement des mesures mises de l’avant en août 2010 conjointement par
le CCES, le SIC et la Ligue canadienne de football (LCF). »
Une leçon pour tous les jeunes joueurs de football
Le début de la suspension d’Olivier Renière a été fixé au 23 août 2011 par le CCES et se terminera le 23 août 2013.
«
J’admets avoir consommé des suppléments alimentaires achetés sur
Internet aux États-Unis par souci d’économie d’argent et ce, tout en
étant conscient des risques de contamination associés à ce type d’achat
et en sachant que l’équipe médicale des Carabins s’opposait à la prise
de suppléments alimentaires, souligne Olivier Renière. La substance
détectée par le CCES n’apparaissait pas sur la liste des ingrédients
indiqués sur ces suppléments. Je regrette ma décision et je paie
aujourd’hui beaucoup plus cher en étant privé de la pratique du sport
qui me passionne depuis plusieurs années. »
«
J’espère sincèrement que ma situation fera réfléchir les joueurs de
football universitaire ainsi que ceux des différents niveaux,
poursuit-il. Cette épreuve me permet de constater à quel point il faut
être extrêmement vigilant et faire davantage confiance aux personnes
qualifiées avant de prendre ce type de décision. »
«
Je regrette d’avoir mêlé dans cette histoire mes coéquipiers, mes
entraîneurs et l’organisation des Carabins qui m’a soutenue tout au long
du processus avec le CCES. J’assume la responsabilité de mes gestes
ainsi que les conséquences qui en découlent, conclut Olivier Renière. »
Un encadrement soutenu
«
Il s’agit d’un incident regrettable et notre équipe demeure unie face à
cette situation », dit pour sa part l’entraîneur-chef de football des
Carabins, Danny Maciocia, pour qui c’est un premier cas positif de
dopage au sein d’une équipe qu’il dirige depuis le début de sa carrière
il y a près de 20 ans. « Les membres de notre programme de football
travailleront ensemble pour éduquer davantage nos joueurs. Même si nous
avons de très bons outils en place, on doit toujours continuer de
travailler pour s’améliorer. »
«
Il faut aussi comprendre que même si Olivier, le joueur, a fait une
erreur de jugement, nous n’abandonnerons pas Olivier, la personne,
poursuit Danny Maciocia. Il aura accès à toutes les ressources
nécessaires pour traverser cette épreuve. Il demeure un étudiant de
notre université et nous continuerons de l’appuyer dans la poursuite de
ses études, ce qui est la principale raison de sa venue ici. »
Un deuxième cas anormal à l’étude
L’organisation des Carabins confirme également avoir été informée le 3 octobre dernier par
le CCES d’un résultat anormal à la suite d’un test subi par un autre
joueur de l’équipe le 10 septembre. Ce joueur a été retiré de l’équipe
et poursuit le processus habituel avec le CCES qui fera savoir
éventuellement s’il est sanctionné ou non.
«
Comme le processus d’enquête du CCES est toujours en cours, il n’est
pas approprié de commenter ce nouveau cas pour le moment ni de dévoiler
l’identité du joueur mis en cause », précise Manon Simard.
Depuis
le début de la saison 2011, incluant le camp d’entraînement, 27 tests
ont été effectués auprès de différents joueurs de football des Carabins.
Tous les autres tests se sont avérés négatifs.
Proactivité en matière de sensibilisation
«
Nous avons une politique de tolérance zéro en matière de dopage et nous
recommandons entre autres à nos athlètes de ne pas consommer de
suppléments alimentaires, ajoute Mme Simard. Ils peuvent trouver tout ce
qu’ils ont besoin comme apport nutritif dans leur alimentation. La
santé de nos athlètes demeure prioritaire pour l’ensemble des
spécialistes qui les entourent. »
En
plus des rencontres d’informations en équipe et de la formation du CCES
obligatoire pour chaque joueur, l’organisation des Carabins a pris les
devants au cours des dernières années pour sensibiliser et éduquer ses
joueurs de football et est en constante recherche pour améliorer ses
façons de faire.
Notre grain de sel: Olivier est un étudiant consciencieux à l'UdM, il est un des athlètes les plus motivés et des plus sympathiques qui a porté le Bleu uniforme, alors il va surement être pointé du doigt un peu partout maintenant que son nom est sorti et mêlé à une histoire de dopage... On ne parle pas de Geneviève Jeanson ici, mais d'un étudiant qui a voulu économiser quelques dollars sur ses suppléments...Alors pour ceux qui vont le croiser à l'université: encouragez-le et offrez-lui votre support, il va apprécier...
En passant, toutes les institutions s'opposent aux suppléments alimentaires, mais la très grande majorité des athlètes en prennent... Il y a surement du travail à faire d'un côté ou de l'autre à cet égard....
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