Let’s play some Rock’n Roll !!!

Au début de la saison, une grande inquiétude chez les observateurs externes des Carabins, était le remplacement des 800 quelques verges gagnées au sol qui avaient assuré le 2e rang chez les porteurs de ballon de la LFUQ à Hantz Boursiquot l’an dernier.

Nous avions couvert cette partie sur ce billet…

Mais la réponse s’est imposée d’elle-même et pour la première fois dans l’histoire des Carabins, c’est un fantastique duo qui prend la pôle. Et non seulement, ils sont éblouissants, mais se complètent admirablement bien.

Rock, c’est Olivier Renière, un gradué du Collégial AA, dont nous attendions plus ou moins en ce début d’année, mais jamais à ce point. Ses courses sont puissantes et décisives et il possède la précieuse qualité de briser les plaqués à la ligne d’engagement. Ce qui lui permet des courses excédant pratiquement toujours 5 verges. Il n’a pas la vitesse pour traverser le terrain, mais il parvient à « tourner le coin ». Comme recrue, on a noté qu’il a des apprentissages à faire au niveau des blocs et de protection de quart-arrière, mais il ne pourra que s’améliorer avec le temps.

Roll, c’est évidemment Rotrand Séné, qui lui était attendu, arborant dans son CV le titre de meilleur porteur de ballon du collégial AAA. Sauf que personne ne croyait qu’à sa première année il pourrait gambader ainsi parmi les meilleurs secondeurs et maraudeurs de la LFUQ (sauf peut-être coach Santerre qui le suit depuis qu’il devançait les autres enfants à la garderie) tout en les évitant habilement pour accumuler les verges. Il est l’un des coureurs les plus fluides qu’il nous a été donné de voir au niveau universitaire. Nous avions apprécié ses cuts sur les films collégiaux, mais les voir reproduire au niveau plus élevé sans réelle période d’adaptation est impressionnant. Ses changements de vitesse sont cependant ce qui suscite le plus d’admiration des spectateurs, il possède cette caractéristique de pratiquement s’immobiliser et de repartir en laissant son adversaire bredouille (dans un nuage de poussière à la Roadrunner).

Le week-end dernier, il nous a démontré un niveau renversant de footballeur naturel (si une telle chose existe), en prenant la majorité des snaps, en faisant des remises au champ arrière à Renière, Bruno ou Rivet et toute cette activité se déroulant sans accroc, avec seulement quelques soirées de pratiques préalables!!! C’EST UNE RECRUE, DITES-LUI QUELQU’UN!!!

Et maintenant, quelques chiffres, rappelez-vous qu'au premier match des Carabins, coach Santerre a fait évoluer ses 5 porteurs selon un principe d’alternance, puis à la deuxième demie du dernier match (le 3e) contre les bicolores dorés, le surnombre de défenseurs était trop impressionnant pour que les porteurs aient la moindre chance. Donc en cette période de temps :

Rock: #27 Olivier Renière en 3 parties, 27 portées pour 163 verges. Une moyenne de 6.0 ypc, avec 3 touchés, sa course la plus longue fut de 29 verges pour une moyenne/partie de 54.3 verges.

Roll: #8 Rotrand Sené en 3 parties, 53 portées pour 377 verges. Une moyenne de 7.1 ypc, avec 2 touchés, sa course la plus longue fut de 39 verges pour une moyenne/partie de 127.7 verges.

Il faut dire que ça court beaucoup dans la LFUQ en ce début d'année: Pascal Fils, 661v, Andrew Hamilton 369v (en 2 matches) et Sébastien Lévesque 373v.

On a hâte de voir et d'entendre la sweet Rock’n Roll music samedi!!!

Un merci spécial à Dom qui a fait l'imagerie graphique.

Les pénalités, la rudesse et les Carabins…

Pénalités et Carabins sont souvent dans la même phrase, et ce même avant l'ère Santerre:

"Toute la saison, cette manie de prendre de prendre des punitions coûteuses aura suivit les Carabins et causé ultimement leur perte." (Olivier Caron 2005)

Et l'ère Santerre est toujours entachée de cet ensorcèlement...

«Nous avons eu des punitions à des mauvais moments, a concédé après le match l'entraîneur-chef des Carabins, Marc Santerre. Je ne cherche pas d'excuses, mais l'arbitre me disait ne pas voir les fautes que je voyais de l'autre côté.» Cette explication venait à la suite d’une défaite contre ConU en 2007…

Sauf en saison régulière l’an dernier, où le problème était relativement sous contrôle, ça s’est dégradé contre Qc city en demie-finale de la Coupe Dunsmore :
L’aveu même du coach : « …les punitions nous ont fait très mal, on leur a donné le vent dans les voiles ». Un peu plus tard, surement sous le coup de la frustration, il y a été de cette très dure remarque : « les arbitres n'étaient pas la pour arbitrer un match mais pour faire plaisir à la foule »...

Donc la question est : Est-ce les Carabins méritent ce qu’il leur arrive ou sont-ils marqués par les arbitres?

Nous ne prétendons pas vider la question, mais tentons de l’éclairer peut-être différemment. Samedi, sur plusieurs punitions pour roudesse (selon M. Berry), nous n’en avons vu qu’une seule (nous ne doutons pas des autres, mais on ne les a pas vus autant à la télé que sur place), soit celle décernée à #7 Gaïus Renelick lorsqu’il a plaqué César après une course de ce dernier. L’arbitre a jugé qu’il est arrivé possiblement tardivement. Mais ce n’était pas vicieux, Gaïus a plaqué avec son épaule (quand il aurait pu utiliser son casque). Mais nous acceptons la décision de l‘arbitre… Sauf qu’un peu plus tard, un joueur des bicolores dorés fait à peu près le même genre de plaqué (sans être vicieux) contre notre botteur Pierre-Paul Gélinas qui était agenouillé dans sa propre zone des buts et s’en sort sans mouchoir rouge!!

En compagnie de la rudesse, la pénalité caractéristique des Carabins est le fameux : « Blocage par derrière » , particulièrement sur les retours de bottés. Ce n’est pas une pénalité violente ou vicieuse, mais c’est celle de la tentation… C’est l’équivalent de regarder un Penthouse sans toucher… Le joueur qui s’en va effectuer un plaqué est juste devant vous vous courez à plein régime dans la même direction, vous n’avez qu’à y toucher à peine et il sera sorti du jeu… pourtant...

Pour nous pauvres amateurs, nous ne les remarquons pas souvent, nos yeux étant sur le retourneur, mais les arbitres avec chacun leurs assignations, veillent au grain… Et dans le cas des Carabins, ils veillent tard!!!

Sur la photo ci-dessus, on voit l’endroit où César a été plaqué et l’endroit où le ballon a été remis, lors du premier et très important 3e et une verge au début du 3e quart… ahummm (Ça n’a pas rapport avec le thème des pénalités, mais ça nous fait du bien..)

Suite au match de samedi, nous avons questionné coach Santerre spécifiquement au sujet des punitions pour blocage par derrière. Il nous a retourné notre question de la façon suivante : « Est-ce nous qui faisons beaucoup de blocage par derrière ou est-ce que les nôtres sont appelés plus souvent que nos adversaires? »

Preuve photographique de Dom Bernier

Ramassis de notes...

Comme on l’avait promis, voici différentes notes se rapportant au match de samedi 19 septembre qu’on vous lance pêle-mêle :

Sébastien Lévesque est vraiment difficile à arrêter, il faut absolument le ralentir à la ligne et que les secondeurs viennent le closer- sinon … il est partiiiii

Samuel Fournier… oufff continuez à le laisser sur le banc, il fait peur quand il court! (et on a vu qu’il peut feinter également) Et le CB Bleu Jerry-Ralph Jules (85 livres de moins) qui a jeté son corps sur lui pour l’arrêter et lui faire perdre le ballon, malheureusement un peu trop tard, dans la zone des buts, BRAVO - Jeu qui fut annulé par une punition pour mise en jeu illégale.

Pierre-Paul Gélinas a tenu son bout face possiblement au meilleur botteur au Canada, Christopher Milo.

Rotrand a adoré sa journée, il aime avoir la peau de cochon entre les mains –il semblait encore « vert » après le match et ses 21 portées, ses mains sentaient le vieux cuir cependant!

Fredo Plessius est tout un ajout aux R & O… et ce genre de match était fait sur mesure pour lui. Espérons qu'Arnaud Gascon-Nadon finisse chez nous l’an prochain pour égaliser le truc…

Le petit jeu inversé avec Victor Tremblay était très efficace et semblait couper les jambes aux Bleus, chaque fois…

Très excitant ces petits jeux de Wildcat là, d’après nous, Santerre a aussi bien aimé, on va en revoir toute l’année!!! On a pensé à un slogan marketing pour promouvoir les Carabins: Nouveau et amélioré, maintenant avec Wildcat!

La ligne à l’attaque a eu un match physique, mais combien agréable : « Pounder » la défensive toute la journée…

Gregory Alexandre en est à sa 3e année, et il s’améliore de match en match depuis ses débuts, il coupe les courses au sol, fait des sacs et rabat des passes (3 samedi!) On va finir par le surnommer « Le Rabatteur ». Certains disent que ses bras font 2 mètres de long! Une légende circule même sur le campus à l’effet que ses bras n’ont pas terminé leurs croissances.

Autant la semaine dernière, les arbitres callaient les immunités exagérément, autant on n’appelait pas cette punition (une seule fois) cette semaine, pourtant…

Julien Hamel #1, agissait comme maraudeur cette semaine et il a bien fait… À l’exception d’une feinte magistrale de Lévesque qui l’a complètement déculotté, il n’a pas manqué ses plaqués de "sécurité"... Peter Carrière n’a quasiment pas vu de jeu cette semaine encore… on lui a demandé après le match s’il avait fait quelque chose à la fille de Santerre (blague) – il ne riait pas…

À 10-7 au 2e quart, et le vent dans le dos, on a pas compris la décision d’accorder un touché de sureté. On aurait surement pu dégager!


Serge Vleminkx affirmait vendredi qu’Alexandre Nadeau-Piuze avait obtenu le feu vert des médecins pour le match. En fait, selon ce qu'on a appris A N-P aurait obtenu le feu orange. Son pied est toujours convalescent et on n’est pas certain qu’il soit en game shape samedi prochain. Regardez la photo ci-contre, elle vaut mille mots.



Mathieu Brossard #95 redevient graduellement le joueur rapide et dominant de l’an dernier qui a fini sur l’équipe d’étoile Québec.

Le long snapper des Carabins (on n’est pas certain si c’est Turner) #56 Simon Fugère-Nadeau avait définitivement abusé de Red Bull, en 2e demie, ses remises étaient trop hautes, jusqu’à ce qu’il y en ait une par-dessus la tête à PP Gélinas...

On assure que les joueurs des deux équipes ont pris ça plutôt tranquille dimanche– c’était vraiment un match pour homme. On n'est pas certain que les joueurs vont être pleinement concentrés sur leur match du week-end prochain, ils risquent davantage d'entourer le 3 4 octobre sur le calendrier (si elle n'était pas déjà encerclée).

Le tournant du match, le 3e et une verge à faire à 7 :20 au 3e quart, disons que l’emplacement du ballon après la course de César était discutable… Ça a mené au touché de Junior. On travaille à y revenir…

Hamid Mahmoudi #2 n’est pas revenu au jeu après la première demie. Il tenait un sac de glace à sa hanche. D'ailleurs, le touché où Junior Haidara était laissé seul était dans le coin où Hamid patrouille normalement. On se demande pourquoi les bicolores dorés n’ont pas tenté d’exploiter davantage les zones éloignées particulièrement du côté du réserviste en seconde demie…

Parlant de glace, le porteur de ballon Patrick Jean-Marie en avait un immense sac sur un genou après le match...

À critiquer César Sanchez Hernandez (14 en 20, là-dessus 3 passes touchées par Le Rabatteur, 2 passes de touchés, 0 interception, 1 sac accordé, plusieurs belles portées et 3 premiers jeux obtenus à 3 et une verge à faire…) comme les commentateurs et partisans des bicolores dorés le font… vous n’apprécierez JAMAIS Marc-O, définitivement.

Bon jeu en général de la tertiaire des Carabins, le petit #31 Olivier Fréchette-Lemire en tête…

Photos de Dom Bernier (on vous l'avait dit qu'il s'était surpassé)

Une défaite, vraiment?

À l'interview d'après-match de Marc Santerre, on a tout compris... Il ne fallait pas voir de stratégie ou de manoeuvre de dissimulation de stratégies secrètes possibles. Depuis dimanche dernier il affirmait qu'il devait travailler sur des solutions sur son manque de quart-arrière.

Lors de cette interview, on a vu que Marc Santerre était soulagé que ce match soit terminé. Il n'a jamais visé la victoire, il visait une "amende honorable" et que les joueurs quittent avec la tête haute et avec le moins de blessure possible. Mission accomplie... Quelque part au début du 4e quart, on a vu Santerre aller serrer la main à Rotrand près du banc des joueurs en souriant, sans raison spécifique, genre "je suis fier de ce que tu as fait aujourd'hui..."

Depuis dimanche dernier, il se doutait qu'il n'aurait pas de QB pour le match, et que Constantin le savait également... Que pouvaient faire les Carabins dans cette situation?. Des jeux appropriés (on fait notre mea culpa, on sous-estimait la capacité de Pat Gregory de monter et de pratiquer ces foutus 6 jeux en 4 pratiques, le wildcat demande beaucoup de synchronisme tout de même) et laisser planer le mystère potentiel sur une possibilité de quart au match... Le fait que le wildcat ait fonctionné pendant 1 quart et demi est la bonne nouvelle du match. Ça a permis de restreindre le temps de jeu de la défensive sur le terrain.

Sauf qu'un moment donné, comme Dussault l'a dit: "La boîte à outil est vide..." Il n'y avait plus de surprise, plus d'attaque...

C'est certain que la stratégie de Santerre d'envoyer plus de joueurs dans le caucus, pour les retirer par la suite est du stuff de junior, mais ce n'était pas contre les règlements (Dusseault qui a été entraineur pendant 4 ans dans la LFUQ n'y comprenait rien). Mais il a ainsi protégé son équipe mentalement et physiquement du rouleau compresseur bicolore doré au Peps @ 16 150 personnes. Quand un instructeur capitalise sur les règlements ainsi, ça peut être interprété en couard ou en génie... dépendant de quel côté on regarde! Compte-tenu des circonstances particulières (6 jeux possibles au total dans le playbook) - on est plutôt du 2e avis.

On a un paquet de notes sur le match qu'on vous communiquera un peu plus tard aujourd'hui ou demain matin... On a footballé pas mal depuis 4 jours...

Photo de Dom Bernier , qui s'est vraiment surpassé pendant ce match, illustrant Rotrand, coach Santerre et Alexandre Nadeau-Piuze

Défaite honorable des Carabins 30-8 au Peps...

Une belle journée automnale, du soleil, du bon foot... il ne manquait que la victoire...

Nous avons vu quatre cinq quarts différents au moins prendre des snaps, Rotrand (tel qu'illusté dans la photo), Frank Bruno, Patrick Jean-Marie, Francois Leclerc et quelques rares de Alexandre Nadeau-Piuze qui a réussi LA SEULE passe de 8 verges du match.

Marc Santerre expliquait après la partie qu'il ne voulait pas exposer Nadeau-Piuze à une blessure potentielle - minimisant le plus possible son utilisation. Et qu'ils avaient développer 6 jeux de type wildcat depuis lundi dernier pour compenser l'absence de QB. Lorsque les bicolores dorés ont compris l'astuce, ils se sont adaptés et les ouvertures se sont grandements refermés en 2e demie.

Le duo Rock(Renière) & Roll (Rotrand) ont étourdi la défense des bicolores dorés au premier quart... Rotrand faisant jaillir des Ohh et des Ahhh dans une foule hostile pourtant habituée aux courses à l'emporte-pièce de Sébastien Lévesque...

Voici le résumé du match selon Radio-Canada, le meilleur qu'on a trouvé jusqu'à maintenant.

En passant, on a trinqué une Bud avec le diable du tepee lui-même... Un bon diable!

Plus à venir...

Photo gracieuseté de Dom Bernier

Alexandre Nadeau-Piuze face à tout un défi!

La nouvelle de Serge Vleminckx confirmant qu'Alexandre Nadeau-Piuze avait le feu vert des médecins confirme que ce sera surement lui que recevra les ballons de Stéphane Turner demain. Nous avons interrogé le #10 Alexandre Nadeau-Piuze, pendant le camp d'entrainement, il y a trois semaines et voici ce qu’on avait écrit le 28 août :

Samedi dernier, nous avons vu le quart arrière Alexandre Nadeau-Piuze blessé à la jambe ou la cheville (nous n'étions pas certains, car il était en béquille). Nous l'avons croisé hier et nous en avons profité pour l'interroger; tout d'abord, nous voulions en savoir un peu plus sur la nature de sa blessure. Alexandre nous a expliqué qu'il s'agit d'une fracture de stress près de la cheville. Il a spécifié que cette blessure est le résultat de nombreuses petites blessures qui n'ont jamais guéri. Théoriquement, il devrait pouvoir recommencer à jouer dans 2 semaines et ne pense pas avoir pris beaucoup de retard (il assiste à toutes les pratiques et continu à étudier les tracés). Mentionnons qu'avant cette blessure, il connaissait un très bon camp d’entrainement

Nous étions très sceptiques quant à son 2 semaines prévues, voyant qu’il ne pouvait pas se déplacer sans ses béquilles. Cette entrevue, banale à l’époque, prends toute son importance aujourd’hui alors qu’ Alexandre sera le quart-arrière partant du si important match cet après-midi.

Alors qui est Alexandre Nadeau-Piuze?

Il est avant tout un jeune 20 ans, à sa deuxième année universitaire. L’an dernier, il est venu en relève à Marc-O contre St-FX et a complété 2 de ses 4 passes tentées pour 29 verges de gains. Il fait 6’1 pour 195 livres. Il est un quart très mobile et bien qu’il n’ait pas la même carrure que Marc-O, il compense par une vitesse supérieure.

Plusieurs observateurs nous disaient qu’Alexandre s’était établi comme quart #2 des Carabins à la suite de l’excellent camp de printemps qu’il a connu.

Alexandre est un Repentignois, qui a fréquenté l’école secondaire St-Jean-Vianney, où il a été élu 4 années sur 5, athlète de l’année à l’école.

Puis il a choisi d’aller au Cegep André-Grasset où il a évolué avec les Phénix dans le collégial AA. À sa dernière année, il a terminé au premier rang des rangs collégiaux AA avec 19 passes de touché et, surtout, un total de 2 224 verges de gains par la passe en dix rencontres. Il a en plus gagné 478 verges au sol et marqué cinq touchés. Son total de 478 verges lui a conféré le septième rang chez tous les porteurs de la division un du football collégial AA. Il était évidemment le quart de l’équipe d’étoile. De plus à sa dernière année, il était le quart partant de l’équipe-Québec MU-19 (suite à la défection de Myles Gibbons).

Marc Santerre après son recrutement a dit de lui : «Plusieurs hommes de football du circuit AA m'ont dit que nous avions mis la main sur un solide joueur de football» et il ajoutera par la suite qu’il s’agissait du meilleur quart de la récolte 2008.

«Je me décris d'abord et avant tout comme un quart qui aime mettre en valeur tous ses coéquipiers autour de lui», précise celui qui revendique également des talents de botteur.

Disons comme VRAI baptême, ce sera tout un test, contre l'équipe classée #1 au Canada depuis 2005, à son domicile devant 16 000 personnes dans un PEPS recherchant désespérément des challenges, et plus de 120 000 téléspectateurs du Québec, mais aussi d’un peu partout au Canada. Disons qu’on va surement mieux dormir que lui ce soir…

Notons qu’il sera difficile de le juger, car sa mobilité sera surement très réduite, suite à son opération à la cheville… On s’en fera une meilleure idée au match…

Photo gracieuseté de Dom Bernier

Nous y voici donc, le « game preview » avant l’affrontement entre les Carabins et les Rouges et Or au PEPS de l'Université Laval. Disons que ce n’est pas le genre d’avant-match que nous avions prévu cet hiver, mais les blessures font parties du sport...

Donc débutons par le fait marquant, l’attaque des Carabins, sans quart-arrière, contre la défensive qui n’a pas encore accordé un point cette année, et ce, contre des équipes toutes respectables.

Déjà, on a vu Frederic Plessius (et Lavaud également) souvent se positionner entre les joueurs de sa ligne défensive et annihiler toutes les courses de ConU et la plupart de celles de Bishop’s(à l’exception de quelques-unes de leurs immenses centre-arrières (qui ne peuvent aller bien loin).

L’attaque des Bleus cette année a principalement été générée par ses 2 porteurs de ballon : Rock & Roll, principalement Rotrand Sené (Roll), mais également Olivier Renière (Rock). Sauf qu’avec la menace de passe disparue sans QB, les bicolores dorés risquent de jouer à 8-9 joueurs dans la boîte et minimiser les risques de gains par la course au sol des Montréalais. À moins que Pat Gregory ait réussit cette semaine à trouver une recette géniale… mais compte tenu du conservatisme de l’offensive montréalaise depuis toujours, nous ne retenons pas notre souffle...

À l’inverse, la défensive montréalaise est à son zénith, tous ses partants devraient être habillés et sans trop de blessures pour les hanter. Deux gros défis s’offrent à eux :

• Sébastien Lévesque, qui a été sommes toute ménagé dans son nombre de portée cette année, sans compter qu’il n’effectue plus les retours de bottés. Il a été menotté (pour la première fois peut-être?) par l’immense Maurice Forbes à Qc city, mais gambadait comme un lièvre à Lennoxville.

• L’autre est l’orchestre de receveurs grands et lourds de Qc city, Julian Feoli-Gudino en tête, mais Jérémie Chrétien s’affirmant de plus comme un lieutenant de classe, et le reste de la classe qu’il serait fastidieux de nommer. De plus, il doit être difficile pour les petits DB montréalais (à l’exception de Wendy Désir) de contrer les blocs de toute cette marée dans les situations de course des représentants de la ville qui va gagner le championnat CanAm au baseball.

Le gros défi de la défensive des Bleus sera de garder la motivation et l’énergie pour contrer les bicolores dorés pendant la majeure partie du match (surtout qu'ils risquent d'être très souvent sur le terrain). N’oubliez pas que la défensive montréalaise est peut-être la meilleure de la LFUQ pour effectuer des revirements… il y a toujours des surprises possibles de ce côté, surtout si Groulx n’a pas toute la vélocité dans son bras…

Les unités spéciales seront très intéressantes… On sait que Qc city, n’avait rien donné l’an dernier, mais les seuls 6 points accordés cette année furent à la suite d’un retour de botté de Stephen Turner. Les Carabins de leur côté sortent d’une partie mémorable contre ConU qui a vu Frank Bruno établir un record de conférence dans les verges totales gagnées dans les retours de botté, lui permettant d’être joueur de la semaine des unités spéciales de SIC.

Du côté de Qc city, on a bien aimé le travail de Maxime Béland Guillaume Rioux sur les retours, il semblait très tenace pour résister aux plaqués adverses.

Du côté du reste de la LFUQ, tous les matches sont intéressants cette année depuis la victoire de McGill vendredi dernier. Donc ce soir, les mauves de Bishop’s toujours sans victoire, affrontent les Hommes en Rouge et Jonathan Collin à Percival-Molson. Si Bishop’s perd ce soir… ses chances de faire les éliminatoires seront fortement réduites.

Demain à 19:00, le renard verdâtre de Sherby reçoit les Piqueurs de Concordia… Soudainement ces 2 équipes, qui de l’avis de tous, devaient se qualifier sans problème pour les éliminatoires se doivent de se replacer pour ce match. Étant donné le calendrier plus difficile pour Sherby, cette dernière est dans la même situation de Bishop’s, où elle se doit de l’emporter. Les renardois sont parfois considérés comme des Homers... s’ils veulent maintenir leurs espoirs vivants, ils se doivent de faire honneur à cette réputation.

Et vous, votre avis sur les 3 matches du week-end?

Photo gracieuseté de Dom Bernier

Dans le ventre du dragon...

Hier nous avons reçu une invitation du site Lavalfans.com (par le diable du site lui-même) d'aller les visiter dans leur tepee lors du tailgate de samedi à Québec...

Comme vous pouvez le voir par le lien suivant préparé par le site en vue de l'affrontement de samedi ainsi que par la poubelle/toilette brandie il y a deux ans sur le forum du site, ce n'est pas le lieu le plus hospitalier pour des Bleus aux coeurs purs...









Étant tourmentés entre le refus pur et simple et la courtoisie rivale, nous en venons à vous demander votre opinion, alors:


En passant, on nous demande régulièrement (bah, une fois) ces jours-ci: Est-ce que ça vaut la peine de descendre dans la ville, qui va bientôt avoir "la chance" d'accueillir une station de radio CKOI (au moins ça fait une raison de nous haïr), pour le match, compte tenu que selon toute probabilité, notre quart-arrière aura peut-être, toute sa vie durant, complété une cinquantaine de passes au niveau secondaire, et que son substitut va avoir de la difficulté à faire des remises aux porteurs de ballon? (C'est une longue question, on en convient, mais on a des lecteurs érudits...)

Et à cela on répond inlassablement: Une victoire est toujours possible, il y a les revirements, les unités spéciales, Frank, Rotrand, et la coriace défense Bleus... mais l'argument massue - Les Hommes en Rouge ont gagné vendredi dernier!

Nos Carabins ont besoin de tous les encouragements possibles parmi l'immense hostile foule rouge, et on va scouter en masse pour le match retour au CEPSUM dans deux semaines... De plus, la météo s'annonce superbe, la bière froide et le forfait billets-bus de luxe est vraiment pas cher...

Photo du tepee prise sur le site de lavalfans.com et poubelle dans la voûte secrète de ALB