Arrivée de Danny Maciocia à la tête des Carabins

Communiqué de Presse des Carabins:

Danny Maciocia s’installe à l’UdeM et prend les commandes des Carabins

Montréal, le 16 novembre 2010 – L’équipe de football des Carabins de l’Université de Montréal a un nouvel entraîneur-chef : Danny Maciocia. Montréalais, natif de St-Léonard, Danny Maciocia est une figure bien connue du milieu du football, tant professionnel, que civil et scolaire. Dimanche dernier, en tant que coordonnateur offensif, il a contribué à la conquête du premier Bol d’or de l’histoire du collège André-Grasset.

Danny Maciocia est à ce jour le seul entraîneur Québécois à avoir occupé un poste d’entraîneur-chef dans la Ligue canadienne de football (LCF) et à y avoir remporté la Coupe Grey dans cette fonction, soit en 2005 avec les Eskimos d’Edmonton.

« Nous souhaitons élever le programme de football des Carabins, a expliqué la directrice des programmes sportifs de l’UdeM, Manon Simard. Principalement sur le plan des performances sportives, des résultats scolaires de nos joueurs et de la discipline. Pour y arriver, nous avons jugé que nous devions nommer un nouvel entraîneur-chef pour donner un autre leadership au programme. »

« Nous accueillons aujourd’hui un entraîneur exceptionnel et un homme de grande valeur. Danny Maciocia a fait ses preuves à Montréal comme à Edmonton, auprès de jeunes joueurs comme auprès de professionnels.  C’est une nouvelle étape qui débute pour notre programme et qui lui donne un nouvel élan », a ajouté Manon Simard.

Maciocia devient le troisième entraîneur-chef des Bleus. Jacques Dussault, de 2002 à 2005, et Marc Santerre, de 2006 à 2010, l’ont précédé.

À l’UdeM pour y rester

« Aujourd’hui, ma famille est ma priorité, a dit Maciocia, âgé de 42 ans et père de trois jeunes filles âgées respectivement de 11, 6 et 2 ans. J’ai accompli ce que je voulais dans les rangs professionnels et je souhaite maintenant partager mon expertise et mon expérience avec les jeunes joueurs universitaires. Je souhaite terminer ma carrière d’entraîneur à Montréal et idéalement à l’Université de Montréal. C’est un endroit parfait pour moi », a ajouté Danny Maciocia.

« Ce que j’ai vécu cette saison au collège André-Grasset, dont la victoire de dimanche dernier, m’a convaincu plus que jamais que je veux poursuivre ma carrière auprès des jeunes. »

Il s’agit d’un deuxième poste à l’UdeM pour Maciocia, lui qui avait été nommé coordonnateur offensif par Jacques Dussault en 2002 avant d’accepter une offre des Eskimos d’Edmonton. Auparavant, de 1996 à 2001, il a fait partie du personnel d’entraîneurs des Alouettes de Montréal. Il a débuté sa carrière d’entraîneur au sein de l’organisation des Cougars de St-Léonard.

« Je connais les dirigeants des Carabins depuis quelques années, particulièrement Manon Simard et Paul Krivicky (directeur général du CEPSUM), et c’est l’une des raisons principales de ma venue ici. »

Reconnu pour développer le potentiel des joueurs

Maciocia a guidé plusieurs de ses protégés vers des exploits de marque dans les rangs professionnels. Soulignons entre autres les quart-arrières Ricky Ray et Jason Maas qui ont établi de nombreux records de la LCF et des Eskimos d’Edmonton ainsi que le porteur de ballon Mike Pringle, meilleur porteur de ballon de l’histoire de la LCF pour les verges au sol. Il a conseillé de nombreux autres joueurs de renom tels que Tracy Ham, Ben Cahoon, Terry Vaughn, et Anthony Calvillo en plus de contribuer au développement de plusieurs joueurs québécois comme Bruno Heppell, Éric Lapointe, André Bolduc, Michael Soles ou encore Pierre Vercheval. 

Tout au long de son parcours d’entraîneur, Maciocia s’est toujours fait un devoir de contribuer au développement des jeunes, que ce soit comme entraîneur d’Équipe Canada junior ou en donnant des cliniques aux entraîneurs et aux joueurs des circuits scolaires et civils.

Les prochaines étapes

Au cours des prochains jours et des prochaines semaines, Maciocia s’attaquera entre autres à la composition de son personnel d’entraîneurs, à rencontrer les joueurs actuels et à recruter ceux qui se joindront à l’équipe en janvier ou en septembre.

« Il y a beaucoup de travail à faire, mais nous avons un plan et on sait exactement où on s’en va », a ajouté le nouveau chef des Bleus.

Retour sur les derniers événements

La direction du programme de sport d’excellence a également fait le point sur la situation des derniers jours alors que des joueurs avaient fait part de leur mécontentement à la suite du non renouvellement du contrat de l’entraîneur-chef précédent. « Notre organisation a beaucoup appris de cette expérience », a quant à lui souligné Robert Panet-Raymond, président du conseil d’administration du CEPSUM.

« Notre décision de changer d’entraîneur est rationnelle et a été longuement réfléchie, a tenu à préciser cet ancien porte-couleur des Carabins football. Notre programme de football a été analysé par des gens de grande qualité et ayant un bon jugement », a-t-il ajouté après avoir dévoilé les membres de ce groupe de travail aux représentants des médias. « Toutes des personnes ayant des liens très forts avec le sport et le milieu universitaire. »

Après 30 ans d’absence, le programme de football des Carabins a fait un retour remarqué en 2002. En neuf saisons d’existence, les Bleus ont cumulé une fiche totale de 43 victoires et 24 défaites en plus d’atteindre la finale provinciale pour l’obtention de la Coupe Dunsmore à trois reprises.

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Fiche biographique de Danny Maciocia

Natif du quartier de St-Léonard à Montréal, Danny Maciocia devient le troisième entraîneur-chef de l’équipe de football des Carabins de l’Université de Montréal qui a fait ses débuts en 2002. Au cours des 14 saisons précédentes, Danny Maciocia s’est illustré de plusieurs façons dans la Ligue canadienne de football (LCF), avec les Alouettes de Montréal et les Eskimos d’Edmonton.

Danny Maciocia est à ce jour le seul Québécois à avoir occupé un poste d’entraîneur-chef dans la LCF, à y avoir remporté la Coupe Grey en tant qu’entraîneur-chef et à y avoir occupé le rôle de directeur général. Il est également l’un, sinon le plus titré des entraîneurs de la province et compte à son palmarès des conquêtes de la Coupe Grey, du championnat mondial U19, du Superbowl italien, des championnats canadien junior et de l’Est du Canada junior ainsi que du Bol d’or collégial.

Reconnu pour développer le potentiel des joueurs qu’il dirige, Maciocia a guidé plusieurs de ses protégés vers des exploits de marque dans les rangs professionnels. Soulignons entre autres les quart-arrières Ricky Ray et Jason Maas qui ont établi de nombreux records de la LCF et des Eskimos d’Edmonton ainsi que le porteur de ballon Mike Pringle, meilleur porteur de ballon de l’histoire de la LCF pour les verges au sol. Il a conseillé de nombreux autres joueurs de renom tels que Tracy Ham, Ben Cahoon, Terry Vaughn, et Anthony Calvillo en plus de contribuer au développement de plusieurs joueurs québécois comme Bruno Heppell, Éric Lapointe, André Bolduc, Michael Soles ou encore Pierre Vercheval. 

À travers son cheminement d’entraîneur, Maciocia s’est toujours fait un devoir de partager son expertise et son expérience dans le milieu du football québécois, que ce soit au niveau civil ou scolaire, en offrant des formations aux entraîneurs et aux joueurs.

Il s’agit d’un deuxième poste à l’UdeM pour Danny Maciocia. Lors de la création de l’équipe en 2002, il avait été nommé au poste de coordonnateur offensif par l’entraîneur-chef Jacques Dussault avant d’accepter une offre des Eskimos d’Edmonton quelques mois plus tard.

Figure populaire et appréciée des médias, il a reçu en 2005 la médaille d’honneur de l’Assemblée nationale. Danny Maciocia et son épouse Sandra sont les parents de trois jeunes filles, Bianca, 11 ans, Juliana 6 ans et Alessia 2 ans.

La carrière d’entraîneur de Danny Maciocia en bref

2010	Coordonnateur offensif - Phénix du Collège André-Grasset Conquête du Bol d’or collégial AA Division 2
2009	Directeur général et directeur des opérations football - Eskimos d’Edmonton
2007	Entraîneur-chef et directeur des opérations football - Eskimos d’Edmonton
2005-2008	Entraîneur-chef - Eskimos d’Edmonton Conquête de la Coupe Grey (2005)
2004-2006	Entraîneur-chef - Équipe Canada U19 Conquête du championnat mondial junior (2005 et 2006)
2002-2004	Coordonnateur offensif - Eskimos d’Edmonton Conquête de la Coupe Grey (2003) Finaliste de la Coupe Grey (2002)
2001	Coordonnateur offensif - Alouettes de Montréal
2000	Coordonnateur offensif adjoint – Alouettes de Montréal
1998-1999	Entraîneur-chef - Lions de Bergamo (1re Division, Italie) Conquête du Super Bowl italien (1998 et 1999)
1997-1999	Entraîneur des porteurs de ballon - Alouettes de Montréal
1996	Entraîneur responsable de la qualité de jeu - Alouettes de Montréal
1995	Coordonnateur offensif - Équipe Québec des 19 ans et moins Conquête du championnat national
1995	Entraîneur-chef – Cougars de St-Léonard (CFJL)
1994	Coordonnateur offensif - Cougars de St-Léonard (CFJL) Conquête du championnat de l’Est du Canada
1993	Entraîneur des porteurs de ballon - Équipe Québec des 19 ans et moins Conquête du championnat national Photo de Dom Bernier qui avait le vidéo dans l'autre main. Dans l'ordre: Manon Simard, Danny Macioacia et Robert Panet-Raymond.

Les coulisses Carabines...

On sait que ce matin, les Carabins annonceront à 11:00 ce matin la nomination de Danny Maciocia a titre d'entraineur-chef, succédant à 5 ans de règne Marc Santerre.

Bon maintenant que nous sommes devenus des boulimiques d'information Carabines, la prochaine question est : "What's next pussycat?"

Et bien le what's next sont les assistants entraineurs et les entraineurs de position... Alors que les premiers commités commencent à signer leur lettre d'intention, plus on ratisse large et plus on a de chance de concrétiser.

Ce que l'on sait: les séjours de Pat Gregory et de Spiro Ferodouros avec les Carabins sont terminés. Coach Touchette (CD) et Claude Juneau seraient ré-embauchés mais sont encore en période de réflexion. Le cas de coach Touchette doit être particulièrement déchirant pour celui qui est un fidèle compagnon d'armes de M. Santerre depuis leur conquête de la Coupe Vanier avec McGill en 1987 (merci Rémi)... D'ailleurs, c'est coach Santerre qui l'avait fait abandonner son emploi d'éducateur pour se consacrer à temps plein au football, il y a 5 ans...

La question du CO serait réglée, mais, pour des raisons militaro-stratégique, nous devons nous taire quant à son identité.

Celle des l'instructeur des unités spéciales est très intéressante, la rumeur qui vient à nos oreilles, serait celle d'un coach ayant déjà accompli cette fonction au niveau professionnel, qui doit avoir encore quelques sports jackets Bleu dans son garde-robe et qui a entrainé des joueurs-étudiants lors d'un récent passé. Des discussions seraient actuellement en cours entre Maciocia et lui. Ce sera intéressant de voir sa réponse à la télé dans 4 jours, lorsque Jean St-Onge lui posera la question qui tue en avant-match de la Coupe Uteck...


Rencontre avec les joueurs

La direction du programme d'élite de l'UdM a rencontré les joueurs hier à 20:00 pour leur présenter leur nouvel instructeur-chef et faire le point sur la situation.

Plus d'une soixantaine de joueurs étaient présents (ce qui est une bonne nouvelle en soi). La plupart des joueurs se seraient ralliés à leur nouvel instructeur. Il en resterait une dizaine, les purs et durs, qui remettraient toujours en question leur appartenance aux Carabins, leur fidélité envers coach Santerre étant inconditionnelle. Nous ne vous citerons pas de noms, mais les joueurs qui ont été les plus visibles et les plus vocaux dans leur appui au coach Santerre sont parmi ceux-ci.

Une chose dont personne n'a parlé, est, que pour le vivre pas mal nous-mêmes, cette situation qui dure depuis une semaine maintenant, ne doit pas être idéale pour un étudiant afin de maintenir son focus sur ses objectifs académiques...

Des gens connaissant bien coach Maciocia, nous informent que ce dernier n'est pas le genre à tataouiner avec une telle indécision de ses ouailles. Ils risquent forts de ce faire servir, à leur tour, à très court terme: un ultimatum.

Michel Marois mets sur la tapis l'académique

Plusieurs discussions dans les commentaires tournaient hier sur les étudiants et leur rendement académique. Dans son article qui fait le front du cahier Sport de La Presse ce matin, Michel Marois termine son article en citant un membre du personnel d'entraineur des Carabins qui lui aurait dit ceci vendredi:

"On pourrait avoir une équipe de bons petits gars avec de bonnes notes. Mais contre Laval, on ferait comme les autres. C'était quoi cette saison la moyenne des pointages du Rouge & Or? 62-0? Nous, on a perdu 19-12 et on les avait battus l'an dernier..."

Mise à jour: Jacques Dussault a fait le point sur sa situation à CKAC ce matin, l'audio est complet. Ils font une blague sur une possibilité que Gaby Grégoire devienne instructeur pour les Carabins, et ils semblent devenir plus sérieux par la suite. Faites pas de blagues là-dessus les gars, on veut aller par en avant!!!

La question qui tue...

Nous ne parlerons pas de Manon Simard, sa célébrité est désormais assurée. Nous avons plutôt envie de poser LA question, après avoir décanté toute l'action qui a gravité autour de nous ces derniers jours, en fait, la seule question à répondre dans toute l'affaire "mutinerie":

Qu'est ce qui est le plus important: L'équipe de football des Carabins ou le programme de football de l'Université de Montréal?

Particulièrement pour les gens habitués aux sports professionnels, ça peut sembler une question sémantique, mais en fait, c'est le cœur de la question. Lorsqu'on parle d'abolir le programme de football de l'UdM, elle devient incontournable.


L'équipe de foot des Carabins est composée des joueurs et entraineurs "actuels". Des personnes qui ont choisi les Carabins et qui se sont défoncées pour l'équipe, autant en temps qu'en dévouement personnel. Ce sont ceux qu'on applaudit ou qu'on critique, ce sont les acteurs et les réalisateurs de la pièce de théâtre. On a vu au cours du brouhaha qu'ils manifestent tous une solidarité que même Lech Walesa aurait appréciée, et surement bien au-delà que ce que les administrateurs avaient anticipé.


Le programme est un concept moins concret, il inclut ce à quoi un finissant collégial se commet, il inclut également la partie "staff" qui voit au bon fonctionnement de l'équipe proprement dite (administrateurs, instructeurs de position, vente, marketing, soigneurs, médecins, entraineurs physiques, "surveillant" académique et surement d'autres postes que nous ignorons l'existence), et ultimement, il DOIT inclure l'équipe. Il a également une dimension historique que "l'équipe" n'inclut pas. On n'est pas certain que les Carabins de la première cuvée (les Ader Aimable, Maxime Gagnier et autres Yves Bériault) soient enchantés du tourbillon dans laquelle leur programme se retrouve actuellement. Au théâtre, il comprendrait le producteur, les techniciens, les accessoiristes, les maquilleurs, etc... et inclurait les acteurs et le directeur. Un des rôles important du programme est de s'assurer de la pérennité de l'équipe.

L'affrontement entre les deux factions est évidemment malsain pour tous, à quelque part, c'est l'équivalent d'une guerre civile pour un pays. Nous espérons que le tout se dénoue cette semaine, d'une façon respectueuse pour tous, sinon S. Vleminckx risque de passer pour un devin...

Marketing- communication - des crédits supplémentaires pour les étudiants?

Lorsqu'on a vu notre La Presse samedi dernier, et que les 3 premières pages du cahier des Sports, dont la frontispice, et une chronique de R. Tremblay Simardophobique (le sport à la mode dans les médias) étaient consacrés à "l'affaire Carabins", une vérité nous est apparue:

Les étudiants avec leur conférence de presse de vendredi, de façon autodidacte, sans réelle organisation (firme de relation publique) derrière eux, ont su rallier les journalistes à leur cause et obtenir un exposure qui n'avait jamais été atteint auparavant par les Carabins, en jouant au football du moins.

De plus, les joueurs ont eu l'intelligence de ne jamais lancer l'ultimatum (une importante démotion en groupe), que tous attendaient pendant la conférence proprement dite. Ils l'ont plutôt fait de façon indirecte dans les rencontres individuelles avec les journalistes... Atteignant le même effet, sans se placer dans une position de non-retour... À titre de gars de marketing, on lève notre chapeau devant vous les gars! Nous, on croit l'UdM devrait vous donner une prime académique pour ce fait d'armes.


Une autre question qui tue...

On vous a dit qu'on ne parlerait pas de Manon Simard, mais on a envie de parler de Réjean Tremblay...

Si jamais vous le rencontrez chez Lévêque, au Latini ou dans la loge à Me Aubut lors du prochain gala de boxe à Québec, nous aimerions que vous lui demandiez une autre "question qui tue":

Comment se fait-il que ses pairs chroniqueurs Bertrand Raymond, Yvon Pedneault, ou maintenant Marc DeFoy soient membre du temple de la renommée du hockey et que lui n'y soit pas?

Mise à jour: On avait dit qu'on attendait avec intérêt l'opinion d'un journaliste qu'on voit au CEPSUM et qui connait un peu les joueurs et coach Santerre, notre Mononque à perruche national, Ronald King, alors lisez son papier de ce matin, ça replace les pendules pas mal. L'avantage de connaître ce dont on parle...

Finale du Bol D'Or Collégial AAA - Victoire des Cheetahs de Vanier

On débute avec le recap d'Anthony Côté-Leduc, gracieuseté de Versus-Québec qui nous permet de faire du copier-coller, nos commentaires personnels sont plus bas.

Les Cheetahs de Vanier ont freiné la remontée des Spartiates en 2e demie pour l'emporter 31 à 28 et ainsi mettre la main sur le Bol d'or.

C’était Benoît Lacasse, quart réserviste, qui débutait le match pour la formation du Collège Vanier. Le numéro 14 avait de grands souliers à chausser car il remplaçait Jérémi Doyon-Roch, meilleur pivot du circuit Collégial AAA.

En début de partie, Lacasse n’a pas tardé à faire oublier aux partisans présents à cette grande finale que ce n'était pas Doyon-Roch qui se retrouvait derrière le centre.

Sur la première séquence offensive de son équipe, l’ancien des Loups de Curé Antoine Labelle a décoché une bombe de 57 verges vers Matthew Norzil qui a battu son couvreur pour marquer les premiers points du match.

Les Spartiates ont réduit l’écart grâce à un placement de 26 verges du fiable Félix Faubert-Lussier. Tout ça pour revoir les Cheetahs creuser l’écart dès la possession suivante. Lacasse a cette fois rejoint Alexandre Piché pour un touché de 46 verges.

L'attrapé spectaculaire de M. Norzil

Suite à une interception spectaculaire du demi de coin Anthony Thompson, Matthew Norzil a inscrit son 2^e touché de l’affrontement avec un attrapé à couper le souffle; le tout avec deux demis défensifs sur le dos.

Peu de temps après, Faubert-Lussier a redonné espoir à la formation du Vieux-Montréal en acceptant un relais de Jeremy Cloutier et en décampant sur une distance de 63 verges jusqu’à l’autre bout du Coulter Field. Le polyvalent numéro 11 a poursuivi son bon travail quelques minutes plus tard en inscrivant son deuxième placement du match. C’était 21-13 pour Vanier.

Alexandre Piché est toutefois venu saper le peu de momentum acquis par les Spartiates en captant une autre longue passe de Lacasse. C’était son 2^e majeur de la rencontre. Ces 7 autres points faisaient en sorte que les hommes de Peter Chryssomalis retraitaient au vestiaire avec une avance de 15 points. Le tableau indicateur affichait 28 à 13.

Un 3^e quart sans grandes poussées offensives semblait indiquer que Vanier se dirigeait tranquillement vers la victoire. Seul un court de placement de Josh Macduffie est venu égayer les spectateurs lors de cette période.

Or, les 15 dernières minutes firent place à un tout autre scénario.

Inspirée offensivement, la troupe de Chérif Nicolas a inscrit deux touchés coup sur coup. Jeremy Cloutier a de nouveau trouvé Faubert-Lussier dans la zone de buts et a même réussit une transformation de deux points. Quelques instants plus tard, un majeur du receveur spartiate Philippe Enchill rapprochait le Vieux-Montréal à seulement 3 points de leurs éternels rivaux.

Finalement, la défensive des Cheetahs a tenu bon et ainsi permis à l’équipe de remporter un Bol d’or mémorable.

La recrue B. Lacasse qui a chaussé d'immenses souliers

Avec ses 4 passes de touché, Benoît Lacasse a été nommé joueur du match pour les Cheetahs. Très émotif après la rencontre, le quart-arrière originaire de Laval donnait beaucoup de crédit à celui qu’il a remplacé pour ce match d’importance capitale : «On s’est pas trop ennuyé de Jérémi. Malgré cela, même sur les lignes de côté, aujourd’hui, il a fait la différence. Il m’a beaucoup aidé cette semaine. Il n’a pas hésité à me dire quoi faire quand je prenais de mauvaises décisions. Le match de cet après-midi est tout simplement le résultat de ce qu’on a fait ensemble».

Alors comme on aime notre formule de ramassis de notes, continuons le jeu:

- Qualité globale du match impressionnante, nous avons débuté notre couverture de matches 2010 live avec un affrontement entre ces deux clubs et nous la terminons de la même façon. On sait que ça ne vous apprends rien, mais admirez la poésie de l'ensemble... Les progrès réalisés par les deux  équipes étaient palpables.

- Le Vieux-Montréal ne s'attendait surement pas à une telle opposition de la part d'un 2e QB, recrue de surcroit. Ce qui explique peut-être le déficit de 21-0 du début.

- Les receveurs M. Norzil et  A. Piché sont de superbes athlètes, vous lancez dans leur direction, et ils s'occupent du ballon. Et on a aimé voir F. Faubert-Lussier battre Flash Thompson dans un vs un. Sans compter que le jeune Faubert-Lussier (grrr de noms composés)  botte  ses dégagement vraiment haut (bon hangtime).

- Le jeune quart Lacasse était dans toute sortes de douleurs après le match. Disons qu'on présume qu'il va faire quelques cauchemars cette semaine impliquant un immense #45 orange s'approchant rapidement vers lui.

- Ce même Lacasse, avec des origines de Loup, voulait lâcher le CEGEP et l'école après sa saison  actuelle de football, il sera intéressant de voir s'il va changer d'idée suite à cette victoire .

- Solide O-line du Vieux, L. Sirois et G. Barbe en tête. Leur quart J. Cloutier a bien paru également. Probablement que le playcalling était trop conservateur en première demie.

- Il y avait du recruteur là-bas, oufff, particulièrement des 4 équipes éliminés, de la LFUQ et à notre grande surprise, beaucoup d'ontariens: York, Guelph, Ottawa. On imagine ces recruteurs qui sont habitués de suivre des matches de high school ontariens... surement un monde de différence.

- Nous avons regardé la première demie à 2pi. de coach Santerre...

Toutes les photos proviennent de notre compatriote de voyage retardataire Dom Bernier

Bataille des dorés remportées par ceux de Qc city 22-17

Nous n'avons pas encore visionné le match, mais s'il y a des amateurs qui veulent commenter...

Le Vert & Or à un cheveu de la victoire - La Tribune

Laval gagne, le Vert & Or aussi...  - S. Vleminckx - Rue Frontenac

Québec ne dérougit pas -Radio-Canada

On l'a écouté, alors on vous lance nos notes de façon éparses... qu'on pourrait aussi appeler: Faisons plaisir à Alain C.:

- Les renards ont bougonné de ne pas avoir d'O-line dans l'équipe d'étoiles, ils ont raison! (#50 Y. Sage?).

- On l'a déjà dit, Jonathan-Simon Charbonneau-Campeau est le joueur le plus NFL ready de la LFUQ. Ça fait deux fois qu'on le voit battre de vitesse des petits DB (Laval & McGill) avec le ballon sous le bras! + 6'4" = winning package.

- Le secondeur #56 Nicolas Boulay a pratiquement éclipsé ses confrères #44 F. Fonseca et #23 K. Regimbald, quel match.

- Le dernier retour bizarre de R. Gagné était dommage, pas facile de contourner #3 F. Plesius.

- Coach Bolduc avait dit au début de l'année que son équipe était pour être imprévisible, elle a réussi un superbe jeu contre nous (feinte de botté), ils auraient du tenter quelque chose de spécial, surtout au Peps.

- Si le hail Mary à .4 seconde de J-P Shoiry avait été réussi pour Sherby, éliminant Qc city de ses prétentions à la Coupe Vanier... Imaginez vous l'hiver que B. Prud'homme aurait passé ? (Compte-tenu que le temps restant étais attribuable à un mauvais knee down de sa part). 

- Comme on l'avait vu contre nous, l'offensive de Qc city sans la menace de homerun de S. Lévesque devient une offensive "ordinaire", ni meilleure, ni pire que celle des Bleus ou des Verts.

- #11 Guillaume Rioux a joué tout un match, il aime le pigskin et possède une belle explosion.

- Dès la fin de la saison, cachez le botteur C. Milo et tentez de faire en sorte que les recruteurs de la CFL l'oublient. En plus d'être très bon, ce joueur élève TOUJOURS son jeu lors des gros matches (et on le sait très bien!).

- En passant, partisans des bicolores dorés, il vous reste du chemin à faire avant d'atteindre notre niveau de "persécutés" de la part des arbitres. Un seul mauvais call évident contre vous, celui de l'obstruction offensive dans le fond de la zone des buts. Quand vous en aurez 3-4 par match, on s'intéressera à votre cas...

Très bon match qui s'additionne à une finale du Bol d'Or (coll. AAA) excitante (revue à venir). Beau week-end pour le football québécois...

When it rains, it pours...

On croyait qu'on avait fini de faire le tour de l'histoire (pour la journée du moins), mais les journaux foisonnent (et c'est peu dire) de phrases fétiches que nous ne pouvons ignorer, alors allons-y et en prime, nous allons débroussailler ça pour vous ...

• En solidarité pour son ami Marc Santerre, Bruno Heppell abandonne son poste d'ambassadeur des Carabins. Nous, on espérait du fond de notre cœur que Gabriel Grégoire abandonne la radio pour se consacrer à d'autres activités non-médiatiques, là ça aurait augmenté notre qualité de vie! Mais. malheureusement, ça ne sera pas pour cette fois-ci.

• Vince Cauchon, coach des RB avec les Gogo Garneau a déclaré à la radio de CHRC que les finissants collégiaux ne devraient pas lever le nez sur la chance de pouvoir évoluer avec un coach de calibre CFL tel que Danny Maciocia.   D'ailleurs il se parle tellement des Carabins à Qc city que nous songeons à aller établir un kiosque au Tailgate du Peps pour vendre des objets promotionnels Carabins!!!



• Marc Santerre: «L'esprit des Carabins est mort aujourd'hui» - euhhh il y a des joueuses de hockey ou de soccer ou même des skieurs (Domskibum) ET LEURS ENTRAINEURS qui vont être très heureux de lire ça.... L'équipe de foot ne se fera pas beaucoup d'amis ainsi.

Jusqu'où se poursuivra le combat des joueurs?

"Très loin pour plusieurs d'entre eux, qui pensent carrément à ne pas revenir au jeu l'an prochain, même s'ils sont encore admissibles. Une décision en bloc n'est pas exclue". On aimerait avoir le nom du joueur qui parle de décision en bloc. C'est tout de même une affirmation importante.

Jean-Gardy Clermont, capitaine de la défensive, a rappelé: «Marc Santerre a quitté beaucoup pour venir ici et il l'a fait pour nous. On ne compte plus les joueurs qu'il a sorti de situations difficiles pour leur offrir la chance d'étudier et même de faire carrière au football. Sans Marc, je ne serais sûrement pas un diplômé universitaire.»

C'est peut-être juste nous, mais on a un peu de misère avec les finissants qui crinquent  les joueurs actifs à prendre des décisions qui ne sont peut-être pas dans leur meilleur intérêt. On respecte qu'ils émettent leurs opinions (comme nous le faisons allègrement ici), mais votre temps est fait, merci pour ce que vous avez fait les gars, mais laissez vos coéquipiers décider sereinement leur avenir, et ce, peu importe les décisions qu'ils prendront.

Le passage le plus triste pour le partisan des Carabins est définitivement celui-là:

Le demi-défensif recrue Antoine Pruneau est ressorti de la réunion en colère. «On dirait qu'ils veulent changer toute l'équipe! On nous dit que la moyenne des notes n'est pas assez élevée, mais plusieurs de nos joueurs proviennent de milieux difficiles et ils travaillent avec acharnement - et avec le support de Marc - pour rattraper le terrain perdu.

«Moi, je vais suivre les autres gars de l'équipe. Si d'autres décident de demander leur release, je le ferai aussi. Je ne vois pas qui pourrait faire mieux que Marc à la tête de cette équipe.»

Tristement, d'autres joueurs plus âgés ont avoué qu'ils pourraient tout laisser tomber, le football et les études, sans l'appui indéfectible de leur mentor.

Quoi ajouter, nous on soupire...


Ce qui nous amène dans notre réflexion de la journée

• Marc Santerre: «... un esprit justement auquel les joueurs adhéraient sans réserve et qui a permis à ce programme d'atteindre d'excellents résultats tout en formant des individus qui sont ou seront des leaders dans la société. Et il renchérit :«C'est cet esprit qui permets qui nous différenciait des autres programmes de football, de Laval ou de Sherbrooke par exemple, là où le football est plus une affaire et où seule la performance est importante." Donc pour ces institutions, le football où SEULE la performance footballistique est importante, et pourtant, ils ont de meilleures notes que les étudiants du programme football des Carabins???
  

Ailleurs, les étudiants en résumant leur entretien avec la direction « On nous a dit que nos statistiques académiques étaient parmi les pires, mais pourtant les chiffres se comparent à ceux de l'Université Laval, de Sherbrooke, Bishop's, ou de Concordia. On nous dit qu'on veut améliorer les statistiques académiques et qu'il faut un nouveau leadership."

 On tombe dans la fameuse dichotomie qui nous frappe soudainement! Coach Santerre est selon ses joueurs, censé avoir fait des miracles avec eux, les gardant à l'école et les faisant cheminer d'une façon que nul autre n'aurait pu accomplir dans leur parcours scolaire.

Mais à l'analyse : Les notes académiques sont ordinaires, et les résultats sur le terrain également... (27-20, on enlève les parties contre McGill et on est à .500)

M. Panet-Raymond renforce subtilement notre impression:

«Nous pensons toutefois que des choses peuvent être améliorées, pas seulement sur le terrain. Il est important que les athlètes réussissent leurs études. Plusieurs jeunes ne se seraient sûrement pas rendus à l'Université sans lui, mais une fois à l'Université, tous les étudiants doivent performer.»

Il conclut en parlant des raisons du départ de coach Santerre « Des choses peuvent être améliorées, mais personne ne gagne à nommer des raisons spécifiques. La décision concerne un ensemble de facteurs et je n'entrerai pas dans les détails. »

Comme toujours, la direction demeure floue sur les motifs du non-renouvellement... mais tranquillement, à force de ne pas dormir, on commence à y voir plus clair...

Nos Sources:

Le programme de football de l'UdeM en crise - Cyberpresse

Marc Santerre: «L'esprit des Carabins est mort aujourd'hui» - Cyberpresse

Heppell ajoute sa voix - Radio-Canada

On remercie Dom Bernier pour la photo qui lui a couté un radiateur

Nouvelles de la conférence de presse des joueurs, de la direction, on ne sait plus...

Les joueurs ont rencontrés les représentants des médias, pour les joueurs, Rotrand  Séné, Frank Bruno et Jean-Gardy Clermont en étaient les représentants "en avant".

Étaient également présent, Marc-O Brouillette et la plupart des joueurs actuels des Carabins. Les joueurs nommés plus haut ont lu ont un communiqué où ils ré-itéraient leurs appuis à coach Santerre. Il n'y a jamais eu d'ultimatum collectif d'émis (Dieu Merci).

En rencontre individuelles, plusieurs joueurs ont confiés aux médias et à d'autres qui voulaient bien l'entendre qu'ils pourraient quitter l'équipe si la direction persistait dans sa décision de ne pas renouveler le contrat de Marc Santerre.

Par la suite, la direction a rencontré les joueurs en huis clos. Les joueurs sont ressortis déçus de cette rencontre quand ils ont bien vu que la direction n'avait pas l'intention de faire marche arrière.

Nous allons faire des mises à jour régulières sur ce billet...

Robert Panet-Raymond, membre du conseil d'administration du Cepsum, peut-être le plus Carabin d'entre tous les Carabins représente la direction des Carabins.

Il confirme que le nouvel instructeur-chef aura carte blanche pour la sélection de ses adjoints.

Certains joueurs annoncent leur demande de release dès maintenant sur Facebook.

Une chose qu'on aimerait ajouter... Plusieurs joueurs parlent d'un combat entre eux (et Marc Santerre) contre les suits de l'UdM. Comprenez une chose, M. Robert Panet-Raymond (cliquez sur le lien) et Mme Manon Simard, sont probablement plus Carabins que vous ne le serez jamais... Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autres suits dans l'histoire, on ne les connait pas, mais pas ces deux là.

Dom a filmé la conférence de presse et la déclaration de Rotrand qui représente les joueurs, vous pouvez la voir sur ce lien. C'est un peu aride car il n'y a pas de période de question..

Et nous remercions @Domskibum pour son rapport sans maintenant avec audio-visuel

Primeur:: Les Carabins changent de nom pour Les Mutiniers...

On a appris en primeur le contenu de la conférence de presse des joueurs où même Salut Bonjour! (?!?) est attendu. On s'attend à ce que les joueurs de football demandent un changement de nom des équipes d'élite de l'Université de Montréal passant des Carabins aux Mutiniers.

Quant à eux l'administration, terrée dans ses bureaux, n'a pas voulu répondre à nos questions, nous promettant une conférence de presse sur le sujet à une date ultérieure à être déterminée qui n'arrivera pas en interférence avec les congés fériés prévus dans la convention collective...

Marc Santerre, avocat de formation, est disposé à accompagner les joueurs à travers le dédale administratif, social, culturel et académique accompagnant le changement de nom. Un problème majeur à l'horizon est que l'organisme qui gère la situation est basée dans la ville de Québec, la dernière fois où quelqu'un a réussi ce tour de force à Québec, c'est en 2005. S'ils ne réussissent pas, ce n'est pas grave, ils auront bénéficié d'une expérience inestimable qui leur sera utile plus tard...

 Gabriel Grégoire va nous donner une opinion sur le sujet quand quelqu'un va lui expliquer c'est quoi une mutinerie trouve que les joueurs ont reçu trop de coups sur la tête et ça explique leur comportement actuel...
 

Pour vous donner une idée où on en est, même le Rouge & Or a pitié du programme football des Carabins Mutiniers de l'Université de Montréal.