mercredi 18 novembre 2009

La promotion de 2009...


On préfère les appeler ainsi, ces fiers Carabins, dans l’ordre de la photo : Martin Gagné, Mathieu Brossard, Stéphane Turner, Jerry-Ralph Jules et le dernier, mais non le moindre Gaïus Renelick. (Le comique se marrant à l'arrière-plan est William Fontaine).

#51 Martin Gagné, Education Physique, le plus étoilé des Carabins, et le capitaine de la défensive qui est revenu d’une grave blessure au genou pour venir faire un dernier tour de piste… on en a déjà parlé et en reparlera...

#53 Stéphane Turner, pharmacie, le capitaine de la ligne à l’attaque, pas le plus gros des centres, mais peut-être le plus gros cœur. Sa plus belle réussite est d’avoir été considéré au repêchage de la CFL.

#3 Jerry Ralph Jules, Intervention auprès des jeunes, comme le bon vin, s’est sans cesse amélioré en vieillissant, couvrant de façon serré ses joueurs toute l’année et effectuant plusieurs plaqués clutch pour couper de gros jeux.

#7 Gaïus Renelick, relations industrielles, l’homme à l’éternel sourire, toujours à parler avec Joash au sortir du terrain en souriant. Il excellait pour arrêter les meilleurs runnings backs adverses lorsqu’ils traversaient la ligne d’engagement, à un contre un, qu’ils s’appellent Allard-Cameus, Lee, Lévesque ou Fils.

Ce qui nous impressionne en mentionnant ces vétérans est combien ils ont été des leaders inspirants toute l’année pour l’équipe entière. Des vétérans qui sont revenus uniquement pour la beauté du sport, le désir de vaincre et le dépassement de soi. Mathieu & Stéphane avaient refuser d’aller plus loin au football professionnel, Gaïus a changé d’idée pour revenir au jeu en 2009, Jerry-Ralph voulait avoir l’année complète qu’il désirait et Martin Gagné malgré sa prothèse voulait démontrer aux recruteurs ce qu’il pouvait encore accomplir sur un terrain de football.

Chaque année, nous entendons que certains autres joueurs, des 3e et 4e années pourraient quitter le football ou encore l’université pour poursuivre d'autres buts. Et il y a la très présente possibilité que #52 Joash Gesse puisse poursuivre son rêve dans la CFL. Messieurs, assurez-vous de faire les bons choix et de ne pas avoir de regrets. Et bonne chance peu importe où la vie vous mènera…

La sœur à #95 Mathieu Brossard, Catherine, nous a envoyé ce court témoignage sur son frère, qui a été nommé joueur défensif de la semaine #6 de SIC, que nous désirons partager avec vous et qui ultimement s’applique à tous les joueurs:

"Le football est un sport incroyable. Un sport rassembleur qui soulève les foules. Un sport ou l’individualité n’a pas sa place. Un sport où chaque effort, chaque plaqué, chaque minute de pratique, chaque session vidéo, chaque heure au gym, chaque sprint, chaque passe captée, chaque botté, chaque premier jeu, chaque placement, chaque sac du quart, chaque interception, chaque course et pour finir chaque partisan sont des facteurs clés qui composent l’armée qu’est une équipe de football. Tous les automnes des centaines d’étudiants universitaires, qu’ils soient bleus, mauves, rouges ou verts, sacrifient bon nombre de leur temps et de leur individualité à coups de plaqués, de gouttes de sueur, d’ecchymoses et de douleur à ce merveilleux sport qu’est le football.

Ayant suivi mon frère dans tous ses matchs de football depuis le temps du secondaire et des glorieux Cactus du Collège Notre-Dame, ayant passé par les Phénix du Collège André-Grasset et finalement lors de son passage chez les Carabins, son équipe. Je vous dis qu’après ces 12 ans, j’en connais pas mal plus sur le football que bien d’autre filles et garçons de mon entourage. J’ai assisté à des matchs à la pluie battante ou par un froid de canard. Pas question de rester dans le confort douillet de la maison pendant que mon frère lui, s’en va à la guerre…

La carrière de mon frère est maintenant terminée… Du moins celle en temps que footballeur. Mathieu s'est retiré du repêchage de la LCF en mai dernier, alors qu'il était classé dans le top 15 des meilleurs espoirs canadiens. Pour lui le football ne deviendra jamais une carrière, par choix. Il étudie présentement au HEC et il tenait à revêtir le Bleu pour sa 5 ème année avec son équipe. Lui et les autres vétérans ont su montrer à cette équipe mûre, la voie de la victoire et de la fierté.

Pour les gens qui en doutent, faire partie d’une équipe de football n’a vraiment rien à voir avec tous ces films américains. Au quotidien ça se résume à passer plus de 4 heures sur le terrain à l’entrainement et ce 6 jours par semaine. Jouer au football universitaire s’apparente plus à un emploi à temps plein et n’a rien de banal ou de secondaire. C’est se lever aux petites heures durant la hors-saison pour aller s’époumoner, courir et faire des sprints sur la piste, et ce, avant même que le soleil ne se lève. C’est aussi passer tous ses temps libres au gym espérant aller chercher LA petite différence, la force et l’endurance qui permettront de passer au travers de ces 8 affrontements de la saison régulière et peut-être même plus.

Samedi dernier au terrifiant PEPS de l’Université Laval les Carabins de l’Université de Montréal ont affronté la machine bien huilée qu’est le Rouge et Or. Les bleus, équipe d’émotion et d’intensité souvent surnommée, les « CARABUMS » ont bravé la foule hostile de Québec avec l’ultime objectif de soulever la coupe Dunsmore au bout de leurs bras. Malheureusement quelques gros jeux du Rouge et Or ont fait très mal aux Carabins. Ce ne sera pas cette année que les Carabins triompheront…"

Pour ces sacrifices, ainsi que les joies et peines que ces joueurs nous ont offertes pendant ses 5 ans, nous levons notre canette de Bud bien haut en tenant notre menton le plus droit possible et leur disons MERCI… et toutes les fois, dans les années à venir, où nous nous époumonerons à scander « Allez les Bleus, Allez les Bleus… » il y aura désormais un peu de chacun d’entre vous dans ce cri de ralliement…

Photo des 5 finissants prise par Dom Bernier à la suite de la victoire en demi-finale de la Coupe Dunsmore contre les Gaiters de Bishop's. Photo "Good job Bro", gracieuseté de Catherine Brossard.

mercredi 23 septembre 2009

Let’s play some Rock’n Roll !!!


Au début de la saison, une grande inquiétude chez les observateurs externes des Carabins, était le remplacement des 800 quelques verges gagnées au sol qui avaient assuré le 2e rang chez les porteurs de ballon de la LFUQ à Hantz Boursiquot l’an dernier.

Nous avions couvert cette partie sur ce billet

Mais la réponse s’est imposée d’elle-même et pour la première fois dans l’histoire des Carabins, c’est un fantastique duo qui prend la pôle. Et non seulement, ils sont éblouissants, mais se complètent admirablement bien.

Rock, c’est Olivier Renière, un gradué du Collégial AA, dont nous attendions plus ou moins en ce début d’année, mais jamais à ce point. Ses courses sont puissantes et décisives et il possède la précieuse qualité de briser les plaqués à la ligne d’engagement. Ce qui lui permet des courses excédant pratiquement toujours 5 verges. Il n’a pas la vitesse pour traverser le terrain, mais il parvient à « tourner le coin ». Comme recrue, on a noté qu’il a des apprentissages à faire au niveau des blocs et de protection de quart-arrière, mais il ne pourra que s’améliorer avec le temps.

Roll, c’est évidemment Rotrand Séné, qui lui était attendu, arborant dans son CV le titre de meilleur porteur de ballon du collégial AAA. Sauf que personne ne croyait qu’à sa première année il pourrait gambader ainsi parmi les meilleurs secondeurs et maraudeurs de la LFUQ (sauf peut-être coach Santerre qui le suit depuis qu’il devançait les autres enfants à la garderie) tout en les évitant habilement pour accumuler les verges. Il est l’un des coureurs les plus fluides qu’il nous a été donné de voir au niveau universitaire. Nous avions apprécié ses cuts sur les films collégiaux, mais les voir reproduire au niveau plus élevé sans réelle période d’adaptation est impressionnant. Ses changements de vitesse sont cependant ce qui suscite le plus d’admiration des spectateurs, il possède cette caractéristique de pratiquement s’immobiliser et de repartir en laissant son adversaire bredouille (dans un nuage de poussière à la Roadrunner).

Le week-end dernier, il nous a démontré un niveau renversant de footballeur naturel (si une telle chose existe), en prenant la majorité des snaps, en faisant des remises au champ arrière à Renière, Bruno ou Rivet et toute cette activité se déroulant sans accroc, avec seulement quelques soirées de pratiques préalables!!! C’EST UNE RECRUE, DITES-LUI QUELQU’UN!!!

Et maintenant, quelques chiffres, rappelez-vous qu'au premier match des Carabins, coach Santerre a fait évoluer ses 5 porteurs selon un principe d’alternance, puis à la deuxième demie du dernier match (le 3e) contre les bicolores dorés, le surnombre de défenseurs était trop impressionnant pour que les porteurs aient la moindre chance. Donc en cette période de temps :

Rock: #27 Olivier Renière en 3 parties, 27 portées pour 163 verges. Une moyenne de 6.0 ypc, avec 3 touchés, sa course la plus longue fut de 29 verges pour une moyenne/partie de 54.3 verges.

Roll: #8 Rotrand Sené en 3 parties, 53 portées pour 377 verges. Une moyenne de 7.1 ypc, avec 2 touchés, sa course la plus longue fut de 39 verges pour une moyenne/partie de 127.7 verges.

Il faut dire que ça court beaucoup dans la LFUQ en ce début d'année: Pascal Fils, 661v, Andrew Hamilton 369v (en 2 matches) et Sébastien Lévesque 373v.

On a hâte de voir et d'entendre la sweet Rock’n Roll music samedi!!!

Un merci spécial à Dom qui a fait l'imagerie graphique.

mercredi 16 septembre 2009

Frank Bruno, l'étudiant de la semaine de SIC (CANADA)


Tel que prévu ce matin par les Deux Fans (sur le blogue de Le Pony Express), Frank Bruno a été sélectionné l'athlète de la semaine sur les unités spéciales au Canada (football) après sa performance record contre les Piqueurs.

Le receveur-retourneur (qui avait été tenu à l'écart des retours de botté toute l'année dernière suite à une blessure) a établi un record de conférence avec sa performance de 214 verges de gains sur 8 retours de botté. Le rapide athlète de 5' 9 165 livres a ouvert le pointage lors du match de samedi avec un touché de 94 verges, puis a permis à PP Gélinas de réussir un placement de 43 verges à son retour suivant, menant les Bleus à la victoire que l'on connait.

Bravo Frank!

Communiqué officiel de SIC

P.S. : On avait aussi prévu la nomination du RB des Double G , Jordan Wilson-Ross, on l'a manqué celle-là - les Gee Gee's commencent à devenir mal aimé...


Superbe photo du match de dimanche de Dom Bernier, attentif comme un cougar, la détente au doigt.

lundi 18 mai 2009

Le Rouge et Or, une domination physique ou mentale???



Voici un résumé pour expliquer la domination du R & O dans le LFUQ au cours des récentes années :
Très simplement, depuis 2005, ILS SONT INVAINCUS EN SAISON RÉGULIÈRE* et sont sortis de la LFUQ avec la Coupe Dunsmore de façon ininterrompue depuis 2003. Donc TOUS les joueurs et entraineurs des éditions actuelles de Sherby et de ConU n’ont JAMAIS connu la victoire contre l’équipe de la ville où la plus populaire équipe de baseball du Québec évolue (et Dieu seul sait que ConU les ont affrontés souvent). Pour vous donner une idée du temps écoulé depuis leur dernière défaite, disons que ça remonte lorsque les Expos ont quitté Montréal pour Washington!!!

Comment expliquer le succès de QC city? Le programme de football de l’Université Laval est incontestablement le plus important et le plus envié au Canada. Ils ont des entrées d’argent importantes provoquées par les meilleures assistances au pays. L’entourage de l’équipe emploie 40 personnes (les mauvaises langues disent qu’ils ont des préposés aux lacets), pour donner un ordre de grandeur, on évalue que les Carabins doivent en avoir plutôt autour une trentaine (dont une quinzaine d’entraineurs)…

Parlant d’entraineurs, il est évident que les R & O ont un personnel élite avec les Constantin, Éthier, Esposito, etc… Mais leurs rivaux sont tout de même reconnus pour être d’excellents entraineurs expérimentés, quant on pense aux Santerre et son inséparable moustachu compagnon Touchette, aux Mc Grath et autres Bolduc…

Mais le point que nous désirons soulever est que dans le sport de haut niveau, toutes les équipes subissent des défaites, parfois même contre des équipes beaucoup plus faibles. Pourquoi QC city parvient chaque année à garder sa fiche intacte?

La profondeur, bien entendu une équipe avec une telle fiche se doit d’avoir de la profondeur, mais nos Bleus aussi en ont, le meilleur exemple est la blessure à Martin Gagné qui a permis de voir émerger Nickolas Morin-Soucy, le 2e québécois sélectionné au dernier repêchage de la CFL.
Une défensive d’une étanchéité remarquable, comme dans tous les sports, les championnats se gagnent par la défensive, et la preuve est faite ici, en incluant 2004, pendant cette période, ils n’ont alloué en moyenne que 10.5 points par match. Rappelons que leur 60 points alloués de l’an dernier est exceptionnel!

Les meilleurs joueurs possible… Oui, cela facilite le recrutement de savoir qu’ils vont évoluer pour une équipe championne. Ainsi, ils ont le meilleur botteur, le meilleur QB et plusieurs des meilleurs joueurs de position… mais pas tous… Lorsqu’on arrive au repêchage de la CFL, à l’exception des cas des exceptionnels Robédé et de Légaré, QC city fait bonne figure, mais sans plus.

L’an dernier, les renards verdâtres de Sherby, après un début de saison impressionnant, soit 6 victoires consécutives (dont une impressionnante sur nos Bleus) rencontrent les bicolores dorés, les 2 équipes invaincues de la LFUQ s’affrontant ainsi dans l’affrontement de l’année 2008… L’équipe de l’Université Laval l’emportera 41-3, battant ainsi à plate couture ses rivaux Estriens. Sherbrooke ne gagnera plus et poursuivra son effondrement en terminant l’année par une défaite décisive contre les Piqueurs de Concordia en éliminatoire (crash & burn baby).

Mais au-delà de ces considérations, les bicolores dorés sont tout de même demeurés invaincus pendant une si longue période pour d’autres raisons. Se peut-il que le R & O intimide ses opposants par ses succès passés et que ceux-ci succombent à la première embuche? Spécialement au PEPS devant une foule hostile survoltée supérieure à 10 000 personnes…

Un peu comme l’an dernier en éliminatoire, où nos Bleus sont arrivés chargé à bloc après une impressionnante victoire contre Bishop’s et se sont fait lentement dominer principalement par ce foutu vent où l’expérimenté Shousha était incapable de gagner plus de 10 verges sur ses bottés et que Milo, son rival la tapochait sur 30 verges aisément… Le vent soufflait également pour les 2 équipes pourtant…

Puis le match contre les Piqueurs, ceux-ci passant tout près de gagner grâce à une échappée de Lévesque avec quelques minutes à faire, qui fut par la suite renversé par un touché du même Lévesque dans une course imparable… Tel un mauvais sort. Pourtant, beaucoup d’analystes de football disaient qu’en 3 occasions dans l’année, une équipe de la qualité de Concordia devait parvenir à vaincre les bicolores dorés au moins une fois (connaissant toutes leurs tactiques, leurs formations, etc…) Ce qui n’est pas arrivé…

Alors, comment renverser cette malédiction? On croit que simplement du travail, et de la persévérance, beaucoup de confiance (là est le défi), et probablement un peu de chance, car inévitablement ça va craquer (même l’Empire romain a craqué!), le Canadien de 1976 avait tout de même subi 8 défaites (dont une contre St-Louis et sa fiche de .429). Dans la NFL, seulement 2 équipes ont connu des saisons sans défaite, et une seule qui a été jusqu’au bout (bien que ce soit sur un calendrier de 18 parties). Avec le R and O, on parle de 4 saisons sans défaites… actuellement c’est un cercle vicieux, comme ils ne subissent jamais la défaite, leurs adversaires potentiels se sentent impuissants. Il s’agirait qu’une des 3 équipes prétendantes puisse les ébranler pour que les autres, tels des requins sentant la chair fraîche attaquent l’équipe de la ville des poutines Ashton avec peut-être une énergie décuplée et en profitent à leur tour…

* Si l’on excepte le dernier match de 2006, au CEPSUM, où ils ont subi la défaite au compte de 7 -2 dans un match sans signification. Ils avaient mis leurs réservistes sur le terrain pour la 2e demi. Mais ce fut tout de même très agréable de les battre…

P.S.: N'oubliez pas que les bicolores dorés affrontent deux fois nos Carabins en 2009, dont la deuxième, sur notre terrain, dimanche le 4 octobre... Préparez-vous psychologiquement à faire du bruuuuuuuuiiittttt

Photo gracieuseté de Paul Leduc

vendredi 21 novembre 2008

Les honneurs officiels

Les honneurs officiels
À l'occasion du banquet de Sports interuniversitaire canadien (SIC), 3 joueurs des Carabins ont été nommés sur les équipes d’étoiles. On retrouve tout d’abord l’ancienne recrue par excellence Joash Gesse. Rappelons que le secondeur fut le meneur des Carabins avec 50 plaqués (ce qui le place également au 11e rang au pays). Toujours sur la première équipe d’étoiles se retrouve le demi de coin Hamid Mahmoudi qui, cette saison, trône au sommet des passes interceptés avec 6.

Ensuite, nous avons Mathieu Brossard, qui pour sa part se retrouve sur la 2e équipe d’étoiles, grâce notamment à son brio pour aller frapper le quart arrière (son total de 7,5 sacs qui est le 3e plus haut au Canada le prouve). Il est classé au 14e rang en vue du repêchage à venir de la LCF

Ils étaient parmi nos MVP de l’année et ces honneurs sont pleinement mérités… mais est-ce aussi satisfaisant que le "pad on the back" des Deux Fans??

dimanche 9 novembre 2008

Le joueur le plus utile aux Carabins (MVP)

Les Carabins ont terminé la saison la fin de semaine dernière à Québec. Nous en sommes donc aux bilans et aux honneurs individuels. La distinction la plus recherchée est bien évidemment celle du joueur le plus utile à son équipe, décerné par allezlesbleus.ca. Nous y voilà donc (nous aurions préféré parler de la finale de la coupe Dunsmore, mais ce sera pour l’an prochain).


Les aspirants sont : Marc-Olivier Brouillette, Hantz Boursiquot et du côté de la défensive, Josh Gesse, Hamid Mahmoudi ainsi que Nicolas Morin-Soucy. Mathieu Brossard aurait pu évidemment s’ajouter à cette brochette, mais nous étions incapables de retirer quelqu’un pour lui faire une place.

Les critères qui ont guidé le choix sont : le nombre de matchs joués, l’importance de la présence du joueur à chacun de ses matchs et le leadership que ce joueur démontrait devant ses équipiers.


Marc Olivier à sa 3e année, a connu sa meilleure saison à la tête de l’attaque des Carabins, il a porté le ballon sur plus de 352 verges, réussit 133 passes en 218 tentatives, pour une remarquable moyenne de 61% et à utilisé tous ses excellents receveurs à bon escient. Il n’a alloué que 5 interceptions, et victime que de 8 sacs, ce qui est remarquable compte tenu du nombre de passes tentées. Il a disputé tous les matches des siens. Nous ne lui reprochons globalement que 2 choses :
• Ses courses au sol où il plonge tête première, même si le premier jeu est déjà obtenu, risquant ainsi une blessure qui pourrait hypothéquer sa saison.
• Il essaie parfois une espèce de passe de type « Hail Mary », quand la situation n’est pas désespérée, faisant confiance à ses receveurs, mais risquant une interception et gâchant le momentum à l’attaque.

Hantz Boursiquot a lui aussi connu sa meilleure saison en carrière. Il a fait oublier Joseph Mroué et ses chiffres sont là pour le démontrer. Il a gagné 807 verges en 117 portées et marqué 6 touchés (plus haut total des Carabins). À l’exception du match contre Mc Gill, où il a été affecté par une blessure à une cheville, subit contre St-Mary’s, il a disputé tous les matchs des siens et a été le pivot sur lequel l’attaque pouvait s’appuyer avec une moyenne de 6.9 verges par portée.

Joash Gesse, aussi à sa 3e année, a été tout simplement été intraitable comme secondeur. Ses statistiques sont aussi à la hauteur, 50 plaqués, dont 37 en solo et 4 bons pour des sacs du quart, mais au-delà de ses chiffres, son désir de vaincre est également à signaler. Nous l’avons vu boiter à partir du 2e match cette année, éprouvant visiblement des difficultés avec ses genoux. Lors du dernier match (décisif) contre Bishop, on l’a vu apparaître avec un immense bandage recouvrant complètement sa main droite pour la protéger après une fracture au pouce. Bien qu’il ait été peu efficace, il était tout de même là et en demi-finale contre Québec, il s’était acclimaté à sa demi-main et a connu un match honnête. Il était également des équipes spéciales, où il a notamment bloqué un botté et connu du succès en limitant les retours adverses.

Hamid Mahmoudi est un leader qui exploite sa finesse et son intelligence et ses qualités athlétiques. Il a été le meilleur retourneur de bottés des Carabins ramenant le ballon au total pour 407 verges, et surement qu’il aurait obtenu de plus beaux chiffres n’eut été de la myriade de pénalités de « blocage par derrière » et « d’avoir retenu » que les équipes spéciales ont écopées. Il a été aussi le meneur dans les interceptions avec un total de 6, trois fois plus que tout autre joueur des Carabins. Il a été un partant dans tous les matches et a dominé la tertiaire des bleus avec 17 plaqués, dont 14 en solo.


L’homme à la crinière flamboyante, Nicolas Morin-Soucy, qui lui aussi est de toutes les unités spéciales, a obtenu des statistiques enviables dans une saison qui n’a débuté comme partant à la défensive qu’après le match la 3e partie contre Sherbrooke où la blessure à Martin Gagné lui a ouvert la porte et il a réussi à devancer Martin, un joueur All-Canadian, comme ailier défensif partant. Il a terminé sa saison au deuxième rang chez les Carabins avec 32 plaqués (derrière Josh) et 6.5 sacs (devancé par Mathieu Brossard). Sa vitesse et son acharnement sont ses plus belles qualités. On l’a vu pourchasser les quarts adverses à de multiples reprises avec ses compagnons Brossard et Alexandre, mais aussi descendre le terrain pour aider un plaqué jusque dans la tertiaire. Il aurait été intéressant de voir ses statistiques s’il avait débuté tous les matches des Carabins. Il a même réussi un touché en retour de botté sur les unités spéciales!

En écrivant ce texte, et décrivant les qualités de ces super joueurs, c’est désolant de constater que de tels talents ne parviennent pas à mener l’équipe plus loin… Est-ce la faute du manque de discipline, de l’acharnement des officiels contre les Bleus, de l’attaque pas assez diversifiée, de choix douteux de Marc Santerre dans le feu de l’action, en effet, combien de fois avons-nous vu la décision de botter au troisième essai en milieu de terrain pour des gains nets minimes??? Difficile à dire, mais cette équipe n’a définitivement pas jouée à son plein potentiel…

Donc, notre choix comme joueur le plus utile des Carabins se porte sur Josh Gesse, l’incontournable, qui a aussi reçu le titre de joueur défensif par excellence de la dernière saison sur la scène du football universitaire québécois. Pour ses qualités athlétiques et son anticipation du jeu, pour l’inspiration qu’il a servie à ses équipiers sur les deux unités. Pour le féliciter de sa saison exceptionnelle, il recevra un « pad on the back » des Deux Fans.

À l’exception de Hantz Boursiquot, tous ces joueurs seront de retour l’an prochain, et s’ils peuvent éviter les blessures, il sera passionnant de les voir affronter les équipes adverses en 2009.

Photos gracieuseté de Dom Bernier

jeudi 6 novembre 2008

Deux Fans saluent les Vrais!




Le football universitaire est un sport merveilleux où les joueurs sont motivés uniquement par le désir de vaincre et de se surpasser auprès de leurs pairs. Et une partie de la beauté de ce sport est la nature temporaire de l'activité... après 5 ans d’éligibilité, c’est fini. On passe à autre chose, soit, dans le meilleur des cas, une carrière professionnelle, ou plus fréquemment, des souvenirs et des émotions inoubliables. Cette année, 3 guerriers quittent les rangs des Bleus…

Jerry-Ralph Jules, le discret joueur arborant le #3 a rendu de loyaux services pendant ses 2 dernières années d'éligibilités. Il tenait la tertiaire tel un roc, empêchant les receveurs adverses de faire de longs gains et comme on l’a vu samedi à Québec, étant le dernier rempart entre le porteur et la zone des buts. Il a démontré tout au long de ce match combien il pouvait réussir les plaqués individuels. D’ailleurs, il terminait souvent comme le joueur en défensive s’étant illustré dans les plaqués solo. J-R et Hamid Mahmoudi faisaient une paire qui stabilisait la défensive et permettait à la ligne défensive d’attaquer sans craindre le long jeu. Nous ignorons qui pourra chausser les souliers de ce discret, mais combien efficace joueur.

Hantz Boursiquot, le #27 des Bleus, joueur qui a débuté dans l’ombre de l’excellent Joseph Mroué, puis, contre toute attente, s’est retrouvé porteur de ballon principal des Carabins, l’an dernier. Cette année, il a terminé second meilleur porteur au ballon de la division, au chapitre des verges au sol, derrière l’intouchable Jamal Lee. Il a complété la saison avec une moyenne de 6.9 verges par portée (devançant même Jamal Lee). Toute une fin de carrière pour ce spectaculaire porteur qui a enjambé les lignes adverses indifféremment au centre ou hors l’aile . Patrick Jean-Marie, avec sa performance contre McGill, s’est positionné comme un successeur plein de promesses.

Michael Shousha, notre # 81 favori, qui a toujours joué autant sur les unités spéciales, comme botteur de dégagement, qu'à l'attaque, comme receveur de passes. Comme botteur, il avait le talent d’envoyer les bottés plus hauts et plus profonds que n’importe quel autre botteur en suscitant des oh et des ah… donnant souvent l'avantage à son équipe dans le positionnement sur le terrain, ou encore par un jeu truqué qui brise les reins de l’équipe adverse. Comme receveur de passe, ses mains sures et surtout son opportunisme à faire des attrapés décisifs faisant ainsi la différence dans la partie. C’était le joueur fétiche des « Deux fans ». Son remplaçant Pierre-Paul Gélinas a effectué quelques bottés de dégagement cette année et il devrait être « adéquat » pour le remplacer. Quant aux receveurs de passes, plusieurs mains s'offrent, ils ne leur manquent qu'à acquérir le caractère...

Les Deux fans aimeraient remercier ces 3 joueurs exceptionnels pour les émotions et le plaisir qu’ils leurs ont procurés pendant ces années et aimeraient leur rappeler qu’ils pourront toujours dire qu’ils ont connus et contribués grandement aux deux victoires de nos Bleus contre nos ennemis jurés… soit les 19 septembre 2004 et le 28 octobre 2006. Ainsi donc, ils rejoignent les Bériault, Vibert et autres comme fiers porte-couleurs retirés des Bleus…

mardi 28 octobre 2008

Marc-Olivier Brouillette nommé joueur offensif de la semaine


Marc-Olivier Brouillette nommé joueur offensif de la semaine
À la suite de sa meilleure performance en carrière samedi devant ses partisans au stade du Cepsum , Marc-Olivier Brouillette a été nommé joueur offensif de la semaine de la ligue Universitaire du Québec.
Brouillette qui en est à sa troisième année d’éligibilité, a terminé le match en complétant 15 de ses 20 passes tentées, dont 2 passes de touchés, pour des gains aériens de 246 verges. Toutefois, ce qui le place dans une classe à part est sa performance comme porteur de ballon, où il a couru pour 109 verges tout en franchissant 3 fois la zone des buts en avec le ballon.
À l’aide de ces résultats, il a ainsi inscrit ou égalé plusieurs marques d’équipe pour une carrière en tant que quart-arrière de la jeune franchise des Carabins. Donc il a établi des records de passes tentées (436), gains par la passe (3434), et le plus de passes de touchés (21) .
Marc-Olivier nous déclarait après son match qu’il était heureux d’avoir pu mettre en œuvre tout ce que lui et ses équipiers avaient pratiqué la semaine précédente.
C’est de bon augure que Marc-Olivier connaisse ses meilleurs moments à la veille d’un affrontement épique entre les deux villes éternellement rivales qui se tiendra samedi au Peps de l’Université Laval.

mercredi 15 octobre 2008

Honneur ou déshonneur aux unités spéciales??

Honneur ou déshonneur aux unités spéciales??
Félicitations à Mark Deluca qui a été nommé joueur de la semaine par la Ligue de football universitaire du Québec (LFUQ). Mark est un joueur de troisième année qui fait partie des unités spéciales des Carabins. Pourquoi a t-il eu cette honneur? Lors de la partie à Halifax, il a bloqué deux bottés de dégagement dont un rattrapé par Julien Hamel qui a su profiter de l'instant de confusion causé par ce revirement pour marquer le touché gagnant.

C'est la troisième fois cette année qu'un joueur des unités spéciales des Carabins est ainsi gratifié.

Toutefois, oui, les unités spéciales ont fait du bon travail pour bloquer les bottés, mais elles étaient loin d'être parfaites. Elles ont échappé beaucoup de ballons lors des retours de bottés ce qui a permis au Huskies de rester dans la partie jusqu'à la toute fin. À un certain moment, les unités spéciales des deux équipes s'échangeaient les revirements à qui mieux mieux, frôlant le ridicule. De telles erreurs ne pardonneront certainement pas plus tard dans la saison.


Source: Site officiel des Carabins