jeudi 6 novembre 2008

Deux Fans saluent les Vrais!




Le football universitaire est un sport merveilleux où les joueurs sont motivés uniquement par le désir de vaincre et de se surpasser auprès de leurs pairs. Et une partie de la beauté de ce sport est la nature temporaire de l'activité... après 5 ans d’éligibilité, c’est fini. On passe à autre chose, soit, dans le meilleur des cas, une carrière professionnelle, ou plus fréquemment, des souvenirs et des émotions inoubliables. Cette année, 3 guerriers quittent les rangs des Bleus…

Jerry-Ralph Jules, le discret joueur arborant le #3 a rendu de loyaux services pendant ses 2 dernières années d'éligibilités. Il tenait la tertiaire tel un roc, empêchant les receveurs adverses de faire de longs gains et comme on l’a vu samedi à Québec, étant le dernier rempart entre le porteur et la zone des buts. Il a démontré tout au long de ce match combien il pouvait réussir les plaqués individuels. D’ailleurs, il terminait souvent comme le joueur en défensive s’étant illustré dans les plaqués solo. J-R et Hamid Mahmoudi faisaient une paire qui stabilisait la défensive et permettait à la ligne défensive d’attaquer sans craindre le long jeu. Nous ignorons qui pourra chausser les souliers de ce discret, mais combien efficace joueur.

Hantz Boursiquot, le #27 des Bleus, joueur qui a débuté dans l’ombre de l’excellent Joseph Mroué, puis, contre toute attente, s’est retrouvé porteur de ballon principal des Carabins, l’an dernier. Cette année, il a terminé second meilleur porteur au ballon de la division, au chapitre des verges au sol, derrière l’intouchable Jamal Lee. Il a complété la saison avec une moyenne de 6.9 verges par portée (devançant même Jamal Lee). Toute une fin de carrière pour ce spectaculaire porteur qui a enjambé les lignes adverses indifféremment au centre ou hors l’aile . Patrick Jean-Marie, avec sa performance contre McGill, s’est positionné comme un successeur plein de promesses.

Michael Shousha, notre # 81 favori, qui a toujours joué autant sur les unités spéciales, comme botteur de dégagement, qu'à l'attaque, comme receveur de passes. Comme botteur, il avait le talent d’envoyer les bottés plus hauts et plus profonds que n’importe quel autre botteur en suscitant des oh et des ah… donnant souvent l'avantage à son équipe dans le positionnement sur le terrain, ou encore par un jeu truqué qui brise les reins de l’équipe adverse. Comme receveur de passe, ses mains sures et surtout son opportunisme à faire des attrapés décisifs faisant ainsi la différence dans la partie. C’était le joueur fétiche des « Deux fans ». Son remplaçant Pierre-Paul Gélinas a effectué quelques bottés de dégagement cette année et il devrait être « adéquat » pour le remplacer. Quant aux receveurs de passes, plusieurs mains s'offrent, ils ne leur manquent qu'à acquérir le caractère...

Les Deux fans aimeraient remercier ces 3 joueurs exceptionnels pour les émotions et le plaisir qu’ils leurs ont procurés pendant ces années et aimeraient leur rappeler qu’ils pourront toujours dire qu’ils ont connus et contribués grandement aux deux victoires de nos Bleus contre nos ennemis jurés… soit les 19 septembre 2004 et le 28 octobre 2006. Ainsi donc, ils rejoignent les Bériault, Vibert et autres comme fiers porte-couleurs retirés des Bleus…
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