Mise à jour: L'article insiste sur Olivier Quévillon, un prometteur centre(?) des Cougars de Lennoxville, provenant de la Vieille Capitale (profitons-en pendant qu'on peut encore employer ce terme), mais attardons-nous donc sur son coéquipier, le receveur dont on nous confirme le commitment, Maxime Fournier-Rioux avec les troupiers de coach Santerre.
Nous sommes très heureux de l'arrivée de Maxime Fournier-Rioux, qui constitue un des receveurs de premier plan du type que nous attendions impatiemment. Maxime faisait partie de notre top 10 collégial, par les qualités qu'il a démontré pendant son séjour collégial, et également en partie par son gabarit (6'2). Les habitués du blogue savent à quel point nous vénérons les grands receveurs! M. Fournier-Rioux a également des talents de botteurs, qualité utile en cas de blessure au botteur permanent en cours de match (tel qu'on l'a vu à Qc city en finale de Dunsmore).
Maxime est un Sherbrookois qui a toujours été suivi par les médias locaux au cours de son séjour collégial, à tel point qu'il avait servi d'exemple pour la région de la reine de l'Estrie lors de la campagne de vaccination de la H1N1 cet automne. Son arrivée à Montréal est d'autant plus surprenante, positivement pour les amateurs de Bleus et négativement pour les Verts.
Du côté Bleu, on est particulièrement fier de savoir que ces joueurs constituent nos 4e recrutés de Lennoxville de l'année (avec Frederic Marshall), collège qui était loin d'être un bassin pour les Carabins (seul G. Duclervil parmi les 80 quelques joueurs du roster proviens également de l'équipe à patte). Ce qui ne peut qu'être prometteur pour l'avenir...
Confidentiellement, nous croyons qu'un des instructeurs des Carabins s'est dégoté soit un chalet, soit une maitresse dans les Cantons de l'Est, et que cette proximité l'a aidé à recruter ces joueurs. On va enquêter au party du Super Bowl dimanche.
Nous suivrons de près, à moyen terme, l'évolution en parallèle des carrières universitaires d'Alexandre Lortie et de Maxime Fournier-Rioux, deux receveurs convoités du AAA qui ont choisis des voies universitaires contraires à ce que la logique dictait.
En entrevue à la radio cet après-midi, le journaliste Richard Boutin blâmait la désaffection des joueurs collégiaux pour Sherby par la défaite au dernier match de la saison régulière contre les Carabins. En passant, R. Boutin a construit son article de la Floride! (où il couvre le Super Bowl pour le JdQ).
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Un commentateur du blogue, Famous Guacamole (ce n'est pas nous qui choisissons les alias) nous cite un article (qui n'est pas en ligne) de Richard Boutin dans le Journal de Québec de ce matin relatant ceci:
Olivier Quévillon a décidé de poursuivre sa carrière chez les Carabins de Montréal.
Natif de Québec et ex-porte-couleurs des Condors de Saint-Jean-Eudes, le centre des Cougars de Lennoxville a pris sa décision mercredi. Il hésitait entre les Bleus et le Vert & Or de Sherbrooke.
« Les études ont été un facteur important dans ma décision, a-t-il dit. J’ai été impressionné par ma visite aux HEC. J’ai aussi aimé l’ambiance avec les entraîneurs. C’est à Montréal que je crois que je serai le mieux. »
Le départ du vétéran centre Stéphane Turner a aussi eu une influence. « C’est certain que cela a eu une influence, mais c’est loin d’être le plus gros facteur, a-t-il affirmé. Malgré le départ de Turner, je devrai faire mes preuves. »
Quévillon ne débarque pas seul dans la métropole. Le maraudeur Frédéric Marshall s’était commis aux Carabins il y a quelques semaines et voilà que s’ajoutent l’ailier espacé Maxime Fournier-Rioux et le secondeur Léandre Pichette-Auray.
« Il faut remonter à il y a trois ou quatre ans pour voir un joueur des Cougars dans l’uniforme des Carabins, a dit celui qui a porté les couleurs du Canada cet été au championnat mondial junior. Les entraîneurs veulent changer cette tendance. Si la présence de mes anciens coéquipiers a aidé à prendre ma décision, j’étais prêt à partir à Montréal seul comme je l’ai fait lorsque j’ai terminé mes études secondaires en optant pour Lennoxville. »
Inscrit à l’Université de Sherbrooke depuis janvier, Quévillon soutient qu’il ne s’était jamais commis à l’endroit du Vert & Or. « Lors de l’annonce des recrues du Vert & Or, André (Bolduc) avait simplement dit que j’étais inscrit à l’école, mais les journalistes de Sherbrooke ont cru que mon choix était fait. À mon retour de voyage, j’ai reçu plusieurs messages de gens qui croyaient que je m’en allais jouer avec le Vert & Or. »
On remercie Famous G de sa collaboration. Nous serons de retour un peu plus tard aujourd'hui pour étayer ce billet davantage... Nous devons aller parfaire notre sifflement d'une chanson de Scorpions...
