lundi 8 octobre 2012

Match #6 - Ramassis de notes | On en a notre claque de l'exécution

Ce n'était pas la bonne façon de faire avancer le ballon - Photo: Domkibum
Succinctement, lors de nos 5 dernières visites à Qc city, nous avons marqué: 11, 7, 14, 8 et 7 points. Impossible de gagner avec si peu de points. On peut dire ce qu'on veut sur l'exécution, mais elle sera toujours un peu déficiente.

Ce qu'on a surtout vu, c'est une offensive sans imagination qui a joué des jeux que Laval avait bien vu et analysé en vidéo et qui savait exactement comment réagir devant chacun d'eux.

Malgré que coach Maciocia avait mentionné qu'il voulait répartir ses passes également à son personnel de receveurs de passes pour éviter d'être trop prévisible. Dimanche, 14 des 23 passes ont été attrapées par #6 A. Ndao et #88 M. Davidson. Tous les ballons au sol ont été porté par Rotrand, sauf les courses du #10 A. Nadeau-Piuze, évidemment.

On aimerait rappeler le jeu qui a fait la différence lorsqu'on a battu Laval au CEPSUM l'an dernier, c'était par un flea-flicker provenant de nulle part du Roux à #5 P. Enchill qui a lancé le ballon le plus loin possible à #80 F. Leclerc.

On va le dire et le répéter, pour battre les Noirs & Noirs, il faut les surprendre, casser la prévisibilité. Lorsqu'on réussit à faire ça, toutes les fois, on sent la panique gagner les rangs ennemis. Et on peut apprécier en effet secondaire voir J. Éthier engueuler S. Lévesque.

Revenons au match

- Tout ceux qui anticipaient les punitions comme le facteur-clé dans le match ---> You're out.

- Tout ceux qui anticipaient les revirements comme le facteur-clé dans le match ---> You're out.

Le facteur clé?

Une de nos série type:

- Remise à #8 Rotrand qui gagne de peine et de misère 2v. en courant au centre. 2e et 8
- Petite passe par-dessus la ligne à #88 M. Davidson, qui se termine pourchassé par Fredo, M. Masseau et une bande d'affamés, 7v. 3e et 1v.
- On remet le ballon au Roux qui fait une faufilage du quart en tentant de se frayer un passage parmi les mastodontes noirs. PREMIER JEU CARABIN.

On finit par botter sur la série suivante suite à un manque d'exécution.

Bravo!  Nous terminerons le match avec 20 premiers jeux contre seulement 14 pour Laval... ça nous fait une belle jambe!

Une série type du Noir & Noir

- 6 receveurs sur la ligne, on dirait qu'ils bougent tous en même temps. On voit nos DBs courir un peu partout, comme des chiens renifleurs paniqués de la douane , en tentant de se positionner. Le ballon se lève, il y a 2 receveurs complètement libres, T. Grenon lance le ballon au plus éloigné à 20v. et celui-ci gagne un autre 20 v. avec ses jambes... Le ballon vient d'avancer de 40v. PREMIER JEU LAVAL.
  
 Des points positifs

- Belle performance des secondeurs #50 J. Beaulieu-Richard et de #41 By-Ray.

- Plusieurs partisans bougonnent contre #37 N. Gauthier. Mais à ce qu'on se rappelle, les demis de coin A. Pruneau, J-R Jules, H. Mahmoudi, J-G Clermont, en ont tous laissé passer lorsqu'ils sont à un contre un, ça va arriver. On a trouvé que N. Gauthier s'est bien comporté par la suite en restant dans son match et à fait quelques beaux plaqués.

- Notre botteur #17 J-D Chevalier a accompli ce qu'il avait à faire: Une moyenne de 33,5 v. par botté à sa première présence dans le stade le plus hostile au Qc pour un Carabin. Ses bottés ont tous été dirigés dans les coins et pratiquement aucun gain n'a été concédé en retour de bottés.

Les blessés

C'était un match tough. On ne serait pas surpris d'apprendre que des joueurs de chaque côté ne seront pas à leur poste samedi. De plus, c'est une pause de 6 jours, donc moins de repos. On a jasé avec #55 S. Légaré qui a grandement manqué à la o-line des Bleus. Sa blessure est une entorse à la cheville, il marche sans béquille, mais boite. Il ne nous apparaissait pas particulièrement optimiste en vue d'un retour au jeu samedi prochain. Il nous a confié que lorsqu'on le voyait frapper le sol de frustration immédiatement après sa blessure à ConU, ce n'était pas tant la douleur que le fait de savoir qu'il ne pourrait pas jouer contre Laval.

On recherche 
Quelqu'un a vu notre passe au centre du Roux à #12 F. Prévost ou à #3 JCMP qui avait beaucoup de succès lors des 2 dernières années? On ne l'a pas encore vu en 2012.


Conclusion
Avec les 19 points de différentiel nécessaires pour pouvoir tenir la Dunsmore à Montréal, le partisan des Bleus doit maintenant accrocher des chapelets sur sa corde à linge. En effet, nous sommes à la mi-octobre et il est possible d'avoir une température pluvieuse avec des vents de 40-50 km/h. Avec un quart weather-sensitive, il nous sera virtuellement impossible de combler cet écart.



jeudi 4 octobre 2012

Match #6 - C'est une partie de 60 minutes

La D-line doit stopper la course des Noirs & Noirs tôt - Photo:  Domskibum
Le fameux cliché se transformera en vérité divine dimanche prochain. Mais tout d'abord, mettons la table;  plusieurs partisans et journalistes s'énervent toutes les zones érogènes de leurs corps en décrivant les enjeux de la rencontre à venir, mais l'objectif n'est pas la première partie de la série, mais bien la dernière. Obtenir le match de la Dunsmore à Montréal serait un bel avantage. Mais, rien n'empêche que ce match se tienne à l'ombre du Mont-Royal même dans l'hypothèse d'une défaite au stade PEPS-PUBLICMOBILE-SSQASSURANCES-ASHTON à la condition que le résultat du match ait un différentiel "gérable". De là l'importance de jouer le plus intensément possible jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de temps au cadran, et ce peu importe qui mène au très beau tableau indicateur (bien qu'un peu petit)des locaux.

À noter que dans ces conditions, une équipe qui entreprend une rotation de son personnel tôt dans le match pourrait être récompensée vers 16:30...

Pour votre information, si la différence est de 7 points ou moins, nous reviendrons à Montréal en chantant "Pink House" (c'est la couleur du mois après tout) de John Cougar Mellencamp dans l'auto sur le chemin du retour.

L'attaque
L'analyste de Rad-Can C-A Sinotte a tellement bien décrit la bataille des lignes qu'il serait présomptueux pour nous de tenter de renchérir. Disons qu'aucune de ces deux lignes n'a affronté de défi de cette ampleur jusqu'à maintenant cette année.

On aimerait cependant mettre l'emphase sur nos receveurs #88 M. Davidson (le meneur dans les all-purpose yards dans la LFUQ) ainsi que #6 A. Ndao. Laval n'a jamais réellement affronté de receveurs avec une telle vitesse, du moins de notre part. Bien que les secondeurs de Laval soient de première classe, on estime qu'ils pourraient éprouver de la difficulté si on réussit à leur isoler avec ces rapides receveurs.

On poursuit aussi notre fixation sur les passes dans le flanc ou comme dépanneur à #8 Rotrand Sené qui pourraient confondre la défensive du général Constantin avec tant d'armes à tenter de contrôler.

En défensive
Nous n'avons pas vu une ligne offensive retenir la DL et le blitz des Bleus depuis le début de l'année, même pas pendant un quart. On ne croit pas que celle du  rédempteur Éthier puisse le faire non plus, mais elle devrait donner légèrement plus de temps à T. Grenon que les autres quarts que nous avons affronté.

Un des jeux clés des Noirs & Noirs sera surement la passe latérale au dangereux M. Norzil contre l'un de nos demis de coin recrue (#9 F. Yansane ou #37 N. Gauthier) qu'on risque de voir souvent pour contrer le blitz Bleu. Lorsqu'il portait le Rouge de Vanier, nous avons vu M. Norzil en porter quelques-unes dans la zone des buts avec cet exact même jeu. Il sera important pour nos corners de ramener le marchand de vitesse à l'intérieur et de le plaquer rapidement.

D'un autre côté, si cette passe peut être interceptée, elle signifie pratiquement un touché, car le défenseur se retrouve avec le chemin vide.

Les Unités Spéciales
Bonne nouvelle, il n'y a pas de prévision de vents "perturbant". Dans un match où toutes les verges et tous les points comptent, nous partons derrière avec nos botteurs #17 J-D Chevalier / #39 Jack Bauer contre l'exceptionnel B. Bédé qui semble avoir retrouvé son mojo.

Nos unités de couvertures devront être exceptionnelles, particulièrement sur les retours de G. Rioux pour éviter de donner des verges ici et là qui pourraient nous couter cher à la fin.

Les impondérables
La grande raison du succès exceptionnel de Laval à domicile est sa propension à ne jamais se battre soi-même. On ne commet que très peu de revirements, et lorsqu'on en fait, ils sont au centre du terrain. Jamais les punitions ne sont couteuses et on a toujours l'impression que le temps est de leur côté (demandez à Sherby et à ConU).

La foule est nombreuse et bruyante, et on craint un peu pour nos recrues A. Ndao, nos deux demis de coins recrues et particulièrement nos deux botteurs avec leur rôle exigeant du timing, qui vont devoir composer avec la situation pour la première fois de leurs carrières naissantes. On a vu la semaine dernière, J-D Chevalier effectuer tous ses bottés de dégagement dès que l'arbitre moulinait son bras, sans même faire de décompte... possiblement qu'il répétait pour cette semaine.

Les Carabins s'amènent avec le plus de pénalités de la conférence et le R & O, le moins. Comme à l'habitude surveillez le trash talk entre les joueurs sur le terrain, ça pimente les relations...

Conclusion
En fait, ce n'est pas la guerre, mais une bataille.


Ailleurs dans la ligue
Ça débute déjà demain ce soir par le Turkey Bowl qui oppose Bishop's à McGill (disponible sur SSN Canada), une reprise du match de la semaine dernière, au Percival cependant. Contre toute attente, le porteur Mauve M. Burke est le 2e meilleur porteur de la conférence et offre une alternative au bras droit du pivot J. Heather. De l'autre côté, l'incapacité de McGill de marquer des points ne peut leur permettre d'espérer remporter le match.

Les Sherbyens visitent les Piqueurs samedi après-midi, match présenté à la SRC dans le cadre du Shriner Bowl dont les profits sont remis aux enfants malades de l'hopital du même nom. Le suspense de ce match-là est de savoir si la série de déboire des équipes anglophones aux dépens des équipes francophones va se poursuivre. Il va subsister un autre affrontement (match #8) entre ces deux équipes avec la même fiche d'ici la fin de la saison. Compte tenu que ConU risque de finir derrière Bishop's, les matches contre Sherby (et les différentiels impliqués) seront clés pour une place en éliminatoire pour les deux équipes.

Après avoir survécu à un calendrier très difficile en début de saison, les Renardeaux, frais émoulus d'un blowout aux dépens de l'équipe du Village Vacance Valcartier, se doivent de prendre un rythme de confiance et une qualité d'exécution attendue d'eux pour entrer en pleine force dans les séries éliminatoires. Leur problème est le même qui a toujours hanté les formations de Sherbytown, qu'elles soient vertes ou grises, soit une constance au niveau de l'intensité pendant toute la durée du match.

lundi 1 octobre 2012

Et les disparité, on en fait quoi?

Le commissaire (l'est-il encore?) Tom Allen  mentionnait à l'antenne de Radio-Canada samedi dernier que les bonzes universitaires et décideurs se réunissent lundi et mardi pour régler plusieurs dossiers en suspens, notamment le désir de McGill-football de quitter la RSEQ pour migrer du côté de l'OUA.

La question des 28 défaites consécutives des équipes anglophones aux dépens de leur pendant francophone risque d'animer les discussions également. Quant à nous, le déclin des Stingers et la stagnation des Redmen dans les bas-fonds devraient également préoccuper les dirigeants.

En fait, le débat de l' avenir de la LFUQ/RSEQ est entretenu depuis plusieurs années, particulièrement par les gens de la ville fondée par Champlain qui, souvent exaspérés des blowouts à domicile, souhaitent l'instauration d'une super-ligue canadienne. D'un autre côté, à moins que de beaucoup d'argent apparaisse soudainement, les coûts des voyages aériens a mari usque ad mare rend utopique ne serait-ce que l'évocation d'une telle solution.

On aimerait vous soumettre ce qui à notre avis serait une solution où tous seraient gagnants:

Pourquoi pas une fusion footballistique de la RSEQ-OUA, avec une Division 1et une Division 2, exactement comme on le fait dans le circuit collégial au Québec. On pourrait avoir 6 équipes de première division et 10 (11 avec la venue de Carleton) équipes de seconde division, qui pourraient être séparées ou non en deux sous-division.

À tous les 2 ans, si une équipe de première n'obtient pas un minimum de 20% de victoire, elle est reclassée en Div. 2 et remplacée par la meilleure équipe de Div. 2 qui manifesterait l'intention de faire le saut.

On serait en faveur d'un match annuel de chacune des 6 équipes de Div. 1 contre les 6 meilleures de Div.2, question de garder un étalonnage des forces.

Le gagnant de la première division affronterait le gagnant entre l'AUS et le CW pour la Coupe Vanier.

Les avantages d'une telle formule:
- Des matches constamment compétitifs, et ce dans les 2 divisions.

- Des rivalités se développeraient compte tenu qu'il s'agit d'un bassin restreint d'équipes.

- On voyage en autobus.

- À jouer hebdomadairement contre les meilleurs, les joueurs ne pourraient que s'améliorer davantage.

- Un package beaucoup plus intéressant à vendre aux télévisions, autant au Québec qu'en Ontario. À un tel point que les 3 matches de la semaine pourraient être télédiffusés.

- Comme ce sont des équipes plus fortunées, on pourrait accorder un certain nombre de full scholarships et ainsi retenir les meilleurs joueurs de football au Canada.

- Avec une telle clientèle de prestige et une visibilité télévisée importante, il serait possible d'aller chercher des commandites "de ligue" qui pourraient apporter beaucoup d'argent dans les coffres (cie de cell ou banque, etc...)

-En ce qui concerne les assistances, de toute façon, les équipes anglos du Québec n'attirent pas au CEPSUM, peut-être que Queen's ou Western apporteraient plus de fans avec eux!

- Des équipes comme les Gaiters, les Redmen ou même York auraient une véritable chance de gagner un championnat. Il nous est inconcevable que certains programmes ne puissent pas espérer remporter un championnat, même à long terme.

- C'est certain qu'une telle configuration aurait un attrait global au niveau des spectateurs et téléspectateurs favorables à toutes les équipes, qu'elles soient en Div. 1 ou en Div. 2. Combien de spectateurs croyez-vous qu'il va y avoir à ConU l'an prochain? Beaucoup moins qu'à un match de Vanier College.

Notre idée ne sera probablement pas retenue, ou même étudiée, les universités historiquement centrées sur leur nombril et vraisemblablement personne à la table pour prendre le parti des partisans, des joueurs et du bien-être de la ligue en tant qu'entité, mais on se devait de la partager pour notre santé mentale...

dimanche 30 septembre 2012

Match #5 - Les entrevues

Avec le party d'anniversaire qui attendait le plus jeune des Deux Fans à la suite du match contre les Piqueurs, Maitre du Monde a pris le micro à pied levé et a interrogé les #4 Gabriel Cousineau, #9 F. Yansane (qui était extraordinairement posé), le #6 A. Ndao et terminé le tout avec un entretien avec #41 By-Ray Archambault.



Nous remercions tous les joueurs pour leur collaboration.


Match #5 - Ramassis de Notes | Hostile Takeover


Dès la présentation des joueurs, il était évident que les partisans Bleus s'étaient déplacés à l'ouest de Décarie voir les leurs gagner, tandis que les partisans jaunes (c'était leur couleur) attendaient quelque chose... qui ne viendra jamais. Jamais vu une foule adverse si silencieuse... pire qu'à McGill.


#40 J-S Blanc a connu une autre journée avec 2 sacs, et sur la photo qui accompagne ce billet, on voit qu'il aurait pu obtenir une assistance sur l'interception de #37 N. Gauthier en
provoquant une woblée au moment du décochage par #5 Reid Quest Reid. Il est maintenant rendu à 8 sacs en 5 matches. C'est vraiment dichotomique de voir un joueur aussi gentil et souriant que J-S se transformer en guerrier affamé et pourchassant tout ce qu'il se passe devant lui sur le terrain. Il nous a mentionné après la rencontre qu'il avait bien hâte d'affronter l'auto-proclamée "meilleure ligne offensive au Canada"...

Le #10 Roux A. Nadeau-Piuze a connu une rencontre correcte. Bizarrement, il a obtenu plus de succès avec ses longues passes qu'avec ses courtes. Il a été frappé solidement (et ça a fait mal ) pour la première fois de l'année. Le #1 A. Fortier-Labonté a réussi un gros catch et la combinaison des rapides #6 A. Ndao et #88 M. Davidson fournissait trop d'armes pour la défensive Bourgogne qui semblait prise au dépourvu.

Son successeur anticipé, #4 G. Cousineau a débuté la 2e demie comme pivot et a bien paru, sans rien transcender, ses passes rapides et véloces laissent anticiper de belles choses. Il a été frappé très solidement à sa première "vraie" course. On a semblé entendre de la bouche du défenseur ConUniste: "Bienvenue dans la CIS". Il était évident que Gabriel voulait trop en faire.

Le demi de coin #9 Fode Yansane était de toute évidence la cible du pivot Saskatchewanais. Bien qu'il ne se faisait jamais battre de vitesse par son receveur, de toute évidence, il ne lit pas le non verbal du receveur auquel il est assigné. Le receveur se retournant au dernier moment vers le ballon prend Fode par surprise à tout coup. Il faut dire que son opposant Sanchez Deschamps est un vétéran de 5e année et qu'il a surement noté tôt dans le match cette faiblesse de notre hardi demi-défensif. Du pain sur la planche à l'entrainement cette semaine pour le produit de Dalbé-Viau.

Voir #8 Rotrand Sené en open field face à #31 Nathan Taylor à un contre un valait le prix d'entrée. On le voit sur la photo ci-contre, mais également à mi-chemin dans le vidéo de Rad-Can. Rotrand avait déculotté son rival de toujours et homologue de 4e année, mais sa dernière feinte a permis à celui-ci de l'attraper à une main pour stopper sa progression.

On le sait, les matches avec les Piqueurs sont habituellement les plus salauds. La pire cheap shot de l'année qu'on a vu:  A. Ndao se fait faire de l'interférence alors qu'il avait battu son receveur et qu'il revenait vers le ballon, le défenseur le jetant au sol avant même l'arrivée du ballon. Un autre demi défensif se rua sur lui tête première  lorsqu'il était au sol sans protection et que le ballon n'était plus en jeu, lui "sonnant les cloches"... Cheap!

Plusieurs joueurs de Vanier étaient venus assister à la rencontre... De toute évidence, ils ne se commetront pas avec l'équipe dirigée par coach McGrath...

Du côté des blessés, on a vu #55 S. Légaré au sol pendant de longs moments, se lamenter et rager tout en se tenant la jambe. Il semble que ce soit sa cheville qui soit touchée. Donc au moins, on ne mentionnera pas le tragique mot de trois lettres à son genou. Quant à la perle de Jonquière #7 D. Ménard, qui n'avait pas complété le match de la semaine précédente, il regardait la rencontre des lignes de côté touché par une commotion cérébrale. Il devrait être de retour à Qc city la semaine prochaine.

Le unsung hero
On aime bien la progression de #5 P. Enchill sur les unités spéciales. Il est toujours dans le coeur de l'action et tente de faire du mieux qu'il peut pour aider l'équipe. Il réalisera deux plaqués sur les US (même si on ne lui en crédite qu'un seul. Il a été de quelques formations d'attaque et ses blocs sont parmi les plus solides chez les attrapeurs de ballon. La compétition au sein de l'unité de receveurs est très vive cette année. Ainsi, #80 F. Leclerc n'était pas starter contre ConU et on vous rappelle que M. Fournier-Rioux n'a pas revêtu le Bleu uniforme lors des 2 derniers matches. Un niveau d'excellence et de profondeur au sein de cette unité qu'on a rarement (jamais?) vu chez les Bleus.

Addenda
Oups on oubliait, la bande de partisans de la première heure, dont Jacques_L et Bert font parti, nous ont remis à la demie, avec leurs yeux ébaubis, un papier sur lequel figure le nombre de minutes de jeu avant la première pénalité attribuée aux Carabins: 21 minutes, 7 secondes. De mémoire de partisans, surement un record . L'arbitre du match était M. René Daigneaullt.

samedi 29 septembre 2012

Match #5 - Les liens | Party Poopers

Attrapé spectaculaire du Prince Ali qui inscrit le 2e touché - Photo Domskibum
Les Carabins ont gâché le "homecoming" des Piqueurs de Concordia en leur infligeant une défaite humiliante au compte de 38-0. L'unité défensive des Carabins n'a rien donné, l'attaque était d'une diversification à rendre jalouse le conglomérat GE et les unités spéciales ont bien contenu les excellents retourneurs des locaux.

Alors voici les liens de la rencontre:

Les Carabins blanchissent les Stingers - Matthieu Boulay JdM

Jeu blanc des Carabins - Radio-Canada (avec Vidéo) - Jean St-Onge et Antoine Deshaies

Les Carabins trop forts pour les Stingers - Rémi Aboussouan | Accrofoot Mag (le texte le plus complet)

et Anthony Côté-Leduc et son texte sur Versus : Les Carabins gardent le sourire et leur fiche parfaite (Définitivement le meilleur titre)

Dès qu'on réussit à décrocher notre sourire, on tombe sur le ramassis de notes...

P.S.: En passant, Rémi, Anthony et Moe Khan ont accroché sur le "call" Rouge et Blanc ça fait rose, qui faisait référence à la couleur des nouveaux uniformes des abeilles au dard mou. On les invite à venir dans la Sexxxion 6 dans 2 semaines pour entendre la résultante du mélange du Rouge et du Or...

jeudi 27 septembre 2012

Match #5 - Coup de pied dans la ruche

#34 J. Lavoie sur le dos du Piqueur non-identifié - Photo Domskibum

Les re-matches sont toujours véritablement une partie d'échecs entre chaque instructeur... Le seul hic en ce qui concerne les ConUnistes, c'est que leur livre de référence date de l'époque de Knute Rockne.

Le match de vendredi soir, le dernier en soirée de la saison pour les Bleus, est l'attendu"Homecoming" pour les Piqueurs. Donc, sûrement quelques spectateurs de plus qui arboreront le bourgogne dans le stade de la rue Sherbrooke. Nous sommes chanceux, Señor Météo nous prédit une température clémente considérant la période de l'année. De plus, nous n'aurons pas à nous taper des intermissions publicitaires sans fin de Rad-Can et des arbitres déployant continuellement des foulards comme s'ils désiraient s'assurer de passer au petit grand écran.

Un des pièges évidents pour les historiquement distraits du boul. Édouard-Montpetit est de demeurer concentrer sur le match devant eux et non celui qu'ils ont encerclé en Rouge dès la parution du calendrier 2012 en février dernier.

En offensive
On se rappelle qu'au 2e match de la saison, nos 2 porteurs de ballon avaient gagné chacun plus de 100 verges au sol et le Roux avait complété sa journée avec 213v. de gains aériens. On doit s'attendre à une recette similaire encore une fois, bien qu'on ne serait pas surpris que coach Maciocia soit tenté de mettre d'autres receveurs en highlights pour laisser nos prochains adversaires un peu songeur en lorsqu'ils regarderont des films la semaine prochaine.

L'an dernier à Loyola, à peu près au même moment dans la saison, coach Maciocia avait donné des répétitions au non-regretté Yan Cyr, lorsque l'enjeu de la rencontre n'était pas encore décidée, question de voir ce qu'il pouvait accomplir dans le feu de l'action au cas où une blessure surviendrait à son quart numéro un. Voyons voir s'il utilisera le même stratagème cette année.

En défensive
Après avoir réussi 10 sacs et fait consommer un format Costco entier de Tylenol au quart Reid Quest Reid au premier affrontement, on ne s'attend pas trop à ce que la recette change du côté du front défensif. Compte tenu que les ConUnistes n'ont pas de jeu au sol, et que le temps pour effectuer des passes sera extrêmement restreint, la recette de la courte passe dans le flanc, bubble ou voilée devrait être au menu de l'adversaire cette semaine encore..

On se remémore que notre tertiaire avait été erratique au premier plaqué devant les impétueux receveurs Loyoliens. On gardera l'oeil sur ceux-ci pour voir s'ils se sont maintenant resserrés.

Rappelons que leur meilleur receveur #8 K. Bastien, n'a pas revêtu l'uniforme depuis le premier match de la saison.

Unités Spéciales
Nos unités de couvertures étaient solides la semaine dernière, et on surveillera si le toujours excellent #23 K. Robertson réussira à les ébranler.

Tous les soirs avant de se coucher nous reregardons le retour de botté de placement du #88 M. Davidson de samedi dernier et nous écrasons une larme devant la perfection des blocs de ses coéquipiers lors de l'envolée du rapide ex-Grassettois... Nous espérons revoir ça vendredi.

Du côté de nos botteurs, on espère que la progression se poursuive, mais on aimerait bien que les circonstances fassent que #39 Charles Jack Bauer ait davantage d'occasions de placements avant de prendre le bus pour vous savez où...

Ailleurs dans la ligue
Alors que tous s'attendent, pendant la visite des Hommes en Rouge dans le pays de Barney, à des courses au centre du pénétrant centre-arrière Matt Burke contre la ligne défensive amochée de coach Uttley, on ne serait pas surpris de voir son rival coach Mackey, au contraire, jouer de finesse et utiliser le bras de son talentueux quart J. Heather pour ouvrir le jeu en première demie. Par la suite, les remises de ballon au rhinocéros Mauve devraient rachever ceux dont l'attaque ne parvient pas à lever.

De l'autre côté de la Massawipi, le Renard encouragé par une prestation plus qu'honnête au pied de la montagne est de retour dans ses terres labourées et va attendre l'autre équipe Dorée de pied ferme. On rappelle que, n'eut été quelques hors-jeux et procédures illégales ainsi que de deux coups de pieds égarés de W. Dion, les tenanciers du Vert & Gris auraient pu festoyer solidement à leur retour de Montréal, samedi dernier...

Il sera intéressant de voir si les troupiers du général Constantin sauront conserver leur irrésistible erre d'aller générée par l'arrivée de son fidèle lieutenant Éthier à la tête de ses troupes d'attaques.  De leur côté, les Sherbyiens, menés par le "génie de l'offensive coach Lessard" (dixit The Messiah) devront trouver une façon de fouler le gazon synthétique* de l'opposant, eux qui n'ont réussi cet exploit qu'une seule fois (dans une cause perdue) en deux rencontres face à une autre défensive coriace, soit l'unique de Bleu vêtu.

* On rappelle que le stade du Vert & Or est en gazon naturel, sauf dans les deux zones de buts où il est en gazon artificiel.