samedi 11 février 2012

Le cas Dubuisson - prise 2...

Mike qui semble perplexe - Photo Dom Bernier
Après avoir fait abondamment parler de lui pour des raisons qui ne lui étaient pas imputables l'an dernier, Mike Dubuisson ré-itère et cette fois il n'a que lui à blâmer pour la décision prise par les Carabins de l'exclure de l'équipe. La raison de l'exclusion demeurera entre l'équipe et le joueur.

Richard Boutin pose cette question à Danny Maciocia dans l'édition courante du Journal de Québec /QMI /TVASports/LCN/StarAcadémie:

Reverra-t-on Dubuisson dans l'uniforme des Carabins?

«Je ne le sais pas, a mentionné Maciocia. Pour le moment, je concentre mes énergies sur autre chose.»

«Je ne veux pas parler de ce qui s'est déroulé dans le passé, mais il n'y a pas un individu au monde qui est plus important que le programme de football et l'Université de Montréal, a déclaré Maciocia. Ce n'est pas le désir de gagner la coupe Vanier qui va définir mes décisions. Ma réputation dans le monde du football est déjà établie. Tout le monde doit suivre les règles.»

Trois remarques sur Twitter donnent un ton à l'histoire, celle de @remiaboussouan qui dit:

  • Mike Dubuisson doit avoir battu un record: le joueur qui a fait couler le plus d'encre par match joué. Impressionnant quand même!

  •  et celle-ci d'un joueur de Laval : CIS Needs more coaches like Danny & Glenn ! They Got Balls !

  • Et celle d'un ex-Carabin: C'est dommage! Tu peux sortir le gars du hood, mais pas le hood du gars!!!
On met donc cette histoire dans notre dossier: "à suivre"...

lundi 31 octobre 2011

Sport. Éducation. Fierté

La d-line des Carbs arborait des bas roses en hommage au #89 - Photo Dom Bernier
Au cas où vous ne les reconnaitriez pas, ce sont les mots employés par le RSEQ pour signifier sa mission. On les voit afficher un peu partout, sur leur site web, leur camionnette, leur littérature, etc...

Jonathan Pierre-Étienne, un étudiant en droit à l'Université de Montréal, a reçu une partie de suspension pour un  plaqué illégal, en plus du 15 verges appliqué contre son équipe.  Les 100 derniers joueurs de football a avoir posé un tel acte ont subi uniquement le recul de 15 10 verges. La victime du plaqué, le quart de Concordia Reid Quest était de retour sur la série suivante et se déplaçait normalement derrière la ligne de mêlée. Il était le quart partant de son équipe en fin de semaine contre McGill et il pourrait bien recevoir a reçu le titre de joueur de la semaine dans la conférence pour sa performance.

Bruno Heppel du 98.5 FM mentionnait à la radio qu'à travers toutes ses années au football, il n'avait jamais été témoin d'une suspension pour un cut block*. De plus, aucune personne de son entourage n'avait d'exemple similaire à lui rapporter.


Sans vouloir reprendre le débat du début, 90% des observateurs du football universitaire sont d'accord avec le fait que la le RSEQ / le commissaire de la LFUQl Tom Allen ont, de toute évidence, imposé cette suspension uniquement pour se venger des Carabins qui les avaient fait mal paraître en les amenant devant le CAIF dans le cas Dubuisson. Et on ne peut dire qu'ils se sont affichés sur la place publique pour se défendre de quelque façon...

Au-delà des Carabins, celui qui paie le gros prix là-dedans n'est pas le joueur suspendu? #89 Jonathan Pierre-Étienne dominait tous les joueurs universitaires canadiens cette année avec 10 sacs et avait une chance unique pour un athlète d'attaquer le record de SIC de 12 sacs établi par Leroy Blugh. Grâce à la magnanimité (sic) de RSEQ/Tom Allen, on retire injustement à PY la possibilité d'inscrire son nom dans le livre de record SIC...

Après le match, on s'est entretenu avec Jonathan "Le Sénateur" Pierre-Étienne et il convenait que sous le feu de l'action, immédiatement après le revirement, il s'était jeté devant le QB de ConU, mais il ne s'était pas jeté directement dans ses genoux. Il reconnaissait son erreur, et croyait que la pénalité de 15 verges serait sa seule sentence. Quelle ne fut pas sa grande surprise d'apprendre, JEUDI SOIR, à sa totale stupéfaction, qu'il ne pourrait pas disputer avec ses coéquipiers le match le plus important de l'année.

Avec le succès grandissant de la LFUQ et la popularité du football universitaire, on devrait avoir droit à un VRAI commissaire, et non pas un ex Bishopois qui possède une adresse de courriel active à BU. On sait que c’est commun dans le sport étudiant d’utiliser des anciens dirigeants du Réseau dans des fonctions semblables, mais le football universitaire est rendu trop gros et il faudra apporter des ajustements. Un type tel un Gilles Courteau qui veillerait à l'épanouissement de la ligue et du respect de ses règlements en toute impartialité. Où à tout le moins, un espèce de préfet de discipline (ancien joueur) à la B. Shanahan. De surcroit, et peut-être le plus important, un type qui travaille pour la ligue et qui doit aller au micro pour expliquer ses décisions et répondre aux questions des journalistes et par ricochet des partisans ...

Des intervenants divers nous ont signalé que Tom Allen a vécu de difficiles moments personnels la semaine dernière. Nous en sommes désolé et lui souhaitons de bien s'en remettre... Mais, à quelque part, en occupant un poste avec tant de pouvoir, si on allume la mèche, il faut s'attendre à ce que ça fasse "BOUM"!

La RSEQ et le commissaire de la LFUQ devraient songer sérieusement à relire leur mission, face à la décision qu'ils ont prise eu égard à un vrai joueur étudiant qu'ils font payer pour leur péché d’orgueil. Les structures destinées aux étudiants devraient, à chacune de leurs décisions, avoir le mieux-être des étudiants en tête, et non pas leur propre confort bureaucratique.

Loin de nous l'idée de faire passer Jonathan pour un ange, mais dans toute la saga, Jonathan Pierre-Étienne, le corps couvert de balafres suite à de nombreuses opérations attribuables à la pratique de son sport, le joueur qui a connu une belle carrière sportive au niveau scolaire, que ce soit au collégial ou à l'universitaire (NCAA et CIS), SANS JAMAIS ÊTRE RÉMUNÉRÉ, tout en complétant 2 baccalauréats, est définitivement celui qui incarne le mieux les valeurs Sport.Éducation.Fierté.


* Un joueur a le droit de commettre un cut block, mais uniquement sur la ligne de mêlée. Il lui est interdit de faire un tel geste lors d'un revirement. Évidemment, Jonathan connaissait le règlement.

P.S.: On ne croit pas que la présence de PY aurait changé l'issu du match et ce n'est pas le point qu'on veut soulever par ce billet... À moins qu'il n'ait terminé le match avec 14 plaqués... Mais là, nous sommes dans la pure spéculation, un d-line ne peut accomplir ça...

P.S.S.: Information supplémentaire sur Tom Allen, qui malgré cette tache, a été considéré comme un pilier hautement considéré du sport universitaire au fil des ans.

vendredi 28 octobre 2011

Jonathan Pierre-Étienne suspendu!

Jonathan Pierre-Étienne suspendu!
Encore un fois, un coup de théâtre secoue les Carabins...

Les faits
Selon toute vraisemblance, on apprend que l'exceptionnel joueur de ligne défensive, meneur pour les sacs au Canada, serait suspendu pour l'importante partie que les Carabins vont disputer aux Vert & Or demain!

Selon ce qu'on a glané ici et là, la nouvelle n'étant pas encore officielle au moment d'écrire ce billet, #89 J. Pierre-Étienne serait suspendu pour la durée d'une partie pour avoir cut blocké le quart des Stingers Reid Quest, suite à l'interception de #2 A. Coady au début du 4e quart.

Nous avons assisté au match live à Loyola et avons visionné le match 2 fois à la télévision et nous n'avions rien vu de répréhensible, mais donnons le bénéfice du doute à la RSEQ qui a sans doute appuyé sa décision sur le game films.

D'autres faits

Depuis les années que nous suivons le foot universitaire, nous n'avons jamais vu la RSEQ imposer a posteriori des suspensions à moins que ce ne fut à cause de circonstances exceptionnelles (bataille ou autre fait hors du commun), pourquoi cette fois-ci agit-elle ainsi?

Supposons que les faits reprochés soient tels qu'ils méritent une telle suspension. On regarde le film le lundi, et on annonce la suspension le mardi, non ? Pourquoi doit-on attendre au vendredi avant un match d'une telle importance pour annoncer officiellement la suspension. Les instructeurs se voient confrontés à s'adapter à la dernière minute à la situation, alors que le mardi leur aurait donné le temps de revoir leur stratégie face à la perte d'un joueur d'une telle envergure dans un match aussi important.

Dans le même match, à la télévision nationale, on voit Chris O'Kill asséner un sucker punch gratuit au ventre à #14 Nicolas Guimond. Comment as t'on fait pour ne pas voir et punir ce geste en revoyant le film?

Toujours dans le même match, #7 David Ménard se fait blindsighter inutilement alors qu'il reste moins de 2 secondes avant la demie et que le ballon est à environ 35 verges de là et que le jeu est, à toute fin pratique terminé... Le choc est tellement violent que David en perd son casque. Y'a t'il une suspension à venir à l'auteur de ce geste?

Il a y deux ans à Bishop's, Marc-O Brouillette avait été victime d'un late hit vicieux commis par Eli Ngoyi, qui avait laissé le  le quart des Carabins inconscient sur le terrain, sévèrement commotionné. Il manquera le reste de la partie ainsi que le match ultérieur. Pourtant jamais la RSEQ n'avait pris le téléphone à la suite de ce geste, pourtant évident à la face de tous...

Dans tous les matches de football universitaire, si on les regarde à la loupe après-coup, il y souvent des jeux isolés qui pourraient être passible de suspension. Pourquoi jusqu'à aujourd'hui, la RSEQ n'avait jamais réagit face à de tels évènements... pourquoi aujourd'hui prend elle les grands moyens?

Serait-ce parce que la RSEQ se sent humiliée de s'être fait débouter la semaine dernière par son excroissance le CAIF, qui a renversé sa décision quant au cas Dubuisson ainsi que son premier appel rendu? Est-ce possible que cette suspension soit provoquée par la rancœur, suite à la ténacité de l'équipe Bleue d'aller au bout du dossier, et qui ultimement, à l'unanimité générale, laisse à la RSEQ un oeil au beurre noir?

Poser la question c'est y répondre.

 
P.S.: Sur Twitter, l'excellent secondeur des Carabins #50 Jonathan Beaulieu-Richard a écrit hier soir:
"They keep throwing us rocks,  we keep knocking them out of the park."

P..S. 2: Allez les Bleus!

mercredi 20 avril 2011

La mutinerie inattendue

En novembre dernier, suite au non-renouvellement du contrat de l’instructeur-chef Marc Santerre, la majorité des joueurs des Carabins se sont désolidarisés de l’administration du programme de football de l'Université de Montréal, et toutes sortes de rumeurs; de l’abandon pur et simple du football, jusqu’au transfert en lot ont été émises de façon non officielle par plusieurs joueurs. Et puis, s’ensuivit l’annonce de l’embauche de coach Maciocia, la justification de l’administration et le passage de l’inéluctable « temps » qui a temporisé beaucoup de blessures vives. Jusqu’à maintenant, pas un seul joueur n’a quitté le bateau Bleu ou l’UdM en signe de rébellion, et on présume que toute l’histoire est désormais derrière nous…

Du côté des Cantons de l’Est, de façon inattendue et plus subtilement, on pourrait même l’appeler la « mutinerie tranquille », les forces vives de l’équipe de l’Université Bishop’s ont poussé plus loin leur désapprobation du programme de football des Gaiters, en s'éloignant tout simplement du campus, quitte à perdre une année complète en sit-outtant pour espérer revenir dans SIC en 2012.

Ainsi donc : Élie Ngoyi, ailier défensif athlétiquement impressionnant, a déclaré à Rouge et Or Mania qu’il ne croyait pas revenir avec les Gaiters, il hésitait aux dernières nouvelles, entre les équipes dorées, St-Mary’s et les Dinos de Calgary.

Ryan White, joueur de ligne offensive du collégial AAA par excellence en 2008, en a terminé avec l’équipe de l’Estrie, il poursuivra ses études et vraisemblablement sa carrière avec les Piqueurs à Montréal, pour des motifs familiaux.

Duraney White (avec la phrase classique : sans lien de parenté), grand receveur de 6’5 s’en allant vers ses meilleures années, est de retour à Montréal, et bien qu’il puisse toujours être de retour avec les Guêtres en 2011, ça semble très improbable à la lumière des informations reçues.

Jermaine Gabriel, excellent demi de sureté, on se souvient également d’un superbe retour de botté ramené pour un touché de 112v. dans un match contre Sherby, s’en allant en 3e année, à décidé de poursuivre sa carrière avec St Mary’s du côté de l’AUS.

Jean-Christophe Gagnon, un plaqueur défensif qui avait été élu sur l’équipe d’étoile du collégial AAA en 2009 et qui avait invoqué le défi et le fait pouvoir améliorer l’anglais pour se commettre l’an dernier avec les Gaiters, invoquait cette fois-ci une ré-orientation de ses études pour traverser la Massawipi et adopter le renard comme animal de compagnie.

Notons qu’historiquement dans la LFUQ, très peu de joueurs, qui ont vu du terrain la saison précédente, transfèrent pendant leurs 4 premières années d’études. Dans ce cas-ci, les joueurs semblent invoquer des motifs personnels, mais la somme de celles-ci nous fait suspecter la présence d’anguilles dans les ruisseaux rocailleux de l’Estrie.

On ajoute à cette liste que peu de joueurs des Cougars de Champlain-Lennox, malgré une fournée importante, n’ont désiré demeurer à Lennoxville pour la poursuite de leur carrière. Aucun joueur de Vanier n'a pris la 10 Est non plus...

La raison véritable n’est pas connue. On entend des rumeurs... qui pointent toutes vers le haut. Mais on se demande comment une équipe, qui allait livrer une bataille pour le premier rang de la LFUQ le 17 octobre dernier au 7e match de la saison régulière, peut se démanteler si rapidement.

Notre théorie à nous, c’est qu’après ce match (défaite de 62-0) et la dégringolade qui s’ensuivit, l’équipe s’est mise à évoluer dans des bad vibes et une spirale d’atmosphère négative, qui n’a pas cessé de se poursuivre après la saison. Malgré ce qu'ils en disent, si les joueurs n’ont plus confiance en leurs instructeurs, pourquoi rester là 2 ou 3 années encore…

Un fait qui nous avait fait sursauter à l’époque… lors du match fatidique contre le Rouge et Or au Peps, les joueurs des Mauves auraient fait le voyage en autobus de Lennoxville le dimanche matin, au lieu de coucher à Québec pour bien se préparer à la foule hostile et l’équipe acariâtre de la ville où on ne mêle pas élection et amphithéâtre…Rien pour s'aider...

vendredi 26 novembre 2010

Qui sont ces clounes?

Qui sont ces clounes?
À la suite de la réaction de David Ménard suite à sa déception d'apprendre qu'il n'a pas été nommé comme recrue de l'année, nous voulons aller un peu plus loin et comprendre l'affaire...

S. Vleminckx de Rue Frontenac a recueilli les propos de David, "à chaud" après la soirée des honneurs de SIC:
«Je l’admets, je suis déçu, j’ai de la difficulté à vivre ça. Lorsque j’ai reçu le titre de l’année au Québec, je ne pouvais l’apprécier puisque nous avons perdu en demi-finale. (Jeudi) soir, j’ai été élu au sein de la première équipe d’étoiles, mais ma joie est atténuée par ma défaite pour le titre.»

On a relu notre billet concernant les nominés au titre de recrue de l'année et on ne comprend toujours pas comment se fait-il qu'un quart-arrière numéro deux, ayant débuté 3 matches et ayant un completion passing rate à peine d'au-dessus de 50% a fait pour devancer David Ménard au titre de recrue de l'année au Canada.

Perdre le titre parce qu'un autre joueur dans une autre conférence fait mieux ou a des performances similaires, ça fait partie du sport. Mais voir une décision digne d'un individu au nez rouge commettre une erreur d'une telle évidence, c'est extrêmement frustrant pour un étudiant-athlète qui consacre une telle somme d'énergie à son entrainement et à son sport.

C'est un peu comme nommer les Maple Leafs de Toronto, au hockey équipe du siècle "1900-2000" ! Come On les gars! Ensuite, une seule pensée nous vient à l'esprit: Who are thoses clowns???

On sait qu'on fait voter un panel de journalistes et de médias toutes les semaines afin d'établir le Top 10 SIC-CIS qui établit l'ordre des 10 meilleures équipes au Canada.  De façon générale, les votes sont habituellement représentatifs (à l'exclusion de la péréquation maritimienne) de la situation du football au Canada. Pourquoi ne pas reprendre ce panel pour le vote des trophées individuels des SIC??

On peut vous assurer que les panellistes qui remplissent leur bulletin de vote hebdomadaire sont beaucoup plus sérieux et moins biaisés dans leur approche que ceux qui ont donné le Peter Gorman à Eric Dzwilewski.

En passant, si Sam Sabourin des Gaels de Queen's l'avait emporté, nous nous serions inclinés devant ce choix et nous lui aurions souhaité la meilleure des chances pour la suite de sa carrière universitaire...

Mise à jour: Sur le même sujet, mais dans un autre ordre d'idée, Jean Nadeau, notre confrère blogueur de Rouge & Or Mania nous apprend que David Ménard était le seul des joueurs présents à ne pas porter le chandail de son équipe. Antoine Deshaies de Radio-Canada nous informe que Rotrand Sené ne l'avait pas non plus. Donc, définitivement une réaction d'appui politique des deux anciens joueurs face à leur ancien coach, Marc Santerre (présent au banquet) et de "réjection" face au programme et au nouveau coach... La braise couve toujours sous les cendres...

lundi 15 novembre 2010

La question qui tue...


Nous ne parlerons pas de Manon Simard, sa célébrité est désormais assurée. Nous avons plutôt envie de poser LA question, après avoir décanté toute l'action qui a gravité autour de nous ces derniers jours, en fait, la seule question à répondre dans toute l'affaire "mutinerie":

Qu'est ce qui est le plus important: L'équipe de football des Carabins ou le programme de football de l'Université de Montréal?

Particulièrement pour les gens habitués aux sports professionnels, ça peut sembler une question sémantique, mais en fait, c'est le cœur de la question. Lorsqu'on parle d'abolir le programme de football de l'UdM, elle devient incontournable.


L'équipe de foot des Carabins est composée des joueurs et entraineurs "actuels". Des personnes qui ont choisi les Carabins et qui se sont défoncées pour l'équipe, autant en temps qu'en dévouement personnel. Ce sont ceux qu'on applaudit ou qu'on critique, ce sont les acteurs et les réalisateurs de la pièce de théâtre. On a vu au cours du brouhaha qu'ils manifestent tous une solidarité que même Lech Walesa aurait appréciée, et surement bien au-delà que ce que les administrateurs avaient anticipé.


Le programme est un concept moins concret, il inclut ce à quoi un finissant collégial se commet, il inclut également la partie "staff" qui voit au bon fonctionnement de l'équipe proprement dite (administrateurs, instructeurs de position, vente, marketing, soigneurs, médecins, entraineurs physiques, "surveillant" académique et surement d'autres postes que nous ignorons l'existence), et ultimement, il DOIT inclure l'équipe. Il a également une dimension historique que "l'équipe" n'inclut pas. On n'est pas certain que les Carabins de la première cuvée (les Ader Aimable, Maxime Gagnier et autres Yves Bériault) soient enchantés du tourbillon dans laquelle leur programme se retrouve actuellement. Au théâtre, il comprendrait le producteur, les techniciens, les accessoiristes, les maquilleurs, etc... et inclurait les acteurs et le directeur. Un des rôles important du programme est de s'assurer de la pérennité de l'équipe.

L'affrontement entre les deux factions est évidemment malsain pour tous, à quelque part, c'est l'équivalent d'une guerre civile pour un pays. Nous espérons que le tout se dénoue cette semaine, d'une façon respectueuse pour tous, sinon S. Vleminckx risque de passer pour un devin...

Marketing- communication - des crédits supplémentaires pour les étudiants?

Lorsqu'on a vu notre La Presse samedi dernier, et que les 3 premières pages du cahier des Sports, dont la frontispice, et une chronique de R. Tremblay Simardophobique (le sport à la mode dans les médias) étaient consacrés à "l'affaire Carabins", une vérité nous est apparue:

Les étudiants avec leur conférence de presse de vendredi, de façon autodidacte, sans réelle organisation (firme de relation publique) derrière eux, ont su rallier les journalistes à leur cause et obtenir un exposure qui n'avait jamais été atteint auparavant par les Carabins, en jouant au football du moins.

De plus, les joueurs ont eu l'intelligence de ne jamais lancer l'ultimatum (une importante démotion en groupe), que tous attendaient pendant la conférence proprement dite. Ils l'ont plutôt fait de façon indirecte dans les rencontres individuelles avec les journalistes... Atteignant le même effet, sans se placer dans une position de non-retour... À titre de gars de marketing, on lève notre chapeau devant vous les gars! Nous, on croit l'UdM devrait vous donner une prime académique pour ce fait d'armes.


Une autre question qui tue...

On vous a dit qu'on ne parlerait pas de Manon Simard, mais on a envie de parler de Réjean Tremblay...

Si jamais vous le rencontrez chez Lévêque, au Latini ou dans la loge à Me Aubut lors du prochain gala de boxe à Québec, nous aimerions que vous lui demandiez une autre "question qui tue":

Comment se fait-il que ses pairs chroniqueurs Bertrand Raymond, Yvon Pedneault, ou maintenant Marc DeFoy soient membre du temple de la renommée du hockey et que lui n'y soit pas?
Mise à jour: On avait dit qu'on attendait avec intérêt l'opinion d'un journaliste qu'on voit au CEPSUM et qui connait un peu les joueurs et coach Santerre, notre Mononque à perruche national, Ronald King, alors lisez son papier de ce matin, ça replace les pendules pas mal. L'avantage de connaître ce dont on parle...