lundi 5 juillet 2010

Du rififi à Sherby


Il est notoirement connu que les succès du Rouge & Or à la fin du dernier millénaire (ça se dit bien), ont motivé d'autres universités francophones à se joindre au party footballistique. Les Carabins joignirent la LFUQ en 2002, selon un modèle hybride d'équipe d'élite financée par l'institution d'enseignement ainsi que l’apport de commanditaires. S'ensuivit en 2003 l'arrivée d’une autre université francophone, le Vert & Or de Sherbrooke, qui choisit d'adopter le modèle corporatif, le modèle constituant la base de la réussite du programme de football de l'Université Laval. Et le « modèle Laval » semble être également la voie que privilégie l’Université Carleton d'Ottawa pour revenir au football SIC.

Tiré d'un site satellite du Rouge & Or, voici la définition du modèle corporatif de l'Université Laval:

Ce modèle de cogestion entreprise-université de chaque club vise l’autofinancement par les commandites, les contributions des partenaires, la vente de billets et d’autres activités de financement. Il sera appliqué à la formation du Club de football Rouge et Or dont les succès lui apporteront une plus grande visibilité. «Avec le football, estime M. Gilles D'Amboise, (ancien directeur du Service des activités sportives de l’Université), nous avons confirmé le potentiel du modèle élaboré progressivement dans les années 1980.»

Les responsabilités des «associés» sont clairement définies. L’université conserve l’avant-plan comme représentante du club et elle en garde le contrôle. Les partenaires s’occupent principalement de la mise en marché, tandis que la réalisation des activités de financement constitue une responsabilité commune.

Plus récemment, dans un autre article, M. Gilles Lépine, directeur du programme d’excellence sportive du Rouge et Or affirme que :
…dans les grands établissements américains, le programme de football de l’Université Laval reçoit environ la moitié des 4,3 millions de dollars que l’établissement consacre chaque année au sport interuniversitaire, qui touche quelque 350 athlètes (dont les 85 hommes de M. Constantin) et plus d’une vingtaine d’équipes, dont plusieurs sont championnes provinciales ou nationales.

Donc on peut extrapoler que le budget du programme football du R & O se situe à au moins 2 M de dollars.

De la même façon, la représentante de l’Université Carleton, Jennifer Brenning, a récemment visité la ville où le maire se croit bordelais:
Mme Brenning est donc venue observer en personne le programme de l’Université Laval et en discuter. « Nous voulions nous inspirer des meilleurs, admet Mme Brenning, qui compte parmi les nombreux responsables de programmes sportifs d’universités canadiennes à avoir rendu visite ou téléphoné à M. Lépine et à M. Constantin au cours des derniers mois.
Et elle conclu : « Gilles (Lépine) et Glen (Constantin) se sont montrés coopératifs et disposés à partager leurs méthodes de marketing et leur modèle corporatif, soutient-elle. Je verrais très bien tout cela être mis en œuvre à l’Université Carleton. »
et voici la philosophie sous-tendant le programme football du Vert & Or (tiré de leur site web)
La Corporation Club de football Le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke a pour but de soutenir financièrement son programme de football par des activités de financement et la recherche de partenaires financiers. Elle participe activement à la saine gestion financière du programme. La Corporation fait la promotion du football en Estrie et endosse la philosophie de l’équipe soit de rechercher l’excellence académique et sportive en offrant un encadrement remarquable aux étudiants athlètes de l’équipe de football du Vert & Or.

Et un peu plus loin, on en apprend un peu plus sur l’origine du football à l’UdS:
En 1999, des personnes de l'Université et du milieu des affaires de la grande région sherbrookoise se réunissent pour étudier la possibilité de relancer un programme de football à l'Université de Sherbrooke. Ils constatent rapidement le potentiel du projet et décident de tout mettre en ouvre pour le réaliser. Un aspect du dossier pose problème : le financement. Pour opérer et être compétitif au niveau de la Ligue universitaire canadienne de football, le Vert & Or doit disposer dès la première année d'un budget de l'ordre de 600 000 $.
On parle de 2003 là, on suppose que les chiffres d’aujourd’hui doivent être beaucoup plus élevés, mais on doute fortement qu'on s'approche des 2 millions. On poursuit:
Bien qu'intéressée, l'Université se dit incapable de s'engager seule dans cette opération. Elle s'engage cependant à verser une contribution annuelle en argent et en services de l'ordre de 100 000 $ et demande aux instigateurs du projet de lui proposer des façons de financer l'écart de 500 000 $....

Et maintenant le rififi..

Nous sommes en 2010, et nous avons un certain recul sur la situation. Tout d'abord, mentionnons que le programme du Vert & Or va très bien du coté assistance, l'UdS étant la seconde université ayant attirée le plus de spectateurs à travers SIC au cours des 2 dernières années, malgré une fiche, somme toute relativement banale, de 8-8 (il faut spécifier qu'ils n'ont subi qu'une défaite à domicile pendant cette période). Toutefois, le Vert & Or n’a jamais encore accueilli un match éliminatoire à domicile.

En octobre dernier, par les journaux, nous apprenions que le président de la Corporation du Vert & Or, M. Marc Bélanger, terminait son mandat et qu'il serait possiblement intéressé à poursuivre des activités à l'intérieur de la Corporation.

Deux semaines plus tard, son mandat est terminé et il n'est plus actif dans la Corporation (?). Encore aujourd'hui, huit mois plus tard, son important poste à la présidence n’a toujours pas été comblée…

Dans un même souffle, Jean-Paul Ricard, journaliste au Journal de Sherbrooke, et qui couvre le football universitaire depuis les tout débuts de Sherby, nous apprends qu'à au moins deux reprises des membres de la corporation sont intervenus dans des décisions football en 2009!!!

Y'a t'il un lien à faire entre cela et le prolongement du contrat de l’entraineur André Bolduc jusqu'en 2012?  Prolongement qui a eu lieu, à l'étonnement de bien des gens, après le début à tout le moins cahoteux de la saison dernière (On se rappelle que la défaite inattendue aux mains des Hommes en Rouge, tôt en saison, a fini par coûter une place en éliminatoire aux Renardeaux)..

Dans un même souffle, on a ramené Alain Lapointe (l'ex-entraineur initial 2003-2006), qui était directeur général de la Corporation du Vert & Or, dans le giron du secteur football à titre de directeur gérant (un poste qui a peu d'équivalents dans le football universitaire), mais dont on devine qu'il vise à éloigner de nouvelles tentatives d’ingérence des membres de la Corporation du Vert & Or des décisions football.

On sait que tout n'est pas rose au royaume de la corporation du verdâtre, les renardois ayant signalé l'importance, pour leur permettre de boucler le budget, d'héberger un ou des matches éliminatoires dans leur vaste stade sherbrookois. Cependant, l'espoir d'être l'équipe locale à un match éliminatoire au cours des prochaines années semble quasi utopique. On leur concède une certaine possibilité pour l'année en cours, mais disons qu'avec la qualité du recrutement du Rouge & Or, des Carabins et de Stingers cette année, la probabilité semble des plus ténue pour les années à venir.

Rappelons qu’au récent Défi Est-Ouest, les Verdâtres ont moussé la candidature de l'excellent secondeur K. Régimbald, un 3e année, parce qu'ils ne semblent pas avoir suffisamment de 4e années de qualité "prospect CFL", ce qui augure mal pour 2011, à tout le moins...

Il n'a pas été surprenant d'apprendre que Sherby était un des programmes qui favorisait le match additionnel qui a été ajouté au calendrier, et sans le crier ouvertement, on présume que les revenus supplémentaires apportés par ce match étaient le facteur décisif.


Compte-tenu du nombre sans cesse croissant de footballeurs francophones de qualité graduant chaque année des CEGEP de la province, on souhaite la meilleure des chances à l'Université Sherbrooke afin de (re?)devenir une option de choix pour les meilleurs d'entre eux. Mais il semble bien qu'une direction et un leadership clair émanant d'en haut, constituera un pré-requis essentiel pour permettre au programme football de Sherby de passer de l'enfance à l'adolescence de façon sereine...

Malheureusement, nous n'avons pu retrouver plusieurs des liens ayant servi à la rédaction de ce billet. Les informations proviennent principalement de différents articles de Jean-Paul Ricard du Journal de Sherbrooke publiés l'automne dernier qui ne sont malheureusement plus disponibles sur internet. Le Journal de Sherbrooke une filiale de Québecor, qui ironiquement est le plus important pourvoyeur internet de la province, n'ayant probablement pas compris l'un des avantages de l'édition électronique, soit l'archivage et la consultation à peu de frais. 

 - Pour une raison qu'on ignore, vos excellents et quasi toujours pertinents commentaires ne s'affichent plus. Pourtant, ils sont bien reçus. Il doit y avoir un trouble du côté de Blogger (Google). On imagine que lorsque le trouble va être réglé, ils vont ré-apparaître. Sinon, on fonde une corporation et on challenge Google!
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46 commentaires:

Bert a dit...

Le Vert & Or doit survivre, mais le pourra-t-il dans un contexte où il ne peut vraiment aspirer au championnat?

Quelle est la solution au très grave problème de parité dans la LFUQ?

Chris a dit...

euh... c'est quoi le but de ce billet ?

Sylven a dit...

Très bon billet sur la situation pour le moins énigmatique qui affecte la direction du programme de football du Vert & Or. Le titre est un peu accrocheur, mais on vous pardonne le petit côté sensationnaliste !! ;) Bref, j'aimerais bien avoir des commentaires des partisans de Sherbrooke (Alain ?) plus au fait de la situation que nous. Et personnellement, je doute que le Vert & Or reçoive un match éliminatoire cette année. Ils se battront selon moi pour une place en séries avec Bishop's et Concordia, Laval et Montréal étant presque intouchables devant (à moins que Nadeau-Piuze ait une saison pitoyable, ce dont je doute). Et McGill jouera peut-être les trouble-fête à nouveau !

Bert a dit...

Le problème du Vert et Or n'est-il pas, du moins en bonne partie, celui de l'ensemble de la LFUQ soit un problème de parité? Combien de temps peut perdurer une situation où une équipe recrute la crème des joueurs année après année, avec le résultat que la grande majorité de ses matches sont à sens unique et inversement, que les autres équipes entrevoient peu d'espoir de «sortir» de leur conférence?

Dom Bernier a dit...

Moi j'opte ou l'on fonde notre corpo pour concurrencer Google!

Sylven a dit...

Bert, oui et non, en ce sens que trois des six universités québécoises (Bishop's, McGill et Concordia) s'adressent à un bassin du recrutement différent de Laval, soit les cégeps anglophones et les autres provinces. Quant à Sherbrooke et Montréal, ce sont deux grandes universités qui peuvent très bien compétitionner Laval sur le plan académique, mais ce n'est peut-être pas évident pour certains joueurs collégiaux francophones qu'elles le peuvent aussi au plan sportif (installations, équipe d'entraineurs, couverture médiatique, etc.).

Montréal et Sherbrooke ont eu de très bonnes années de recrutement dans le passé, le problème est qu'ils en ont aussi eu des moins bonnes (comme par exemple cette année), alors que Laval garde toujours un "seuil minimum de qualité". Ensuite, c'est le travail des entraineurs de développer ces joueurs et de créer une chimie d'équipe, ce que Bolduc a peut-être moins bien réussi. Visiblement, ce qui se passe à la direction du programme (manque de stabilité) n'a pas dû aider non plus.

Deux fans a dit...

@Bert - À la suite de la rédaction du billet on constate qu'un des obstacles à la parité autant est la supériorité budgétaire de Qc city face aux autres équipes de la LFUQ...

Deux solutions possibles:

- Une équipe de la CFL à Qc city. Solution éliminée à la suite de la rénovation du Super Peps dont la Corporation s'est assurée de ne pas rencontrer les normes de la CFL.

- Le retour d'une équipe de la NHL à Québec. Let's go PKP!

Évidemment, ces deux solutions diminueraient sérieusement l'apport en $ billetteries et les commandites possibles du Rouge & Or football, équilibrant davantage les budgets entre les équipes de la LFUQ.

@Chris - À travers les observateurs du football universitaire, on semble prétendre que le "Laval model" est le St-Graal du succès footballistique, à tel point qu'une nouvelle équipe (Carleton) s'en inspire. On démontre qu'à Sherby, ça n'a pas été une recette absolue, entrainant même des incongruité dans la chaine décisionnelle hiérarchique. (On devrait avoir des points bonis pour une telle phrase).

On n'imagine pas Paul Krivicky ou Luc Gélineau dire à Jacques Dussault ou à Denis Piché quel quart-arrière devrait débuter le prochain match...

@Dom - Google s'est raplombé, surement que la crainte d'une nouvelle concurrence les a effrayés.

@Sylven - Tu simplifies beaucoup, c'est facile de parler du travail des entraineurs, quand tu en as 4-5 à temps plein vis à vis d'autres équipes qui en ont à peine deux ou trois... Ça aussi ça se ramène au budget...

Sylven a dit...

En effet, l'arrivée d'une équipe de sport professionnel (autre que le baseball et le basketball !) à Québec nuirait sûrement aux entrées de fonds du Rouge & Or, mais beaucoup plus la LCF que la LNH selon moi. Il s'est développé au fil des ans une clientèle propre au football à Québec qui n'est pas nécessairement la même que celle du hockey. Juste à regarder les foules des Remparts pour s'en convaincre. La récompense des efforts de PKP viendrait pas mal plus nuire à cet autre bébé de Jacques Tanguay... Et l'Université Laval a mis les bâtons dans les roues qu'il fallait pour s'éviter de la compétition à court terme...

"incongruités dans la chaine décisionnelle hiérarchique", ça se place bien dans une conversation ! Je suis sûr que Google doit encore frémir de vos menaces !! ;)

Deuxfans, je ne simplifie pas car en mentionnant "l'équipe d'entraineurs", ça inclut leur compétence et bien sûr leur nombre. Effectivement, le budget d'opération du Rouge & Or est un gros plus à cet égard.

Hohly a dit...

C'est ma Rent habituelle, je sais que je me répète, mais j'y ajoute Sherbrooke.

L'une des différences fondamentales entre les universités francophone est le coaching staff. Je crois que Mtl et Sherb ont des problèmes à ce niveau, ce qui les empêchent de passer à l'autre niveau : Sortir du Qc.


Les critères de base : Recrutement, développement des joueurs, coacher les games.

- Laval : Consistance année après année à tout les niveaux. Plusieurs joueurs pro, recrutement toujours très intéressant (des années plus que d'autres). 2009: recrutement de Oline sous normale malgré les ouvertures, 2010: complètement capotée partout. Les games, on connait les résultats.

- Mtl : Recrutement régulièrement bon (pas 2010), quelques lacune récurente(lire QB de 1ere qualité et bons receveurs en nombre). Le développement des joueurs est excellent, l'exemple des deux lignes où des joueurs de 2-3e année arrivent et sont déjà forts. Pour les joueurs pro, c'est règlé depuis cette été. Les games, j'y inclus la discipline (hé oui), nuisent beaucoup. Pas de Dunsmore malgré l'arrivée du Messie et l'incapacité des coaches de règler les problèmes de discipline ont donnés à Mtl une réputation pas très enviable.

- Sherbrooke : Recrutement POURRI (Bolduc). Développement SO-SO, comment un QB éprouvé peut-il commencé à régresser en fin de saison? Les lignes n'ont jamais été superbes, je ne parlerai pas de la tertière. Quelque joueurs passés PRO sauvent la mise, mais ceux-ci auraient joué pour York et on les auraient remarqué quand même... Finalement, se battre pour les séries à chaque années n'est pas winner, rien gagner du tout, encore moins.

Deux fans a dit...

@Hohly - 2 points.

- Pas d'accord sur le recrutement "pas bon" de 2010. Sans refaire la litanie des quarante quelques joueurs recrutés, D. Ménard, M. Fournier-Rioux, D. Foucault et possiblement les 3 meilleurs DB disponibles... On s'en reparlera dans 3 ans...

- À Qc city, vous avez une piètre opinion de Sherby. Vous les affrontez et les battez aisément, vous n'avez pas la même vision que nous... (2 défaites à Sherby dans les 2 dernières années). Faut dire qu'il semble qu'on ne joue pas contre le même JP Shoiry...

Anonyme a dit...

Quelle est la solution au très grave problème de parité dans la LFUQ?

Add another program at a French school! (Laval "recruits" against what, TWO other schools at most?!?)

Only three teams at French universities is embarrassing for a province that is allegedly crazy about football.

Profoot a dit...

Je trouve ça désolant de constater et encore plus avec tous les excellents joueurs que viennent de perdre les Carabins aux détriments de CFL (et je suis heureux pour ces joueurs) qu’effectivement ont ce dirige de plus en plus vers une ligue à un club au Québec pour cette année et surtout pour les prochaines années.

Cependant le sport ma démontré (Hockey, Baseball, Basketball et Football) aux cours des années que l’argent n’achète pas les championnats et encore moins les grands honneurs. Je pense qu’un programme de football est plus qu’une question d’argent, Beaucoup d’équipe avec peu de moyen font de grande chose ex : Les Archers de Hochelaga Maisonneuve dans le civil, ils sont toujours compétitif et ils n’ont vraiment pas d’argent.

Je pense qu’avec peu de moyen les Universités peuvent bâtir d’excellent programme de Football, coaching staff, programme de développement pour les joueurs, support académiques et etc. Un tout qui fait que la recrue va être attirée par cette équipe. Je ne pense pas que le Rouge et Or avait ces budgets quand ils ont commencé et ils ont eu du succès. Glen Constantin c’est inspiré d’un modèle Américain avec un programme qui touche toute les facettes importante pour le joueur. N’oublié pas une chose très importante, le côté académique qui est supporté par l’université de Laval avec un support adéquat pour le joueur est un élément majeur dans le choix pour la recrue. Quand celui-ci ne peux pas rentrer dans son programme qu’il veut car le coach en chef n’à plus de poids avec le Recteur et qu’en plus il n’a aucun support académiques de l’université pour le joueur… Je pense que sa pèse lourd dans leur décision ce n’est pas tous les joueurs qui aime rentrer en arts et sciences et ne pas être sure d’avoir un diplôme après 4-5 ans.

Je pense et je crois s’incrément qu’il est trop facile de nivelé par le bas, je suggèrerai donc à tous les Université du Québec de faire une introspection de leur programme et de bâtir un modèle intéressant pour les recrues avec les budgets et les moyens qu’ils ont et le succès de leur programme va faire automatiquement des petits.

Chris a dit...

@Profoot
Tu es en plein dedans !
Un moment donné ça devient facile de tomber sur le dos d'une organisation qui a du succès. C'est le résultat d'années d'efforts et de travail qui a mené le R&O à ce niveau. Une fois que la roue a commencé à tourner, c'est difficile à arrêter.

...et la solution n'est sûrement pas de niveller par le bas. C'est facle de dire qu'il n'y a pas de parité et qu'il faudrait y voir, mais ce n'est pas limitant les équipes qui fonctionnent bien que le problèmne va se régler. Après la LFUQ, il y a les équipes de l'extérieur du Québec, et eux ne s'ajusteront pas par le bas !

Au lieu de penserà limiter le succès, il faudrait plutôt penser à quoi faire pour remonter. Le football c'est pour moi d'abord le coaching et la discipline.

Sylven a dit...

Deuxfans, le recrutement de Montréal a été bon cette année, mais sans plus. Fournier-Rioux, Ménard et Foucault, trois excellentes recrues. Les trois meilleurs demis défensifs disponibles, c'est questionnable à mon avis : on s'entend pour Pruneau et Marshall, mais je verrais plus un Branco ou un Funk ensuite. Donc, deux des quatre meilleurs selon moi. On s'en reparlera dans trois ans en effet !

Je suis d'accord avec Anonyme que l'ajout d'un nouveau programme universitaire francophone est un 'must' pour le Québec avec le bassin grandissant de bons jeunes joueurs collégiaux. Mais visiblement, ça ne se bouscule pas aux portes de la FQSE pour faire des demandes...

Je suis aussi d'accord avec Profoot que dans la vie, il faut faire avec ce qu'on a et travailler fort pour constamment s'améliorer plutôt que chiauler que les autres sont trop bons et que c'est pas juste. Il a tout à fait raison de dire que le programme du Rouge & Or a commencé petit (certains diront à la limite du broche à foin !) et qu'ils ont graduellement bâti sur leurs succès en misant sur la continuité, la stabilité et l'excellence. Après 16 années de labeur, la recette s'avère visiblement bonne. Et oui, le fait que Québec soit la plus grande ville canadienne qui n'a pas de sport professionnel majeur aide grandement, mais que voulez-vous qu'on y fasse, nous ne sommes pas Gary Bettman ou Mark Cohon !

Bert a dit...

Wow les moteurs1 Si j'évoque le problème de la parité, ce n'est surtout pas parce que je vise un nivellement par le bas! C'est plus le problème des saucisses Hygrade, qui dans le cas présent, a pour effet que d'excellents joueurs qui auraient HAUSSÉ le jeu d'autres équipes ont choisi "le meilleur programme" quelque soit le depth chart à leur position (on ne peut les blamer à l'échelle de chacun, il va sans dire; mais globalement, cela pose un problème pour la ligue). Et tout de même, le manque de compétition (deux ou trois "vrais" matches par année tout au plus) peut aussi poser problème au R & Or, mais bon...

Deux fans a dit...

@Anon 22:15 - Yeah, and if I was the AD of UQTR (the logically next in line) and was reading this post... Either I need a plan to find 1.5M or I'd just concentrate on hockey (as they do actually).

Il y a aussi une chose importante que l'on a pas parlé. La dépense la plus importante pour un club de football SIC (régulier) sont les bourses athlétiques. Dans un principe d'équité, une Université, qui n'est pas une corporation, doit donner le même montant de bourses à ses athlètes masculins qu'à ses athlètes féminines... Ça complique les choses considérablement...

@Chris & Profoot - Vous êtes comme des riches qui disent que la meilleure chose que les pauvres peuvent faire pour réussir c'est se lever plus tôt et travailler plus fort... Pourtant, comme dans la vie, at the end of the day, les riches sont toujours plus riches, et les pauvres plus pauvres...

N'oubliez pas que Pat Sheahan a quitté les Stingers pour les Queen's parce que ConU refusait de lui payer un assistant supplémentaire... et que Denis Piché a quitté les GGees (pour aboutir fonctionnaire) parce qu'il n'en pouvait plus d'agir à titre de recruteur, instructeur, psychologue, avocat et représentant d'équipe pour plus de 75 joueurs, plus les anciens... (C'était trop demander à une personne avec un seul adjoint à temps plein)

On parle de parmi les meilleurs dans leur profession au Canada - Money rules!

@Profoot - Fait attention avec les programmes d'études... c'est un terrain très glissant, même pour tes bicolores dorés...

Chris a dit...

@Bert
Pour le problème de parité, si tu ne nivelles pas par le bas, qu'est-ce que tu fais ? Si je prends Sherby par exemple, les $$$ sont là, mais le problème viendrait de l'administration : tu règles ça pour ne plus avoir de trouble avec l'ingérence. Faut investir dans le coaching et avoir de la stabilité dans ces postes clés. Après quelques temps, le rodage fait, la réputation de sérieux se propage et tu attires de plus en plus de meilleurs joueurs. Ca ne me semble pas compliqué, mais ça demande une très grande patience et un bon choix dans le staff de coaching.

Pour le manque de compétition, je trouve aussi que le R&O va avoir plus de difficulté à progresser que les autres équipes, on apprend plus à jouer contre un plus fort...

@2fans
Je ne vois pas comment tu peux progresser sans, soit travailler plus fort ou soit changer de méthode de travail. Bref, je me dis qu'il ne faut pas attendre que les autres fassent de quoi pour toi. Si tu n'es pas le seul maitre de ton destin, tu es le principal.

Sylven a dit...

Bert, l'an passé, Laval a eu cinq "vrais matchs", c'est-à-dire moyennement serrés (disons à l'intérieur 25 points), soit Montréal 3 fois, Sherbrooke et Queen's. Ce sera sûrement la même chose cette année, dépendamment d'où le Rouge & Or se rendra en séries, les matchs à Sherbrooke, Montréal et Halifax (St. Mary's) n'étant jamais faciles.

Deuxfans, visiblement Concordia a délié les cordons de la bourse pour Roberts et Chiu cette année. Pour les Gee Gees, ils ont plutôt dû économiser en engageant un entraineur-chef si jeune...

Vengeur Masqué a dit...

Excellent sujet!

Fait à noter, Sherbrooke dispose de 5 entraîneurs à temps plein... soit le même nombre qu'à Laval. La quantité est la même, mais la qualité par contre? Il est principalement là le problème.

Fait à noter, c'est justement cette fameuse corporation à Sherbrooke qui est derrière le choix des entraîneurs en place actuellement...

Ceux qui se cachent derrière l'argument des ressources, pouvez-vous expliquer pourquoi Bishop's et Concordia réussissent mieux que Sherbrooke avec moins de ressource?

Autre point... 2F a dit: "À Qc city, vous avez une piètre opinion de Sherby." Ironique comme commentaire car la majorité des fans de Québec ont toujours eu Sherbrooke en haute estime, leur prédisant régulièrement la deuxième place au classement général (chose que je n'ai jamais comprise et toujours débattu d'ailleurs).

Deux fans a dit...

@Sylven - ConU n'a pas réellement délié les cordons de sa bourse: Bryan Chiu remplace Brad Collinson, et Phil Roberts vient tout juste de prendre sa retraite comme professeur... et remplace Walter Craney comme CD...

@VM - Ce n'est pas une question de se cacher derrière les ressources, mais ce sont des éléments importants dont il faut tenir compte. Le personnel football lui en discute souvent, vous pouvez en être certain!

Ta question de Bishop's et ConU vs Sherby est chienne, mais légale ...

On ramènerait ça à 4 entraineurs à temps plein à Sherby. A. Lapointe est D-G, il n'est pas entraineur.

Sylven a dit...

Parlant de l'UQTR, quelqu'un sait ce qu'il est advenu de leur consultation sur le sport universitaire entreprise cet hiver ? Tiré de leur site web : le comité devait "produire un rapport visant à guider la direction de l’UQTR dans le choix des orientations et des moyens à privilégier afin d’assurer le développement des équipes sportives Les Patriotes" d'ici la fin juin. Or, on est rendus au début juillet... L'UQTR n'a présentement que du hockey et du soccer comme sports d'équipe.

Deuxfans, pourquoi Sheahan a quitté s'il y avait déjà deux assistants à Concordia ? Il en voulait un troisième ? Donc, Sherbrooke a autant de ressources à temps plein attitrées aux opérations football que Laval si on compte le directeur général, bien que son rôle exact demeure nébuleux.

Vengeur masqué, je suis un de ceux qui prédisent généralement des bons résultats au Vert & Or, car ils ont de bonnes équipes sur papier et son presque imbattables à la maison, mais ils s'effondrent souvent en cours de saison sur la route. Entre autres, qui avait prédit qu'ils perdraient contre McGill l'an passé pour finir bons derniers dans la LFUQ ?

Deux fans a dit...

@Sylven - On n'est pas certain si Sheahan avait 2 assistants à temps plein à l'époque... Peut-être que suite à son départ, ils en ont ajouté un (comme il arrive souvent dans la vie...)

Sylven a dit...

Ben oui, vous avez vu ça le match hors-concours de York contre Laval (McMaster ne voulait plus venir vu qu'ils jouent le mercredi suivant)... Comme Hohly le mentionnait sur .org, une équipe de collégial AAA aurait fait un meilleur adversaire ! Ce ne sera pas facile d'avoir une évaluation juste des recrues et des nouveaux quarts avec une opposition si faible. Dire qu'on paye pour ça avec notre billet de saison ! Par contre, c'est l'occasion rêvée de battre le record de 105 points de St. Mary's !! ;)

Anonyme a dit...

Pat Sheahan had two full-time assistants since 1994 - Gerry McGrath and Paul Chesser.

Anonyme a dit...

Hi guys,

Nice site. Glad I found it.

As anon. mentioned above, can anyone tell me why Quebec only has 3 french schools playing football?

This is like Ontario only having 6 teams.

Vengeur Masqué a dit...

I guess a good reason is because there was none 15 years ago! +3 is still better than -1.

And there's 6 teams in Québec... which is the same teams/population ratio than in Ontario (yes, french players are attending Québec english universities to play football).

Sylven a dit...

I guess another reason is that the only major Francophone university without a football program (UQAM) does not really favour sports partly because of its rampant leftist ideology, plus they were caught up into a financial scandal a few years ago leaving them pennyless (too long story to explain). The remaining Franchophone universities are located in smaller cities (Trois-Rivières, Saguenay, Rimouski, etc.), with a much lower attendance than Laval, Montréal and Sherbrooke, therefore smaller means to start a football program. But on the other hand, if Bishop's can do it...

Deux fans a dit...

@Anon 20:59 - Bienvenue chez nous, but you should get a nick or an ID, it's easier to communicate...

As for the Universities - In the same sense as Sylven - The only U left in the Q without football programs are in the Université du Québec network. These universities were founded at the end of the 60's based on more of a social and accessibility principles than the previous "Elite" universities were.

Elite sports was simply not in the ADN of these universities: So basically, as for CIS sport, you have the UQTR Patriots (3-R) having a good men hockey team & UQAM (Montréal) Citadins having good BB teams. Sports that were left out by conventionnal U.

And if we were an AD reading this post, we would be afraid of the amount involved in getting a serious football contending team.

We're convinced that, on average, football programs in ON are a lot less costly that they are in the Q...

Sylven a dit...

Deuxfans, ça dépend des équipes. Je crois qu'il y a aussi des bonnes disparités dans les budgets d'opération des équipes ontariennes. Les gros programmes comme Western, Queen's, Laurier et McMaster mettent pas mal d'argent pour le peu que j'en sais, en tout cas beaucoup plus que les York, Windsor, Waterloo et Toronto.

Anonyme a dit...

On voit d'en plus d'un commentaire que le niveau de coaching a Sherbrooke n'est pas à la hauteur, est-ce qu'il y aurait d'autres candidats qui serait cabable de relever le programme au niveau de Laval ou Montréal?

Le Maître du Monde a dit...

Je n'en vois qu'un seul... le p'tit Jésus!

Deux fans a dit...

@Anon 12:38 - Le contrat de A. Bolduc est valide jusqu'en 2012, et un contrat de HC est non-négligeable dans un budget de programme de football.

@MdM - Désolé de te l'apprendre, mais le ti-Jesus est RIP depuis 2010 ans.

Nous ne sommes pas assez familiers avec les coaches du AAA, les assistants coaches de la LFUQ et tous les prospects possibles... Mais mettons que si on nous nommait Présidents de la Corpo du V & O et on voulait un sure bet comme entraineur-chef, on composerait le 1-800-D-U-S-S-A-U-L-T...

Le Maître du Monde a dit...

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!!!!! Y'É MORT! Donc, c'est officiel, y'a pas d'espoir pour les Petits renards.

Vengeur Masqué a dit...

Sherbrooke dort au gaz en n'allant pas chercher J-F Joncas pour le placer dans le rôle de coordonateur offensif.

Un gars de la région, a remporté la coupe Vanier, a fait amplement ses preuves comme head coach dans le AAA... C'est le candidat parfait pour succéder à Bolduc.

Alain C. a dit...

Bon, bon, encore des commentaires négatifs sur Sherbrooke, c'est si facile d'en dire car je suis le seul défenseur et l'été, je suis pas là pour les défendre mais je prend quelques minutes...

Comment est-ce que vous pouvez affirmer qu'André bolduc n'est pas à la hauteur? Il avait un calendriier difficile en 2009 et n'oublier pas qu'il devait affronter 2 fois les Carabins(1 victoire), 2 fois Concordia(1 victoire) et une fois contre Laval et St-Mary's(défaite dans les dernières secondes).

Cette équipe, personne ne la connait mais pour une xième fois, je vais y aller par position.

OFFENSIVE
Avec Jean-Philippe Shoiry, aucun problème pour 2010. Arrêter de dire en 2011, on joue la saison 2010 et on verra en 2011. Pour ce qui est des porteurs de ballon, une grosse perte avec Pascal Fils mais Gabriel Bernard-Perron(3 fois sur l'équipe d'étoiles au collégial) devrait le remplacer avec David Dumas-Goulet et Olivier Nassif-Bouchard.

Du côté des reçceveurs, Simon Charbonneau-Campeau et Alexandre Poirier pourraient certainement percer l'alignement de la plupart des équipes. Charles Croisetière, Alexandre Beaudoin, Maxime Lépinay, Gabriel Goulet et et la recrue Raphaël Gagné devraient apporter de la profondeur.

Sur la ligne offensive, les excellents Kristof Gyorfi, Yannick Sage et Christopher Belley ne sont pas à dédaigner. En plus, Louis-Charles Gagné, Kevin Croft et Bruno-Pierre Doyon devrait jouer un plus grand rôle en 2010.

DÉFENSIVE
À la tertiaire, si Ludovic Kashindi ne revient pas, on peut compter sur Vincent Gingras et les surprises de 2009 soit Jean-François Marquis, Patrick Chénard et le polyvalent Philippe Dubuisson(si les blessures peuvent le lâcher) ainsi que les recrues Rémi-Julien Funk, Pierre-Marc Langevin et Alexandre Branco.

Et du côté des secondeurs, pas grand faiblesse avec Vincent Auger, Filipe Fonseca et Kevin Regimbald. Nicolas Boulay est excellent et peut ramplacer adéquatement s'il y a une blesssure d'un des partants.

Et de la ligne défensive, le retour de Yan Genest, l'excellent Steve Paquette, Dave Lovius, Jean- Sébastien Laberge, Billy Lemoine, Steven Bellemare et Jonathan L'espérance. Comme vous pouvez le constater, beaucoup de profondeur à cette position en plus des recrues Mathieu St-Pierre-Castonguay et Alexandre Charest.

Et j'oubliais le botteur William Dion.

Oui, la défensive va être redoutable et ce sera la force de l'équipe en 2010. Mais, l'offensive a du talent et s'il y a 2-3 surprises dans ce lot notamment du côté des demis-offensifs et des reçeveurs, Sherbrooke va surprendre.

Mais à bien y penser, continuer à penser qu'ils sont à l'agonie et que ce sera facile...:)

Alain C. a dit...

Deux fans, il y a peu de joueurs qui sont de calibre LCF. Alexandre Poirier a près de 1 000 verges en carrière et on sait très bien qu'il ne va pas atteindre ce niveau. Même Vincent Auger qui est un des meilleurs à sa position a peu de chance. Alors, Kevin Regimbald a tous les atouts tout comme Filipe Fonseca. Simon Charbonneau-Campeau et Christopher Belley seront les suivants. En 2011, même s'il y a juste Yannick Sage de prospect, ce n'est pas une raison qui fait que le programme n'est pas en santé car plusieurs bons joueurs(Vincent Auger, Alexandre Poirier, Charles Croisetière, Jean-Philippe Shoiry) seront admissibles mais peu d'entres eux seront
repêchés pour diverses raisons....

En passant, ceux qui dénigre André Bolduc, ce n'est pas Samuel Giguère qui vantait les mérites de son entraîneur et il a même affirmé qu'il avait beaucoup appris auprès de lui. Et on s'attend pour dire que Samuel Giguère que son opinion vaut bien plus que nos commentaires.

Alain C. a dit...

Cela devrait mettre un terme au débat de la compétence des entraîneurs de Sherbrooke.

Si Sherbrooke était une Métropole ou qu'elle avait un camp d'entraînement à Orlando ainsi que15 000 spectateurs, plusieurs vdettes décideraient de s'y joindre mais c'est pas le cas. C'est un marché plus petit qui se bat contre les plus gros marchés comme Montréal et Québec.

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/sports/encoreplus/archives/2010/02/20100202-223111.html

Profoot a dit...

Bien d’accord avec ALAIN C.
J’ai toujours considéré Sherbrooke comme un des meilleurs programme qui avec peu font beaucoup. Rarement cette équipe réussisse à mettre la main sur des joueurs de premier plan (Exception : Shoiry, Fils) 75% de leur joueurs proviens du Collégiale AA et ce ne sont pas tous des joueurs de premier plan dans le AA.

Il réussisse malgré tout après 1 an ou 2 à les développer pour être compétitif au niveau Universitaire. Moi je donne beaucoup de mérite à ce coaching staff qui année après année ce doivent de développer de nouveaux joueurs, ce qui les rend très vulnérable au niveau de la profondeur (Ce sont les blessures qui leur nuisent à chaque année)

De plus lors du recrutement ces gens sont simples et honnête et ne promette rien qu’ils ne soient pas capables de livrer. Ils ont un bon support académiques et un excellent ratio de réussite scolaire. Chapeau à tous les entraîneurs du Vert et Or et plus spécifiquement à Marc Loranger.

Malheureusement la perte de Fils cette année et Shoiry l’année prochaine va faire un tors énorme à cette organisation. Je leur souhaite sincèrement de gagner à la loterie Rock Doyon et de mettre la main sur quelques joueurs de premier plan au prochain recrutement sinon les prochaines années vont être difficiles

Anonyme a dit...

Bon, Je pense que je vais y aller de mon grain de sel...

@ Alain et Profoot:

Arreter de dire que Sherbrooke est un petit marché... Sérieux, Vous avez attiré une des meilleures moyennes d'ssistance au Canada cours des 2 dernières années et les billetes sont pas mal plus chères que la moyenne (Bish, Conc, McGill et la plupart des universités Canadiennes charges $10-12 pour les non-étudiants et à peine quelques dollars pour leurs étudiants, si ce n'est pas carrément gratuit à l'occasion; à Sherbrooke, on parle plutôt d'un ratio de $20-$10 par non-étudiants-étudiants). De plus, le club est une corporation privée qui est structuré de façon à maximiser les sponsorships et réussissetn assez bien à ce niveau. En fait, les revenus du Vert et Or sont certainement l'un des 5-7 plus élevés au pays.

Conclusion: Sherbrooke est en moyens.

Aussi, s'il est vrai que Sherbrooke est à l'extérieur des marchés de football principaux (Mtl et Qc), ils nes sont pas très loins non plus. Je veux dire qu'une ville comme Kingston (Queen's) ne devrait pas faire mieux que Sherbrooke selon votre logique. Par ailleurs, le marché francophone est peut-être plus restreint mais il y a moins de compétition avec le ROC et les États-Unis. C'est bon pour le budget aussi car les déplacements pour le recrutement sont bien moindres...

En fin, ça doit bien faire 5 ans (au moins) que j'entends que le Vert et Or va surprendre et finalement, il arrive toujours quelque chose. C'est peut-être un signe qu'ils ne sont pas si bons que ça. Je veux dire, les bonnes équipes font leur chance, non?

En tout, cas, si vous voulez vous plaindre que vous êtes un petit marché alors, moi qui est partisan de Bishop's serait aussi bien de lancer la serviette avec les Gaiters car le marché (spectateurs, corporatifs, bassin de joueurs anglophones à proximité, etc.)est à peu près inexistant et le budget la moitié (au moins) de celui du Vert et Or... Tient, tient les deux équipes ont des fiches presqu'identiques au cours des 3 dernières années. Bizarre. ;)

Pat

Alain C. a dit...

Pat, même si Sherbrooke a un bon budget, ce n'est pas ça qui attire les joueurs car ils ne sont payés aux dernières nouvelles. Je ne comprend pas trop cet argument concernant l'Argent et que cela peut apporter à part le personnel d'entraîneur. Mais comme je le disais, ils ont un très bon personnel.

Il ne faut pas oublier que la conférence Québec est plus compétitive. Donc, pour avoir une saison du tonnerre, une défaite contre McGill et une autre dnas les dernières secondes transforme une bonne saison en une saion très ordinaire.
Bishop's réussit à très bien faire pour une petite université. Bravo!

Anonyme a dit...

Alain,

Les joueurs ne sont peut-etre pas payes mais ils peuvent se faire offrir des bourses. Ca, ca les attirent. Avoir de l'argent veut aussi dire les moyens de payer plus de personnel a temps plein et les payer davantage permet (ou en tout cas donne de meilleures chances) d'attirer les meilleurs coachs. C'est un peu ca qui a aider a aller chercher Marc Loranger...

Avec un plus gros budget, on peut aussi se permettre de meilleurs equipements et de meilleurs outils de marketing (tant pour attirer les foules que les joueurs).

Naturellement, avoir de l'argent n'explique pas tout, mais ca aide en maudit! Je suis certain que si on faisait le tour des equipes ayant gangne la coupe Vanier ces dernieres annees, on y retrouverait souvent les equipes les plus riches...

Donc, Sherbrooke est riche mais ne gangne pas aussi souvent qu'il ne devrait... Pourquoi?

C'est le question de ce billet je pense. L'argent n'explique donc pas les "deboires" de l'equipe. L'engoument aupres des Sherbrookois est la, donc ce n'est pas la cause non plus.

La competition au niveau de recrutement... bof, on repassera car comme je l'ai dis, a ce niveau, Sherbrooke est dans une position bien plus enviable que Bishop's et plusierus autre universites de petite taille.

Les programmes d'etudes... Sherbrooke offre a peu pres toute la gamme de programmes universitaires, incluant des programmes tels que l'education physique et la kinesiologie. Les etudiants peuvent en plus poursuivre leurs etudes a la maitrise et donc rester pendant 5 ans facilement...

Reputation... Apres l'UdM et Laval, Sherbrooke a probablement la meilleure reputation parmi les universites francophones alors ca ne devrait pas etre un cause non plus. En plus, et malgre tout, il est assez facile de se faire admettre a cette universite comme a peu pres toutes les universites au Qc en 2010. Donc, pas de problemes de ce cote la non plus...

Que reste-il? Les coachs peut-etre? Sur papier, ils sont bons mais pourquoi n'ont-ils pas plus de succes avec le Vert et Or jusqu'a maintenant. Ils sont maintenant en place depuis 3 ans et demi pourtant. C'est definitivement leur equipe...

Sherbrooke a une chance de bien faire cette annee mais je suis d'accord avec ceux qui pensent que ce sera difficile pour eux l'an prochain avec les departs de Fils et surtout de Shoiry. Il faudra effectivement aller chercher Doyon-Roch et plusieurs autre blue chips...

Pat

Sylven a dit...

Je rejoins en bonne partie les commentaires de Pat comme quoi Sherbrooke devrait faire mieux avec les moyens qu'ils ont qui sont probablement plus élevés que ceux des Carabins ! Sherbrooke se compare avantageusement en termes de moyens à des programmes aussi prestigieux que Western (London), Saskatchewan (Saskatoon), Queen's (Kingston) et Laurier (Waterloo). L'argent n'est pas tout mais permet des bourses plus généreuses, davantage d'entraineurs compétents et de meilleures installations, soit des critères de décision importants pour des recrues potentielles.

Là où je vois un problème pour Sherbrooke en 2010 (on reparlera de 2011 l'an prochain en effet !) est la perte de Fils, car on s'entend que le trio Bernard-Perron/Dumas-Goulet/Nassif-Bouchard (ouf, les noms composés !)n'ira pas chercher 1300 verges comme Fils l'an passé. Et le défensive doit faire mieux que 393 verges par match (4e dans la LFUQ en 2009, 1 petite verge devant McGill) pour pouvoir aspirer à un match éliminatoire à la maison. Malgré tous les noms mentionnés par Alain, je vois beaucoup de place à l'amélioration sur la ligne défensive et dans la tertiaire. Les secondeurs me paraissent par contre solides.

Pour la "loterie Roch-Doyon", à ce que je comprends, Sherbrooke est au mieux no. 3 derrière la NCAA et les Carabins. Leurs chances me semblent pas mal meilleures avec Jean Legault.

Alain C. a dit...

Pat et Sylven, je ne crois pas que les bourses jouent un aussi grand rôle que cela. Et la raison pour laquelle Sherbrooke ne réussit pas à recruter les meilleurs francophones, c'est qu'ils n'ont pas réussi encore à battre Laval. Ça joue beaucoup car Laval a une tradition gagnante et les Carabins ont réussis à remporter quelques victoires contre Laval.

Sylven, pour les noms à la défensive, ils n'ont pas la même visibilité qu'à Laval et Montréal mais Steve Paquette est tout un joueur. La brigade défensive est sous-estimé et la tertiaire est jeune mais attention, vous allez être surpris en 2010.:)

Pour les remplaçants potentiels de Shoiry en 2011(très tôt mais bon), je crois que Gabriel Cousineau a des statistiques qui ressemblent beaucoup à Legault. Mais à Montmorency, à part 2 reçeveurs, c'est assez ordinaire. Donc, on verra bien ce que les entraîneurs du Vert et Or vont décider.

Deux fans a dit...

Des petits points rapides...

Rebonjour Alain C., ça faisait longtemps.

Dans ton commentaire Alain C., deux petites choses... Cette année, on trouve que Sherby (particulièrement si P. Fils reviens) a des chances de finir #2. C'est par la suite que les choses se corsent... ConU a vraiment connu un excellent recrutement qui paraîtra en 2011, et les Bleus avec Rotrand en tête, seront des aspirants sérieux pour assurément les 2-3 prochaines années. Ça laisse peu de place aux Verts.

N'oublie pas Alain C. que ce sont les Verts qui ont mentionné un match éliminatoire à la maison (terminer #1 ou 2) comme objectif. Pas seulement de faire les séries...

@Pat - On est pas mal sur la même longueur d'onde. Quand tu expliques la différence entre Sherby et Bishop's, un nom nous reviens en tête et c'est celui de Ray Gagnon...

Vengeur Masqué a dit...

André Bolduc et sa troupe... 1 participation aux séries d'après-saison en 4 ans.

Ça c'est "surprenant".

Sans rancune ;-)

Sylven a dit...

Alain, je ne crois pas que la brigade défensive sherbrookoise soit sous-estimée : les stats sont là pour démontrer qu'elle accorde beaucoup de verges. Tant mieux si elle me surprend en 2010 !

Deuxfans, je serais surpris que Sherbrooke termine 2e cette saison devant Montréal. Sené sera en feu, la défensive montréalaise se remettra des pertes subies sur le front 7 avec la profondeur qu'elle a après quelques matchs d'adaptation et Nadeau-Piuze devrait se débrouiller sans être flamboyant selon moi. Je vois plus Sherbrooke 3e dans une bataille avec Concordia et Bishop's. Faire les séries serait déjà un baume pour Bolduc selon la stat rapportée par Vengeur masqué (1 participation en 4 ans).

Par contre, je ne vois pas pourquoi Montréal serait un aspirant plus sérieux dans 2-3 ans que maintenant, à moins que Doyon-Roch choisisse les Carabins, car on ne peut pas dire que leur recrutement de cette année leur a permis de rétrécir l'écart avec Laval, au contraire.