jeudi 9 novembre 2017

Coupe Dunsmore - La Revanche.

Nous y sommes enfin. Le Gros Match! La bataille de la 20. Le choc des Titans! David contre Goliath. La Coupe Vanier avant la Vanier…

Comme prévu, pour une 5e année de suite, ce sont les 2 powerhouses du RSEQ, les Carabins et le Rouge et Or, qui s’affronteront pour avoir le droit de soulever la coupe de Plywood. Lors des 4 derniers affrontements en grande finale québécoise, ces 2 équipes se sont partagé les grands honneurs. C’est donc la partie de samedi qui déterminera le gagnant de cette série 3 de 5! J’ai décidé que c’était un 3 de 5. Ma prérogative.

Si comme on dit, le passé est garant de l’avenir, pour cet Xieme affrontements entre les deux ennemis jurés du football québécois, il faudra s’attendre à ce que le gagnant soit déterminé sur le dernier jeu de match. Encore cette fois-ci, la victoire risque fort de se jouer sur un jeu d’un #StiBotteur.

Les duels défensifs sont devenus la norme entre ces deux équipes et généralement peu de points sont inscrits au tableau indicateur. Même quand ce n’est pas le cas, comme lors du dernier affrontement, ce sont les défensives qui l’illustrent. On l’a sûrement déjà oublié, mais lors de la défaire de 22-0 des Carabins, la D avait réussi à limiter l’attaque aérienne du R et O à un maigre 150 verges de gain. De son côté, l’attaque des Carabins avait probablement joué son plus mauvais match de l’ère Maciocia : 6 interceptions, alloué 5 sacs du QA, un faible 221 verges de gain aérien. S. Caron avait connu sa pire sortie depuis son retour avec les Carabins ne réussissant que 11 de ses 23 passes.

Dire que la saison avait si bien commencé. Lors de l’Open Season, au CEPSUM, entre les 2 équipes, Sam avait été magistral avec des gains de 377 verges. Malheureusement, depuis cette partie, l’attaque des Carabins peine à faire avancer le ballon. L’équipe plafonne. Les victoires s’accumulent exclusivement à cause de la performance de la défensive. Depuis la 3e partie de la saison, rien ne va plus avec notre QA #1. Il est nerveux, n’arrive plus à faire plus d’une lecture, il traîne une blessure au bras qu’il l’empêche de lancer à plus de 20 verges devant lui et a peur de se faire frapper.

C’est tout le contraire pour le Rouge et Or. Après un début de saison en dents de scie, l’équipe n’a cessé de progresser dans les 3 phases du jeu. Sans être parfaite, l’attaque de coach Éthier a tranquillement repris son erre d’aller. Sans réinventer la roue, les jeux du CO des Rouges permettent de limiter au minimum les risques d’erreurs et permettent à son quart #1 d’accumuler des statistiques qui lui ont permis de remporter le MVP 2017. Mais rien n’est encore parfait au pays du Bonhomme Carnaval. La OL tout étoile de l’équipe peine à ouvrir les brèches pour le jeu au sol; qui est pourtant l’ADN du Rouge et Or.

Rendus aussi tard dans la saison, nous connaissons l’identité des deux équipes. Ces deux équipes sont bâties pour s’affronter. Elles sont des frères jumeaux élevés dans deux familles différentes. Que pourront trouver les Coachs qu’ils ne savent pas encore et qui pourraient faire la différence? Rien! Pour gagner, il ne suffira d’exécuter et ne pas faire d’erreur.

Lors des deux dernières parties, les Carabins ont mis l’emphase la reconstruction du jeu au sol, avec un succès relatif. Avec la convalescence de G. Parent qui s’étire, W. Altéma et R. Malki ont pris les choses en main et ont réussi à faire bouger les chaîneurs. Mais plus importants encore, ils ont amélioré leur qualité de bloqueur en protection. Qualité essentielle pour un porteur au football canadien, cette phase de jeu avait grandement failli lors du dernier affrontement entre les deux équipes. Avec une DL comme celle de Laval, le succès du jeu aérien passera par une bonne implication du PB et du centre-arrière. Pour aider les PB, j’ai toujours espoir de voir le centre-arrière #1 des Carabins, M. Joubert faire son retour au jeu samedi. Son absence s’était fait sentir à Qc. Sam semble avoir retrouvé son swag des belles années. Espérons seulement qu’il aura retrouvé sa chimie avec LM Normandin et R. Cibasu, car contre la tertiaire de faucons de Laval, les mains sûres de ces deux vétérans seront indispensables.

Je vais ressortir tous mes clichés pour l’occasion, car la réalité c’est que pour gagner samedi, les Carabins devront jouer un match sans erreurs; revenir à des jeux de base pour prendre son rythme; établir un jeu au sol dès le début de la partie; étirer la défensive; mais surtout, la clé pour repartir avec la Dunsmore sera de jouer dans la tête d’H. Richard. De le presser sans arrêt et le forcer à courir. Dès qu’il aura engueulé sa ligne offensive à  2 ou reprises suite à un sac Manac, vous pourrez vous dire que c’est dans le sac.


Ma prédiction : On va se geler le cul solide au pays de l’hiver, mais on va quitter le cœur léger. Carabins par 6.

Encore une fois les Montagnards se joignent aux parents des Carabins qui organisent le Tailgate Molson des Carabins au PEPS de l’UL. Dès l’aurore, Annette Boissonneault, Maman de notre BCBG national, sera au poste pour vous accueillir. Venez prendre un Molson Canadian avec nous. Le tailgate se situe à l’extrême est du stationnement, en face du stade. 


MdM



vendredi 3 novembre 2017

Entrer dans les séries, un cliché à la fois.

Place à la vraie saison! Les Carabins entrent dans les séries samedi. Pour gagner contre les Abeilles, ils devront exécuter des deux côtés du ballon et jouer pendant quatre quarts, mais devront prendre un quart à la fois. Dans cette guerre de tranchées, l’équipe qui fera le moins d’erreurs l’emportera. Mais pour ça, les Carabins devront gagner la bataille des revirements, car les impondérables feront la différence. Le positionnement sur le terrain sera la clé pour contrôler le cadran. Mais comme les défensives gagnent les championnats, l’équipe qui le voudra le plus l’emportera...

Sans tomber dans les clichés encore plus, j’avais écrit la semaine dernière que l’attaque des Carabins devait utiliser la partie contre les Redmen pour rétablir sa confiance et son synchronisme, question d’entrer dans les séries avec un certain momentum. Malheureusement l’attaque qui a démontré le plus de dynamisme et de volonté n’était pas celle des Bleus. Encore une fois, la cohésion entre S. Caron et ses receveurs n’était pas au rendez-vous. Et pourtant, aussi agressive soit la défensive de Coach Hilaire, la supériorité athlétique des joueurs offensifs des Carabins auraient dû leurs permettre de gagner les luttes one on one. Ça n'a presque aucun sens que les deux meilleurs receveurs de l’équipe, R. Cibasu et LMNOP n’aient attrapé que respectivement 1 et 2 ballons. Si on veut être positif, l’équipe pourrait bâtir sur sa performance au sol, sûrement sa meilleure de l’année… bien que ce n’était que McGill.

Mais reste que le déblocage du jeu au sol et de l’éclosion du jeune R. Malki tombe à point. Car n’en déplaise à certain, la rédemption de l’équipe et l’atteinte du Saint Graal de plywood passera par le jeu au sol. Non pas que je prétends que les Carabins pourront battre le RetO en leur courant dessus pendant quatre quarts. Mais ils pourront le faire en passant d’une attaque unidimensionnelle anémique à une attaque balancée qui gardera la défensive des Méchants sur ses talons.

Mais avant de penser à la coupe Dunsmore, les Carabins devront vaincre les Stingers ce samedi au CEPSUM. Le dernier affrontement entre les deux équipes remonte à l’ouverture de la saison au Stade Loyola. Les Carabins l’avaient facilement emporté 37-19. Sam avait lancé pour 338 verges et avait réussi 3 passes de touché. Le bon vieux temps. Beaucoup d’eau a coulé  dans les St-Laurent depuis cette partie : Les Abeilles se sont fait voler une victoire au PEPS; ils ont perdu leur quart-arrière #1; le #2 a quitté l’équipe; le joueur vedette de leur défensive a été testé positif; le #Gastrogate les a sauvé d’une défaite au CEPSUM; ils ont mangé une solide rince contre les Verts et finalement, ont perdu leur #3. C’est donc une équipe menée par son QA #4 et sans son plaqueur vedette qui se présentera au CEPSUM. Si on se fie à ce que l’on a vu la semaine dernière contre le RetO, attendez-vous à voir souvent l’excellent Jean-Guy Rimpel porter le ballon.

Quelle défensive présentera les Carabins? Depuis le début de l’année, les Carabins jouent avec un Front7 avec un seul plaqueur défensif en premier essai. Un genre de 1-3-3. Sachant que les Abeilles voudront utiliser leur énorme ligne offensive pour ouvrir le chemin à Jean-Guy, ne serait-il pas temps de revenir à une D plus classique avec 2 DT. L’ajout de C Mignault ou d’O. Paquet-Brisson au côté de « l’unimembré » K. Prévost pourrait sûrement aider à fermer le centre de la D. Bien que le problème de la D depuis quelques parties ce ne sont pas vraiment les gains au sol. Espérons que ConU n’a pas eu le temps d’écouter le film de la semaine dernière, et de la semaine précédente… et l’autre.

Les Carabins ont déjà annoncé que Samuel Caron sera aux commandes de l’attaque samedi. Clairement, l’état-major de l’équipe sait quelque chose que les amateurs ignorent. Clairement, ils n’ont pas vu les dernières parties avec les mêmes yeux que nous. Pour mettre toutes les chances sur son côté, Sam pourra compter sur le retour du rapide G. Paquet-Rocket. Mais malgré ce retour, le succès de l’attaque aérienne doit passer par les vétérans Cibasu et Normandin. Ces deux receveurs ont le format et les mains pour gagner leurs batailles contre les demis défensifs adverses. Mais pour ce faire, on doit leur lancer des ballons. Parions que M. Iadeluca risque d’être moins patient avec son QA #1 avant de le retirer au profit de Dimitri Le nouveau Messie.

Selon toute vraisemblance, les joueurs de lignes G. Sylvestre et F. Bessette devraient être de retour au jeu samedi. Leur retour devrait améliorer le jeu au sol des Bleus et préparer l’équipe pour du football d’automne.

Encore une fois, sans prendre Concordia à la légère, les Carabins doivent utiliser cette dernière partie devant ses supporteurs  au CEPSUM, pour créer un enthousiasme et retrouver ce je-ne-sais-quoi qui faisait que tout réussissait à l’attaque. Ils doivent retrouver le plaisir de gagner. Ils doivent retrouver la rage de vaincre. Ils doivent renouer avec l’œil du tigre!

Ma prédiction : Victoire des Carabins par 3 touchés. Pas parce qu’ils vont avoir bien joué, mais parce qu’ils sont tout simplement une meilleure équipe sur tous les plans… comme la semaine dernière. #Soupir.



Samedi, ils annoncent une température parfaite pour du football de novembre, 6 degrés et du soleil. Il reste encore beaucoup de billets disponibles. Si vous n’êtes pas venu au CEPSUM cette année, ou si quelqu’un que vous connaissez n’est pas encore venu, c’est le moment idéal. Les Montagnards seront au tailgate à partir de 8h du matin pour le petit déjeuner. Joignez-vous à nous. 


MdM




vendredi 27 octobre 2017

On efface et on recommence?

Qu’est-ce que l’on fait quand l’on tombe de selle comme c’est arrivé samedi? On remonte au plus vite! Et quelle meilleure façon de remonter en selle qu’un match face aux Redmen?! Situation parfaite pour se refaire une confiance et rétablir le synchronisme en attaque. Parce qu’on ne se mentira pas, l’attaque des Carabins à réellement besoin de retrouver ses marques.

Ça fait déjà quelques parties que l’on parle du manque de constance de l’attaque, du manque de synchronisme entre S. Caron et son groupe de receveurs. Mais samedi dernier on a atteint de nouveaux sommets, pour ne pas dire le fond, de mauvaise exécution. Pour citer coach Maciocia après la partie :

la seule bonne nouvelle à tirer de cette partie c’est que vous [les joueurs] ne pouvez pas jouer plus mal…

Avant d’être remplacé par D. « le prochain Messie » Morand, Sam était 11 en 23, venait de subir 4 sacs et avait été intercepté 4 fois. C’est ce que l’on pourrait appeler une mauvaise journée au bureau. Sans juger si c’était ses passes qui manquaient de précision ou les tracés des receveurs qui laissaient à désirer mais l’attaque n’arrivait pas à faire avancer le ballon et trop souvent les lectures choisies n’étaient pas les bonnes.

Mais ça serait de jouer à l’autruche que de prétendre que les problèmes de l’attaque des Carabins ne datent que de samedi. Déjà à la 3e partie de la saison, contre Sherbrooke au CEPSUM, on avait noté un manque de synchronisation entre le quart et ses receveurs.

Au Percival, lors de la première partie contre McGill, l’attaque des Carabins n’a pas réussi un seul point. Si ce n’avait été de la performance de la défensive, pas certain que les Bleus se seraient sauvés avec la victoire. Lors de cette partie, l’attaque de Carabins n’avait gagné que 159 verges par la voie des airs, moins encore que contre Laval. Pire encore, c’était plus de la moitié moins que le nombre de verges que McGill avait réussi à lancer contre la défense des Carabins. L’inconstant quart adverse F. Paquette- Perrault avait alors lancé le ballon pour un total de 347 verges. L’excellent J. Soucy avait été le meilleur receveur sur le terrain avec une performance de 101 verges en 9 attrapés. Par contre, lors de cette partie LM Normandin et Paquet Rocket n’étaient pas en uniforme.

La partie contre le Rouge et Or a permis de faire ressortir que l’un des principaux problèmes de l’attaque des Carabins était la performance de la ligne à l’attaque. Aussi bonne soit-elle pour protéger le quart-arrière, son incapacité à ouvrir les couloirs de course rend l’attaque des Carabins complètement unidimensionnelle. Le sachant, les défensives adverses ajustent leur formation en ajoutant un demi défensif additionnel qui force le QA des Carabins à trop souvent opter pour sa 2E si ce n’est pas sa 3e option de jeu.

À la fin de la saison dernière, plusieurs partisans s’inquiétaient des lourdes pertes des Carabins au sein de la ligne défensive, il faut maintenant se rendre à l’évidence que le joueur qui manque le plus cette année c’est N. Narbonne-Bourque…

Samedi, les Carabins devront profiter de leur dernière partie de la saison régulière au CEPSUM pour retrouver cette cohésion et cette unité qui faisait d’eux une équipe aussi redoutable qu’au début de la saison. Ils devront profiter du fait qu’ils affrontent une équipe théoriquement plus faible pour revoir la base de leur attaque.

Selon nos espions, à moins d’avis contraire ou d’aggravement de sa blessure au coude, Sam devrait être aux commandes de l’attaque. Par contre, il ne faudrait pas s’attendre à revoir Paquet Rocket avant le début des séries. Dans le cas du porteur de ballon #1 un de l’équipe, G. Parent, son état de santé était évalué au jour le jour.

Prédiction : Les Carabins par 4 touchés.

Samedi plusieurs joueurs en seront à leur dernier tour de piste en saison régulière, avec les Carabins. Notre #Stidebotteur F. Ménard-Brière, le joueur de ligne étoile J. « BCBG » Boissonneault, le capitaine de la défensive A. Cromer-Émond, le secondeur G. J. Jean, les porteurs de ballon Jr. Bien-Aimé et W. Altema, le joueurs de ligne offensive JC Labrecque, les demis défensifs Jr. Noisy, Z. Alexis, V. Jacques et A. Lambert ainsi que le quart-arrière MVP 2016 S. Caron. Dans ce lot, je me vois obliger d’ajouter le nom de R. Cibasu qui verra sûrement son nom appelé parmi les 20 premiers, lors du prochain repêchage de la LCF.

                Merci Messieurs! En mon nom et en celui de tous les partisans des Bleus. Merci pour les 5 dernières années.

MdM



vendredi 20 octobre 2017

Les Séries débutent en fin de semaine



Dès la sortie du calendrier de la saison, tous les amateurs de football avaient encerclé la date du 21 octobre. L’historique des affrontements entre les deux powerhouse du Québec est tel que tout le monde savait que la 1re position au classement allait se jouer lors de cette partie. Le 9 septembre, lors de l’ouverture de la saison locale au CEPSUM, les Carabins avaient « surpris » les champions de la Coupe Vanier en remportant la victoire 21-16. S. Caron avait pris le contrôle de la partie avec plus de 380 verges de gain par la voie des airs. Si ce n’avait été des 195 verges de pénalités, le pointage n’aurait peut-être pas été aussi serré. H. Richard avait eu le plaisir de faire la connaissance avec les nouvelles TwinTowers des Carabins… J

Depuis cette partie, beaucoup de chaînes ont été tirées et plusieurs événements sont venus mettre encore plus de piquant dans une situation déjà à 100000 sur l’échelle de Scoville :
  • ·         L’attaque des deux équipes a connu un certain « passage à vide ». Sans réelle gravité, juste assez pour faire chialer les fans des deux côtés de la 20.
  • ·         Les deux équipes ont été prises dans des distractions médiatiques suite à leur partie (ou non) face aux Stingers.
  • ·         Les deux équipes se sont remises en selle suite à une solide performance face au Vert et Or à Sherbrooke.
Suite à la victoire des Carabins en ouverture de saison, le mot magique était différentiel. La route vers la coupe Dunsmore passe assurément par une pièce de théâtre en 3 actes face aux Méchants. Il pourrait être présomptueux de penser qu’une équipe puisse vaincre les troupes du Général Constantin 3 fois dans la même saison. Donc, si y’avait une partie que les Bleus pouvaient perdre c’était celle de ce samedi… tant que cette défaire reste dans le différentiel. Différentiel qui est de 5 points. No problemo, connaissant l’historique des deux équipes, c’est un coussin plus que suffisant…  Mais ça, c’était avant le #GastroGate! Avant que la santé publique de Montréal ferme le CEPSUM et force l’annulation du match. C’était avant que Concordia refuse de rejouer le match le jour de l’Action de Grâces. C’était avant que le RSEQ annule la partie. Avant que les positions au classement soient maintenant déterminées par un pourcentage. Maintenant, pour s’assurer d’avoir l’avantage du terrain lors de la finale québécoise, les Carabins n’auront qu’une option : Gagner!

Plusieurs partisans des statistiques avancées diront qu’une défaite en fin de semaine ne serait pas si grave; que penser gagner une Dunsmore au PEPS a été fait deux fois plutôt qu’une ; been there, done that!... C’est une façon de penser. Mais tous ceux qui étaient au CEPSUM l’an dernier, ont toujours l’amertume de la défaite et exigent vengeance! J’en suis.

Encore cette année, les deux organisations présentes des équipes semblables et qui présentent peu de faiblesse. Le retour de Pi-vinnnnnn et Breton-Robert va rendre l’attaque aérienne du Rouge et Or encore plus dangereuse. Ajouté au Pierre, Gagnon-Brousseau, Moisan, Savard… ce groupe de receveurs, tout étoile, a de quoi effrayer la tertiaire des Carabins, privée de son meilleur demi de coin étoile, Z. Alexis. Le retour au jeu du Trifluvien J-S Bélisle arrive donc à point pour les Carabins. Avec la blessure d’Alarie-Tardif, c’est le repenti C. Amoah qui sera dans le camp arrière pour les Rouges. Pourra-t-il poursuivre sur sa lancée de la dernière partie? Saura-t-il conserver le ballon entre ses mains?


Quel Front7 présentera les Carabins samedi? Voudront-ils toute de suite mettre de la pression sur H. Richard avec des chasseurs de QA comme les TwinTowers jumelés à S. Rossi et le dominant BCBG ou verrons-nous le retour d’une D plus traditionnel avec 2 DT de gros format? Lors de la partie de la semaine dernière, plusieurs DT étaient habillés et ont vu du terrain : F. Pelletier, B. Cayo Coco, W. Caron, K. Prévost, O. Paquet-Brisson et PO Laurendeau. Est-ce que les Carabins voudront limiter le passage au centre de C. Amoah ou voudront-ils continuer à jouer dans la tête de Richard? Personnellement, j’adore voir Hugo péter les plombs et engueuler ses joueurs de ligne offensive. Ça me rend toujours heureux.

Côté attaque, les Carabins habilleront sûrement une cargaison de FB/TE pour contrer les attaques de M. Betts. À moins que le nouveau coach des PB de l’équipe, un certain N. Narbone-Bourque n’ait réussi à passer son savoir à sa brigade de porteurs. La semaine dernière, W. Altema était encore le PB #1 de l’équipe en remplacement de G. Parent. . Il a excellé su plusieurs blocs en protection. Notons que la situation de G. Parent est toujours inconnue, mais au moins, il ne se déplace plus en botte de marche. A. Robo, R. Malki et WJ. Bien-Aimé ont également vu du ballon On le dit depuis trop longtemps, l’équilibre en le jeu au sol et aérien est la clé pour faire avancer le ballon. Mais dans le cas présent, est-ce que l’on tente d’établir le jeu au sol contre la meilleure défense dans le domaine où l’on poursuit avec ce qui fonctionne? Poser la question c’est y répondre. Avec un quatuor de receveur comme G. Paquet, R. Cibasu et LM Normandin et le désormais incontournable K. Kaya, difficile de ne pas leur lancer le ballon. Si la ligne offensive peut donner moindrement du temps à son quart Lévisien, tout ira pour le mieux.

Je n’ai eu aucun écho de la performance des botteurs lors de l’entraînement de cette semaine, est-ce que LP Simoneau sera de retour dans l’alignement ou reverra-t-on M. Arpin? L’enjeu est important, ça pourrait se jouer sur un botté sur le dernier jeu…


Ma prédiction : nous aurons toute une partie!!!!! Carabins par 7, c’est ma fête en fin de semaine, ça sera mon cadeau.

Y’annonce une température parfaite samedi pour la partie. Les Montagnards se joignent au Tailgate des Carabins organisez par les Annette Boissonneault, la maman de BCBG. Si vous êtes à Qc. pour la partie, vous devez venir nous voir. Le tailgate sera à l’extrémité est du stationnement principal. Tout comme la semaine dernière à Sherby, les membres des Montagnards pourront se procurer leur chandail aux couleurs de l'association.


MdM




mercredi 4 octobre 2017

Début du dernier droit.

C’est jeudi soir, au CEPSUM, que les Carabins entameront la deuxième moitié de la saison 2017. Oui oui, vous avez bien lu, jeudi…

Pour l’occasion, c’est les Abeilles qui traverseront l’autoroute Décarie pour venir affronter les Bleus. Jeudi c’est seulement 5 jours depuis la dernière partie de Concordia; c’est seulement 11 jours depuis que T. Miller s’est fait dévisser la tête par un plaqué, disons limite, lors de leur partie contre le Rouge et Or. J’imagine que tout comme nous, l’État major des ConUistes n’était pas très heureux de voir que leur prochaine partie était ce jeudi. Mais bon, comme y disent : ce que RSEQ veut, Dieu le veut!

Au moment d'écrire ces lignes, nous ne savons toujours pas si T. Miller sera de retour aux commandes de l’attaque des Stingers. Comme je viens de l’écrire, la partie de cette semaine survient seulement 11 jours après qu’il ait subi une commotion cérébrale au centre du terrain au PEPS. Ce qui peut laisser présager que ça sera le QA #3, maintenant #2, des Stingers, A. Vance, qui sera mandaté pour faire avancer le ballon. Aussi prometteur soit-il, aussi Joe-Cool est-il, on ne fera pas des accroires, il est encore très loin d’avoir le tallent de T. Miller. Même s’il a démontré du sang froid samedi dernier contre l’atypique défensive du Renard, c’est pas mal plus les jambes de Jean-Guy Rimpel qui ont fait avancer les chaînes et non son bras. Comment Coach Connell pense-t-il percer la muraille de la vraie meilleure défensive au Canada? Fera-t-il confiance à la recrue ou misera-t-il sur le seul PB qui connaît du succès au Québec cette année? Comme disait l’autre : Quand t’as un tank, tu serais ben fou de pas l’utiliser! Donc, attendez-vous à voir Jean-Guy tester le Front7 des Carabins plus souvent qu’à son tour.

Du côté des Carabins, notre visite à la soirée du Caucus des Leaders nous a permis de prendre des nouvelles de l’état de l’infirmerie. Les certitudes : LM Normandin et G. Paquet sont top shape; R. Cibasu aussi; R. Major-Dagenais et Zach sont toujours out pour la saison. G. Parent est encore sur la touche et je n’ai pas eu de nouvelle de F. Bessette. Pour ce qui est de S. Caron, il est toujours aussi relaxe. Tout ça pour dire que l’on devrait revoir une offensive partante plus homogène que celle auquel nous avons eu droit il y a moins de 2 semaines au Percival. Le retour au jeu de notre brigade complète de receveurs devrait redonner du pep à l’attaque des Carabins qui a paru éteinte récemment.

Par contre, pour vraiment avoir du succès, l’attaque des Carabins devra trouver le moyen de faire fonctionner son jeu au sol. C’est cliché, mais la clé pour gagner des matchs c’est d’avoir une attaque équilibrée. Malheureusement, je n’ai pas l’impression que W. Cyr et L. Redgard seront ben ben collaboratif dans la tentative des Carabins à réinstaurer leur jeu au sol. Avec G. Parent absent, c’est W. Altema qui fait office de porteur de ballon #1. Ce dernier a bien fait à McGill, mais j’aimerais voir plus souvent Mr Roboto et Choquette-Daignault prendre le relais dans l’arrière-champ. Il me semble que l’on n’a pas chanté souvent du Styx cette année.

Pour ce qui est de la D, outre le retour du Capitaine Cromito, y’a pas grand que l’on peut espérer de plus. La performance du Front7(12?!) est plus qu’impressionnante cette année. Espérons tout de même que les quelques jours de congé auront permis à S. Rossi de reposer son épaule.

On annonce beau et chaud jeudi soir, il n’y a donc aucune raison de ne pas se pointer au CEPSUM. Plusieurs surprises seront offertes au tailgate à l’occasion d’un 4@7 dégustations sous la supervision de l’anarchique Bob le chef… Arrivez tôt.
Finalement, les membres en règle des Montagnards – l’Association des supporteurs de l’équipe de football des Carabins de l’Université de MTL, pourront récupérer leurs chandails aux couleurs de l’association, à la tente des Montagnards.


Prédiction : J’en fais plus. (victoire des Carabins) 

MdM



vendredi 22 septembre 2017

Les Rois de la montagne

Visite au Percival pour un affrontement tout Montréalais. La dernière fois que les Carabins ont joué dans ce stade mythique de l'Avenue des Pins c’était l’an passé pour s’assurer de la présentation de la coupe Dunsmore au CEPSUM. C’était la partie du #TeamPointContre. McGill s’était bien défendu. À vrai dire, depuis l’arrivée de R. Hilaire, B. Groulx et S. Lévesque, les hommes en rouges renaissent de leurs cendres. Sans prétendre qu’ils font maintenant de l’élite du football universitaire canadien, McGill n’est plus la proie facile qu’ils étaient. Un sentiment de fierté semble revenir sur le côté sud de la montagne. Au lieu de se plaindre des exigences académiques plus importantes qu’impose l’université, le programme de football a décidé de miser sur cet avantage pour recruter des meilleurs candidats. Nous sommes loin des menaces de quitter pour la ligne de l’Ontario. Reste que cet « avantage » est aussi la principale raison du nombre important de MIA avec lequel McGill doit jongler chaque année et qui ralentit la progression du programme.

La semaine dernière, les hommes en rouge ont, tout en restant poli, mangé une solide volée au Stade Loyola de l’Université Concordia. Ce n’est que lors que B. Groulx a perdu confiance en son QA #1 et qu’il l’a remplacé par la recrue de Vanier que l’attaque de McGill ait réussi à faire avancer le ballon. Contre l’impressionnante D des Carabins, quel QA sera responsable d’éviter l’assaut des Twin Towers? Est-ce que la D de McGill se fera autant découper par l’attaque aérienne des Carabins qu’elle l’a été la semaine dernière? Est-ce que l’attaque de McGill sera capable de marquer un point?

Du côté des Carabins. Malgré les pertes importantes de Z. Alexis, JS Bélisle, Cromito, la D des Carabins réussis à se régénérer avec l’apport des recrues et 2e année de l’équipe. Que l’on parle des Twin Towers, de S. Rossi, de Brian H, de MA Dequoi, V. Jacques ou de K Rehda, la défensive des Carabins reste plus imperméable aux attaques adverses qu’un imperméable jaune de chez MEC. Par contre, après 2 superbes performances de S. Caron, a montré qu’il n’était pas surhumain la semaine dernière contre Sherbrooke, et ce, malgré que l’attaque ait gagné au-dessus de 550 verges. Est-ce que la perte de G. BeachClub Parent, aura un impact sur l’offensive des Carabins ou ne serait-ce que l’opportunité pour les autres excellents porteurs de l’équipe de prendre leur place? Nous serons fixés dès ce soir sur le côté sud du Mont-Royal.

Ma prédiction : 45 – 1 Carabins.

Les Montagnards se rencontrent pour leur traditionnel tailgate au Yé Olde Orchard Pub sur Prince Arthur, vous êtes bien sûr tous les bienvenus pour venir prendre une bière avec nous avant le début de la partie. Nous y serons pour 16h.



MdM


jeudi 14 septembre 2017

On enchaîne avec les P’tits Renards

C’est en tant qu’équipe numéro 1 au Canada que les Carabins vont recevoir les déchaînés Petits Renards de Sherbrooke vendredi soir au CEPSUM. Comment sortiront les Carabins après une partie aussi haute en émotion que celle de la semaine dernière? Comment les Estriens réagiront ils après une 2e partie perdue dans les derniers instants du match?

Depuis la renaissance du Vert et Or il y’a toujours eu une réalité un peu louche entre ces 2 équipes. Les Verts n’ont plus de complexe depuis longtemps quand ils affrontent les Carabins et souvent ils offrent une violente opposition aux Rois de la Montagne. Tous les fans des Carabins ont encore sur le cœur la victoire de Sherbrooke en demi-finale de 2012, au CEPSUM. Cette défaite restera gravée pour toujours dans l’ADN de toutes personnes qui gravitaient de près ou de loin avec les Carabins à cette époque. Pratiquement à chaque année depuis les 15 dernières années, le Vert et Or a réussi à battre les Carabins dans des parties intenses et serrés, tant au CEPSUM que sur le champ de patates qu’ils appellent un terrain de football.

Mais ça, c’était les anciens Renards, les Renards des coachs Bolduc et Lessard. Cette année, le Vert et Or est enchaîné dans une spirale qui les sortira des séries éliminatoires pour une 2e année de suite. L’autoproclamé meilleure D au Canada accorde en moyenne 27 point par partie sur 443 verges, dont 306 par la passe. À 1er vue, cela ressemble à un parfait terrain de jeu pour l’attaque aérienne des Carabins qui elle lance pour plus de 357 verges par partie et marque en moyenne 29 points.

Mais y’a pire encore que la D des Renards, y’a leur offensive J. En début d’année, tous s’attendaient à ce que la grosse LO expérimentée et pratiquement intacte de Sherbrooke puisse leur permettre de faire avancer le ballon. Jumelé à un QA de deuxième année, A. Jacob-Michaud, maintenant bien enchaîné comme #1 et d’un puissant PB, G. Polan, l’attaque de Sherbrooke peine à gagner plus de 290 verges par partie. Et que dire des joueurs arrivés tout droit du pays de Mickey Mouse et qui devait survoler les D des autres équipes de la conférence?

Comme Ni Polan, ni Jacob-Michaud n’ont terminé la partie contre McGill la semaine dernière, c’est donc avec un QA recru de Div3 et sans réel PB que les Renards tenteront de venir à bout du redoutable Front7 des Carabins dans un CEPSUM plein au bouchon. Du haut de ses 5’10 C. Sinclair risque de trouver la partie longue quand les 2 TwinTower, BCBG, S. Rossi, Brian H. fonceront sur lui sans réellement savoir d’où exactement. Je le plains. Avec la performance que nous à montrer la D des Carabins lors de la partie de samedi dernier, je me demande réellement si Sherbrooke pourra mettre des points au tableau.

J’ai l’impression que le vrai suspense vendredi sera de savoir à partir de quel moment dans la partie l’État-major des Carabins fera t'il appel à l’équipe B. Autre point d’interrogation : quelle des deux équipes sera la plus punie à la fin de la partie? En 3 parties, Sherbrooke a déjà amassé plus de 322 verges de pénalité, soit 107v /partie. Du côté des Carabins, notre ami Berry les a punis pour 335 verges en 2 parties, soit un MONSTREUX 167,5 verges par partie.


Prédiction : 54-1 MTL

-MdM-





jeudi 7 septembre 2017

Place aux choses sérieuses.

Après un interminable camp d’entraînement de 4 semaines entrecoupé de 2 parties préparatoires, la saison 2017 des Carabins débute enfin ce samedi au CEPSUM. Elle commence de belle façon avec la visite de leurs éternels rivaux de la 20, le Rouge et Or de l’Université Laval pour le rematch de la coupe Dunsmore de l’an dernier. Les Méchants de Québec se présentent au CEPSUM avec une fiche de 2 victoires, aucune défaite; 90 points marqués; une attaque aérienne qui a généré 690 verges de gain sur un total de 1057 verges. Une défense qui n’a accordé que 19 points sur 321 verges, dont seulement 82 verges par la course. De plus, les visiteurs n’ont pratiquement perdu aucun joueur d’impact lors du dernier repêchage de la LCF et ont encore fait le plein de recrues de 1er plan pendant la saison morte. C’est donc une équipe, sur papier du moins, encore meilleure que l’an dernier, année où ils ont remporté la Coupe Vanier, qui affrontera les Bleus sur les ondes de TVASports samedi à 14h.

Mais malgré tout, tout ne semble pas tourner parfaitement rond pour le Rouge et Or. En effet, l’attaque peine à trouver ses repères en début de partie et semble manquer se synchronisme. De plus, pour une rare fois, l’immense muraille de Chine protégeant Hugo Richard semble présenter des signes de faiblesse. Si ce n’avait pas été des qualités athlétiques de ce dernier, le nombre de sacs accordé serait assurément supérieur. Est-ce que la jeune ligne défensive des Carabins saura profiter des erreurs des troupes de coach Brennan? Est-ce que les Carabins seront capables d’exercer assez de pression pour atteindre H. Richard dernière la ligne de mêlée? Est-ce que les gros bonshommes pourront jouer dans la tête de Hugo pour lui faire perdre son sang-froid? Tactique qui est à l’origine des derniers succès des Carabins contre les Rouge et Noir et Or depuis quelques années. Petite prédiction: il risque d’avoir beaucoup de pression et de blitz du côté du #67 K. Assé. Et si la tertiaire de coach Fabyray peut donner quelques secondes de plus au Front7, je prédis une belle crise de nerfs pour Hugo Richard avant la fin du 3e quart.

À l’inverse, malgré que les Carabins possèdent probablement le meilleur groupe de receveur de la ligue, est-ce que la LO sera capable de soutenir la pression des gros bonshommes du Rouge et Or assez longtemps pour leur permettre de se dégager? Avec le départ de N. Narbonne-Bourque, comment les Carabins faudra-t-il pour réussir à contrer le futur NFLer, M. Betts? Et, s’ils placent 2 personnes devant Betts, combien va-t-il en falloir pour E. Godin avec un W? Pis pour Desjardins? Pis pour SMB? Est-ce que c’est possible d’avoir 10 OL sul terrain? 

Sans tomber dans le festival des clichés, pour l’emporter, les Carabins devront trouver le moyen de gagner des verges par le sol. Il faudra toute une partie de G. Parent et de J. Choquette-Daigneault. Aussi bonne soit la D de Laval, ils ne pourront couvrir les 5 receveurs étoiles de Carabins tout en se méfiant du jeu au sol, sans laisser des trous sur le terrain. Ça sera à S. Carron d’exploiter ces trous. L’autre clé de la victoire pour les Carabins sera la discipline. Sans dire que cela aurait pu leur coûter la victoire il y’a deux semaine à Loyola, les pénalités sont tout de même à l’origine de la remonté des Stingers. Les Carabins se devront de gérer leurs émotions sinon ça pourrait leur coûter cher. Le Rouge et Or sait flairer le sang.

Avec des parties qui se terminent souvent avec un écart de moins de 3 points, la performance des Stidebotteurs sera primordiale. Les 2 équipes possèdent un duo de botteurs de calibre LCF. La patience des entraîneurs envers eux risque d`être minime.

Il sera intéressant de savoir combien de QA l’État-major des Carabins décideront ils d’habiller samedi. Le camp d’entrainement étant fini, le choix du QA #2 devrait être officialisé samedi. Curieux de savoir qui sera à coté de S. Carron.

À 23h, mercredi soir, il ne restait que 9 billets de disponibles pour la partie. Aussi bien dire que la partie est déjà SOLDOUT! Arrivez tôt, il va avoir du monde au tailgate. Sans vouloir manquer de respect aux autres équipes, cette partie risque fort d’être la seule vraiment excitante cette année au CEPSUM, faudrait pas en manquer des bouts.

Prédiction : Carabins pas 6.


Finalement, Les Montagnards, l’association des supporteurs de l’équipe de football des Carabins de l’Université de Montréal dévoileront leur nouveau logo lors du tailgate d’avant match. Venez les voir sous la tente bleue pour toutes informations sur l’association et/ou pour devenir membre.


-MdM-