Nous y sommes enfin. Le Gros
Match! La bataille de la 20. Le choc des Titans! David contre Goliath. La Coupe
Vanier avant la Vanier…
Comme prévu, pour une 5e
année de suite, ce sont les 2 powerhouses
du RSEQ, les Carabins et le Rouge et Or, qui s’affronteront pour avoir le droit
de soulever la coupe de Plywood. Lors des 4 derniers affrontements en grande
finale québécoise, ces 2 équipes se sont partagé les grands honneurs. C’est
donc la partie de samedi qui déterminera le gagnant de cette série 3 de 5! J’ai
décidé que c’était un 3 de 5. Ma prérogative.
Si comme on dit, le passé est
garant de l’avenir, pour cet Xieme affrontements entre les deux ennemis jurés
du football québécois, il faudra s’attendre à ce que le gagnant soit déterminé
sur le dernier jeu de match. Encore cette fois-ci, la victoire risque fort de se
jouer sur un jeu d’un #StiBotteur.
Les duels défensifs sont devenus
la norme entre ces deux équipes et généralement peu de points sont inscrits au
tableau indicateur. Même quand ce n’est pas le cas, comme lors du dernier
affrontement, ce sont les défensives qui l’illustrent. On l’a sûrement déjà
oublié, mais lors de la défaire de 22-0 des Carabins, la D avait réussi à
limiter l’attaque aérienne du R et O à un maigre 150 verges de gain. De son côté,
l’attaque des Carabins avait probablement joué son plus mauvais match de l’ère
Maciocia : 6 interceptions, alloué 5 sacs du QA, un faible 221 verges de
gain aérien. S. Caron avait connu sa
pire sortie depuis son retour avec les Carabins ne réussissant que 11 de ses 23
passes.
Dire que la saison avait si bien
commencé. Lors de l’Open Season, au
CEPSUM, entre les 2 équipes, Sam avait été magistral avec des gains de 377
verges. Malheureusement, depuis cette partie, l’attaque des Carabins peine à
faire avancer le ballon. L’équipe plafonne. Les victoires s’accumulent
exclusivement à cause de la performance de la défensive. Depuis la 3e
partie de la saison, rien ne va plus avec notre QA #1. Il est nerveux, n’arrive
plus à faire plus d’une lecture, il traîne une blessure au bras qu’il l’empêche
de lancer à plus de 20 verges devant lui et a peur de se faire frapper.
C’est tout le contraire pour le
Rouge et Or. Après un début de saison en dents de scie, l’équipe n’a cessé de
progresser dans les 3 phases du jeu. Sans être parfaite, l’attaque de coach Éthier a tranquillement repris son erre
d’aller. Sans réinventer la roue, les jeux du CO des Rouges permettent de
limiter au minimum les risques d’erreurs et permettent à son quart #1
d’accumuler des statistiques qui lui ont permis de remporter le MVP 2017. Mais
rien n’est encore parfait au pays du Bonhomme Carnaval. La OL tout étoile de
l’équipe peine à ouvrir les brèches pour le jeu au sol; qui est pourtant l’ADN
du Rouge et Or.
Rendus aussi tard dans la saison,
nous connaissons l’identité des deux équipes. Ces deux équipes sont bâties pour
s’affronter. Elles sont des frères jumeaux élevés dans deux familles
différentes. Que pourront trouver les Coachs qu’ils ne savent pas encore et qui
pourraient faire la différence? Rien! Pour gagner, il ne suffira d’exécuter et
ne pas faire d’erreur.
Lors des deux dernières parties,
les Carabins ont mis l’emphase la reconstruction du jeu au sol, avec un succès
relatif. Avec la convalescence de G.
Parent qui s’étire, W. Altéma et
R. Malki ont pris les choses en main
et ont réussi à faire bouger les chaîneurs. Mais plus importants encore, ils
ont amélioré leur qualité de bloqueur en protection. Qualité essentielle pour
un porteur au football canadien, cette phase de jeu avait grandement failli
lors du dernier affrontement entre les deux équipes. Avec une DL comme celle de
Laval, le succès du jeu aérien passera par une bonne implication du PB et du
centre-arrière. Pour aider les PB, j’ai toujours espoir de voir le centre-arrière
#1 des Carabins, M. Joubert faire
son retour au jeu samedi. Son absence s’était fait sentir à Qc. Sam semble
avoir retrouvé son swag des belles
années. Espérons seulement qu’il aura retrouvé sa chimie avec LM Normandin et R. Cibasu, car contre la tertiaire de faucons de Laval, les mains
sûres de ces deux vétérans seront indispensables.
Je vais ressortir tous mes
clichés pour l’occasion, car la réalité c’est que pour gagner samedi, les
Carabins devront jouer un match sans erreurs; revenir à des jeux de base pour
prendre son rythme; établir un jeu au sol dès le début de la partie; étirer la
défensive; mais surtout, la clé pour repartir avec la Dunsmore sera de jouer
dans la tête d’H. Richard. De le
presser sans arrêt et le forcer à courir. Dès qu’il aura engueulé sa ligne
offensive à 2 ou reprises suite à un sac
Manac, vous pourrez vous dire que c’est dans le sac.
Ma prédiction : On va se geler le cul solide au pays de
l’hiver, mais on va quitter le cœur léger. Carabins par 6.
Encore une fois les Montagnards
se joignent aux parents des Carabins qui organisent le Tailgate
Molson des Carabins au PEPS de l’UL. Dès l’aurore, Annette
Boissonneault, Maman de notre BCBG national, sera au poste pour vous accueillir.
Venez prendre un Molson Canadian avec nous. Le tailgate se situe à l’extrême est du stationnement, en face du
stade.
MdM
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