mardi 16 mars 2010

Est-ce que Marc-O peut faire un Brannagan de lui-même?

L’an dernier, à cette époque de l'année, Danny Brannagan, quart-arrière avec les Golden Gaels de Queen’s depuis les 4 dernières années, pensait mettre un terme à son séjour universitaire après avoir connu une belle carrière certes, mais peu d’espoir d’aller plus loin compte tenu du peu d’accès possible à la CFL pour un quart canadien.

Par une conjoncture un peu particulière, les quarts-arrières canadiens sont, non seulement pas favorisé par la CFL, mais de fait, ils sont plutôt découragés, la ligue ne donnant aucun statut de non-import pour un joueur évoluant comme quart-arrière dans une équipe, contrairement à un joueur canadien évoluant à n’importe quelle autre position. De plus, comme les joueurs canadiens ont souvent moins de « métier » que leurs homologues américains, les équipes ne voient aucun intérêt à considérer un quart canadien, aussi prometteur fût-il. L’exemple classique est celui de Mathieu Bertrand, quart ayant obtenu une nomination pour le Hec Crighton avec le Rouge & Or, qui a été transformé en centre-arrière dès son arrivée dans la CFL…

Danny choisit de revenir pour sa dernière année d’éligibilité SIC, connaissant une année de rêve à la position de quart, surpassant même le record de verges totales en carrière établi l’année précédente par Matt Connell (des Hommes en Rouge), il terminera deuxième, étant à son tour surpassé par son arch rival Michael Faulds de Western Ontario qu’il retrouvera en finale de Yates pour y triompher, in extremis. Sa route se poursuivit, par la suite en accomplissant l’impossible, soit une victoire sur les favoris canadiens, le Rouge & Or de l’université Laval et leur quart-arrière de 5e année, Benoit Groulx, qui désirait plus que tout, lui aussi terminer sa carrière sur un high à domicile. On sait que se tenait, la semaine suivante, la Coupe Vanier qui serait présentée pour la première fois de l’histoire dans la ville où l'on confond Kevin Parent avec le bonhomme Carnaval.

Danny s’assure de compléter sa saison de rêve en triomphant des Dinos de Calgary, menés eux aussi par un quart renommé, Erik Glavic, en orchestrant la plus importante remontée de 2e demie dans les 45 ans d’histoire de la Coupe Vanier.

Suite à ces succès de plusieurs quarts canadiens, la LCF subit de la pression de ses fans pour faciliter l’arrivée de quarts canadiens dans la ligue. Une première mesure est annoncée la semaine dernière: « Les quarts canadiens ne seront pas comptabilisés dans le total limite des 75 joueurs invités au camp d’entrainement des équipes. »

Une première : Trois quarts-arrières sont invités au E-Camp de la CFL : D. Brannigan, M. Faulds et E. Glavic. Faulds traine une blessure au genou de son dernier match et n’est pas rétabli, les deux autres font très belle figure. On entend dire que Glavic est en négociations avec les Ti-Cats d’Hamilton qui attendent des développements du côté de la ligue et de l’accessibilité au statut de non-import pour le QB. Et puis hier, coup de théâtre, officiellement les Argos de Toronto confirment un contrat (non garanti, bien entendu) et une invitation pour le camp d’entrainement à Dan Brannigan!

Quelle belle dernière année pour ce quart !

Et pourquoi Marc-O Brouillette ne pourrait pas faire de même l’an prochain. Rappelons que Marc-O est assurément le plus athlétique des quarts canadiens, il est parvenu à exécuter 35 répétitions @ 225 lbs au benchpress à la combine NIC la semaine dernière et il a déjà couru un 40 verges sous les 4.4, sans compter que la puissance de son bras ne fait aucun doute pour quiconque l’ayant déjà vu s’exécuter!

Il s’est amélioré à chacune de ses saisons au sein des Carabins, et bien que les blessures l’aient ralenti l’an dernier, il est parvenu lui aussi à battre la forteresse que représente le Rouge & Or par ses passes, en octobre dernier.

Rappelons qu'à sa dernière année collégiale AAA, Marc-O avait terminé en beauté en mettant la main sur le Bol D'Or avec les Cheetahs de Vanier...

Qui sait ce que 2010-2011 lui réserve? Peut-être se terminera-t-elle aussi par une invitation de l’autre versant de la montagne?

Rémi Aboussouan a eu une inspiration similaire à la nôtre (ou vice-versa) dans sa toute récente chronique sur RDS.ca.

Mise-à-jour:
Selon coach Santerre qui a discuté avec plusieurs recruteurs à la combine NIC à Toronto, il est inutile de discuter de quart canadien dans la CFL tant que la règle du ratio ne sera pas assouplie... L'entrevue intégrale à Sport du Lit à CKAC (oui oui, CKAC qui a quitté le hockey pour 5:28 secondes, soulignons l'effort...)

Photo de Marc-O gracieuseté de Dom Bernier, l'homme qui ne partage pas sa salle de bain avec 4 femmes.

mercredi 25 novembre 2009

L’effondrement du château de la Corpo…

À mesure que les indices s’accumulent, il devient évident que les jaunes moutarde de Kingston ont littéralement démoli le party de l’année que la Corporation du Rouge & Or et Qc City avaient concoctés pour ses partisans depuis plus d’un an.

Justin Éthier, coordonnateur à l’attaque des R & O, déclarait en début de semaine que : « ce sont les 5e années qui te font gagner les gros matches ». Rappelons que les bicolores dorés n’avaient pas moins que 10 (lire DIX) joueurs de 5e année dans leur alignement en se présentant dans la loyaliste ville ontarienne. Et parmi ces 10 joueurs, leur quart-arrière étoile Hec Creightonnien au faîte de sa carrière devait donner une Coupe Vanier à Qc city, sa 3e en carrière, lors de la première présentation de la Coupe Vanier dans la Capitale provinciale.

Et on doit avouer qu’on ne croit pas qu’aucune équipe au Canada n’eut été capable de vaincre les bicolores dorés sur leur home turf . Concrétisant ainsi le triomphe absolu de Benoit Groulx portant la Coupe Vanier à bout de bras, lui-même porté par ses équipiers.

C’est pas mal évident que des post tels que ceux-ci sur Lavalfans n’auraient pas cours si le « plan initial » n’avait pas été scappé par les Golden Gaels, qui eux croyaient pouvoir aspirer aux plus hauts honneurs l’an dernier…

On sait que la présentation de la Coupe Vanier a été attribuée à Qc city le 11 décembre 2008, donc le dossier s’est surement préparé en ayant en main tous les éléments mentionnés ci-haut.

On avait noté une certaine nervosité chez ces mêmes organisateurs, sur le terrain du CEPSUM, immédiatement suite à la victoire "surprise" des Carabins le 4 octobre dernier.

Notre tristesse, porte plutôt sur les finissants (bien qu’on ne serait pas surpris de les voir se faire présenter avant le match), qui au lieu de terminer dans un crescendo euphorique dans leurs habits rouges, assisteront au match de la Coupe Vanier dans leurs "habits de ville" (On a toujours trouvé que c’est une drôle d’expression).

L’an prochain, le match ultime sera de nouveau présenté à Qc city, mais compte tenu du départ de leur leader à l’attaque accompagné de 9 autres joueurs établis, la probabilité de succès ne sera jamais la même que cette année…

Mise à jour: Nos collègues blogueurs Ottaviens du Pony Express nous ont entrainé sur cet intéressant article du Globe & Mail qui cite le directeur athlétique (SID) des Dino's de Calgary Kevin Boyles: “I think Laval had this whole thing set up expecting one visiting team, and they figured either us or Saint Mary's and about 200 tickets would do it...”

mardi 3 novembre 2009

Société distincte?

Société distincte?
L’éligibilité fait jaser plus que jamais à travers SIC cette année. La nouvelle de la semaine concerne les Bisons du Manitoba dans la conférence West qui se font retirer deux victoires dû à la présence d’un joueur inéligible (une histoire de drogue au début des années 2000 avait mené à la suspension, puis à l'inéligibilité par la règle du 7 ans) dans ces 2 matches. Ceci s’ajoute à une autre histoire de joueur inéligible chez Simon Fraser University SFU qui a connu son dénouement la semaine dernière, menant là aussi à des victoires transformées en pertes qui exclut cette équipe des éliminatoires.

Du côté du Québec, l’histoire qui avait été révélée par l’entraineur des Gaiters de Bishop’s, Leroy Blugh, et qui avait inspiré ce billet (avec 2 mises à jour) la semaine dernière, a ressorti sous la plume de Serge Vleminckx dans Rue Frontenac. Étant donné la pertinence de l’article, on le reprends intégralement ici :

Joueurs inadmissibles : ça jase fort en coulisses

Rappelons les faits. Depuis trois ans, il existe un règlement au Québec interdisant à une équipe universitaire d’aligner un joueur qui n’aurait pas complété ses études collégiales. Or, cette année, un joueur chez les Redmen de McGill et deux du côté du Rouge et Or de l’Université Laval n’auraient pas respecté les normes requises.

Selon le règlement du Sport interuniversitaire canadien, une équipe alignant un joueur inadmissible perd le match. Or, la Fédération québécoise du sport étudiant a recommandé au SIC la clémence pour les équipes prises en défaut, sous prétexte qu’elles avaient été induites en erreur par une liste erronée de joueurs inadmissibles.

L’organisme canadien a accepté d’accorder une période de grâce jusqu’au 15 octobre, soit pour les cinq premiers matchs de la saison.

N’eut été de cette décision, le Rouge et Or et les Redmen auraient perdu tous leurs points au classement. Du même coup, les champions canadiens en titre auraient été menacés d’être exclus des rencontres éliminatoires. C’eut été un scénario catastrophe avec le match de la coupe Vanier présenté à Québec.

Pourtant

Il existe pourtant un règlement voulant que chaque université soit responsable de l’admissibilité de ses joueurs. Donc, l’excuse de la liste erronée ne devrait pas tenir.

L’argument de ceux qui contestent cette excuse est le suivant : il n’est quand même pas chinois pour chaque équipe de lire le dossier final académique de chaque étudiant-athlète.

Mieux encore si on se fie aux règlements administratifs du SIC, chaque université a l’obligation de voir à l’admissibilité de chacun de ses athlètes.

C’est normal que ce soit ainsi car pour recruter Anthony Couvin de France ou encore le germano-pro quasi trentenaire Daniel Schober d’Allemagne, le fardeau revient aux équipes et non pas à une fédération scolaire qui n’a aucune idée du système scolaire européen.

Plus on fouille cette histoire et plus on a de questions. On aimerait avoir la version de coach Constantin et surtout du responsable des dossiers académique du Rouge & Or.

Un éditorial de Neate Sager du CIS Blog prônant un espèce de "registre public national des joueurs" serait une piste de solution intéressante pour éviter cette situation dans l'avenir... et empêcher que des équipes profitent impunément de joueurs inadmissibles.

dimanche 1 novembre 2009

Les Étoiles de la LFUQ - seulement 3 Carabins???


La Fédération des Sports scolaires étudiants du Québec a fait connaître le choix d'étoiles pour la saison 2009. Notons que les joueurs étoiles sont sélectionnés par les entraineurs-chef des différentes équipes... et pour les étudiants qui ont des projets de carrière de footballeur, c'est une excellente façon de paraître un plus haut sur les feuilles des recruteurs.

Donc voici la répartition par équipe:

Treize porte-couleurs du Rouge et Or, quatre joueurs des Stingers de l’Université Concordia, trois des Redmen de l’Université McGill, trois des Carabins de l’Université de Montréal, trois du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke et deux des Gaiters de l’Université Bishop’s.

Voici les choix:

OFFENSIVE
Position, nom, université, programme d’études, année d’admissibilité, ville natale, dernière équipe

**Quart-arrière, Benoit Groulx, U. Laval, Études libres, 5, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
**Quart-arrière, Robert Mackay, U. Concordia, Relations humaines, 4, Port Dover, Ont., St. Andrew's College
Demi offensif, Pascal Fils, U. de Sherbrooke, Certificat multidisciplinaire, 4, Montréal, Collège Vanier
Demi offensif, Andrew Hamilton, U. McGill, Administration, 4, Montréal, Université Concordia
Receveur inséré, Charles-Antoine Sinotte, U. McGill, Éducation physique, 4, Trois-Rivières, Cégep de Trois-Rivières
Receveur inséré, Cory Watson, U. Concordia, Arts, 4, Dollard-des-Ormeaux, Collège Vanier
*Receveur éloigné, Julian Feoli-Gudiño, U. Laval, Relations industrielles, 3, San José, Costa Rica, Cégep du Vieux Montréal
Receveur éloigné, Simon Charbonneau-Campeau, U. de Sherbrooke, Génie biotechnologie, 2, Saint-Jean-sur-Richelieu
Centre, Louis-David Gagné, U. Laval, Science de la consommation, 5, Québec, Collège François-Xavier-Garneau
Garde, Pascal Baillargeon, U. Laval, Multidisciplinaire, 3, St-Anselme, Cégep de Lévis-Lauzon
Garde, Yannick Sage, U. de Sherbrooke, Multidisciplinaire, 3, Sherbrooke, Collège Champlain-Lennoxville
Bloqueur, David Bouchard, U. Laval, Maîtrise en finance, 5, Trois-Rivières, Syracuse University
Bloqueur, Kristian Matte, U. Concordia, Récréologie, 4, St-Hubert, Collège Vanier

DÉFENSIVE
Position, nom, université, programme d’études, année d’admissibilité, ville natale, dernière équipe

Ailier défensif, Mathieu Brossard, U. de Montréal, Administration (HEC Montréal), 5, Montréal, Collège André-Grasset
Ailier défensif, Marc-Antoine Beaudoin-Cloutier, U. Laval, Administration des affaires, 4, St-Basile, Portneuf Collège François-Xavier-Garneau
Plaqueur, Gregory Alexandre, U. de Montréal, Arts et sciences, 3, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
Plaqueur, Jean-Philippe Gilbert, U. Laval, Maîtrise en droit, 5, St-Victor de Beauce, Collège Champlain-Lennoxville
*Secondeur, Cory Greenwood, U. Concordia, Géographie, 4, Kingston, Ont., Ottawa (QJFL)
Secondeur, Joash Gesse, U. de Montréal, Enseignement des mathématiques au secondaire, 4, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
Secondeur, Kelly-Joseph Hilaire, U. Laval, Multidisciplinaire, 5, Montréal, Cégep du Vieux Montréal
Demi défensif, Maxime Bérubé, U. Laval, Administration des affaires, 4, Valleyfield, Collège François-Xavier-Garneau
Demi défensif, Alex Surprenant, U. Laval, Administration des affaires, 4, Farnham, Cégep de St-Jean-sur-
Richelieu
Demi de coin, Olivier Turcotte-Létourneau, U. Laval, Administration des affaires, 3, Québec, Collège François-Xavier-Garneau
Demi de coin, Nick Poloniato, U. Bishop's, Administration des affaires, 4, Hamilton, Ont., St. Jean de Brebeuf H.S.
Maraudeur, Jonathan Laliberté, U. Laval, Administration des affaires, 3, Varennes, Cégep du Vieux Montréal

UNITÉS SPÉCIALES
Position, nom, université, programme d’études, année d’admissibilité, ville natale, dernière équipe

*Botteur de dégagement, Christopher Milo, U. Laval, Multidisciplinaire, 3, Montréal, Cougars de St-Léonard
Botteur de précision, Austin Anderson, U. McGill, Finance, 2, Canmore, Alb., Canmore Collegiate
*Spécialiste des retours, Steven Turner, U. Bishop's, Sciences sociales, 4, Brampton, Ont., Brampton Bulldogs

* Choix unanime
** Égalité

Félicitations à toutes les étoiles sélectionnées...

On a l'air à tout le temps chiâler, mais les Carabins sont la deuxième équipe au classement général, avec la deuxième meilleure attaque et la deuxième meilleure défensive et on trouve le moyen de ne choisir aucun de leurs joueurs à l'attaque ou sur les unités spéciales???

Une ligne offensive qui n'a permis que 3 sacs toute la saison durant et a permis aux Carabins d'amasser le plus verges au sol de toute la LFUQ?? Pas un #60 Louis-Alexandre Aubertin, un #65 Sébastien Taché ou un #57 Alexis Rousseau-Saine?? Notre centre #53 Stéphane Turner, qui intéressait grandement les recruteurs de la CFL en avril dernier et qui connait la meilleure année de sa carrière n'est pas digne d'y figurer?? Come on les coaches!!

Dans le même ordre d'idée, PP Gélinas n'a manqué qu'un seul placement toute l'année, un 47 verges par un vent dominant à Qc city, et il a réussi 6 placements de plus qu'Austin Anderson??? Come on les coaches, regardez les statistiques un peu, vous avez botché votre sélection!!!

On va se défâcher un peu et revenir...

mercredi 28 octobre 2009

Mis-à-jour: Des équipes laissent jouer des joueurs inéligibles?

Lors de notre visite chez la reine des Cantons samedi dernier, nous voyagions avec Dom chez qui on a découvert une vessie limitée, ce dernier nous forçant à faire un pit stop à Orford. Ce faisant nous avons fouiné dans "La Tribune" pour y lire ce qu'on disait du (des) match(es) de l'après-midi.

Nous avons été impressionné de voir que La Tribune, dans son format tabloid avait 4 pages complètes consacrées au football universitaire et collégial. Un article a cependant immédiatement attiré notre attention. (Il n'est pas disponible sur Cyberpresse, nous ne pouvons l'hyperlinké...., mais on reproduit intégralement ici la partie qui nous intéresse).

SHERBROOKE — Pendant que les Gaiters luttent pour s’assurer une participation aux séries éliminatoires de la Ligue de football universitaire du Québec, l’entraîneur-chef Leroy Blugh s’interroge sur les raisons qui empêchent les autorités du circuit à sanctionner les équipes qui alignent des joueurs inéligibles.

Parce que des équipes qui laissent jouer des joueurs inéligibles (en raison des résultats académiques), il y en a au Québec, lance un Blugh ulcéré. «Oui, il y en a au moins une au Québec et peut-être deux», affirmait-il hier tout en refusant de les identifier. «Il y en a une qui a beaucoup, beaucoup de victoires, a-t-il toutefois précisé, et probablement une deuxième.»

«Pourquoi la ligue refuse-t-elle d’appliquer les règlements? Ils sont pourtant clairs. Nous, nous faisons nos devoirs pour nous assurer que tous nos joueurs sont éligibles. Pourquoi, dans ce cas-ci, se refuse-t-on à sanctionner les équipes fautives? questionne encore Blugh.

Suite à cette sortie, quelques questions se posent:

Avant le match de samedi, seulement deux équipes pouvaient correspondre au critère,"beaucoup, beaucoup de victoires" soit dans l'ordre les bicolores dorés et les Bleus, et le second "beaucoup" nous laisse songeur quant à l'identité de l'équipe. D'un autre côté, il fait cette déclaration à la veille d'affronter les Carabins...

L'autre question qu'on se pose est comment se fait-il que coach Blugh soit au courant de tant de résultats scolaires de tant d'équipes? Il n'y a pas de confidentialité dans les notes des étudiants?

Si la ligue est branleuse dans ce dossier, l'est-elle également dans d'autres?

Mise à jour 29-10-09: Richard Boutin du Journal de Québec apporte le second chapître de l'histoire. On pourrait intituler ce chapître: Le chat sort du sac. Le premier paragraphe débute ainsi: RV Junior Saydou Haïdara et OL Dominick Richard (du Rouge & Or de l'Université Laval) ont participé à deux et trois parties respectivement même s’ils n’étaient pas admissibles sur le plan des études. (Attention la photo de l'article illustre Dominic Boivert un ailier défensif qui n'a rien à voir dans l'histoire)

Après avoir lu l'article à 3-4 reprises, il nous semble que toute l'histoire demeure un peu nébuleuse. Par exemple: Parce qu’il n’a pas réussi les neuf cours requis pour être admissible sur la scène collégiale à sa dernière saison collégiale en 2007, le bloqueur devait réussir 18 crédits à l’université avant de pouvoir enfiler l’uniforme. Le joueur et l'équipe ignoraient ce fait?? 18 crédits, ce n'est pas une virgule sur un contrat ça! Chose certaine, la FQSE apparaît d'une incompétence rare dans ce dossier...

L'histoire de Dominick Richard est particulièrement problématique... Selon notre compréhension, il faut que soit le joueur ait carrémment menti sur ses résultats académiques ou que le Rouge & Or a joué à "l'aveugle qui ne voulait pas le savoir"... Mais c'est définitivement une tache au dossier des virginaux bicolores dorés!

On croyait (surement naïvement) que les universités jouaient fair play entre elles, selon un code d'honneur et que le bien-être des joueurs-étudiants étaient la priorité de tous. Faire reposer tout le blâme dans les mains de la FSEQ semble une porte de sortie bien pratique...

Et ça nous laisse toujours un goût amer en bouche... Est-ce que l'histoire serait sortie si coach Blugh n'aurait pas pas fait sa montée de lait? Car on parle d'une réunions extraordinaire qui, selon toute vraisemblance, aurait eue lieu il y a deux semaines...

Autre article d'Olivier Bossé dans Le Soleil .

Belle coincidence que tout sorte après que nous ayions pondu ce billet...

Mise à jour #2 30-10-09

Nous nous sommes informés et les universités québecoises ont toutes une personne attitrée qui est responsable de l'éligibilité et du suivi de chaque étudiant des programmes d'élite (Football, soccer, hockey, etc...) et qui veille à ce que ceux-ci respectent les règles et les normes de la FSEQ et de SIC. Comment cette personne, qui connait les règles d'éligibilité sur le bout de ses doigts, a pu passer outre du dossier d'un étudiant qui est loin d'avoir terminé son CEGEP et à qui il manque 18 crédits universitaires???

lundi 26 octobre 2009

Elie Ngoyi devrait être suspendu…


Suite à l’assaut qui a probablement couté probablement le match aux Carabins et la saison à Marc-Olivier Brouillette, nous demandons à la LFUQ et à son commissaire Tom Allen (ancien directeur athlétique des Gaiters de Bishop’s) pourquoi le D-line Elie Ngoyi (6’2, 255) autoproclamé "The Animal" avec son assaut tardif et vicieux n’aurait pas une sanction supplémentaire aux 15 verges de pénalité allouées par l’arbitre en situation de jeu.

On sait que dans un circuit de développement scolaire tel que la LFUQ, la priorité ultime devrait être la sécurité des étudiants. Le football étant un suffisamment violent par sa nature, des agressions survenues après le jeu n’y ont pas leur place, particulièrement dans le cas d’un quart-arrière qui, par son rôle, est naturellement exposé aux attaques dangeureuses. Un tel geste devrait donc être puni de façon exemplaire pour faire comprendre aux autres athlètes-étudiants qu’un tel geste entrainera irrémédiablement des conséquences…

On rappelle que nous n’avons pas vu le hit proprement dit, mais disons que le avant et après étaient très concluant, de plus les douleurs cervicales à Marc-O nous laissent croire qu’il a été victime d’un « coup-de- lapin » (ou whiplashé), subi lors d’un plaqué par derrière.

Que l’on interroge l’arbitre qui a appelé la punition, le O-line chargé de couvrir Ngoyi ou qu’on visionne le film du match, mais on doit faire la lumière là-dessus. Il nous semble qu’une suspension soit justifiée. Sinon, on pourrait interpréter l’inaction de la LFUQ comme une indifférence face à la sécurité de ceux dont elle a la tutelle. On rappelle que, suite à l’exemple de la LHJMQ, de plus en plus, les cours de justice civiles veulent intervenir lorsqu’une ligue est incapable de s’auto-réglementer…

Photo gracieuseté de Dom Bernier