dimanche 29 septembre 2019

Match #5 - Ramassis de notes - y'a des rusés de l'autre côté

K. Kaya,qui excelle à aller au plus haut point - Photo de J. Hajjar
Victoire serrée des Carbs au compte de 20-17 aux dépens des tenaces Stingers de Concordia au CEPSUM.

Plusieurs observateurs nous avaient indiqués que malgré notre fiche parfaite jusqu'à maintenant, il était fort possible qu'avec notre attaque discutable, que l'on puisse "s'en faire passer une" par une équipe du second tiers.... et bien, on a passé très près vendredi soir, malgré notre meilleure performance aérienne de la saison. Ultimement, les 198 verges de punition des Piqueurs, incluant deux (DEUX!) bottés d'envoi illégaux et une tonne de "prossédourreess" causèrent l'éradication des abeilles.

Historiquement, après une victoire en saison régulière contre le Rouge et Or, la partie subséquente est toujours difficile, question d'émotions, de focus, de sous-estimation (sic) d'adversaire. Cette année ne fut pas différente, même si une semaine de pause s'était insérée entre les 2 rencontres.

La défensive agressive et étanche des Bleus, basée de beaucoup de un vs un, le secret de cette défensive, repose sur le fait qu'on ne doit pas manquer de plaqués, sinon on donne un minimum de 7 @ 15 verges... Et pour la première fois de l'année, on a vu beaucoup de plaqués manqués. Tout cela combiné à l'efficace play action des Piqueurs, qui leur permettait une demie-seconde de plus qu'au premier affrontement, et conséquemment, 14 points de plus. Bravo à la ligne offensive des Piqueurs qui ont réussi cet exploit sans leur bloqueur format géant D. Constantin, blessé.

- On a tellement vu souvent la passe de Vance Joy à J Tyrell qui traverse le terrain horizontalement que l'on en a rêvé la nuit suivante...

- Toutefois, on donne de bonnes notes à #40 S. Rossi, qui en plus d'avoir sauvé la victoire avec une main bien placée en fin de partie, a été l'élément dérangeant pendant 60 minutes. Une bonne note également à la "machine à plaquer" #45 J-P Lévesque, qui n'en a pas échappé, et le #21 T. Copeland, qui en plus d'être souvent dans le kodak, a réalisé une interception de très haut niveau.

-- Avec l'emphase actuelle sur la sécurité des joueurs, le métier de maraudeur dans le RSEQ devient de plus en plus "politique". En passant, messieurs les zarbitres, il est toujours bon de se rappeler qu'un plaqué de maraudeur en couverture dans la tertiaire arrive quasi toujours latéralement.

- Pour la première fois de l'année, la défensive n'a pas mis de points au tableau, ce qui inévitablement met de la pression sur l'offensive. Bonne nouvelle, l'offensive s'est bien comportée. Voici donc un ramassis de notes offensives dans un ramassis de notes (inception) :

Le yin

    • Pour la première fois de la saison, les passes courtes de Dim étaient précises, favorisant les YAC.
    • #22 K. Kaya a joué comme le meilleur receveur de l'équipe, il doit absolument recevoir 6-10 ballons par partie.
    • À la fin de la rencontre, tout le monde parlait de la performance de Vance Joy. mais #3 D. Morand a obtenu un taux de passes complétées nettement plus élevé (76 % vs 66 %).
    • Quoi dire du #13 C. Chabot? un Nikki Demers en plus explosif. On veut un bubblehead mini-Chabot!
Le yang
    • La 2e portion des receveurs ne nous en donne pas assez, et ce depuis le début de l'année: Ballons échappés, incapables de se démarquer, blocs manqués, pénalités inutiles et répétitives. On voit que les instructeurs tentent ce qu'ils peuvent, ils ont même inséré l'ex DD #32 D. Debrosse-Smith dans l’escouade. Les blessure (81 A. Mailhot) et mauvais recrutement à cette position depuis 2-3 ans sont à déplorer. Est-ce que quelqu'un va step-up ? Sinon, la Vanier ne passera pas l'hiver à Montréal.
    • Malgré sa belle performance, on nous parlait encore de #16 F. Paquette-Perreault à la fin de la partie. Sur le terrain, Dim ne laisse pas encore transparaître cette confiance qui le caractérisait tout au long de son séjour au collégial. Mais avec la progression qu'il connait depuis le début de la saison, on est sur la bonne voie.
Une partie qui nous a laissé sur le bout de notre chaise debout sur la banc (on l'est toujours de toute façon), et qui laisse présager un match pas facile pour l'équipe qui rencontrera les Piqueurs (s'ils s'y rendent) en demi-finale de Dunsmore.

dimanche 15 septembre 2019

Match #4 - Ramassis de notes - Rhythm Is a Dancer

Jean Ryth-Giraud - The dancer | Photo J. Hajjar
Rhythm is a dancer
It's a soul companion
You can feel it everywhere
Lift your hands and voices
Free your mind and join us
You can feel it in the air
C'est cette chanson que les Montagnards chantaient sporadiquement pendant la rencontre lorsqu'on voyait #29 Rythme FM danser à travers la secondaire de coach Fortier. Sur les 146 v. d'attaque nettes des Bleus, Rythme FM en a gagné 139!!!! En passant, y a t'il un autre candidat au joueur offensif RSEQ de l'année ?  
- On va se le dire, les 2 quarts-arrière présents, pourtant qui avaient fait flèche de tout bois au niveau collégial ne rendaient pas justice au niveau de football qu'on s'attend des 2 des tops 3 équipes universitaires au pays.
- Du côté montréalais, TOUS les partisans que l'on a croisés nous demandaient pourquoi on s'obstinait à laisser #3 D. Morand à la barre de l'offensive, surtout que pour la première fois de l'année, on avait habillé l'ex Team Canada #16 F. Paquette-Perreault. Pouvait-il être pire que l'ex Géant qui ne progresse pas depuis 2 ans ? À sa défense, on doit dire que lorsque le jeu ne se développe pas de la façon désirée, DIm  a appris à "sucker" le ballon et prendre le sac au lieu de tenter une passe désespérée, chose que son opposant victime de 3 interceptions doit, de toute évidence, apprendre à maîtriser rapidement.

Pourtant, dans le passé, coach Maciocia a sorti à la demie beaucoup d'autres quarts-arrière de grands talents qui ne produisaient pas.

Après l'interception de #9 J-S Bélisle, les Carabins avaient le momentum, avançaient le ballon, et au lieu d'y aller pour un 3 points de placement, décidèrent d'y aller pour le gros coup avec un jeu truqué, qui ne fonctionna pas. C'est une décision de coaching et on va vivre avec, mais le problème fondamental de ce jeu, c'est qu'il était impossible qu'il réussisse. En effet, lorsque la remise de ballon se fait au teneur avec un genou au sol, il est alors impossible selon les règles du foot universitaire de donner le ballon à un autre ou de tenter une passe, la seule possibilité est un botté. C'est pour cette raison que le ballon a été replacé à la ligne de 27 v., là où se tenait le #83 R. Major-Dagenais (le teneur). Bonne décision des arbitres.

- Une petite étoile dans le bulletin des troupiers du général Constantin pour une raison : Ses joueurs d'attaque étaient toujours (95%) prêts et en formation d'attaque au moment du décompte du 20 secondes, malgré tout le bruit que nous faisions.

- Lorsqu'on a vu après quelques jeux, la formation partante en défensive, on cherchait le vétéran #53 F. Pelletier, lui qui est le plaqueur au centre de la ligne défensive, il avait été remplacé par #97 T. Mercier, une recrue avec un physique beaucoup plus adapté à un ailier défensif qu'à un plaqueur. Devant la menace de l'immense ligne offensive du Rouge et Or qui promettait de courir sans cesse, et sans aucun plaqueur véritable, ça n'augurait vraiment pas bien. Finalement, l'ensemble de la défensive n'accordera que 85v.
au sol pendant toute la rencontre.

Parlant de nos amis les zarbitres, sont-ils obligés de punir tout ce qui se passe sur le terrain ? Lorsque des punitions qui se passent loin du jeu et qui n'affectent pas le jeu, doivent-ils obligatoirement sortir le mouchoir ? Ils ont pénalisés Sherby et McGill pour 270 verges vendredi soir et 200 verges pour le match de samedi. Souvent, lorsqu'on visionne les matches RSEQ à la télévision, CA SInotte s'étonne que des gestes modérés soient punis. Si l'on excepte les cas où la sécurité des joueurs est menacée, est-ce qu'on pourrait laisser les joueurs jouer ?

Et une autre couche de mystère qui va ajouter autour du mythe football Rouge et Or et ses suspects passe-droits, la visite du maire Labeaume auprès du vestiaire des arbitres à la demie, POURQUOI ?

Différentiel de 5 points - À la lumière de cette  rencontre, l'équipe qui saura le mieux géré les blitz adverse va se retrouver victorieux de la Dunsmore - The game is on.

dimanche 8 septembre 2019

Match #3 - Ramassis de notes - Des sourires partout

Le retour des Twin Towers - Twin Towers - Twin Towers s'est fait sentir - Photo James Hajjar
Belle victoire des Carabins au compte de 34-4 face aux no names de McGill (en quête d'identité) samedi après-midi au Percival. À la fin de la rencontre, la défensive souriait (1 verge accordée au sol, UNE MISÉRABLE), l'offensive souriait (419v d'offensive) et les unités spéciales souriaient également (6 placements réussis et un trick play exécuté à la perfection).

En défensive

Le retour de #94 P. Lemieux-Cardinal s'est rapidement fait sentir, celui-ci avec son compère Twin Tower #44 B. Marion passèrent l'après-midi dans le backfield des sans-nom. Cet ajout permettra à coach Maciocia de mettre seulement 3 joueurs sur la ligne et de laisser #40 Sam "Dollarama" Rossi en couverture. Expliquant ainsi la spectaculaire interception (la plus spectaculaire des Bleus depuis 1967) de ce dernier complété par la latérale à #1 Redha Kramdi.

Sur le chemin du retour, on se questionnait à savoir si la défensive n'était pas supérieure à l'an dernier... Et malgré la perte de K. Prévost et des 2 demis de coins, la maturité acquise, ainsi que la qualité des remplaçants, on croit que oui.

En offensive

Enfin, les joueurs savaient quoi faire, le qb qbiait, les receveurs attrapaient et les porteurs portaient. Malgré les 5 revirements consécutifs en début de match, les premiers jeux étaient au rendez-vous et on savait réagir face au blitz adverse. D'ailleurs il n'était pas rare qu'on ait des formations avec 7 joueurs sur la ligne destinés à bloquer. Autant on bougonnait avec le playcalling au match #2, autant on semblait en avance sur les Hommes en Rouge l'adversaire, samedi.

Une partie de l'histoire du match se jouait avec  l'affrontement dans les tranchées entre #60 D. Sévigny, #54 M-A Lemay et le "nouveau maigrichon" #66 P-O Lestage d'un côté et l'immense plaqueur Seinet Spalding de l'autre. Lorsque ce dernier se blessera au milieu du 4e quart, le centre de la ligne offensive créera d'immenses brèches pour l'explosif porteur #22 K. Dubois (va falloir lui trouver un surnom à celui-là).

On croyait que la profondeur était problématique chez les RV, mais elle l'est peut-être davantage du côté des porteurs de ballon. En effet avec l'absence (encore) de #33 R. Malki, on a habillé comme 3e PB, le joueur de ligne défensive (!?!) #48 Bertrand Beaulieu. Ce dernier fit quelques portées, mais il était évident qu'il en était à ses premiers pas.

Les Unités spéciales

Que de belles choses. Après qu'il devenait évident que #23 Rythme FM était de plus en plus long à se relever après les jeux l'impliquant, on a décidé d'envoyer la recrue #13 C. Chabot comme retourneur. Celui-ci fera très bien dans ce rôle, avec l'énergie que seule une recrue peut exulter.

Que dire de #18 L-P Simoneau qui réussit ses 6 placements, semblait s'amuser et qui réussira aussi (peut-être son fait d'armes le plus difficile) un botté tricky qui permettra à #24 M-A Dequoy s'alignant derrière le botteur, de recouvrer le ballon... Ce qui nous permettra de chantonner pour la 3e fois de la saison : MVP - MVP - MVP !

P.S.: Vous retrouverez des entrevues avec C. Chabot, K. Dubois, D. Sévigny et S. Rossi sur ce lien.

lundi 2 septembre 2019

Match #2 - Ramassis de notes - Un W est un W.

#20 K. Kaya fut le receveur le plus occupé chez les Bleus. Photo James Hajjar
Match d'ouverture au Cepsum, un vendredi soir où il faisait bon retrouver nos marques (et la Sexxxion 6) qui s'est conclut par la victoire des Bleus au compte de 18 à 9 face au Vert & Or de Sherbrooke. Voici donc notre ramassis de notes:

L'offensive

Globalement, ce fut un bien meilleur match en exécution que la semaine dernière ( si on excepte nos 2 pénalités pour trop de joueurs dans le caucus et une remise au quart-arrière trop basse causant une perte). Les receveurs ont moins échappé de ballons et on a vu quelques drives ici et là.

Ce qui a changé la donne c'est que le renard n'a pas été collaboratif. Faisant preuve de beaucoup d’agressivité, il était constamment en situation de blitz, mélangeant les schémas sur la ligne d'engagement et de toute évidence, mélangeant également notre stratégie offensive qui ne savait comment réagir face à cette pression. Le dd Sherbrookois S. Polan a passé tellement de temps sur la ligne d'engagement qu'on croyait qu'il était devenu un joueur de ligne défensive.

De toute évidence, les visiteurs ne craignaient nullement la longue passe, laissant pratiquement les demis de coin à un contre un toute la soirée. Lors de certains jeux, on croyait que #83 R. Major-Dagenais était devenu un signaleur aérien tellement il faisait des signes de bras pour attirer l'attention de son quart-arrière, lui qui complètement dégagé en zone profonde.

Ce qui nous a amenés à nous questionner sur le playcalling qui ne semblait pas savoir comment réagir face à ces blitz (passes voilées quelqu'un ?)  ou sur la première drive, à la ligne de 6 adverse un mollasson 3e et 1 qui se terminera en revirement... On tenta bien un créatif trick play destiné à un centre-arrière qui n'était vraisemblablement pas à l'aise devant une telle passe.

Vivement que l'on a #29 Rythme FM, toujours la seule bougie d'allumage des siens en attaque.

Du côté des receveurs, notons que #81 A. Mailhot n'était pas en uniforme et que #73 T. Fiske-Casault s'est blessé en cours de match, fragilisant encore cette position à la profondeur douteuse.

Nous avons serré la main à l'ex #88 LMNOP avant le match. Celui-ci nous a indiqué qu'il avait son examen de l'ordre des comptables dans 2 semaines. Nous en profitons pour lui souhaiter la meilleure des chances!  (Si tu vois ce qu'on veut dire).

En défensive:

On a semblé un peu démuni devant les courses et les passes hors l'aile du renard, mais plus le match avançait et plus la défensive s'étanchéifiait.

Le CO des Estriens J. Chapdelaine a voulu contester la norme RSEQ voulant qu'on ne passe pas du côté de #24 M-A "Quoi" Dequoy. Mal lui en pris, permettant à l'étoilé Carabin de récolter 2 interceptions dont un pick 6.

Belle performance de toute l'unité défensive. Un seul bémol, la pénalité de "targeting" prise par le #17 Doc Hardy. Sur la reprise, on voyait qu'il voulait frapper avec l'épaule pendant que le joueur adverse tombait... 25 verges, c'est beaucoup!.

Les unités spéciales:

On n'a pas trop compris pourquoi on est revenu avec #18 L-P Simoneau à la fin du match pour effectuer les bottés de dégagement après que #10 A. Panverne avait bien fait lors de ses 7 bottés précédents. Ahhh les mystères des entraîneurs...

Salmigonis

Bien aimé le non verbal du #4 Vert & Or A. Robichaud, il s'amène à la ligne confiant et inspirant pour ses coéquipiers. Très beau physique de quart-arrière, il court très bien avec le ballon et possède justement un bon flair pour déclencher ses courses. Cependant, on aimerait voir un peu plus de passes réussies en zones profondes avant d'utiliser davantage d'adjectifs qualificatifs à son égard.

145 verges de pénalités des Carabins. Cette année encore, on s'enligne pour ce titre USports peu enviable...

Match qui était dur physiquement et McGill la semaine prochaine, la saison est définitivement débutée.

samedi 24 août 2019

Match #1 - Ramassis de notes - Finalement, on a eu un match pré-saison

Rythme FM esquivant un adversaire - Photo J. Hajjar

Vendredi soir légèrement venteux et un peu frisquet pour le match inaugural à Loyola de nos Bleus face aux Piqueurs de Concordia en lever de rideau de la saison 2019, mais bon c'était du football...

Voici donc notre ramassis de notes, on débute par notre défensive parce que nous sommes des gens positifs de nature.

En Défensive:

On a essentiellement la même défensive aussi hermétique que l'an dernier. On semblait un peu soft au premier quart, comme si on n'était pas habitué par la vitesse du jeu, mais graduellement on a revu les hermétiques patterns 2018 revenir en place

- Mention à #40 S. Rossi, #53 F. Pelletier et #44 B. Marion qui créaient constamment "havoc" sur la ligne.

- Le quart Vance Joy n'utilisait qu'un moitié verticale du terrain, refusant systématiquement de lancer du côté de #24 M-A "Quoi" Dequoy. Ce qui a donné beaucoup de boulot à #31 B. Lagacé et #9 J-S Bélisle de l'autre côté.

Les Unités Spéciales:

- Malgré une première demie inconstante, notre #kickthecancer national #18 L-P Simoneau a repris du poil de la bête en 2e demie en  reculant profondément les Piqueurs. Ce n'était pas une soirée facile pour les botteurs, car le vent était relativement présent et a tourné lors de la rencontre.

- Avec Dequoy et du nouveau venu #4 C-A Joseph comme "gunners", on a une combinaison qui doit certainement trôner au haut de USports en terme d'efficacité. On va avoir une belle saison à regarder ces pistoleros en action lors des bottés.

- Un flea flicker sur un retour de botté d'envoi à M-A Dequoy pour 37v. a été le seul flash digne de mention.

L'offensive:

Où débuter? Disons que c'est dans cette partie du jeu qui a inspiré notre titre. Peu importe le talent, le travail vidéo et tout le reste, nous n'avons aucune idée de ce que cette unité a faite pendant les 3 semaines d'entrainement:

- #3 D, Morand (nouveau numéro), a été égal à ce qu'il était l'an dernier. Un quart qui ne semble pas avoir confiance en lui, avec un bras qui limite son choix de jeu. Disons que l'unité offensive ne lui a jamais permis de bâtir une drive digne de ce nom. Une de ses plus longues passes était une passe à la pelle de 10 verges (ce qui donne une idée du reste).

- TOUS les receveurs (sauf #84 M. Renaud) ont échappé une ou deux passes. Un loustic disait après la partie que c'était le plus faible escadron de receveurs depuis qu'on tient notre blogue (2008), on ne l'a pas contredit...

- Lorsqu'un jeu réussissait, il était souvent ramené dû à une pénalité (what's new pussycat ?).

- Ce qui s'avérait la plus longue course du match de #29 Rythme FM, avec le terrain qui s'ouvrait devant lui a été stoppée lorsqu'il est entré en collision avec son propre joueur, le RV #81 A. Mailhot... Oui, oui, ce genre de partie...

- Dû aux blessures, un nouveau venu  #55 S. Laurin œuvrait au poste de centre. Toute la soirée ses remises à Dimitri étaient hautes, et ce qui devait arriver arriva, non pas une, mais deux remises en 2 séries de jeu passèrent complètement au-dessus de la tête de notre quart ottavien.... Oui, oui. ce genre de partie.

- La seule lumière en offensive fut Rythme FM qui a réalisé 13 portées, reçu 3 passes et effectué 5 retours de bottés pour des gains totaux de 175v. Il fut très bon toute la soirée. La question que tous les amateurs se posaient en quittant le nid-d'abeilles est: " Pourra-t-il tenir ce niveau d'activité pendant 12 matches ???"

Du côté des Stingers:

- On nous avait dit que les Stingers n'avaient pas de ligne défensive, je crois qu'on a essayé de nous en passer une petite vite pour nous déstabiliser dans le pool. Le #92 de 313 livres, Jahmanensky Lubin contrôlait complètement la ligne, jusqu'à ce qu'on se mette à le doubler systématiquement à la fin du premier quart.

- Décision incompréhensible de B. Collinson d'y aller pour un jeu aérien au lieu d'un botté, à la ligne de 15 v. des Carabins, alors qu'il ne restait que 8 secondes au 2e quart. Un placement facile aurait réduit l'écart à 3 points (9-6), et aurait été fantastique pour le moral des siens en retraitant pour la pause de la demie.

- Le #15 Jeremy Murphy a démontré de belles choses en première demie. Il s'installe comme un prétendant au titre de R-O-Y offensif du côté des Stingers.

La suite ?

Espérons qu'il ne s'agissait que d'une bulle d'air au cerveau de la part de l'offensive. On aura la réponse dès vendredi avec la visite du renard au CEPSUM.

dimanche 11 novembre 2018

Ramassis- de notes - Finale de la Dunsmore - Un air de déjà vu

Régis Cibasu connaîtra un excellent dernier match universitaire, particulièrement en 1ère demie - Photo Domskibum
Le rendez-vous annuel entre les Bleus et les Rouges... au Peps encore cette année, entre un Rouge et Or dominant et invaincu et des Carabins qui s'amènent plein de confiance avec une défensive qui fait flèche de tout bois, un botteur au sommet de son art et une offensive qui semble prendre du mordant. Comme souvent par le passé les troupiers du Général Constantin finirent la journée avec la coupe de similibois entre leurs mains. Voici notre court ramassis de notes rédigées pendant que l'on cure notre défaite:

- Si l'on excepte son brainfart (échappé de ballon par manque de concentration), Dimitri avait connu sa meilleure demie depuis le début de l'année, 175v de gains aériens. Même s'il n'avait inscrit qu'un maigre point, on avait confiance qu'il puisse continuer sur sa lancée en 2e demie... Était-ce à cause des sempiternels ajustements du RetO ou de Dimitri qui avait perdu son mojo, mais ce qui animait l'attaque n'était tout simplement plus au rendez-vous en seconde partie.

- ...et comme toujours dans cette rencontre, les Rouges muselèrent notre offensive terrestre à des chiffres de la hauteur du Vert et Or. Si l'on excepte la seconde course de 10v. de Mr. Roboto, les 10 autres courses ne firent avancer le ballon que d'un fétide 24 verges.

- Ça nous a amené dans le trop familier scénario où Laval a l'avance et joue sur ses forces, nous forant à concéder des touchés de sureté, et de tenter un retour dans un triste blizzard, scellant ainsi définitivement tout effort de ralliement de 4e quart.

- L'exécution des Rouges était impeccable, pas de plaqué manqué, des blocs de receveurs toujours à point, une minimisation des erreurs digne d'un perfectionnisme tirant sur le maladif. N'eût été quelques ballons échappés, ils auraient pratiquement mérité le trophée Martha Stewart. Difficile à croire que c'est la même équipe qui s'est fait traverser par Western à la Vanier l'an dernier.

- Comme souvent lors de ces rencontres, on se fait outbotter par les Rouges. Possible que nos botteurs veulent trop en faire, mais la résultante est que les leurs réussissent plus de placements et ont des dégagements plus incisifs que nous.

- Les arbitres... comme trop souvent cette année, ils ont scrappé le show. Il faut dire que le show, à part des partisans trop maniaques comme vous qui nous lisent, était à peu près inexistant dans ces matches où on favorise les décisions prudentes et les courts gains.

- On l'a twitté pendant la partie. Les arbitres devraient avoir droit aux reprises vidéo, au moins lors des séries éliminatoires. On parle de 3 matches par an. La RSEQ devrait pouvoir se payer ça, sinon on s'engage à promouvoir un Gofundme pour les aider à absorber les frais inhérents.

- Pourtant, on avait gagné le tirage au sort...