lundi 27 février 2012

Le 2e cas de dopage des Carbs dévoilé...

Le 2e cas de dopage des Carbs dévoilé...
Communiqué des Carabins:

Le programme de sport d’excellence des Carabins de l’Université de Montréal a été informé par le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) qu’un de ses joueurs de football s’est vu imposer une sanction d’inadmissibilité de six mois pour une violation des règles antidopage.

 Le 26 octobre dernier, la direction des Carabins avait annoncé que le CCES avait entamé des démarches avec un de ses joueurs de football suite à un résultat de test anormal et était depuis en attente du verdict. Le joueur avait été retiré de l’équipe dès le début du processus.

Un test d’urine effectué par le CCES le 10 septembre 2011, avant le match à l’Université Laval, a révélé des traces de méthylhexanamine, un stimulant interdit, dans l’organisme du porteur de ballon Carlos Martinez. Cette substance est classée substance spécifiée par l’agence mondiale antidopage et est interdite en compétition.

En vertu des règlements du Programme canadien antidopage, un athlète qui commet une première violation pour usage d’une substance spécifiée peut demander et obtenir une suspension moindre que celle standard de deux ans.

Carlos Martinez a renoncé à son droit d’audition et a reconnu avoir commis une violation des règles antidopage. Sa suspension de six mois se terminera le 19 avril 2012.

« Je suis désolé que l’organisation et l’équipe de football des Carabins se retrouve dans cette situation, dit Carlos Martinez qui a fait partie de l’alignement pour six matchs en trois saisons. Malgré que je n’avais aucunement l’intention de contrevenir aux règles, je comprends et j’accepte cette sanction. »

« Nous avons une politique de tolérance zéro en matière de dopage et nous appuyons les mesures renforcées mises en place par le CCES, Sport interuniversitaire canadien et la Ligue canadienne de football, mentionne la directrice des programmes sportifs de l’UdeM, Manon Simard.

« Nous avons pris les devants au cours des dernières années pour intervenir auprès de nos joueurs de football et nous poursuivons notre travail en ce sens. »

 Donc, sans être un pétard mouillé, ce n'était vraiment pas grand chose. Le méthylhexanamine (vive le copier-coller) est à la base un décongestionnant qui est parfois retrouvé dans certains suppléments alimentaires.

Ceux qui croient que ce n'était qu'un substitut et que ça a peu affecté l'équipe, on vous rappelle que Carlos était le tailback numéro 3, et avec la suspension de O. Renière pour dopage , il aurait été TRÈS utile à l'équipe....

mercredi 26 octobre 2011

Le cas de dopage révélé

Le cas de dopage révélé
Il s'agit de l'excellent porteur de ballon ( et spécialiste des US) Olivier Renière.

Voici le communiqué des Carabins qui contient beaucoup d'information (ça arrive parfois...) :

Carabins football : Suspension de deux ans pour un joueur par le CCES

Montréal, le 26 octobre 2011 – Le programme de sport d’excellence des Carabins de l’Université de Montréal a été informé par le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) qu’un de ses joueurs de football s’est vu imposer une sanction d’inadmissibilité pour une période de deux ans après avoir échoué un test antidopage.

Un test d’urine effectué par le CCES le 23 août dernier, pendant le camp d’entraînement, a révélé la présence de 19-norandrostérone dans l’organisme du porteur de ballon Olivier Renière, une substance faisant partie de la liste 2011 des substances interdites par l’Agence mondiale antidopage et le CCES. L’organisation des Carabins a été avisée par Sport interuniversitaire canadien (SIC) d’un résultat d’analyse anormal le 9 septembre dernier, à la veille du match disputé à l’Université Laval. La direction des Carabins a immédiatement retiré le joueur de l’équipe, l’a informé des différentes étapes qu’il devait suivre avec le CCES et s’est assurée qu’il avait le soutien et l’encadrement nécessaire pour faire face à cette situation.

Le CCES a confirmé l’infraction jeudi dernier, le 19 octobre, et a imposé la suspension standard de deux ans au terme du processus du CCES au cours duquel l’athlète a renoncé à son droit d’audition.

« Il s’agit d’un premier cas positif, tous sports confondus, à l’Université de Montréal depuis la relance de notre programme de sport d’excellence en 1995, mentionne la directrice des programmes sportifs de l’UdeM, Manon Simard. Nous sommes conscients de la problématique dans le milieu du football et nous avons appuyé, dès le début, le renforcement des mesures mises de l’avant en août 2010 conjointement par le CCES, le SIC et la Ligue canadienne de football (LCF). »

Une leçon pour tous les jeunes joueurs de football
Le début de la suspension d’Olivier Renière a été fixé au 23 août 2011 par le CCES et se terminera le 23 août 2013.

« J’admets avoir consommé des suppléments alimentaires achetés sur Internet aux États-Unis par souci d’économie d’argent et ce, tout en étant conscient des risques de contamination associés à ce type d’achat et en sachant que l’équipe médicale des Carabins s’opposait à la prise de suppléments alimentaires, souligne Olivier Renière. La substance détectée par le CCES n’apparaissait pas sur la liste des ingrédients indiqués sur ces suppléments. Je regrette ma décision et je paie aujourd’hui beaucoup plus cher en étant privé de la pratique du sport qui me passionne depuis plusieurs années. »

« J’espère sincèrement que ma situation fera réfléchir les joueurs de football universitaire ainsi que ceux des différents niveaux, poursuit-il. Cette épreuve me permet de constater à quel point il faut être extrêmement vigilant et faire davantage confiance aux personnes qualifiées avant de prendre ce type de décision. »

« Je regrette d’avoir mêlé dans cette histoire mes coéquipiers, mes entraîneurs et l’organisation des Carabins qui m’a soutenue tout au long du processus avec le CCES. J’assume la responsabilité de mes gestes ainsi que les conséquences qui en découlent, conclut Olivier Renière. »

Un encadrement soutenu
« Il s’agit d’un incident regrettable et notre équipe demeure unie face à cette situation », dit pour sa part l’entraîneur-chef de football des Carabins, Danny Maciocia, pour qui c’est un premier cas positif de dopage au sein d’une équipe qu’il dirige depuis le début de sa carrière il y a près de 20 ans. « Les membres de notre programme de football travailleront ensemble pour éduquer davantage nos joueurs. Même si nous avons de très bons outils en place, on doit toujours continuer de travailler pour s’améliorer. »

« Il faut aussi comprendre que même si Olivier, le joueur, a fait une erreur de jugement, nous n’abandonnerons pas Olivier, la personne, poursuit Danny Maciocia. Il aura accès à toutes les ressources nécessaires pour traverser cette épreuve. Il demeure un étudiant de notre université et nous continuerons de l’appuyer dans la poursuite de ses études, ce qui est la principale raison de sa venue ici. »

Un deuxième cas anormal à l’étude
L’organisation des Carabins confirme également avoir été informée le 3 octobre dernier par le CCES d’un résultat anormal à la suite d’un test subi par un autre joueur de l’équipe le 10 septembre. Ce joueur a été retiré de l’équipe et poursuit le processus habituel avec le CCES qui fera savoir éventuellement s’il est sanctionné ou non.

« Comme le processus d’enquête du CCES est toujours en cours, il n’est pas approprié de commenter ce nouveau cas pour le moment ni de dévoiler l’identité du joueur mis en cause », précise Manon Simard.

Depuis le début de la saison 2011, incluant le camp d’entraînement, 27 tests ont été effectués auprès de différents joueurs de football des Carabins. Tous les autres tests se sont avérés négatifs.

Proactivité en matière de sensibilisation
« Nous avons une politique de tolérance zéro en matière de dopage et nous recommandons entre autres à nos athlètes de ne pas consommer de suppléments alimentaires, ajoute Mme Simard. Ils peuvent trouver tout ce qu’ils ont besoin comme apport nutritif dans leur alimentation. La santé de nos athlètes demeure prioritaire pour l’ensemble des spécialistes qui les entourent. »

En plus des rencontres d’informations en équipe et de la formation du CCES obligatoire pour chaque joueur, l’organisation des Carabins a pris les devants au cours des dernières années pour sensibiliser et éduquer ses joueurs de football et est en constante recherche pour améliorer ses façons de faire.

« Chaque joueur a rencontré individuellement un membre de notre équipe médicale qui l’a informé et lui a fait des recommandations personnalisée, explique Mme Simard. Chaque joueur a aussi signé un contrat confirmant être au courant des règles antidopage et s’engageant à les respecter, donne-t-elle comme exemples. Notre entraîneur-chef a également invité trois anciens joueurs de la LCF au camp d’entraînement et ils ont tous abordé ce sujet auprès de nos étudiants-athlètes. »

Notre grain de sel: Olivier est un étudiant consciencieux à l'UdM, il  est un des athlètes les plus motivés et des plus sympathiques qui a porté le Bleu uniforme, alors il va surement être pointé du doigt un peu partout maintenant que son nom est sorti et mêlé à une histoire de dopage...  On ne parle pas de Geneviève Jeanson ici, mais d'un étudiant qui a voulu économiser quelques dollars sur ses suppléments...Alors pour ceux qui vont le croiser à l'université: encouragez-le et offrez-lui votre support, il va apprécier...


En passant, toutes les institutions s'opposent aux suppléments alimentaires, mais la très grande majorité des athlètes en prennent... Il y a surement du travail à faire d'un côté ou de l'autre à cet égard....


mardi 25 octobre 2011

Un autre joueur des Carabins dans l'oeil du CCES

Un autre joueur des Carabins dans l'oeil du CCES
Selon Antoine Deshaies et de Robert Frosi de Radio-Canada, un second joueur des Carabins aurait été "pincé" par le CCES, en utilisant cette fois-ci des produits stimulants... Ce ne serait pas un joueur partant.

En ce qui concerne le premier joueur, il aurait acheté des suppléments alimentaires sur internet. Nous avions évoqué l'hypothèse, il y a deux semaines, que ce serait le dénouement attendu...

"Le joueur, qui n'est plus dans l'entourage de l'équipe depuis plusieurs semaines, a écopé d'une suspension de deux ans. Il ne pourra rejouer au football avant la saison 2013."

Sa carrière de footballeur universitaire est donc pratiquement terminée.

L'identité des deux joueurs, ainsi que les détails restants devraient être publiés par le CCES demain et on présume qu'un communiqué des Carabins suivra par la suite.