dimanche 3 novembre 2019

1/2 finales de Dunmore - Ramassis de notes - Tout ce que le docteur avait prescrit

Un superbe catch du finissant D. Debrosse-Smith qui lui fera de la matière à raconter à ses enfants - Photo J. Hajjar

Une performance de rêve pour les Carabins à ce stade-ci de la saison qui couronnera une victoire au compte de 39-6 face aux Nomames de McGill devant une foule d'irréductibles aux CEPSUM. Rappelons que l'offensive n'avait générée que seulement 7 touchés en 8 matches dans la saison régulière, menée par un #16 F. Paquette-Perreault tout en jambeselle en réussira 4 samedi...

Le seul reproche que nous pourrions faire à l'offensive (ou aux stratégies des instructeurs). Quand on est dans une situation de blitz, ou une situation où il y a 8 joueurs adverses sur le ligne de mêlée, pourriez-vous faire une passe voilée pour contrecarrer la pression ? Depuis le début de la saison, on semble toujours démuni face à un prévisible all out blitz.

- Le premier quart ressemblait à plusieurs quarts que nous avons vécu depuis le début de la saison, aucun rythme en attaque et des punitions qui contribuaient à cette absence de rythme. En fait, après ce premier quart, nous avions davantage de verges négatives provoquées par des pénalités que de verges générées par l'attaque.

- Un peu à l'instar des troupiers de coach Maciocia, notre nouveau botteur de dégagement #10 A. Panverne ressemble à la Rambler de notre grand-père maternel, ça prend un certain temps pour qu'il atteigne sa puissance maximale, mais contrairement au vénérable véhicule, sa puissance est impressionnante!

- Toute une performance en défensive par notre #45 La machine à plaquer J-P Lévesque, son surnom peut sembler péjoratif, mais le gars peut donner une clinique sur la meilleure façon de neutraliser un joueur adverse en mouvement.

- Pendant qu'on est dans la défensive, que dire de #95 P. Lemieux-Cardinal qui a connu samedi sa meilleure rencontre depuis qu'il est habillé en Bleu (ou en anthracite, c'est selon), Avec son 6'5, il était constamment dans les parages de Jacobs qui a dû rêver à son faciès la nuit suivante.

- Parlant des Nonames, c'est tout de même surprenant qu'ils n'aient rien essayé de spécial à ce moment-ci de la saison (on sait que le red Dim était blessé, mais quand même). À deux ou trois occasions, en situation de 3e et une verge, coach Hilaire préférera dégager que de tenter de conserver son attaque sur le terrain.

- Le seul point négatif de la journée fut la blessure au genou de #22 K. Dubois. On sait que les 2 premières saisons universitaires du produit de Momo furent hypothéquées par des blessures aux genoux. Par conséquent, espérons que la blessure de #29 Rythme FM ne soit pas trop grave, car avec le peu d'armes offensives que nous avons, débuter la partie à Québec avec nos 3e et 4e porteurs de ballon amputerait grandement nos chances de ramener le trophée de plywood.

Et maintenant, pour la 7e année consécutive, nous rencontrerons nos sempiternels rivaux de la Vieille Capitale, voyons de quoi est faite cette édition 2019 des Bleus ...

samedi 2 novembre 2019

Demi-Finales - Les entrevues

Ya qques classiques dans la vie: Le smoked meat et les bagels montréalais, le spaghetti boulettes de viande de ma tente Rolande et les entrevues spéciales 5e années lors de la dernière partie annuelle de l'équipe au CEPSUM.

Voila donc, sans tarder en entrevue cette semaine #53 F. Pelletier, #09 JS Bélisle, #32 S. Debrosse-Smith et finalement, #28 F. Joubert.



Merci encore aux joueurs pour leur disponibilité.

On se voit tous la semaine prochaine, dans l'antre du mal, le PEPS de l'Université Laval

jeudi 31 octobre 2019

Demi-finales – À la recherche de l’attaque perdue.


Les jeux sont faits! Rien ne va plus. C’est ce samedi que débuteront les séries dans la Q. La vraie saison comme le cliché le veut. Et pour une deuxième année d’affilée et une troisième fois en 4 ans, c’est les Colocs de la montagne, les Nonames de McGill qui seront les visiteurs au CEPSUM.

Mais contrairement aux années passées, les Carabins n’entrent pas dans les séries avec un vent favorable. Sans parler d’underdog, les contreperformances de l’équipe lors de leurs deux dernières sorties laissent songeur sur leur capacité à pouvoir passer à travers cette partie et d’avoir la chance d’aller soulever la coupe de Plywood dans l’antre du diable la semaine suivante.

La performance sous les standards habituels de la défensive des Carabins lors deux dernières parties a exposé encore plus les lacunes de l’unité offensive à faire avancer le ballon et son incapacité à capitaliser dans la redzone et ce, malgré le changement de quart-arrière.

En 8 parties cette année, les Carabins n’ont inscrit que 144 points. Soit la plus faible récolte depuis leur année de retour dans la LFUQ. Y’a pas à dire, l’arrivée de coach Antoine aura eu l’effet contraire de ce qu’on s’attendait,  à moins que ça ne soit l’instabilité au sein de la OL, ou la faiblesse du recrutement offensif des 3 dernières années, ou l’ensemble de ces réponses.

Mais il reste que parmi tous les scénarios possibles pour les demi-finales, d’affronter les Hommes en rouge reste le meilleur match up possible pour les Carabins. Maintenant plus que jamais puisque  c’est l’ancien porte-étendard de McGill qui est aux commandes de l’attaque.

C’est lors des deux affrontements contre McGill que les Carabins ont eu leurs meilleures performances de la saison, tant offensive que défensive.

Au Percival, le mighty Front 7 avait complément aliéné le jeu au sol des Rouges en le limitant à une simple verge de gain et avaient pourchassé le Red Dimitri qui ne finira finalement pas la partie. L’attaque aérienne avait découpé l’expérimentée tertiaire de McGill pendant que les joueurs de lignes brassaient allègrement A. Seinet-Spalding et ses coéquipiers.

Scénario semblable lors du dernier affrontement au CEPSUM ou le Red Dimitri avait été rabattu 7 fois derrières sa ligne de mêlée et limité l’attaque à un maigre 3 points. Sans être parfaite, l’attaque aérienne avait tout de même généré 227v de gain.

Le fait que le système défensif des deux équipes se ressemble autant et qu’une bonne partie de l’État-major des Rouges soit des anciens Bleus, est peut-être une piste de solution pour comprendre pourquoi les Carabins semblent avoir autant le numéro des hommes de coach Hilaire. La dernière fois que ces derniers ont réussi à marquer un touché contre les Carabins, ça remonte au 26 octobre 2017.

Les Carabins se doivent de profiter de leur supériorité naturelle face à McGill pour reprendre la confiance qu’ils ont perdue au cours de la deuxième moitié de la saison. Le front7 doit profiter de la porosité de la jeune ligne offensive de McGill pour retrouver l’étincelle qui les rendaient si dangereux en 1er moitié de saison. Ils doivent tout faire pour forcer le Red Dimitri à lancer du côté de #24 MA Dequoy pour qu’il puisse, pour une dernière fois peut-être, devant son public, gambader jusque dans la zone des buts avec le ballon adverse.

À l’attaque, le comité de coordonnateurs offensif doit profiter de la visite de McGill pour développer des jeux qui mettront en valeur les qualités athlétiques de son nouveau QA. C’est insensé que l’on ne puisse pas utiliser la force du bras de #16 FPP pour étirer les défensives. Même si l’on a tous des doutes sur la capacité des receveurs d’attraper les ballons loin dans le trafic de la tertiaire, les Carabins doivent justement mettre un doute dans la tête de l’équipe défensive de McGill ainsi que de ceux qui regarderont les bandes vidéos par la suite..

Malgré le soleil, la température s’annonce frisquette ce samedi sur la montagne. Le Comité devra rapidement trouver une solution pour neutraliser le dangereux Seinet-Spalding et permettre au jeu au sol de s’installer tôt dans la partie. S’ils veulent poursuivre en novembre, l’attaque au sol doit retrouver son mordant. Cela permettra de réduire le stress sur FPP mais surtout de limiter les risques de passes incomplètes pour cause de ballon trop dur ou autres excuses du genre.

Plus de 12 joueurs en seront à leur dernier tour de piste au CEPSUM samedi, habillez-vous chaudement et venez les saluer une dernière fois à la maison.


Gros samedi en prévision pour les Montagnards. Pour contrer la fraicheur de la température, des bols de chili bien chauds seront offerts contre contribution volontaire lors du dernier Tailgate St-Houblon des Montagnards présenté par Services Pelletier Gosselin. Arrivez tôt, car les quantités seront limitées.
 De plus, c’est ce samedi, juste avant le début de la partie, que seront remises les Bourses des Montagnards 2019 à deux joueurs des Carabins. Pierre angulaire de la mission de l’Association, la remise de ces bourses n’aurait été possible sans la générosité des membres ainsi que de l’ensemble des contributions volontaires recueillies lors des différents tailgates tout au long de la saison. Les Montagnards vous remercie.


- MdM-



lundi 21 octobre 2019

match #8 - La visite au PEPS - les entrevues

Après une semaine de repos forcée, le micro inquisiteur de MdM est de retour. Les joueurs n'étaient pas très jaseux cette semaine mais nous avons tout de même d'excellentes entrevues du nouveau QA partant #16 FPP, le joueur de ligne O #54 MA Lemay et finalement la machine à plaquer, #45 JP Lévesque.






Merci aux joueurs pour votre disponibilité.

On se revois dans deux semaines pour le début de la vraie saison.

dimanche 20 octobre 2019

Match #8 - Ramassis de notes - Où l'Imagination triomphe

F. Paquette-Perrault ne réussira pas à dynamiser l'attaque montréalaise.
Gros party à l'UL où on fêtait l'équipe d'étoiles du 25e anniversaire du dominant programme de Laval, et pour l'occasion on avait un peu le rôle de faire-valoir, rôle que nous avons assumé pleinement dans la défaite au compte de 16-3 au stade Peps-Telus-Latullippe-Ashton-Canac

Essentiellement, on peut résumer la créativité dans l'attaque du Rouge et Or à 2 jeux: Le petit jeu truqué qui a amené la passe de M. Robitaille et le lob à Dansereau-Leclerc par-dessus la défensive Bleue, ce sont au moins deux jeux de plus que nous.

Si l'on excepte ces 2 jeux, la partie aurait été plus serrée. Mais le manque de créativité montréalais, autant en défensive qu'en offensive a été exposée aux plus de 19k spectateurs présents, empêchant une partie serrée.

Bravo à notre botteur de dégagement #10 A. Panverne (et à celui du RetO) qui nous a permis de conclure la première demie avec un déficit de seulement 10 points. Si on avait remonté la rencontre en 2e demie, c’eût été le "vol de l'année".

On a usé de beaucoup de superlatif pour décrire la défensive des Carabins tout au long de l'année, mais celle du RetO n'en a rien à envier. En fait, coach Fortier pourrait affirmer que sa défensive (avec A. Auclair en tête), qui n'accorde pas de touché, se place bien en avant des Carbs, et nous devrions tous nous incliner en approbation. Par exemple, les Bleus n'avaient de ripostes aux blitz de M. Lavallée qui terminera la rencontre avec 3 sacs à lui seuls.

Donc, une partie un peu plate (ce qui veut dire que nous jouons le jeu de Laval), une performance irréprochable de T. Bolduc qui fait exactement ce qu'on attendait de lui, quelques premiers jeux remportés par les Montréalais, mais pas de "big play" ou d’inattendu qui auraient pu enlever le sourire à coach Constantin et T. Bolduc qui, de toute évidence, appréciaient grandement ce dimanche.

Maintenant, comment faire pour vaincre le Rouge et Or à la Dunsmore en terrain ennemi ? On n'en a aucune idée, mais on espère que coaches Maciocia, Calvillo et Cousineau peuvent en démontrer un peu plus que le spectacle du maigre 3 points offerts dimanche.


jeudi 17 octobre 2019

Partie #8 - Ça passe ou ça casse!



Il fallait s’y attendre. C’était inévitable. À force de jouer avec un couteau, ils ont fini par se couper. Et ici je ne fais pas référence à mon accident lors du tailgate de samedi, mais bien à la malheureuse performance des Carabins sur le terrain gazonné du Stade de l’Université de Sherbrooke.

Depuis le début de la saison, nous parlons de la sous-performance de l’attaque. Depuis le début de la saison, nous soulevons des doutes sur les performances de notre quart partant; sur la qualité et la profondeur du groupe de receveurs,  sur la stabilité de la ligne offensive; sur la sur utilisation de notre porteur étoile #29 Rythme FM.

Finalement, tous nos doutes ont été exposés samedi dernier. Pourtant avare de revirement depuis le 1er quart au Percival, Dim a été intercepté à deux reprises dès le deuxième quart; L’on a eu droit à un festival de ballons échappés de la part des receveurs; La LO peinait à soutenir la pression à trois de la LD inconnue des Verts; Et Rythme FM a vu aussi souvent les thérapeutes de l’équipe qu’il a touché au ballon.

Par contre, contrairement à lors des autres parties de la saison, les ratés de l’offensive n’ont pu être récupérés par la défensive des Carabins. Normalement, quand l’attaque prenait congé, la défensive prenait les choses en main et inscrivait les points au tableau. Normalement, quand l’offensive peinait à faire avancer le ballon, la défensive provoquait des revirements et récupérait le ballon immédiatement. Normalement, les US gagnaient la guerre du positionnement, tant sur les bottés que sur les couvertures. Normalement, les jeux truqués imaginés par Coach By-Ray surprennent l’adversaire. Mais clairement samedi dernier, et dans une plus petite mesure, lors des deux dernières parties, ce n’étaient pas la normalité.

Une telle performance dimanche prochain pourrait être fatale pour la saison 2019 des Bleus.

Lors du 1er affrontement entre les deux powerhouses de la Q, il y un peu plus d’un mois au CEPSUM, les Carabins l’avaient apporté 23-18 dans un autre sempiternel duel défensif.

Avec une performance plus qu’ordinaire, l’attaque des Carabins, motorisée par Rythme FM,
en avait fait juste assez pour permettre d’inscrire deux touchés. Par contre, l’unité défensive avait réussi à complètement museler la grosse ligne offensive toute étoile et par conséquent l’attaque terrestre et ainsi forcer les troupiers de Glen Constantin à les battre par la voie des airs. Ce qu’ils n’étaient clairement pas capables. En effet, le quart S. Chenard quittera le CEPSUM avec une performance de 15 en 32 en plus d’être victime de 3 interceptions et d’avoir été sacqué à trois reprises.

Cette contre-performance a sonné le glas du quart de 5e année et a été  le wakeup call que le Rouge et Or avait besoin pour repartir leur gros moteur diesel. Depuis, c’est le pivot de première année T. Bolduc qui est responsable de l’attaque des Méchants. Bien que statistiquement il ne semble pas faire bien mieux que celui qu’il remplace, il a la qualité première recherchée chez les quarts rougedorés, soit la protection de la balle. Il a permis au Rouge et Or de retrouver ses vieilles pantoufles et son sentiment de supériorité qui l’a toujours caractérisé. Ce qui fait que même quand celui-ci a des sorties difficiles comme face à McGill la semaine dernière, l’équipe peut toujours se reposer sur sa traditionnelle recette de grosse ligne offensive pour bulldozer l’adversaire assisté d'une défensive hors pair pour museler l’attaque adverse.

Espérons que la défaite de la semaine dernière contre le Vert et Or aura le même effet de wakeup call pour les Carabins. Les répercussions se font déjà sentir. Le changement tant souhaité par la fanbase de l’équipe est finalement arrivé! L’annonce a été faite tard mercredi soir, c’est #16 F. Paquette -Perreault qui sera le quart partant pour les Bleus dimanche au PEPS.

Bien que sa prestation de samedi dernier n’ait pas été réellement supérieure à celle de Dim, les qualités athlétiques de FPP ouvrent une section complète du livre de jeu inaccessible depuis 2 ans. La force de son bras permettra enfin de tester le vertical du terrain et la rapidité de ses jambes offre une option supplémentaire qui obligera les secondeurs du Rouge et Or à conserver un œil sur le quart.

Devant un PEPS plein au bouchon de fans galvanisés par les journalistes en manque de « scandale » pour pomper la rivalité entre les deux équipes, sera-t-il capable de dynamiser une attaque qui manquait de conviction?

Est-ce que la D des Carabins sera se redéfinir et redevenir la meilleure contre le jeu au sol au pays. Seront-ils en mesure de neutraliser une fois de plus supposément meilleure ligne offensive au pays et forcer le jeune Bolduc à lancer en direction du #31 B. Lagacé? Quelle belle ironie s’il pouvait avoir une performance comme celle qu’il a eu au CEPSUM.

Car on ne se fera pas de cachette, dimanche, c’est la victoire et rien d’autre. L’objectif c’est la Dunsmore à la maison. L’objectif c’est de disputer le trophée de plywood au CEPSUM. Ça passe ou ça casse! Parce qu’avec les départs de taille qui surviendront à la fin de la saison, jumelés au difficile recrutement des dernières années, c’est possiblement la dernière fois avant un bail où les Carabins auront la possibilité de soulever le convoité trophée sur ses terres.

Ça passe ou ça casse!


Encore cette année, les Montagnards se joignent aux parents des Carabins pour le Tailgate des Bleus organisé par l’unique Annette Boissonneault, mère du non moins unique ancien #8 BCBG. Une formule « pot luck » est proposée. Donc, apportez vos plats et vos breuvages. Un BBQ sera à votre disposition. Arrivez tôt! Finalement, c’est ce dimanche que vous aurez la chance de vous procurer, contre une contribution volontaire, la bière Sur La Montagne brassée pour notre commanditaire, Local Local, traiteur de l’UdM, à partir de houblon et de miel recueilli sur les terrains de l’Université. Arrivez tôt, les quantités sont limitées!

mardi 15 octobre 2019

Partie #7 - Les entrevues

Comme plusieurs le savent déjà, j'ai dû troquer mon micro inquisiteur pour une jaquette bleue d’hôpital samedi dernier à Sherby (Je dois me renseigner à savoir si la CNESST couvre les blessures de tailgate).

Je n'ai donc pu recueillir les commentaires des joueurs après la dure défaite face au Vert & Or. Par contre, Éric Généreux, président des Montagnards aidé de Maxime Croisetière à la caméra, ont saisi la balle au bond et nous ont préparé ce petit post mortem d'après match, directement sur le terrain.



N'ayez crainte, je serai de retour à Québec dimanche prochain.

dimanche 13 octobre 2019

Match #7 - Ramassis de notes - Tu ne peux fuir ton passé...

La nombreuse équipe d'entraîneurs n'avait pas de solution face défis présentés par les Renards - Photo J. Hajjar.
Cuisante défaite des Carabins face au Vert & Or à Sherbrooke au compte de 23-15. Le Maitre du Monde nous avait avisés qu'il s'agissait d'un premier "vrai" match à l'étranger pour les Bleus, et de toute évidence, ils ne s'attendaient pas à tant d'opposition de la part du Renard.

Depuis le début de la saison, plusieurs victoires étaient attribuables à la défensive. Cette fois, la défensive, sans mal jouer, n'apportera pas de points ou de revirement profitable, mettant la pression sur la vulnérable attaque. Et, comme on l'a vu trop souvent depuis le début de la saison, cette dernière ne fut pas à la hauteur.

- Le quart-arrière #3 Dimitri Morand, hésitant, lança 2 interceptions, et aurait facilement pu être victime de deux ou trois autres si G. Ouellet avait patrouillé la tertiaire sherbrookoise.

- Les receveurs échappèrent plusieurs ballons. Un des receveurs échappa un total de 5 passes, un sommet que l'on a jamais vu depuis qu'on suit les Carabins.

- Une ligne offensive qui en arrache en première demie. Laissant la pression parvenir au quart ou étant coupable d'une coûteuse punition pour avoir retenu, lorsque ton équipe réussit le premier jeu.

- FINALEMENT, après 40 minutes de jeu, tirant de l'arrière 20 à 2 avec une attaque qui n'allait nulle part, coach Maciocia se résolut, pour la première fois de l'année, à sortir D. Morand du match... #slowclap... Bien que son remplaçant, #16 F. Paquette-Perrault ne cumula pas des statistiques hors du commun, avec l'aide de ses jambes, il ramènera le momentum du côté des Montréalais, généra 13 points et une fin de match enlevante.

- À peu près le seul point positif en attaque fut la performance du receveur #20 K. Kaya, qui terminera sa journée de travail avec 10 réceptions pour 121 verges. Avec l'absence du #13 p'tit Chabot (commo),  et une sous-utilisation de #29 Rythme FM, le manque de profondeur du coffre à outils fut exposé devant toute la RSEQ.

Du côté du Renard:

- Pour ajouter l'insulte à l'injure,  les 2 piliers de la ligne défensive des troupiers de coach Lecompte, S. Luneau-Piché (blessé) et M. Badra (suspendu) étaient manquant, de plus, lors de la 3e course des Verts, leur porteur de ballon partant (leur #2), S. Béland fut blessé et ne poursuivra pas la rencontre.

- Toute une performance du jeune A, Robichaud, il inspira les siens et mérite amplement cette victoire. Il va faire vivre de bons moments aux partisans des Verts lors des années universitaires à venir.

- Les Estriens, sortant d'un bye week, étaient beaucoup mieux préparés que les visiteurs, trompant ainsi la défensive qui ne savait pas à quoi s'attendre. On imagine aisément que les coaches renardiens, depuis l'histoire J,. Hogan, n'éprouvent aucune difficulté à faire des heures supplémentaires si c'est pour battre les Bleux.

- L'équipe la plus punie du RSEQ n'a écopé que de 5 pénalités pour 30 verges !!!

Un peu de positif en terminant

Le seul point positif  ? La dernière fois que les Carabins ont perdu à Sherbrooke, en 2015, ils terminèrent l'année avec la Dunsmore et poursuivront leur parcours, jusqu’à la Vanier à Québec...et où va être disputée la Vanier cette année?