vendredi 8 novembre 2013

Finale de la Dunsmore - Ce qui n'a pas encore été dit...

Main dans la main - Photo: Domskibum
Beaucoup a été écrit, diffusé et commenté sur la finale de la Dunsmore attendue, demain en banlieue de Lévis, entre le Rouge et Or de l'Université Laval et les Carabins de l'Université de Montréal.

Également, plus tôt cette année, on a aussi analysé  à deux reprises les forces s'affrontant, alors voici quelques pensées originales (on l'espère) sur l'évènement, que nous désirons partager.

Une fausse impression de déjà vu
On a souvent l'impression qu'une Dunsmore au PEPS-IngDirect-Latulippe-Ashton opposant les Carabins et le Rouge & Or est un classique qui revient annuellement en novembre. Pourtant au contraire, depuis 2006, donc en 8 possibilités, ce n'est que la troisième fois que ces deux antagonistes croisent le fer.
 

Compter 20 points
Selon toute vraisemblance, pour espérer l'emporter on va devoir compter une vingtaine de points. Et ce ne sera pas une sinécure. Si on excepte le match contre Bishop's (où ils l'avaient complètement échappés), et le retour sur le placement manqué de #24 A. Pruneau (au match #4), la défensive des bicolores dorés n'ont concédé que 47 points en 7 matches à leurs adversaires, soit une moyenne sous les 7 points par rencontre.

Pour espérer l'emporter sans #8 Rotrand, et avec #1 Swisskinfe Erlington et #88 M. Davidson (s'il est habillé) amochés, nous allons avoir absolument besoin de toute une partie de #27 Crazy-Lauzon et d'une ligne offensive qui va jouer comme s'il n'y avait pas de lendemain. Un jeu en unité spéciale ou encore un ou deux revirements ne nuiraient surement pas à l'atteinte de l'objectif.

Une odeur de travail à finir
On sait qu' A. Nadeau-Piuze et O. Fréchette-Lemire à la fin de leur éligibilité sont restés dans le giron des Carabins en tant qu'entraineurs spécialisés, mais on a de plus remarqué tout au long de l'année une présence jamais vue des anciens qui se font discrets, mais qui suivent l'équipe, font du vestiaire avec leur ex-coéquipier, leurs prodiguent des conseils de temps à autre... On parle de J. Beaulieu-Richard et de quelques autres qui ont disputé leur dernier match universitaire l'an dernier.

On peut également songer à #57 A. Rousseau-Saine qui est revenu non seulement dans le giron, mais également dans le Bleu uniforme pour donner un coup de main au sprint final...

Il y a une odeur d'inachevé avec cette cohorte de l'année dernière qui a vu ses espoirs s'anéantir cruellement en 12 minutes au CEPSUM en novembre 2012, et on sent qu'ils n'ont pas encore fait leur deuil du statut de joueur pour le troquer en celui de partisan...

Pour le reste
Il y a "jouer pendant 60 minutes", "provoquer des revirement", "dominer physiquement les lignes",  "exécuter le plan de match",  "la difficulté d'en gagner 3 consécutives", "jamais deux sans trois" et "profiter de ses chances"...

Maintenant, trêve de bavardage et let's play ball!


lundi 4 novembre 2013

Demi-finale de Dunsmore - Les Bucoliques Entrevues

Étais-ce la victoire? Ou le bucolisme des lieux, mais les entrevues sont très relaxes cette semaine. On désirait interviewer #66 O. Quévillon, mais celui-ci nous a "imposé" ses coéquipiers de la ligne... Qu'à cela ne tienne, le Maître du Monde a relevé le défi de contrôler tout ce monde dans les entrevues. En plus, nous avons droit à #73 W. Desriveaux et notre nouvel étoile  RSEQ #18 A. Dupuis en plus de quelques caméos.

Comme à l'habitude, Domskibum était à la caméra et au "soufflage" ainsi qu'au montage.



Bon visionnement


dimanche 3 novembre 2013

Demi-finale de Dunsmore - Ramassis de notes - La oline s'est levée

La oline ouvrant le chemin à Crazy-Lauzon - Photo Domskibum
Lors de notre game preview, nous avions souligné les mérites individuels des membres de notre ligne offensive et l'importance de jouer en équipe pour donner une chance aux Carabins de gagner. Ils ont répondu à l'appel, et de belle façon.

Les deux premiers jeux ? Une petite passe dans le flanc pour un gain de 11 v. et une course au centre au même Swissknife Erlington pour un gain de 10v., le ton était donné pour la suite...

Parlant de ligne offensive, #64 R. Giguère prenait la place de #56 L. Constant, que l'on a pas vu de la rencontre. Le farouche centre #66 O. Quévillon nous a confirmé que bien qu'il en était à sa 4e année, son éligibilité étant épuisée. On se retrouve donc avec 3 olines finissants.

Notre quart partant #15 P-L Varhegyi, sans être exceptionnel a bien fait. Il a manifesté une belle présence dans la pochette. Même si sa ligne offensive a fait du bon boulot, il a aussi aidé son sort en n'étant victime d'aucun sac. Lorsque que confronté à la pression à la pression il repérait rapidement son receveur hot ou partait à courir sans hésiter, choses que l'on lui reprochait lors des dernières semaines. #4 G. Cousineau a mené une belle drive lorsqu'il est arrivé en relève au poste de pivot au début du 4e quart. On aimerait tellement qu'il canonne toutes ses passes avec la force dont il est capable, surtout lors de passes plus horizontales.

On a beaucoup parlé de l'inefficacité de J. Heather ; on peut aussi attribuer cela à l'excellence habituelle de la ligne défensive, mais on doit aussi relever les schèmes de couvertures de la tertiaire montréalaise qu'il n'a pu solutionner. Les passes de plus de 15v. des Pourpres étaient une aventure à toutes les fois, et souvent il y avait davantage de chandails Blancs que Mauves au point de réception.

À la surprise de tous, au début du 3e quart, coach Mackey choisit de le remplacer par l'imposant S. McDonald qui fit bien meilleure figure dans les circonstances.

Quoi dire de A. Fox ? Impossible de l'arrêter au premier plaqué, même #41 By-Ray n'y arrivera pas. Il manifeste une énergie qu'on a rarement vu chez un joueur de football de la LFUQ. On aurait dû l'utiliser davantage en première demie. Le suivre sur le banc était aussi sinon plus divertissant que le suivre sur le terrain.

Belle décision de coach Maciocia d'aligner #73 W. Desriveaux au poste d'ailier défensif. Sa rapidité prenait en défaut à tous coups son vis-à-vis un peu lourdaud. Le seul hic, c'est qu'en contournant vers l'extérieur, ça lui faisait beaucoup de millage pour rejoindre le quart. Une fois, on pense qu'on l'a vu faire deux tours autour du quart arrière (sic). Donc pour le quart adverse, ça devenait un élément perturbant dans son champ de vision. Il terminera sa journée avec un sac et un torticolis à J. Heather.

Nos porteurs: #27 Crazy-Lauzon est un work horse, tu lui donnes le ballon, et il fait aller ses jambes, jusqu'à ...
On a vu qu'avec de belles ouvertures Swissknife Erlington est un coureur plus gracieux,  meilleur feinteur. On s'approche d'un duo rock'n roll.
Lorsqu'employé au 4e quart, le porteur Jr Bien-Aimé semblait moins CIS-ready que les deux autres.

La défensive en général: On leur lance globalement un immense bouquet de fleurs avec un petit plus à la tertiaire qui était partout samedi. Un petit mot pour #9 F. Yansane qui domine tellement les receveurs qu'il couvre que depuis son arrivée avec les Bleus, on a l'impression que les zarbitres lui lancent sans cesse des mouchoirs d'interférence non justifié. Un peu comme s'ils tentent d'égaliser les chances d'un grand midget qui jouerait avec des bantams. Sa taille, sa force et sa vitesse en font un athlète tout simplement supérieur.

Nos blessés: #8 Rotrand nous a confirmé qu'il ne serait pas de retour la semaine prochaine. #88 M. Davidson qu'on a pas vu de la 2e demie, terminera la rencontre en habit de ville. #1 S.T. Erlington a également terminé sa journée de boulot très tôt. On a aperçu #32 N. Dubeau qui n'a plus sa botte de marche. #37 N. Gauthier qui effectuait un retour semblait aussi avoir de la difficulté avec sa cheville à la suite de la rencontre. Il nous a exhibé sa belle vitesse lors d'un retour d'interception en fin de match.

Et maintenant, What's next?


samedi 2 novembre 2013

Demi-finale de la Dunsmore- Les Liens

#2 A. Coady volant au devant du botteur M. Paquette - Photo Domskibum
Convaincante victoire des Carabins cet après-midi au Coulter Field de Lennoxville au compte de 51-8. Les troupiers de coach Maciocia ont dominé les porteurs du Pourpre sur les 3 phases du jeu.

Voici les liens que l'on a retrouvé:

Sébastien Lajoie -La Tribune : Les Carabins trop forts pour les Gaiters

Mathieu Dauphinais - Comm. des Carabins : Les Carabins écrasent les Gaiters 51-8 et retrouvent le Rouge & Or en finale québécoise

 Et n'oubliez pas de poser vos pneus d'hiver....

jeudi 31 octobre 2013

Demi-Finale de la Dunsmore à Bishop's

P-L Varhegyi et la oline n'auront pas E. Ngoyi devant eux - Photo Domskibum
Le 7 novembre 2009, dans une demi-finale de Dunsmore au CEPSUM, J. Heather remplaçait le quart J. Andrews, blessé, à pied levé et prenait les rênes de l'offensive Bishopoise qu'il ne relâchera plus pour les 4 années suivantes.

Au cours de son baptême LFUQien à Montréal, malgré quelques rares éclairs, il ne fut pas un facteur dans la rencontre, son équipe s'inclinant au compte de 45-15. Cette partie fut la dernière de Marc-O à Montréal et surement l'une de ses plus satisfaisantes.

Maintenant ce n'est plus une verte recrue mauve, mais plutôt un recordman SIC pour le nombre de verges par la passe, au sommet de son art qui va tenter de prendre sa revanche finale, mais cette fois sur ses propres bucoliques terres estriennes.

De l'autre côté, la défensive des Bleus va devoir tenter de le museler, ainsi que son fougueux receveur numéro 1 A. Fox, son bénéficiaire de plus de 1000 v. par la passe cette année.  Leur train d'enfer a dynamisé les faux alligators et leur a ainsi permis de pouvoir accueillir leur premier match éliminatoire à domicile depuis 1994. J. Heather avait 4 ans à l'époque.

Rappelons que A. Fox est le même joueur impétueux qui avait déclaré en gros plan aux caméras de Rad-Can il y a deux ans en parlant de la défensive des Carabins:
" Ne me couvrez pas à un contre un, je vais vous brûler à toutes les fois".
On va bien hâte de voir si #24 A. Pruneau a quelque chose à dire là-dessus.

"L'autre" Purple Jesus
La clé pour la défensive Bleue sera évidemment de répéter les efforts du premier match de la saison entre les 
deux équipes, essentiellement de presser et de plaquer J. Heather pour qu'il soit le moins à l'aise possible. Les Guêtres ont surement pratiquer des jeux rapides de timing toute la semaine pour tenter d'apporter une esquive à l'agressive défensive de coach Maciocia...

Du côté de l'attaque, la clé sera notre ligne offensive. On ne peut comprendre qu'une ligne composée d'étoiles, de vétérans et de prospects CFL comme #57 A. Rousseau-Saine, #60 Marc Glaude, #66 O. Quévillon, #56 L. Constant et #67 D. Foucault ne puisse dominer physiquement la ligne défensive des Pourpres. Ce faisant, ils pourraient ouvrir le chemin pour #32 Crazy-Lauzon ou donner du temps à #15 P-L Varhegyi pour faire quelques passes assassines...et pourquoi pas à #88 M. Davidson qui s'est fait bouder comme étoile RSEQ.

Une des clés du match pour les Carabins sera de rivaliser, sur les 3 unités, avec l'intensité physique des 21 finissants des Guêtres pour démontrer qu'ils veulent gagner ce match au moins autant qu'eux. De mémoire, on ne se souvient pas qu'une équipe dans la Conférence Québec ait eu un nombre si élevé de finissants. En moyenne, une bonne année, une équipe peut en avoir une dizaine dans ses rangs.

Bon match, et venez encourager nos Bleus en personne, ils auront besoin de notre soutien.

mercredi 30 octobre 2013

Recrutement 2014, c'est un départ!

Notre extrêmement populaire page de recrutement 2014 a été mise à jour et le fichier Excel rattaché témoigne des prospects attendus pour 2014.

Alors, on vous invite à aller y jeter un œil pour être bien au fait des enjeux et des joueurs entourant le recrutement 2014.







mardi 29 octobre 2013

Match #8 - Les entrevues

Match #8 - Les entrevues
Pas une semaine facile pour les intervieweurs et les interviewés.

Le problème pour un blogue de partisans, en comparaison de journalistes traditionnels, c'est que nous sommes toujours un peu émotionnellement impliqués avec l'équipe et les joueurs. Alors, ce n'est pas toujours évident de garder le ton juste et de laisser les joueurs s'exprimer. Nonobstant tout ça, les entrevues sont très bonnes et nous révèlent un peu plus sur l'équipe et les joueurs.

Un remerciement particulier aux joueurs qui ont accepté d'affronter le micro du Maître du Monde après une telle défaite. Ceux-ci sont: #41 Byron By-Ray Archambault, #67 D. Foucault et #12 F. Prévost.



Bon visionnement, et n'oubliez pas que Domskibum fait la technique.


lundi 28 octobre 2013

Match #8 - Ramassis de notes - Faut pas perdre l'avance.

Crazy-Lauzon devient soudainement le joueur le plus important des Carbs
Un petit ramassis de notes condensé cette semaine, car le recrutement 2014 nécessite notre attention.

Les positifs:

#82 F. Ménard-Brière tenait tête à B. Bédé, une 1re année (wow). Avec la perte probable de B. Bédé à la fin de la saison, coach Constantin doit prioriser son botteur de dégagement pour le recrutement 2014 compte tenu que Montréal et Sherby sont bien nantis en jambes pour quelques années...

Bravo aussi aux unités de couverture qui ont été sans failles.

Les négatifs

Tout comme l'an dernier contre Sherbrooke, lorsque les Bleus perdent l'avance en 2e demie d'un match, ils paniquent! On prend des punitions stupides, notre défensive devient soudainement incapable d'arrêter la course... On va peut-être devoir un jour faire une remontée pour comprendre que ce mot existe dans le dictionnaire, particulièrement à domicile.

L'attaque

C'est incompréhensible que ça semble si laborieux au 8e match de la saison. Des receveurs qui tournent du mauvais côté à la fin de leur tracé, un quart qui semble souvent mêlé, une attaque qui semble incapable de réagir face au blitz, une ligne à l'attaque qui est pour le moins irrégulière. La caractéristique la plus nuisible de l'attaque cette année, sauf à quelques rares occasions au sol, c'est d'être incapables d'établir un quelconque rythme.

À la fin de la saison, il va falloir se poser la question si les talents de nos meilleurs instructeurs sont disposés de la façon la plus adéquate pour l'équipe.

Les quarts

La grosse différence que nous avons vue entre les 2 quarts s'opposant est essentiellement la présence dans la pochette/ jeu de pied. A. Skinner semble à tout moment, sans même regarder savoir d'où provient la pression: il monte dans la pochette protectrice, fait légère feinte à droite ou à gauche pour tromper le défenseur qui fonce sur lui (même avec un DB), sans perdre ses receveurs de vue. Lorsqu'il va améliorer ses passes en mouvement, il va être très difficile à arrêter.

De son côté, #15 P-L Vareyghi a de la difficulté à conjuguer avec la pression adverse, on l'a vu souvent précipiter ses passes lorsqu'il avait du temps, et parfois tomber dans les mains du défenseur adverse sans que celui-ci ne provienne de son angle mort.


Le jeu
Photo Domskibum


Sur la fameuse passe de A. Skinner à #18 F. Lechasseur qui fut le point tournant du match et qui a été discuté ad vitam aeternam dans les commentaires des billets précédents, on ne comprend pas, mais vraiment pas pourquoi #38 Jordan R. a cessé complètement de courir avec son receveur à mi-chemin du tracé, sans que celui-ci ait fait une feinte. Brain fart, crampe à la jambe??

Les zarbitres

Resteront toujours les zarbitres, mais c'était quoi le problème à toujours placer le ballon au mauvais endroit après un jeu? On a dû perdre 2-3 premiers jeux à cause de ça.... Ce n'est pas comme si on en avait de trop des premiers jeux.

Observation

On regardait #44 du R & O jouer, S. Gauthier, ce jeune a de la graine de Max Caron. On ne serait pas surpris de le voir faire l'équipe d'étoiles dans les prochaines années.

Nos porteurs de ballon en voie d’extinction

#8 Rotrand est toujours incapable de jogger, #32 N. Dubeau se déplaçait une bottine de marche et une canne à Percival la semaine dernière et #1 Swissknife Erligton était amoché à l'issu du match (bien qu'il nous a assuré qu'il serait en poste à Bishop's)... Espérons que #27 Crazy-Lauzon va pratiquer avec un chandail rouge cette semaine tout en se nourrissant avec beaucoup de fibres.

La photo d'en-tête est de Domskibum.