vendredi 12 octobre 2012

Match #6 - Les entrevues

Désolé d'être si tardif, mais notre réalisateur a préféré assister aux séries éliminatoires de Baseball à New York que de travailler sur les entrevues.

Il va passer au bureau à son retour!

Une petite mise en situation, immédiatement après la rencontre 80% des joueurs des Carabins ont retraité au vestiaire, frustrés et amers de la performance de leur équipe. #53 A. Stropiano et #7 D. Ménard sont restés sur le terrain et ont bien voulu nous accorder des entrevues même si ça devait plus ou moins leurs tenter. Surprenamment, ça a généré un ton et une qualité d'entrevue où l'émotion et la raison s'entrelacent. Le résultat est très intéressant:



jeudi 11 octobre 2012

Match #7 | Tout sera dans le départ

Le chiffre magique

Nous y sommes, le match tant attendu au CEPSUM. Cependant dans l'esprit du partisan moyen, on ne croyait pas que nous aurions un tel mur à franchir. 20 points à combler face au Rouge & Or n'est pas un exploit qui a été accompli souvent par le passé... Cependant, les Carabins l'ont fait, au CEPSUM en 2009.

Pourquoi le 20 points et pas la victoire? Parce que la victoire en deçà de 19 points serait l'équivalente d'une victoire morale... Mais rien de plus.
On se souvient qu'en 2009 et 2011 nous avions vaincu les bicolores dorés au CEPSUM pour ensuite s'écrouler en finale du Dunsmore au PEPS de Qc city. Et à voir la performance des Carabins dimanche dernier, nous n'avons pas réellement confiance que les Carabins puissent briser la séquence de victoire consécutive à domicile des parfaits troupiers du général Constantin. De là l'importance de disputer la Dunsmore à domicile.

Météo
Tel qu'on l'avait souligné dans notre billet précédent, la météo sera un élément clé pour nous permettre de mettre le ballon dans les airs et faire avancer les chaines. Heureusement, la température s'annonce fraîche ( 9 degrés), ciel variable, mais sans pluie et des vents de 20 km/h. Rien pour nuire à notre Roux, il faudra seulement enfiler nos combines afin de pouvoir l'encourager pendant 4 quarts.

Les joueurs clés
Du côté des portes-couleur de la cité de Champlain, le joueur qui est un poison possédé quand il affronte les Carabins est le DL #45 A. Gascon-Nadon. Il est censé être blessé, ou du moins pas en grande forme, mais il a dominé tous les joueurs pendant qu'il était sur le terrain dimanche dernier.
En contrepartie, du côté des Carabins, tel qu'on l'a vu dimanche, la o-line devient définitivement l'unité clé qui devra restreindre AGN et en même temps pouvoir donner un peu d'espace à #8 Rotrand Sené en bloquant efficacement leurs opposants et #3 F. Plesius au 2e niveau.

C-A Sinotte démontre de façon non équivoque les problèmes éprouvés par la ligne offensive dans sa démonstration vidéo de la semaine. On voit même un jeu à 36 secondes où seulement 3 d-lines Noirs parviennent à sacquer notre quart qui lui compte 6 joueurs en protection(!?!)... Ne laissez pas vos enfants regarder ça sans supervision, c'est dur pour le coeur des partisans Bleus. Quand les instructeurs des deux équipes disent qu'il faut être physique sur les lignes, référez-vous à ces images pour en comprendre le sens.
On trouvait que #7 D. Ménard et #40 J-S Blanc était souvent dans le kodak lors du dernier match, mais on n'a pas vu #52 M. Girard aussi souvent que dans plusieurs matches plus tôt cette année. Sa présence au centre de la ligne défensive se doit d'être dominante.

Les blessés
À l'exception de A. Boucher du R & O, qui s'est vraisemblablement fracturé la clavicule, il semble qu'on aura pas mal droit aux mêmes joueurs que la semaine dernière. On espère, avec peu d'espoir, que #55 S. Légaré se joigne à la ligne offensive.

D'un autre côté, on a vu plusieurs joueurs des bicolores dorés sortir du jeu avec différentes blessures mineures, notamment #11 G. Rioux, #63 P. Lavertu, J-A Bernier et l'incontournable #45 A. Gascon-Nadon. Ce qui nous laisse prétendre que plusieurs de nos opposants ne sont pas au sommet de leur forme.
 
Le départ
On jaserait hors-saison avec coach Maciocia et ce spécialiste de l'offensive ne paniquerait surement pas devant la possibilité d'inscrire une trentaine de points (il est certain que le R & O va marquer une dizaine de points) en 60 minutes de jeu. Donc, malgré l'handicap, le sablier rempli de sable lui donne le temps de courir ou de passer selon ses préférences du moment. L'important c'est qu'il grignote l'avance pour ne pas avoir plus d'un touché de différentiel à la demie afin de garder son unité offensive bidimensionnelle, surtout en ayant le meilleur RB de la conférence sous la main.

Lorsqu'on parle de départ, il faut être également pratique et comprendre que si le R & O est le premier à s'inscrire au pointage avec un touché, tout espoir de combler le différentiel deviendrait futile. Le match ne serait plus qu'un faire-valoir destiné à se bâtir une confiance dans le cadre d'une Dunsmore disputée sous l'oeil du Napoleonesque maire de Québec city.

Plus les Carabins peuvent contraindre le différentiel rapidement, plus la foule va s'enthousiasmer et risquer de provoquer des erreurs chez les visiteurs ainsi stressés et d'entrainer un éboulement d'erreurs, tel qu'on l'avait connu en 2009.

L'impondérable
Pour terminer avec un tel différentiel, le Carabins auront besoin de revirements, de gros jeux et peut-être un peu de chance, un botté bloqué, un long snapper qui en envoie une trop haute ou trop basse à son botteur. Une échappée d'un retourneur... un genre d'erreur qui coûte 7 points. Évidemment tout ça sans en concéder soi-même...

Une grosse commande attend les Gris et Bleus qui étrenneront leurs nouveaux uniformes. Seront-ils capables de relever le défi et regagner leur honneur qui a été sérieusement écorché dimanche dernier?

Ailleurs dans la ligue
Très intéressant samedi après-midi où les matches thématiques se poursuivent.

La Coupe du maire à Sherby, où on commence à parler d'une rivalité plus sérieuse d'année en année. Les Vert & Gris reviennent crinqués d'un blowout à Loyola, où ils ont réussi leur premier touché au sol de la saison et Jay "The Messiah" Roch a distribué ses ballons comme un père Noël le 25 décembre. On s'attend à une très belle foule dans la ville qui a vu son directeur sportif quitter pour l’ennemi en pleine saison. En résumé, depuis les 3 dernières semaines, les troupiers de coach Lessard ont disputé un match serré à Montréal, se sont fait blowouté à domicile (Laval) et ont lavés les ConUnistes la semaine dernière.

Les Mauves de leur côté affichent leur irrégularité coutumière, s'étant incliné devant McGill la semaine précédente. Si J. Heather a du temps pour décocher ses passes, on pourrait avoir un match serré, sinon avantage Université de Sherbrooke.

Dans le cadre du homecoming à McGill, dans la cadre de la 44e Shaughnessy Cup contre une équipe ConUniste avec un moral gazeux et un alignement fuyard, on croit bien que les Original Red qui ont inscrit 34 points en attaque la semaine dernière vont s'imposer devant leurs confrères étudiants. Les plus beaux signes étant la tenue de leur pivot J. Collin qui montrait des signes du prodige de 2009 ainsi que de L-A Guimont-Mota qui a affiché des courses de plus de 4v. Rappelons que McGill n'a pas vaincu son homologue anglophone montréalais depuis la Dunsmore de 2002!!!


mardi 9 octobre 2012

Le 3e uniforme, le Gris et Bleu

Talk is cheap, alors appréciez:




Notez aussi le nouveau logo symbolisant le campus de Montréal...

Un Youtube pour vous permettre de mieux apprécier:
https://www.youtube.com/watch?v=SH2bBN335Gs

et puis, toute partisanerie de côté, on aime ou pas?




On vous donnera notre opinion dans les commentaires, mais une chose est certaine, plus on le regarde, plus on l'aime...

Addenda: Tiré du communiqué des comms des Carabins:

En plus des uniformes et des casques des joueurs, d’autres actions seront mises de l’avant pour faire connaître cette nouvelle signature, faisant des Carabins les tous premiers ambassadeurs de Campus Montréal. Soulignons entre autres les vêtements des entraîneurs et le centre du terrain du Stade du CEPSUM, maintenant à l’effigie de Campus Montréal. Également, les 450 étudiants-athlètes des 19 équipes des Carabins recevront des vêtements identifiés afin de véhiculer sur le campus cette image de marque.
et également:
Soulignons la collaboration des compagnies Adidas, pour les vêtements, et Schutt, pour les casques, qui ont fourni les items dans le cadre de leur partenariat avec les Carabins.


Belle initiative de remettre des vêtements à  ces couleurs à tous les athlètes-entraineurs des Carabins. On s'attend à ce que le cadeau des détenteurs de billets de saison (qui sera remis le 13) soit aussi relié aux nouvelles couleurs et à l'effort promotionnel "Campus Montréal".
 

lundi 8 octobre 2012

Match #6 - Ramassis de notes | On en a notre claque de l'exécution

Ce n'était pas la bonne façon de faire avancer le ballon - Photo: Domkibum
Succinctement, lors de nos 5 dernières visites à Qc city, nous avons marqué: 11, 7, 14, 8 et 7 points. Impossible de gagner avec si peu de points. On peut dire ce qu'on veut sur l'exécution, mais elle sera toujours un peu déficiente.

Ce qu'on a surtout vu, c'est une offensive sans imagination qui a joué des jeux que Laval avait bien vu et analysé en vidéo et qui savait exactement comment réagir devant chacun d'eux.

Malgré que coach Maciocia avait mentionné qu'il voulait répartir ses passes également à son personnel de receveurs de passes pour éviter d'être trop prévisible. Dimanche, 14 des 23 passes ont été attrapées par #6 A. Ndao et #88 M. Davidson. Tous les ballons au sol ont été porté par Rotrand, sauf les courses du #10 A. Nadeau-Piuze, évidemment.

On aimerait rappeler le jeu qui a fait la différence lorsqu'on a battu Laval au CEPSUM l'an dernier, c'était par un flea-flicker provenant de nulle part du Roux à #5 P. Enchill qui a lancé le ballon le plus loin possible à #80 F. Leclerc.

On va le dire et le répéter, pour battre les Noirs & Noirs, il faut les surprendre, casser la prévisibilité. Lorsqu'on réussit à faire ça, toutes les fois, on sent la panique gagner les rangs ennemis. Et on peut apprécier en effet secondaire voir J. Éthier engueuler S. Lévesque.

Revenons au match

- Tout ceux qui anticipaient les punitions comme le facteur-clé dans le match ---> You're out.

- Tout ceux qui anticipaient les revirements comme le facteur-clé dans le match ---> You're out.

Le facteur clé?

Une de nos série type:

- Remise à #8 Rotrand qui gagne de peine et de misère 2v. en courant au centre. 2e et 8
- Petite passe par-dessus la ligne à #88 M. Davidson, qui se termine pourchassé par Fredo, M. Masseau et une bande d'affamés, 7v. 3e et 1v.
- On remet le ballon au Roux qui fait une faufilage du quart en tentant de se frayer un passage parmi les mastodontes noirs. PREMIER JEU CARABIN.

On finit par botter sur la série suivante suite à un manque d'exécution.

Bravo!  Nous terminerons le match avec 20 premiers jeux contre seulement 14 pour Laval... ça nous fait une belle jambe!

Une série type du Noir & Noir

- 6 receveurs sur la ligne, on dirait qu'ils bougent tous en même temps. On voit nos DBs courir un peu partout, comme des chiens renifleurs paniqués de la douane , en tentant de se positionner. Le ballon se lève, il y a 2 receveurs complètement libres, T. Grenon lance le ballon au plus éloigné à 20v. et celui-ci gagne un autre 20 v. avec ses jambes... Le ballon vient d'avancer de 40v. PREMIER JEU LAVAL.
  
 Des points positifs

- Belle performance des secondeurs #50 J. Beaulieu-Richard et de #41 By-Ray.

- Plusieurs partisans bougonnent contre #37 N. Gauthier. Mais à ce qu'on se rappelle, les demis de coin A. Pruneau, J-R Jules, H. Mahmoudi, J-G Clermont, en ont tous laissé passer lorsqu'ils sont à un contre un, ça va arriver. On a trouvé que N. Gauthier s'est bien comporté par la suite en restant dans son match et à fait quelques beaux plaqués.

- Notre botteur #17 J-D Chevalier a accompli ce qu'il avait à faire: Une moyenne de 33,5 v. par botté à sa première présence dans le stade le plus hostile au Qc pour un Carabin. Ses bottés ont tous été dirigés dans les coins et pratiquement aucun gain n'a été concédé en retour de bottés.

Les blessés

C'était un match tough. On ne serait pas surpris d'apprendre que des joueurs de chaque côté ne seront pas à leur poste samedi. De plus, c'est une pause de 6 jours, donc moins de repos. On a jasé avec #55 S. Légaré qui a grandement manqué à la o-line des Bleus. Sa blessure est une entorse à la cheville, il marche sans béquille, mais boite. Il ne nous apparaissait pas particulièrement optimiste en vue d'un retour au jeu samedi prochain. Il nous a confié que lorsqu'on le voyait frapper le sol de frustration immédiatement après sa blessure à ConU, ce n'était pas tant la douleur que le fait de savoir qu'il ne pourrait pas jouer contre Laval.

On recherche 
Quelqu'un a vu notre passe au centre du Roux à #12 F. Prévost ou à #3 JCMP qui avait beaucoup de succès lors des 2 dernières années? On ne l'a pas encore vu en 2012.


Conclusion
Avec les 19 points de différentiel nécessaires pour pouvoir tenir la Dunsmore à Montréal, le partisan des Bleus doit maintenant accrocher des chapelets sur sa corde à linge. En effet, nous sommes à la mi-octobre et il est possible d'avoir une température pluvieuse avec des vents de 40-50 km/h. Avec un quart weather-sensitive, il nous sera virtuellement impossible de combler cet écart.



jeudi 4 octobre 2012

Match #6 - C'est une partie de 60 minutes

La D-line doit stopper la course des Noirs & Noirs tôt - Photo:  Domskibum
Le fameux cliché se transformera en vérité divine dimanche prochain. Mais tout d'abord, mettons la table;  plusieurs partisans et journalistes s'énervent toutes les zones érogènes de leurs corps en décrivant les enjeux de la rencontre à venir, mais l'objectif n'est pas la première partie de la série, mais bien la dernière. Obtenir le match de la Dunsmore à Montréal serait un bel avantage. Mais, rien n'empêche que ce match se tienne à l'ombre du Mont-Royal même dans l'hypothèse d'une défaite au stade PEPS-PUBLICMOBILE-SSQASSURANCES-ASHTON à la condition que le résultat du match ait un différentiel "gérable". De là l'importance de jouer le plus intensément possible jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de temps au cadran, et ce peu importe qui mène au très beau tableau indicateur (bien qu'un peu petit)des locaux.

À noter que dans ces conditions, une équipe qui entreprend une rotation de son personnel tôt dans le match pourrait être récompensée vers 16:30...

Pour votre information, si la différence est de 7 points ou moins, nous reviendrons à Montréal en chantant "Pink House" (c'est la couleur du mois après tout) de John Cougar Mellencamp dans l'auto sur le chemin du retour.

L'attaque
L'analyste de Rad-Can C-A Sinotte a tellement bien décrit la bataille des lignes qu'il serait présomptueux pour nous de tenter de renchérir. Disons qu'aucune de ces deux lignes n'a affronté de défi de cette ampleur jusqu'à maintenant cette année.

On aimerait cependant mettre l'emphase sur nos receveurs #88 M. Davidson (le meneur dans les all-purpose yards dans la LFUQ) ainsi que #6 A. Ndao. Laval n'a jamais réellement affronté de receveurs avec une telle vitesse, du moins de notre part. Bien que les secondeurs de Laval soient de première classe, on estime qu'ils pourraient éprouver de la difficulté si on réussit à leur isoler avec ces rapides receveurs.

On poursuit aussi notre fixation sur les passes dans le flanc ou comme dépanneur à #8 Rotrand Sené qui pourraient confondre la défensive du général Constantin avec tant d'armes à tenter de contrôler.

En défensive
Nous n'avons pas vu une ligne offensive retenir la DL et le blitz des Bleus depuis le début de l'année, même pas pendant un quart. On ne croit pas que celle du  rédempteur Éthier puisse le faire non plus, mais elle devrait donner légèrement plus de temps à T. Grenon que les autres quarts que nous avons affronté.

Un des jeux clés des Noirs & Noirs sera surement la passe latérale au dangereux M. Norzil contre l'un de nos demis de coin recrue (#9 F. Yansane ou #37 N. Gauthier) qu'on risque de voir souvent pour contrer le blitz Bleu. Lorsqu'il portait le Rouge de Vanier, nous avons vu M. Norzil en porter quelques-unes dans la zone des buts avec cet exact même jeu. Il sera important pour nos corners de ramener le marchand de vitesse à l'intérieur et de le plaquer rapidement.

D'un autre côté, si cette passe peut être interceptée, elle signifie pratiquement un touché, car le défenseur se retrouve avec le chemin vide.

Les Unités Spéciales
Bonne nouvelle, il n'y a pas de prévision de vents "perturbant". Dans un match où toutes les verges et tous les points comptent, nous partons derrière avec nos botteurs #17 J-D Chevalier / #39 Jack Bauer contre l'exceptionnel B. Bédé qui semble avoir retrouvé son mojo.

Nos unités de couvertures devront être exceptionnelles, particulièrement sur les retours de G. Rioux pour éviter de donner des verges ici et là qui pourraient nous couter cher à la fin.

Les impondérables
La grande raison du succès exceptionnel de Laval à domicile est sa propension à ne jamais se battre soi-même. On ne commet que très peu de revirements, et lorsqu'on en fait, ils sont au centre du terrain. Jamais les punitions ne sont couteuses et on a toujours l'impression que le temps est de leur côté (demandez à Sherby et à ConU).

La foule est nombreuse et bruyante, et on craint un peu pour nos recrues A. Ndao, nos deux demis de coins recrues et particulièrement nos deux botteurs avec leur rôle exigeant du timing, qui vont devoir composer avec la situation pour la première fois de leurs carrières naissantes. On a vu la semaine dernière, J-D Chevalier effectuer tous ses bottés de dégagement dès que l'arbitre moulinait son bras, sans même faire de décompte... possiblement qu'il répétait pour cette semaine.

Les Carabins s'amènent avec le plus de pénalités de la conférence et le R & O, le moins. Comme à l'habitude surveillez le trash talk entre les joueurs sur le terrain, ça pimente les relations...

Conclusion
En fait, ce n'est pas la guerre, mais une bataille.


Ailleurs dans la ligue
Ça débute déjà demain ce soir par le Turkey Bowl qui oppose Bishop's à McGill (disponible sur SSN Canada), une reprise du match de la semaine dernière, au Percival cependant. Contre toute attente, le porteur Mauve M. Burke est le 2e meilleur porteur de la conférence et offre une alternative au bras droit du pivot J. Heather. De l'autre côté, l'incapacité de McGill de marquer des points ne peut leur permettre d'espérer remporter le match.

Les Sherbyens visitent les Piqueurs samedi après-midi, match présenté à la SRC dans le cadre du Shriner Bowl dont les profits sont remis aux enfants malades de l'hopital du même nom. Le suspense de ce match-là est de savoir si la série de déboire des équipes anglophones aux dépens des équipes francophones va se poursuivre. Il va subsister un autre affrontement (match #8) entre ces deux équipes avec la même fiche d'ici la fin de la saison. Compte tenu que ConU risque de finir derrière Bishop's, les matches contre Sherby (et les différentiels impliqués) seront clés pour une place en éliminatoire pour les deux équipes.

Après avoir survécu à un calendrier très difficile en début de saison, les Renardeaux, frais émoulus d'un blowout aux dépens de l'équipe du Village Vacance Valcartier, se doivent de prendre un rythme de confiance et une qualité d'exécution attendue d'eux pour entrer en pleine force dans les séries éliminatoires. Leur problème est le même qui a toujours hanté les formations de Sherbytown, qu'elles soient vertes ou grises, soit une constance au niveau de l'intensité pendant toute la durée du match.

lundi 1 octobre 2012

Et les disparité, on en fait quoi?

Le commissaire (l'est-il encore?) Tom Allen  mentionnait à l'antenne de Radio-Canada samedi dernier que les bonzes universitaires et décideurs se réunissent lundi et mardi pour régler plusieurs dossiers en suspens, notamment le désir de McGill-football de quitter la RSEQ pour migrer du côté de l'OUA.

La question des 28 défaites consécutives des équipes anglophones aux dépens de leur pendant francophone risque d'animer les discussions également. Quant à nous, le déclin des Stingers et la stagnation des Redmen dans les bas-fonds devraient également préoccuper les dirigeants.

En fait, le débat de l' avenir de la LFUQ/RSEQ est entretenu depuis plusieurs années, particulièrement par les gens de la ville fondée par Champlain qui, souvent exaspérés des blowouts à domicile, souhaitent l'instauration d'une super-ligue canadienne. D'un autre côté, à moins que de beaucoup d'argent apparaisse soudainement, les coûts des voyages aériens a mari usque ad mare rend utopique ne serait-ce que l'évocation d'une telle solution.

On aimerait vous soumettre ce qui à notre avis serait une solution où tous seraient gagnants:

Pourquoi pas une fusion footballistique de la RSEQ-OUA, avec une Division 1et une Division 2, exactement comme on le fait dans le circuit collégial au Québec. On pourrait avoir 6 équipes de première division et 10 (11 avec la venue de Carleton) équipes de seconde division, qui pourraient être séparées ou non en deux sous-division.

À tous les 2 ans, si une équipe de première n'obtient pas un minimum de 20% de victoire, elle est reclassée en Div. 2 et remplacée par la meilleure équipe de Div. 2 qui manifesterait l'intention de faire le saut.

On serait en faveur d'un match annuel de chacune des 6 équipes de Div. 1 contre les 6 meilleures de Div.2, question de garder un étalonnage des forces.

Le gagnant de la première division affronterait le gagnant entre l'AUS et le CW pour la Coupe Vanier.

Les avantages d'une telle formule:
- Des matches constamment compétitifs, et ce dans les 2 divisions.

- Des rivalités se développeraient compte tenu qu'il s'agit d'un bassin restreint d'équipes.

- On voyage en autobus.

- À jouer hebdomadairement contre les meilleurs, les joueurs ne pourraient que s'améliorer davantage.

- Un package beaucoup plus intéressant à vendre aux télévisions, autant au Québec qu'en Ontario. À un tel point que les 3 matches de la semaine pourraient être télédiffusés.

- Comme ce sont des équipes plus fortunées, on pourrait accorder un certain nombre de full scholarships et ainsi retenir les meilleurs joueurs de football au Canada.

- Avec une telle clientèle de prestige et une visibilité télévisée importante, il serait possible d'aller chercher des commandites "de ligue" qui pourraient apporter beaucoup d'argent dans les coffres (cie de cell ou banque, etc...)

-En ce qui concerne les assistances, de toute façon, les équipes anglos du Québec n'attirent pas au CEPSUM, peut-être que Queen's ou Western apporteraient plus de fans avec eux!

- Des équipes comme les Gaiters, les Redmen ou même York auraient une véritable chance de gagner un championnat. Il nous est inconcevable que certains programmes ne puissent pas espérer remporter un championnat, même à long terme.

- C'est certain qu'une telle configuration aurait un attrait global au niveau des spectateurs et téléspectateurs favorables à toutes les équipes, qu'elles soient en Div. 1 ou en Div. 2. Combien de spectateurs croyez-vous qu'il va y avoir à ConU l'an prochain? Beaucoup moins qu'à un match de Vanier College.

Notre idée ne sera probablement pas retenue, ou même étudiée, les universités historiquement centrées sur leur nombril et vraisemblablement personne à la table pour prendre le parti des partisans, des joueurs et du bien-être de la ligue en tant qu'entité, mais on se devait de la partager pour notre santé mentale...

dimanche 30 septembre 2012

Match #5 - Les entrevues

Avec le party d'anniversaire qui attendait le plus jeune des Deux Fans à la suite du match contre les Piqueurs, Maitre du Monde a pris le micro à pied levé et a interrogé les #4 Gabriel Cousineau, #9 F. Yansane (qui était extraordinairement posé), le #6 A. Ndao et terminé le tout avec un entretien avec #41 By-Ray Archambault.



Nous remercions tous les joueurs pour leur collaboration.