lundi 30 novembre 2009

Le recrutement Universitaire 2010 – la base…


Nous voilà dans le début de la saison 2010, ehh oui – et elle débute par le début, le recrutement...

Avec l’inestimable collaboration d’Alain C., nous avons préparé un micro-site qui vous donnera l’évolution du recrutement des équipes au fur et à mesure que les nouvelles nous parviendront. Des onglets sur le dessus vous permettront de naviguer au travers les meilleurs choix disponibles par position. Nous avons placé un bouton, visible pour la durée du recrutement, qui est positionné dans la marge de droite de la page. Vous pourrez ainsi suivre au fur et à mesure que les « commitments » se concrétisent, le portrait global par équipe.

Notez que nous avons sélectionné ce qui nous apparaît être les meilleurs prospects par position, parmi les joueurs que l’on croit prêts à faire le saut dans le football universitaire cette année.

Les joueurs s’engagent (commit) généralement envers ce qui sera leur équipe universitaire en 2 phases. Une phase au début décembre (pour les étudiants débutant leurs études universitaires en janvier) et une autre à la fin février – début mars pour les étudiants s’engageant pour septembre 2010.

Comme l’an dernier, il y a peu de risques que les joueurs collégiaux optent pour une carrière dans la NCAA. Avec les nouvelles règles, gérées par Clearinghouse, les joueurs perdent une année d’éligibilité NCAAienne par année collégiale, et ce à partir de leur 2e année collégiale. La tendance dorénavant, tel que démontré dans des showcase comme celui-ci, c’est que les meilleurs joueurs des écoles secondaires devront s’orienter vers des preps school américains s’ils désirent s’orienter vers une carrière au sud de la frontière. Sous cette lumière, il sera intéressant de voir si Mehdi Abdesmad, le Vieux-Montréalais qui a maintenant une saison sous le casque, qui avait été très remarqué par les dépisteurs américains au Championnat Mondial Junior, à Canton OH le printemps dernier, s’orientera là où les Gascon-Nadon, Plesius, Maxi et autres Claude se sont cassés les dents.

Ce Abdesmad, est surement un des québécois les plus plébéscité depuis longtemps, Duane Ford de TSN en a parlé, le Globe & Mail en a parlé et même ESPN en a parlé.

Ces récentes années ont démontrées qu'un un joueur peut évoluer dans la NFL en passant par SIC, on n’a qu’à penser à Vaughn Martin (Western), Samuel Giguère (Sherby) et Jamall Lee (de Bishop’s qui a passé bien près de faire le roster de réserve des Panthers de la Caroline).

Notez qu’en plus de la filière collégiale, des joueurs peuvent provenir d’Europe (tel que le cousin Couvin), des ligues seniors (tel que Peter Carrière) ou autres…

Nous vous reviendrons sous peu avec les prospects que les Carabins avaient invités lors de leurs matchs locaux, en excluant Arnaud Gascon-Nadon (dont le sort semble scellé), mais en incluant les nouveaux « commités » , les 2 Mathieu: Trudeau et Dostie.

Nous ferons également un tour d’horizon sur les positions que les Bleus auront à combler au cours des 2 prochaines années.

Image du Journal de Sherbrooke

Le retour de l'Interlock... à demi....


Le très branché du football universitaire Richard Boutin, du Journal de Québec, signale dans un article paru ce matin, qu'une entente est survenue entre la LFUQ et la AUS (Atlantic University Sports) concernant la poursuite de l'Interlock pour les 3 prochaines années (le fameux triennal qui en est à son année de renouvellement). L'entente sera modifiée en n'allouant qu'un seul match par année (donc 2 équipes de la LFUQ par an n'y seront pas exposées). Les matches seront établis en tenant compte du classement de l'année précédente (disons que le Mount Allison vs Laval, un peu plus tôt cette année, était légèrement inégal).

On est bien content de cette décision, ça évite aux partisans de SMU et de St-Fx de croire que leurs équipes invaincus sont supérieures aux équipes du Québec. En fait, ça évite une getthoisation des 2 conférences, particulièrement celle de l'Est. On aimerait même que le match "regagné" soit disputé contre une équipe de l'est de l'OUA (Ontario). Le fait que les rencontres vont tenir compte du classement de l'année précédente devrait aider. Cependant comme toutes les équipes de la LFUQ devront jouer 2 matches contre la division Atlantique, il va surement y avoir quelques idiocraties sur un horizon de 3 ans.

On y apprends également que la décision d'opter pour un calendrier de 8 ou de 9 matches sera prise lors de l'assemblée générale de la FSÉQ les 20-21 janvier prochain. On consacrera un billet complet à ce sujet sous peu.

Merci à Tonton (ok, on est à un "n" de l'indescence) qui nous a aiguillé sur cet article dans les commentaires...

dimanche 29 novembre 2009

Notre coupe Vanier

Notre coupe Vanier
On n’avait pas l’intention d’en faire un billet, mais finalement on a beaucoup de choses à dire, alors voici un billet sur notre Coupe Vanier:

Nos clowns
Au moins si vous étiez sur place, vous n'avez pas eu à composer avec le formidable duo SRC/TSN qui s'est chargé de scrapper le 1er quart avec leurs incompétences crasses.

Difficile de faire passer le football SIC à un autre niveau quand notre match final, équivalent des Bowls américains, manque de "feed"... Le pire c'est que R-C diffusait un truc de ski alpin en remplacement, sans mettre de bandeau pour indiquer que des difficultés techniques empêchaient la diffusion du match.

TSN de son côté était « jammé » sur des reportages Coupe Grey ( ?), et tentait de temps à autre de revenir pour mieux s’écrouler par la suite… Le signal est revenu à Radio-Can, où ils faisaient leur avant-match, pendant que le match était commencé depuis 30 minutes!!! Arrrghhhhhh

Le signal vidéo a recoupé à un moment clé où une passe des Dinos était décochée dans la zone des buts – au pire moment ! (pour votre information, la canette de Bud fracassant notre téléviseur n’a pas provoqué de dommage permanent sur l’écran).

Sauf que, mettons que pour le premier match de Coupe Vanier diffusé depuis des lunes par des diffuseurs « majeurs » comme SRC et TSN, disons qu’ils n’ont peut être qu’amplifier l’impression d’amateurisme du football SIC. Ultimement, quand on voit la qualité du jeu présenté, l’implication des joueurs et entraineurs le tout s’améliorant constamment d’année en année, c’est vraiment un beau gâchis l’impression que les diffuseurs ont laissé transpirer du « produit » hier.

La partie

Très bon match, qui a débuté lentement quand on a commencé à le voir, et qui a pris rapidement une belle intensité. Les jaunes moutardes ont gagné, belle victoire méritée et patati patata… Mais les Dinos ont fait au moins 7-8 jeux/erreurs qui auraient pu changer le résultat de la partie. On pense entre autres au court placement où le ballon est botté tellement bas qu’il frappe un joueur de ligne des Dinos, des passes interceptées dans la zone des buts, de l'échappé ainsi que des décisions bizarres de Glavic lorsque pourchassé, des 2 arrêts de jeu pris au début du 3e quart. D’opter pour le jeu aérien avec le vent de face et le jeu au sol avec le vent de dos… Et on nous répète ad nauseam que coach Nill est un génie du football SIC… mouan… et dans l’éducation de son fils aussi peut-être ?

On haïe le QB des Dinos, Glavic; on nous citait les faits d’armes de ce joueur de 25 ans avec des études incroyables, des faits saillants d’athlète remarquable, il passe en entrevue où il s’exprime dans un français impressionnant pour un Calgarien, et on apprend qu’il parle également le Croate (ou le Serbe on sait pu), en plus de l’anglais. Sans compter qu’il mesure 6’6 et qu’il est très mobile et il a une tête sympathique…. Donc on le hait.

Qc city - Notre cousine à la poitrine abondante

En un mot Bravo ! les gens (habillés de rouge) se sont présentés, ont applaudis, sont restés tout le match. 18 600 personnes, sans équipe locale, ça va être beau sur votre CV.

Le seul hic, c’est que lorsque le match se prolongeait et que les gens en cabine de diffusion parlaient de la noirceur apparente (à la télé, on ne voyait pas la différence), les gens sur le CISblog n’en revenaient pas que le PEPS n’ait pas de système d’éclairage… et il n’était pas impossible à ce moment que le match aille en prolongation… Disons que si nos impôts peuvent servir à quelque chose d’utile, celle-là est vraiment due !

On a senti toute la semaine, dans les entrevues des joueurs des bicolores dorés, que ceux-ci avaient vraiment leur défaite au travers la gorge. Faisant des apparitions du « bout des lèvres » dans les activités publiques et soupirant comme des amoureux éconduits… Ça va être dur de revivre ça l’an prochain les gars…

Somme toute un très bon match, une bonne foule, qui conclut en beauté une année des plus excitantes…

Et lundi, on fait un billet sur le recrutement, faut bien commencer la nouvelle saison un moment donné!!!

vendredi 27 novembre 2009

Greg Alexandre & Mathieu Brossard: All Canadian


Deux des membres constituant la D-Line des Carabins ont été honorés hier lors du gala précédent la Coupe Vanier en étant élu membre de la première équipe d'étoile de SIC.

Un portrait dans "La Presse" a été fait sur notre finissant Mathieu Brossard plus tôt cette année. Quant à Gregory, il devra attendre l'an prochain pour avoir son "portrait " dans "La Presse".

Il s'agit d'une première nomination dans la première équipe d'étoile Canadienne pour ces 2 joueurs.

Le seul autre Carabin en nomination, le secondeur Joash Gesse, n'a pas été retenu.

Tous les choix de SIC avec la seconde équipe d'étoiles entre parenthèses, ainsi que les trophées individuels pour l'année 2009.

mercredi 25 novembre 2009

L’effondrement du château de la Corpo…

À mesure que les indices s’accumulent, il devient évident que les jaunes moutarde de Kingston ont littéralement démoli le party de l’année que la Corporation du Rouge & Or et Qc City avaient concoctés pour ses partisans depuis plus d’un an.

Justin Éthier, coordonnateur à l’attaque des R & O, déclarait en début de semaine que : « ce sont les 5e années qui te font gagner les gros matches ». Rappelons que les bicolores dorés n’avaient pas moins que 10 (lire DIX) joueurs de 5e année dans leur alignement en se présentant dans la loyaliste ville ontarienne. Et parmi ces 10 joueurs, leur quart-arrière étoile Hec Creightonnien au faîte de sa carrière devait donner une Coupe Vanier à Qc city, sa 3e en carrière, lors de la première présentation de la Coupe Vanier dans la Capitale provinciale.

Et on doit avouer qu’on ne croit pas qu’aucune équipe au Canada n’eut été capable de vaincre les bicolores dorés sur leur home turf . Concrétisant ainsi le triomphe absolu de Benoit Groulx portant la Coupe Vanier à bout de bras, lui-même porté par ses équipiers.

C’est pas mal évident que des post tels que ceux-ci sur Lavalfans n’auraient pas cours si le « plan initial » n’avait pas été scappé par les Golden Gaels, qui eux croyaient pouvoir aspirer aux plus hauts honneurs l’an dernier…

On sait que la présentation de la Coupe Vanier a été attribuée à Qc city le 11 décembre 2008, donc le dossier s’est surement préparé en ayant en main tous les éléments mentionnés ci-haut.

On avait noté une certaine nervosité chez ces mêmes organisateurs, sur le terrain du CEPSUM, immédiatement suite à la victoire "surprise" des Carabins le 4 octobre dernier.

Notre tristesse, porte plutôt sur les finissants (bien qu’on ne serait pas surpris de les voir se faire présenter avant le match), qui au lieu de terminer dans un crescendo euphorique dans leurs habits rouges, assisteront au match de la Coupe Vanier dans leurs "habits de ville" (On a toujours trouvé que c’est une drôle d’expression).

L’an prochain, le match ultime sera de nouveau présenté à Qc city, mais compte tenu du départ de leur leader à l’attaque accompagné de 9 autres joueurs établis, la probabilité de succès ne sera jamais la même que cette année…

Mise à jour: Nos collègues blogueurs Ottaviens du Pony Express nous ont entrainé sur cet intéressant article du Globe & Mail qui cite le directeur athlétique (SID) des Dino's de Calgary Kevin Boyles: “I think Laval had this whole thing set up expecting one visiting team, and they figured either us or Saint Mary's and about 200 tickets would do it...”

dimanche 22 novembre 2009

Définitivement pas des “muddeux”...


Dans une vie antérieure, nous étions impliqués dans les courses sous-harnais, et il était de notoriété commune de savoir que certains chevaux de course performaient mieux sous une piste détrempée que sur le sec, et le phénomène inverse existait également. Sur le programme, les meilleurs chevaux dans la boue avaient un astérisque accolé à leurs noms.

Lors du début du match et au moins tout au long du premier quart, la différence était flagrante, Benoit Groulx glissait, les receveurs glissaient, les joueurs de ligne glissaient… Pendant ce temps, Queen’s semblaient jouer avec des souliers qui ne glissaient pas eux, et le savant mélange de Therrien et Brannagan qui aidaient ce dernier à découper en fine lamelle la tertiaire des représentants de la ville qui va vendre des billets de la coupe Vanier sur Ebay en était quasi pathétique. Les grands receveurs de Queen’s s’amusaient avec les petits DB’s de Qc city… La perte du maraudeur Laliberté sur le premier jeu du match pour le reste de la demie ne les a certes pas aidés. Mais on voyait que les gros secondeurs de Laval ne pouvaient suivre la vitesse du jeu aérien Brannaganien. Ils ont été extrêmement chanceux de retraiter au vestiaire à la demie avec un retard de seulement 7 points et en ayant été opportunistes pour avoir mené toute la première demie.

En deuxième demie, Groulx, malgré qu’il ait été victime d’un total de 7 sacs (aie), s’est levé et ne voulait pas que sa carrière prenne fin ainsi… et la défensive s’est remise à la tâche et a coupé le rythme à Brannigan et à ses troupiers… sauf que… Depuis le début de l’année, à chaque fois où il y a un placement de plus de 30 verges, on entend coach Dussault dire… « Attention aux retours de botté de placement manqués, c’est la défensive qui est sur le terrain, pas les unités spéciales » … Et comme Queen’s possède le meilleur retourneur de l’OUA, #16 Jimmy Allin (il est vite celui-là), ce qui devait arriver, arriva. Quant à l’autre touché des Golden Gaels, c’est suite à un échappé (mot familier) d’un retour de botté où Mathieu Picard tentait un petit jeu de finesse au début du 4e quart pendant qu’on tire de l’arrière par 10 points!!! Les locaux en profitèrent pour inscrire les 7 points, qui ultimement, firent la différence.

Pendant que Groulx faisait des miracles pour tenir l’attaque sur le terrain (avec des 3 et 10 convertis notamment), le R & O prenait de multiples punitions, ses receveurs (Feoli-Gudino en tête) ont échappé quelques ballons qui auraient pu/du faire la différence (ça sounds familiar pour nous). Nous n’avons jamais vu un QB du Québec tenter tant de bombes, même Connell l’an dernier, qui passait à tous les jeux, faisait souvent des courtes passes, Groulx reculait, menaçait d’être sacqué, se retournait et windait ça à 45 verges plus loin à portée de main de ses receveurs ! Ce matin, il doit avoir le bras (et l'épaule) comme un lanceur de baseball qui a lancé 150 balles la veille !

De plus étonnant, c’est une D-Line de 3 hommes qui tenait tête à Groulx, faut dire que les deux extrémités avec entre autres #33 Shomari Williams et #91 Osie Ukwuoma sont vraiment des spécialistes en pass rushing.

Si nous étions partisans des R & O, une question nous brulerait les lèvres… Considérant que les instructeurs de Qc city, général Constantin en tête, sont des maniaques de la préparation et du « ne rien laisser au hasard », comment se fait-il qu’ils se soient retrouvé à Kingston avec si peu de préparation sur un terrain mou. On a invoqué dans les journaux la difficulté à en trouver… Come on, entre Qc et Kingston ?? Il doit y en avoir 200! Peut-être que le sentiment d’invincibilité du R & O a fait en sorte qu’on n’a pas mis la priorité qu’on aurait dû là-dessus ?

De la défensive des R & O, les deux DL Fortin nous ont impressionnés. À l’attaque, à part Groulx, on a bien aimé le jeu du RB Maxime Béland qui part down the field (on se l’a fait faire à chacun de nos matches cette année) et les bicolores dorés l’ont fait 2 fois au premier quart. Junior Seydou Haidara, avec sa taille et son intelligence, va s’établir dès l’an prochain, comme un meilleur receveur que Feoli-Gudino. Dommage que le ROC n’ait pu voir Sébastien Lévesque en action.

Très beau match de football avec beaucoup d’émotions, des coaches intelligents, des QB de 5e année au sommet de leur art et des mood swings réguliers. Quelqu’un a écrit dans les commentaires, en parlant du Rouge & Or : « Si on jouait 10 fois contre cette équipe, on les battrait 8 fois » mais, et c'est la beauté du sport, une de ces fois était samedi...

Photo: Presse Canadienne

vendredi 20 novembre 2009

Liveblogging de la Coupe Mitchell

Liveblogging de la Coupe Mitchell
Malgré que nos Carabins soient éliminés, nous allons continuer à suivre l'équipe représentant la LFUQ (Rouge & Or) face à son affrontement au représentant de l'Ontario (Golden Gaels) à la Coupe Mitchell, samedi à 12:30 13:00. Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre pour écouter le match "en confrérie" et discuter sur les bons et moins bons coups de chacune des équipes impliquées.

Donc placez votre ordinateur face à votre téléviseur, et venez nous rejoindre. (Nous n'avons pas réussi à obtenir une commandite de Budweiser pour la bière, donc trouvez-vous en vous-même!)

Alignement complet: Rouge & Or (pdf) Golden Gaels (coin supérieur gauche pour impression) - on préférerait la depth chart, mais ne soyons pas trop gourmand.


mercredi 18 novembre 2009

La promotion de 2009...


On préfère les appeler ainsi, ces fiers Carabins, dans l’ordre de la photo : Martin Gagné, Mathieu Brossard, Stéphane Turner, Jerry-Ralph Jules et le dernier, mais non le moindre Gaïus Renelick. (Le comique se marrant à l'arrière-plan est William Fontaine).

#51 Martin Gagné, Education Physique, le plus étoilé des Carabins, et le capitaine de la défensive qui est revenu d’une grave blessure au genou pour venir faire un dernier tour de piste… on en a déjà parlé et en reparlera...

#53 Stéphane Turner, pharmacie, le capitaine de la ligne à l’attaque, pas le plus gros des centres, mais peut-être le plus gros cœur. Sa plus belle réussite est d’avoir été considéré au repêchage de la CFL.

#3 Jerry Ralph Jules, Intervention auprès des jeunes, comme le bon vin, s’est sans cesse amélioré en vieillissant, couvrant de façon serré ses joueurs toute l’année et effectuant plusieurs plaqués clutch pour couper de gros jeux.

#7 Gaïus Renelick, relations industrielles, l’homme à l’éternel sourire, toujours à parler avec Joash au sortir du terrain en souriant. Il excellait pour arrêter les meilleurs runnings backs adverses lorsqu’ils traversaient la ligne d’engagement, à un contre un, qu’ils s’appellent Allard-Cameus, Lee, Lévesque ou Fils.

Ce qui nous impressionne en mentionnant ces vétérans est combien ils ont été des leaders inspirants toute l’année pour l’équipe entière. Des vétérans qui sont revenus uniquement pour la beauté du sport, le désir de vaincre et le dépassement de soi. Mathieu & Stéphane avaient refuser d’aller plus loin au football professionnel, Gaïus a changé d’idée pour revenir au jeu en 2009, Jerry-Ralph voulait avoir l’année complète qu’il désirait et Martin Gagné malgré sa prothèse voulait démontrer aux recruteurs ce qu’il pouvait encore accomplir sur un terrain de football.

Chaque année, nous entendons que certains autres joueurs, des 3e et 4e années pourraient quitter le football ou encore l’université pour poursuivre d'autres buts. Et il y a la très présente possibilité que #52 Joash Gesse puisse poursuivre son rêve dans la CFL. Messieurs, assurez-vous de faire les bons choix et de ne pas avoir de regrets. Et bonne chance peu importe où la vie vous mènera…

La sœur à #95 Mathieu Brossard, Catherine, nous a envoyé ce court témoignage sur son frère, qui a été nommé joueur défensif de la semaine #6 de SIC, que nous désirons partager avec vous et qui ultimement s’applique à tous les joueurs:

"Le football est un sport incroyable. Un sport rassembleur qui soulève les foules. Un sport ou l’individualité n’a pas sa place. Un sport où chaque effort, chaque plaqué, chaque minute de pratique, chaque session vidéo, chaque heure au gym, chaque sprint, chaque passe captée, chaque botté, chaque premier jeu, chaque placement, chaque sac du quart, chaque interception, chaque course et pour finir chaque partisan sont des facteurs clés qui composent l’armée qu’est une équipe de football. Tous les automnes des centaines d’étudiants universitaires, qu’ils soient bleus, mauves, rouges ou verts, sacrifient bon nombre de leur temps et de leur individualité à coups de plaqués, de gouttes de sueur, d’ecchymoses et de douleur à ce merveilleux sport qu’est le football.

Ayant suivi mon frère dans tous ses matchs de football depuis le temps du secondaire et des glorieux Cactus du Collège Notre-Dame, ayant passé par les Phénix du Collège André-Grasset et finalement lors de son passage chez les Carabins, son équipe. Je vous dis qu’après ces 12 ans, j’en connais pas mal plus sur le football que bien d’autre filles et garçons de mon entourage. J’ai assisté à des matchs à la pluie battante ou par un froid de canard. Pas question de rester dans le confort douillet de la maison pendant que mon frère lui, s’en va à la guerre…

La carrière de mon frère est maintenant terminée… Du moins celle en temps que footballeur. Mathieu s'est retiré du repêchage de la LCF en mai dernier, alors qu'il était classé dans le top 15 des meilleurs espoirs canadiens. Pour lui le football ne deviendra jamais une carrière, par choix. Il étudie présentement au HEC et il tenait à revêtir le Bleu pour sa 5 ème année avec son équipe. Lui et les autres vétérans ont su montrer à cette équipe mûre, la voie de la victoire et de la fierté.

Pour les gens qui en doutent, faire partie d’une équipe de football n’a vraiment rien à voir avec tous ces films américains. Au quotidien ça se résume à passer plus de 4 heures sur le terrain à l’entrainement et ce 6 jours par semaine. Jouer au football universitaire s’apparente plus à un emploi à temps plein et n’a rien de banal ou de secondaire. C’est se lever aux petites heures durant la hors-saison pour aller s’époumoner, courir et faire des sprints sur la piste, et ce, avant même que le soleil ne se lève. C’est aussi passer tous ses temps libres au gym espérant aller chercher LA petite différence, la force et l’endurance qui permettront de passer au travers de ces 8 affrontements de la saison régulière et peut-être même plus.

Samedi dernier au terrifiant PEPS de l’Université Laval les Carabins de l’Université de Montréal ont affronté la machine bien huilée qu’est le Rouge et Or. Les bleus, équipe d’émotion et d’intensité souvent surnommée, les « CARABUMS » ont bravé la foule hostile de Québec avec l’ultime objectif de soulever la coupe Dunsmore au bout de leurs bras. Malheureusement quelques gros jeux du Rouge et Or ont fait très mal aux Carabins. Ce ne sera pas cette année que les Carabins triompheront…"

Pour ces sacrifices, ainsi que les joies et peines que ces joueurs nous ont offertes pendant ses 5 ans, nous levons notre canette de Bud bien haut en tenant notre menton le plus droit possible et leur disons MERCI… et toutes les fois, dans les années à venir, où nous nous époumonerons à scander « Allez les Bleus, Allez les Bleus… » il y aura désormais un peu de chacun d’entre vous dans ce cri de ralliement…

Photo des 5 finissants prise par Dom Bernier à la suite de la victoire en demi-finale de la Coupe Dunsmore contre les Gaiters de Bishop's. Photo "Good job Bro", gracieuseté de Catherine Brossard.