mercredi 5 novembre 2008

Disparités entre les équipes dans la CIS?

Disparités entre les équipes dans la CIS?
Un excellent article de Jean-François Bégin sur à ce sujet dans Cyberpresse

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/jean-francois-begin/200811/05/01-36340-a-quand-une-division-1-canadienne.php

Quand on regarde la fiche de McGill et la "force" relative des équipes des Maritimes, on doit avouer qu'il y a un problème. L'autre problème est au niveau du recrutement, j'imagine que les joueurs collégiaux prometteurs n'aboutiront jamais dans les petites équipes, créant ainsi un cercle vicieux malsain pour la ligue.

lundi 3 novembre 2008

Post-mortem : « de retour au gym la semaine prochaine » – Brouillette


Au lendemain de la défaite des Carabins contre le Rouge & Or, les constats s’imposent d’eux-mêmes.
Peter Carrière, maraudeur des Carabins, soulignait l’importance des détails de chaque petit jeu, à ce niveau de compétition, c’est ce qui fait la différence. Sur cet aspect, les Bleus avaient été dominés par leur adversaire à l’opposé de la 20. Peter revenait également sur le sempiternel acharnement des arbitres pour pénaliser les « bad boys » des Carabins. Mythe ou réalité…

Marc-Olivier Brouillette quant à lui, soulignait les difficultés que le vent avait entraînées, non seulement au niveau du jeu aérien, mais également sur le positionnement sur le terrain, particulièrement du côté des visiteurs. À trois reprises, les gains nets après botté de Michaël Shousha des Carabins étaient de moins de 10 verges, et ce, sans retour de botté proprement dit!!
Du côté du Rouge & Or, l’entraîneur Charles Constantin félicitait d’abord et avant tout la discipline de ses joueurs qui sont restés « dans leur match » et sont restés concentrés sur leur besogne, sans céder devant l’émotion de leurs éternels rivaux.

Mais une fois, tout cela dit, la partie s’est jouée sur 2 points :
  • L'ÉNORME ligne défensive du R & O, qui a limité les gains au sol de Hantz Boursiquot, Patrick Jean-Marie et de Brouillette a des poussières, tout en maintenant une pression suffisante, pour empêcher Brouillette de repérer ses rapides receveurs au-delà de 10 verges de la ligne de mêlée. On ne peut gagner un match avec seulement 7 points. On comprends pourquoi cette intraitable défensive n'a accordé que 60 points durant toute la saison régulière.

  • Le jeu au sol de Sébastien Lévesque : Ce joueur de première année n’avait disputé que 3 matches et 16 portées pendant la saison régulière et il avait fait très bonne impression. Samedi, il a démontré qu’il appartenait à l’élite de la ligue en étant le joueur offensif par excellence du Rouge & Or. Par le fait même, il est un outil supplémentaire dans la boîte à outils déjà passablement garnie de Glen Constantin… C’est un peu comme si Bill Gates gagnait le million à la loto…
Avec Marc-Olivier Brouillette de retour au gymnase à « pousser de la fonte », Marc Santerre, doit retourner au recrutement et au tableau à dessin pour tenter de venger l’honneur des Carabins l’an prochain...

samedi 1 novembre 2008

Décisive défaite des Carabins

Lors d’un après-midi venteux et froid à Québec, les Carabins de l’Université de Montréal se sont inclinés face au Rouge & Or de Québec par la marque de 32-7 devant une foule hostile de plus de 10 500 personnes. Malgré le pointage, ce fut une guerre de tranchées où aucune équipe ne cédait un pouce à l’autre.

Affrontant la défensive ayant alloué le moins de points au pays, les Carabins ont néanmoins réussi à marquer les premiers au tout début du second quart à la suite d’une course d’une verge de leur porteur de ballon Hantz Boursiquot. Le Rouge et Or s’est à son tour affiché au tableau grâce au touché accompli par une passe de Groulx à Maxime Béland.. Par la suite, sur un placement de Christopher Milo, ils prenaient l’avance 10-7 pour ne plus jamais la perdre. Cette séquence fut suivie d’une autre qui a culminé par un touché sur une course de 33 verges de Simon Lévesque

Les Carabins ont créé deux revirements au deuxième quart, mais le vent contraire, jumelé à leur caractéristique avalanche de mauvaises punitions ont sortis les Carabins du match et laisser la chance à Lévesque, le porteur de ballon du Rouge & Or, de donner le rythme à l’équipe de la vieille capitale. Le pointage à la mi-temps : 20-7 pour le Rouge & Or.

Jusque vers la fin du 4e quart, la défensive hermétique de l’équipe locale continuait de dominer l’attaque des Carabins, faisant taire leurs canons habituels, soit Hantz Boursiquot , les rapides receveurs de passe, et restreignant Brouillette autant dans ses courses au sol que dans ses passes. La défensive des rouges n’a pas manqué un seul plaqué du match, étouffant constamment toute tentative des Carabins.

L’offensive des locaux, profitant d’un positionnement de ballon favorable provoqué par les bottés de Christopher Milo, réussit à accumuler les points grâce aux courses imparables de Lévesque, qui terminera le match avec des gains de 134 verges. Malgré le pointage, comme l’a souligné l’entraîneur Marc Santerre des Carabins, la défensive des Bleus a été solide et, à l’exception des courses de Lévesque et de quelques belles réceptions de Victor Tremblay, elle a tenu en respect les Groulx, Allard-Caméus, et Feoli-Gudiño. Elle fut néanmoins incapable de rejoindre et de « presser » Groulx derrière la ligne de mêlée pour le déstabiliser suffisamment.
Nous avions noté dans une chronique précédente que les Carabins ne pouvaient gagner qu’en respectant 3 conditions, soit de mener dans les revirements, de ne pas se laisser intimider par la foule hostile, et d’éviter leurs habituelles punitions inutiles de rudesses, immunités et de retenues. C’est cette dernière qui coula les Bleus.

Le Rouge et Or passe donc en finale de la division Québec du circuit Universitaire canadien et affrontera les Stingers de Concordia, vainqueur du Vert et Or de Sherbrooke, qui a "peaké" trop tôt cette année et à fini par couler à pic. Les Carabins, cette année encore, doivent se souhaiter le classique « meilleure chance l’an prochain ». Ce fut notre dernière chance de voir évoluer les excellents Hantz Boursiquot, Michael Sousha et Jerry-Raph Jules (qui a été le meneur en défensive du match du côté des Bleus avec 6 plaqués individuels) qui terminent tous leur éligibilité au football universitaire.

Merci aux Bleus pour cette saison qui fut, pour le moins qu’on puisse dire, fertile en émotion.